Les tendances phares en matière de cybersécurité pour 2019

Du point de vue de la cybersécurité, l’année 2018 s’est révélée assurément riche en événements ! En mai, le RGPD est finalement entré en vigueur en Europe. Cette avancée a démontré que les instances dirigeantes prennent enfin au sérieux la protection des données personnelles de leurs citoyens. Les entreprises qui travaillent en Europe se trouvent soudainement confrontées à de nouvelles conséquences si elles ne parviennent pas à protéger leurs données sensibles, nous propulsant tous à l’étape suivante de la cybersécurité mondiale.

Par ailleurs, nous avons vu la cybersécurité occuper une place centrale dans le paysage géopolitique tandis que les conversations sur le piratage financé par l’état et les attaques ciblant des infrastructures critiques attisaient les tensions à travers le monde. La société McAfee nous en a récemment donné un exemple en révélant qu’une nouvelle opération de piratage organisé, « Sharpshooter », ciblait spécifiquement les fournisseurs d’infrastructures critiques dans les secteurs de l’énergie, de la finance et de la défense.

Dans les entreprises, une certaine crainte envers la cybersécurité se ressent parmi les décideurs, beaucoup d’entre eux citent la sécurité et la protection de la vie privée comme des facteurs empêchant la progression de leur transformation numérique. De récentes études montrent que 40 % des personnes interrogées ont mentionné les problèmes de sécurité comme un thème récurrent, 37 % évoquant également la protection de la vie privée.

Alors qu’une perspective morose semble ainsi se dessiner tandis que 2018 touche à sa fin, nous avons le temps de réfléchir à l’année écoulée et de commencer à préparer notre défense pour 2019, et au-delà. Pour vous aider à élaborer ces plans, voici quelques-unes des principales tendances en matière de cybersécurité que nous anticipons pour 2019 :

Les nouvelles réglementations influencent les politiques de protection des données

L’entrée en vigueur de nouvelles réglementations sur la protection des données, telles que le RGPD européen, influencera fortement l’année 2019. Même si le RGPD est une bonne nouvelle car il améliore la sécurité des données, il représente un défi majeur pour les entreprises. Par ailleurs, même s’il est déjà en place depuis quelques mois, les importantes pénalités prévues en cas de non-conformité ne verront probablement le jour qu’à partir de 2019. Les entreprises de toute taille doivent repenser entièrement leurs politiques de protection des données pour faire face à plusieurs séries de réglementations internationales sur la confidentialité des données, en constante évolution.

L’IA joue un rôle croissant dans la cybersécurité

L’intelligence artificielle (IA) a émergé comme l’une des technologies qui a le plus changé le monde ces dernières années. En réalité, la valeur générée par les activités dérivées de l’IA atteindra presque 3,9 trillions de dollars d’ici 2022, selon Gartner. Cependant, cette technologie pourrait également être utilisée par des pirates informatiques pour lancer des attaques de plus en plus sophistiquées. La bonne nouvelle est que l’IA peut aussi être mise à profit par les entreprises pour identifier et contrer de telles menaces. Par exemple, des plateformes de prédiction des cyberattaques, basées sur la technologie de l’apprentissage automatique (Machine Learning), peuvent aider les chercheurs en sécurité à trier les menaces et à traiter les plus urgentes aussi rapidement que possible.

Les compétences en cybersécurité sont de plus en plus demandées

Les compétences requises pour traiter les cybermenaces, qui changent constamment, doivent évoluer et les entreprises doivent relever le défi afin de garder l’avantage. Cependant, nous sommes confrontés à une pénurie mondiale de compétences en cybersécurité sur le marché du travail. Selon un rapport récent de l’organisation International Information System Security Certification Consortium, ou (ISC)2, il existe 2,9 millions de postes vacants dans le domaine de la cybersécurité, ce qui représente une augmentation considérable par rapport au 1,8 million enregistré l’année précédant le rapport. Avec un nombre croissant d’entreprises s’engageant dans la transformation numérique, une attention accrue sera apportée à cultiver les compétences requises en cybersécurité au sein de la main d’œuvre existante et à recruter plus de spécialistes.

La prévention cède le pas à la résilience

En 2019, nous continuerons de nous éloigner de la prévention pour nous concentrer sur la résilience pour tout ce qui concerne les failles de sécurité. Il n’est plus possible d’éviter complètement ces menaces. Il faut donc se concentrer désormais sur l’identification de ces failles afin d’y remédier le plus rapidement possible. Les ressources jusqu’alors tournées vers la prévention des cyberattaques continueront d’être réattribuées à la protection, en 2019 et après.

La technologie IoT au cœur de la sécurité nouvelle génération

La technologie de l’Internet des Objets (IoT) devenant de plus en plus répandue, l’enjeu de la protection des données clients sensibles se complexifie considérablement. Les fabricants et les fournisseurs de services doivent s’assurer que leurs appareils, plateformes et logiciels garantissent un certain niveau de sécurité à leurs utilisateurs. La technologie IoT est largement utilisée non seulement pour le matériel de consommation, tel que les appareils de domotique, mais également dans les secteurs de la fabrication et du commerce de détail, ce qui fait de la sécurité une priorité. L’essor de l’IoT contribue à favoriser le développement de cadres de sécurité nouvelle génération. Ceux-ci peuvent être adaptés pour prendre en charge les technologies émergentes et les nouvelles menaces de sécurité au fur et à mesure qu’elles se développeront. Mieux encore, les données générées par les appareils IoT pourront également aider à détecter les failles de sécurité.

Les entreprises de toutes tailles sont la cible de cybercriminels

Alors que les grandes entreprises sont clairement une cible privilégiée des cyberattaques majeures, quelque 58 % des victimes de violation de données sont en réalité des petites entreprises, selon un rapport Verizon. Avec un budget sécurité moindre, les petites entreprises peuvent être considérées par les pirates informatiques comme des proies faciles, leur offrant un profit élevé pour des efforts minimums. Les cybermenaces les plus fréquentes sont les rançongiciels, les attaques par déni de service (DDoS) et les logiciels malveillants. Selon le rapport, des données à caractère personnel ont été compromises dans 36 % des cas de violation de données l’année dernière, ce qui souligne l’importance de la protection contre de telles attaques. Le rapport indique que le secteur de la santé a été le plus touché par les cyberattaques tandis que les atteintes dans le secteur de la finance ont chuté, suite à des investissements massifs dans la cybersécurité. (Srinivasan C.R., Chief Digital Officer, Tata Communications)

La technologie PAM au service des cyber-investigations et de la remédiation en 2019

Nul ne veut être amené à devoir gérer un incident de sécurité ou une compromission, encore moins en tout début d’année ! La priorité absolue devrait être de pouvoir bloquer une cybermenace avant qu’elle compromette l’entreprise. Mais dans la réalité, il n’est quasiment jamais possible de prévoir une cyberattaque. De la recherche de menaces aux investigations pour détecter des indicateurs de compromis (IoC) manifestes, la procédure à suivre pour identifier un incident ou une compromission est bien connue. Si les processus varient d’une entreprise à une autre, les malwares, les comptes compromis, les mouvements latéraux, etc. doivent tous faire l’objet d’un plan de nettoyage formel.

Si un cas de compromission est suffisamment grave (par exemple, la compromission des contrôleurs de domaine), les entreprises n’auront d’autre choix que de réinstaller tout l’environnement en entier. Certes, c’est le pire scénario, mais il se produit parfois. Souvent, les entreprises choisiront de nettoyer à fond les serveurs du mieux possible plutôt que d’effectuer une réinstallation complète. C’est une décision interne basée sur le risque, la faisabilité et le coût. Et ce scénario est vain si la menace est persistante et qu’elle emploie des techniques lui permettant de contourner les mesures d’identification traditionnelles. Si vous pensez que c’est de la science-fiction, étudiez les menaces comme rootkits, Spectre et Meltdown qui prouvent qu’il y a toujours un moyen d’attaquer une ressource technologique. Sans parler des spams envahissant. Ils peuvent d’ailleurs se contrer avec des outils tels qu’Altospam.

Les criminels en ont après vos identifiants

Quelle que soit votre stratégie corrective, vous pouvez être certain que, d’une façon ou d’une autre, ceux qui emploient les vecteurs de menace auront accès à vos identifiants. Ceci implique de ne jamais réutiliser des mots de passe ou clés préexistants dans votre travail de nettoyage. Si possible, modifiez (lancez la rotation) tous les identifiants de toutes les ressources affectées ou reliées à ces dernières. C’est là qu’intervient la gestion des accès privilégiés ou Privileged Access Management (PAM). L’étape de nettoyage ou de redéploiement doit être protégée de la réutilisation d’un ancien mot de passe ou du fait qu’un criminel puisse regagner sa présence persistante en raison d’une mauvaise gestion des identifiants dès le début des efforts de remédiation.

La gestion des mots de passe est un aspect central d’une stratégie PAM. Elle inclut l’intégration automatique, la rotation, la gestion des sessions, le reporting et les étapes de check-in et check-out des mots de passe conservés dans un coffre-fort. Si l’on utilise surtout la technologie PAM pour les mots de passe privilégiés, comme ceux des comptes admin, root, de service ou DevOps, elle peut aussi servir de solution selon le principe du moindre privilège pour supprimer les droits administratifs d’applications et de tâches. Ainsi, les utilisateurs n’auront plus besoin d’un compte admin secondaire pour effectuer leurs tâches.

Le rôle de la technologie PAM dans le nettoyage post-compromission

Cela étant dit, en quoi la technologie PAM est-elle utile pour nettoyer les compromissions de sécurité ? Lors d’un incident ou d’une compromission de sécurité, vous devez d’abord mener des investigations sur ce qui suit :

  • Déterminez quels comptes ont été compromis et utilisés pour obtenir l’accès et pour opérer un mouvement latéral.
  • Déterminez la présence et les ressources de tous les comptes compromis et ceux y étant reliés. Par exemple, le même compte compromis sur l’actif X ou l’application Y est également utilisé sur les actifs A, B et C pour les applications D, E et F afin qu’ils puissent communiquer.
  • Identifiez et purgez tous les comptes illicites ou irréguliers créés par le criminel à l’origine de la menace.
  • Identifiez et supprimez ou segmentez tout élément dit de « shadow IT », de l’IoT ou toute autre ressource faisant partie de la chaîne de la cyberattaque pour vous protéger de menaces ultérieures.
  • Analysez les comptes qui ont été compromis et déterminez le niveau minimum de privilèges nécessaire pour pouvoir exécuter les fonctions. La plupart des utilisateurs et des comptes système n’ont pas besoin de comptes root ou admin locaux ou couvrant tout un domaine.
  • Analysez comment les données ont été utilisées et rendues accessibles par l’agresseur lors de la compromission. Est-ce que des données révélatrices d’indicateurs de compromis (IoC) ont été capturées lors de l’utilisation abusive du compte privilégié ? Si des données ont effectivement été capturées, est-ce que cela aide à identifier la menace ? Faute de données capturées, déterminez ce qu’il faut changer pour surveiller de prochaines utilisations abusives des comptes privilégiés. Ceci inclut l’usage qui est fait des comptes privilégiés, ainsi que la surveillance de session et l’enregistrement de frappe, si nécessaire.

Cette analyse n’est pas triviale. Il faut se doter d’outils pour découvrir les comptes, identifier les ressources, déterminer les schémas d’usage et, surtout, repérer les abus potentiels. Même si toutes les données des logs sont envoyées à un système SIEM (Security Information and Event Management), il faut une étape de corrélation ou d’analyse du comportement des utilisateurs pour répondre à ces questions.Une fois que vous avez mené l’investigation initiale, voici cinq manières dont une technologie PAM peut vous aider après une compromission et qui font qu’elle devrait être considérée comme centrale dans vos efforts de nettoyage :

  1. Après l’étape de découverte, intégrez automatiquement vos comptes privilégiés et instaurez des mots de passe uniques et complexes en leur imprimant une rotation automatique. Vous vous assurez ainsi qu’une présence persistante ne puisse pas exploiter vos comptes compromis.
  2. Pour tous les comptes reliés, utilisez votre solution PAM pour programmer de façon régulière leur rotation, y compris pour les comptes de service. Ainsi, les comptes sont synchronisés et potentiellement isolés d’autres formes de réutilisation des mots de passe.
  3. Si cela est possible, supprimez tous les comptes privilégiés inutiles jusqu’au PC. Ceci vaut pour les comptes admin secondaires associés à une identité. Pour toute application, commande ou tâche qui requiert des droits admin, envisagez le modèle du moindre privilège qui élève l’application, et non l’utilisateur, à exercer la gestion privilégiée.
  4. Avec la technologie PAM, recherchez les IoC qui suggèrent un mouvement latéral, émanant de commandes ou d’un comportement irrégulier de l’utilisateur. C’est une portion critique de la chaîne de cyberattaque où la technologie PAM peut être utile pour identifier si des ressources ont, ou non, été compromises.
  5. Le contrôle d’application est l’une des meilleures défenses contre les malwares. Il s’agit de rechercher les applications de confiance qui sont vulnérables aux menaces en se servant de différentes formes de services basés sur la réputation. La technologie PAM peut ici aussi être utile. Décidez d’exécuter une application en vous fondant sur la confiance et les risques connus avant de l’autoriser à interagir avec l’utilisateur, les données, le réseau et le système d’exploitation.

La gestion des accès privilégiés ne doit pas se résumer aux nouveaux projets et aux systèmes hérités pour bloquer les vecteurs d’attaques privilégiées. On peut penser au phishing. On doit l’envisager également pour les besoins de forensics et de contrôle de la remédiation après un incident ou une compromission. La technologie PAM aidera à empêcher un criminel de s’emparer de ce qui est le plus à sa portée dans votre entreprise : une mauvaise gestion des mots de passe et des identifiants.

Comme meilleure pratique de sécurité, l’accès privilégié doit toujours être limité. Quand un vecteur de menace s’empare d’identifiants admin ou root, il s’empare des clés de votre royaume. L’objectif est de l’empêcher d’y parvenir et de reprogrammer fréquemment les comptes avec des mots de passe : ainsi, même s’il vole un mot de passe, il ne pourra en faire qu’un usage limité et toute tentative d’utilisation abusive sera surveillée. Après un incident ou une compromission, c’est donc une aide précieuse pour atténuer toute présence persistante et une méthodologie tout aussi précieuse dans le processus de nettoyage et pour la pérennité de votre système. (Par William Culbert, directeur Europe du Sud de BeyondTrust)

Déchiffrer les nouvelles versions de GandCrab

Europol, la police roumaine, plusieurs autres organisations policières et privées publient un nouvel outil de déchiffrement pour les dernières versions du ransomware GandCrab.

 Europol, l’agence Roumaine DIICOT (Direction des enquêtes sur le crime organisé et le terrorisme) et plusieurs organisations policières et privées, dont Bitdefender, proposent une nouvelle version de l’outil de déchiffrement mis à disposition des victimes de GandCrab, pour lutter contre les dernières versions du ransomware. GandCrab est à ce jour reconnu comme étant l’une des familles de ransomware les plus prolifiques et les plus dangereuses du monde.

Le nouvel outil de déchiffrement permet aux victimes de retrouver l’accès à leurs propres données sans payer de rançon aux cybercriminels. En plus des versions 1, 4 et des premières versions 5, le nouvel outil s’attaque maintenant aux infections par les versions 5.0.4 à 5.1 – les plus récentes utilisées par les cybercriminels diffusant GandCrab.

L’outil précédent a déjà été téléchargé plus de 400 000 fois, aidant près de 10 000 victimes à économiser plus de 5 millions de dollars en frais de déchiffrement. Depuis son émergence en janvier 2018, GandCrab a infligé des centaines de millions de dollars de pertes dans le monde.

GandCrab Familly

La famille de ransomware GandCrab a été extrêmement active au cours de la dernière année, surpassant les autres familles de ransomware en popularité et en viralité.

L’année dernière, certaines versions de GandCrab ont commencé à attaquer des organisations via des instances de Remote Desktop Protocol exposées ou en se connectant directement avec des identifiants de domaine volés. Après s’être authentifié sur un PC compromis, les attaquants lancent manuellement le ransomware et lui demandent de se répandre sur tout un réseau. Une fois le réseau infecté, les attaquants effacent leurs traces et contactent ensuite la victime avec une offre de déchiffrement. Depuis fin 2018 et début 2019, GandCrab a radicalement transformé son mécanisme de diffusion, ses opportunités d’affiliation et amélioré sa résistance à la plupart des solutions de cybersécurité.

Pour prévenir les infections des logiciels de rançon, les utilisateurs doivent mettre en œuvre une solution de sécurité avec des défenses anti-ransomware en couches, sauvegarder régulièrement leurs données et éviter d’ouvrir les pièces jointes fournies avec les messages non sollicités. Il ne faut pas céder aux exigences des opérateurs de ransomware, notamment GandCrab et penser à sauvegarder l’information chiffrée et aviser la police immédiatement.

Actions de GandCrab

D’abord, après son lancement sur une machine attaquée tournant sous Microsoft Windows, GandCrab! peut recueillir des informations sur les processus en cours des logiciels antivirus. Il vérifie en premier lieu sa présence sur la machine, puis force l’arrêt des processus logiciels selon une liste définie par le malveillant utilisateur. Il installe une copie de lui-même sur le disque et modifie une branche du Registre Windows pour assurer son lancement automatique.

Ensuite, le Trojan chiffre le contenu des disques fixes, amovibles et de réseau, à l’exception de certains dossiers dont quelques dossiers système et service. Chaque disque rendu illisible dans un thread différent. Après la fin du chiffrement, le Trojan envoie au serveur des données sur le nombre de fichiers chiffrés et sur le temps mis pour le chiffrement.

Pour conclure, le nouvel outil de décryptage est disponible immédiatement et peut être téléchargé gratuitement sur No More Ransom Project.

YesWeHack lève 4 millions d’euros et entend révolutionner le marché de la cybersécurité en Europe

YesWeHack, la première plateforme européenne de Bug Bounty annonce aujourd’hui une levée de fonds de 4 millions d’euros auprès d’Open CNP, programme de corporate venture de CNP Assurances, et de Normandie Participations. L’opération a pour objectif de renforcer le développement de l’entreprise en France et d’accélérer sa présence à l’international, notamment en Europe et en Asie.

Fondé en 2013, YesWeHack propose aux entreprises une approche innovante de la cybersécurité, grâce au Bug Bounty (récompense à la vulnérabilité), en mettant en relation plus de 7 000 experts en cybersécurité (hackers éthiques) répartis dans 120 pays, et des entreprises pour sécuriser leurs périmètres exposés et rechercher les vulnérabilités (bugs) de leurs sites web, applications mobiles, infrastructures et objets connectés.

Avec cette levée de fond, YesWeHack entend jouer un rôle décisif dans la révolution que constitue le développement en Europe d’une approche agile de la sécurité, accélérateur de la transformation digitale. Le Bug Bounty participe ainsi à la tendance DevSecOps (développement-sécurité-opérations), pour intégrer la sécurité des systèmes de façon plus proactive, dès la genèse des projets.

YesWeHack étoffe son conseil stratégique avec l’arrivée de Laurent Seror, président d’Outscale, Eric Leandri, PDG de Qwant, Charles Beigbeder et Jonathan Denais d’Open CNP.
Avec cet investissement, CNP Assurances poursuit ses objectifs d’investissements et de partenariats avec des start-up innovantes en réalisant ainsi le 7èmeinvestissement d’Open CNP, son programme de corporate venture. Créé en 2016, il a pour objectif d’accompagner financièrement la croissance de start-up innovantes tout en développant avec elles des solutions avancées dans des domaines porteurs : fintech, assurtech, e-santé et autres technologies, lui permettant de mieux servir ses clients. CNP Assurances est depuis juillet 2018 utilisateur de la plateforme YesWeHack et a mis en place son programme de Bug Bounty.

Normandie Participations participe au dynamisme du territoire aux côtés des autres acteurs locaux du financement. Sur un principe de co-investissement avec des acteurs privés, Normandie Participations, doté d’un capital 100 % Région Normandie, s’adresse aux entreprises dans les champs de l’amorçage, l’innovation, le développement, la création, la transmission et le rebond. Le fond régional a réalisé 38 participations pour 30 M€ d’investissements en un peu plus de 2 ans.

Cybersécurité : la DGSI communique sur l’ingérence économique

La Direction Générale de la Sécurité Intérieur, la DGSI (ex. DST), vient de publier un flash évoquant l’ingérence économique dont des sociétés françaises sont régulièrement victimes. Les chasseurs d’espions de la République reviennent sur plusieurs exemples qui additionnent malveillances, mails et informations d’entreprises emportées par des sous-traitants.

Dans son flash du mois de février 2019, la Direction Générale de la Sécurité Intérieur (DGSI) montre du doigt un problème récurent qu’il est possible de croiser dans de nombreuses sociétés : les consultants extérieurs. « De nombreuses entreprises ont recours à des consultants externes à l’entreprise aux fins de sous traiter des missions de conseil dans des domaines spécifiques (ressources humaines, management, finances, RSSI, réorganisation, etc.). » indique la DGSI. Les missions de ces consultants peuvent parfois se dérouler au sein de sociétés stratégiques ou innovantes. « Certains consultants, totalement intégrés aux équipes et présents au sein de l’entreprise pendant plusieurs mois, voire parfois plusieurs années, peuvent néanmoins avoir accès à des informations sensibles, induisant une potentielle vulnérabilité pour le patrimoine informationnel de la structure hébergeante« .

Sous-traitants malveillants !

Parmi les exemples, une entreprise spécialisée dans le transport de matières premières qui découvre qu’un ingénieur consultant, prestataire pour le compte d’une société de conseil, avait exfiltré des données confidentielles portant sur des technologies innovantes. Un autre cas, un téléphone portable volé au sein d’une unité à accès réglementé d’une grande entreprise française. Dans le smartphone, une carte « micro SD » contenant des informations et des logiciels portant sur une technologie innovante de l’entreprise.

Une IA pour combattre le harcèlement sexuel et la discrimination au travail

Les solutions d’Intelligence Artificielle (IA) dédiées aux ressources humaines, que la plupart des entreprises d’envergure internationale développent ou utilisent, sont régulièrement pointées du doigt pour leurs systèmes jugés discriminatoires. A contrario à la Direction des Ressources Humaines du comté de Los Angeles, l’IA est du côté de ceux qui croient en l’équité.  Au cours du 1er trimestre de 2019, un système d’enquête basé sur l’IA, capable de détecter les comportements d’employés suggérant un risque futur, en termes de harcèlement sexuel et de discrimination en entreprise, sera déployé dans le comté de Los Angeles.

La DRH du comté de Los Angeles travaille sur la mise à jour de ses normes et procédures relatives aux relations interpersonnelles, afin de protéger ses 111 000 employés contre tout préjudice. « Nous souhaitons déployer l’Intelligence Artificielle et l’automatisation des processus pour obtenir des informations sur les problèmes comportementaux », explique Murtaza Masood, DHR Assistant Director au comté de Los Angeles. « Mais l’objectif n’est pas le suivi et le profilage individualisés, et c’est là que se croisent les lignes éthique et juridique. La technologie n’est pas encore là pour prédire le comportement individuel », ajoute-t-il.

L’objectif de cette IA est de rechercher les facteurs qui contribuent à certains comportements, de détecter des schémas comportementaux, ainsi que la formation de tendances au fur et à mesure qu’elles apparaissent, afin d’être proactif et de réagir avant, et non pas après le méfait. A terme, cela permettra de créer des normes et des formations internes visant à encourager les bons comportements et à minimiser les mauvais.

Pour ce faire, le comté suit l’activité des employés sur leurs ordinateurs professionnels et leurs e-mails, grâce à la technologie d’OpenText. « L’intelligence artificielle et l’automatisation des processus peuvent réellement aider les enquêteurs – entreprises ou forces de l’ordre – à mieux comprendre et identifier les schémas comportementaux. Cependant, le suivi personnalisé dépasse la technologie disponible et créerait des problèmes éthiques. OpenText collabore avec le comté de Los Angeles afin d’appliquer des analyses permettant d’améliorer les enquêtes sur le harcèlement, d’accélérer le processus de résolution et de donner au comté le pouvoir d’agir de manière plus proactive pour éviter les situations problématiques, » exlique Zachary Jarvinen, head of technology strategy for AI and analytics, OpenText.

Ce système va permettre de migrer entièrement en ligne les enquêtes sur le harcèlement sexuel et la discrimination, et de les analyser par voie numérique. En effet à ce jour, certains dossiers existent uniquement sous format papier.  Il s’agit d’une application conçue sur mesure, fondée sur la plateforme OpenText Documentum xCP intégrant sa technologie Brava!.

Carbon Black publie pour la première fois un rapport sur les cybermenaces en France

Carbon Black, société américaine spécialisée dans les solutions de sécurité des points terminaux de nouvelle génération dans le Cloud, publie les résultats de son premier rapport sur la sécurité des entreprises françaises qui met en lumière le volume et l’intensité des cybermenaces pesant sur ces dernières.

Selon ce rapport, 94 % des organisations françaises interrogées ont déclaré avoir été victimes d’une violation de données au cours des 12 derniers mois. Ce rapport couvre différents secteurs verticaux, ainsi que des organisations et des services informatiques de toutes tailles, ce qui permet de dresser une vue d’ensemble du paysage actuel des attaques et de la cyberdéfense en France.

Les principales conclusions de l’étude

  • 94 % des organisations françaises interrogées ont subi une violation de la sécurité au cours des 12 derniers mois
  • Le nombre moyen de violations par organisation est de 5,81
  • 91 % des organisations ont constaté une augmentation du volume des attaques
  • 94 % des organisations pensent que ces attaques sont de plus en plus sophistiquées
  • 89 % des organisations prévoient d’augmenter leur budget de cyberdéfense

Escalade des cyberattaques

Sur les 91 % des entreprises françaises signalant une augmentation des cyberattaques, 35 % estiment que leur nombre a augmenté de plus de la moitié au cours de l’année passée. 94 % ont constaté une sophistication accrue et plus de la moitié (52 %) estiment que l’approche de leurs adversaires est considérablement plus sophistiquée qu’avant.

Toujours selon ce rapport, 59 % des organisations interrogées ont subi au moins cinq violations. Par ailleurs, une sur 10 a constaté au moins 10 attaques. 89 % des organisations françaises interrogées prévoient d’augmenter leur budget de cyberdéfense en réponse à l’accumulation de menaces.

« Notre premier rapport sur la cybersécurité en France dévoile que les entreprises sont soumises à une pression intense en raison de la montée en puissance des attaques », explique Rick McElroy, directeur du service des stratégies de sécurité de Carbon Black. « Nous avons constaté une augmentation générale du volume d’attaques et du degré de sophistication, qui ont contribué à une progression des violations de sécurité. En réaction, un nombre encourageant d’organisations françaises tente d’anticiper les risques grâce à la chasse aux menaces et obtient des résultats très positifs. Alors que ces stratégies arrivent à maturité, nous espérons voir le nombre de violations recensées se réduire. »

Ransomware et hameçonnage à la source des violations 

Selon le rapport, le ransomware est à l’origine de 19 % des violations au sein des entreprises françaises. Toutefois, le facteur humain joue également un rôle non négligeable. D’après ce rapport, les attaques par hameçonnage sont à l’origine d’une violation sur six en France.

Chasse aux menaces en France

73 % des organisations françaises interrogées affirment avoir mis en place des mesures actives de chasse aux menaces ou « threat hunting », avec un peu moins de la moitié (35 %) ayant commencé au cours des 12 derniers mois. 95 % de ces organisations estiment que les mesures de chasse aux menaces ont renforcé leurs défenses, ce qui est très positif.

« Il est encourageant de constater que près des trois quarts des entreprises françaises interrogées ont mené des opérations de chasse aux menaces », poursuit Rick McElroy. « Il reste certes une marge d’amélioration, mais le fait que 95 % de ces organisations pensent avoir renforcé leur cybersécurité permet d’espérer que nous sommes sur la bonne voie. »

Pour accéder à l’étude complète : https://www.carbonblack.com/resources/threat-research/global-threat-report-series/

Tendance 2019 : pas de répit pour le cryptojacking

Le rapport sur les tendances de cybersécurité 2019 indique  que les attaques par « cryptojacking » ne devraient montrer aucun signe de faiblesse en 2019, alors que les attaquants ciblent désormais aussi les équipements intelligents et les assistants personnels afin de bâtir des fermes de cryptominning toujours plus importantes.

Tendance #1 : la montée des cryptomineurs

Les crypto-monnaies ont occupé le devant de la scène médiatique en 2018 et le cryptojacking (le fait de détourner un équipement pour le forcer à « miner » des crypto-monnaies pour le compte du pirate) semble ne montrer aucun signe de répit, selon David Harley, chercheur en cybersécurité chez ESET :  « et nous pouvons nous attendre en outre à voir de plus en plus de logiciels de minage tenter de désinstaller d’autres logiciels concurrents sur les systèmes compromis, afin de s’approprier la plus grosse part du gâteau par rapport aux performances du système ».

Tendance #2 : l’automatisation au service des campagnes d’ingénierie sociale

Selon ESET, 2019 verra un recourt accru par les cybercriminels aux techniques d’automatisation et d’apprentissage automatique (le « Machine Learning ») afin de collecter toujours plus de données personnelles, et mener ainsi des attaques par ingénierie sociale toujours plus sophistiquées et, surtout, plus personnalisées.

Bien qu’il soit peu probable qu’ils aient accès aux données détenues par des acteurs commerciaux (comme par exemple les habitudes d’achat de clients des sites de commerce électronique), les pirates pourront tout de même avoir recours à des traqueurs web pour suivre leurs victimes de site en site, et acquérir des informations auprès de vendeurs de données pour développer leurs propres profils personnalisés.

D’après Lysa Myers, chercheur en cybersécurité senior « Bien que certaines opérations de phishing et autres fraudes aient clairement amélioré leur capacité à imiter des sources légitimes, beaucoup demeurent encore vraiment très amateurs et donc très simples à identifier. Mais le Machine Learning pourrait aider les pirates à les améliorer et augmenter ainsi leur efficacité ».

Tendance #3 : la protection des données personnelles sera l’alpha et l’oméga des entreprises

En 2018 la question de la protection des données à caractère personnel a occupé le devant de la scène, autant à cause de grandes affaires de fuites de données que par l’entrée en vigueur du règlement européen RGPD. Des incidents tels que celui de Cambridge Analytica pourraient pousser les internautes à chercher des alternatives aux plateformes dominantes actuelles telles Facebook.

Tendance #4 : vers une législation globale pour la protection des données personnelles ?

A la suite de l’entrée en vigueur du RGPD, le rapport s’interroge quant à l’émergence possible d’une réglementation universelle sur la protection des données personnelles, dont le RGPD ne serait en définitive que le précurseur. En particulier parce que des modèles de réglementations similaires commencent à apparaître en Californie, au Brésil et au Japon.

ESET met ainsi en garde les entreprises qui seraient tentées de ne considérer le RGPD que comme un problème purement européen, presque une anomalie. Bien au contraire, la pression pour protéger correctement les données personnelles des clients et des collaborateurs est une question globale, et cela devrait conduire à voir émerger de plus en plus de réglementations similaires à travers le monde.

Tendance #5 : les attaquants convoitent les équipements domestiques intelligents

Entre l’intérêt croissant pour les crypto-monnaies et l’adoption massive des objets intelligents connectés à Internet, il est envisageable que ces derniers deviennent les points d’entrée privilégiés des attaquants pour bâtir leurs fermes de crypto mineurs en 2019.

Nous avons déjà observé comment les criminels exploitent les objets connectés afin de lancer des attaques par déni de service distribué de grande envergure. Mais alors que de plus en plus d’équipements personnels sont connectés et intégrés à nos vies quotidiennes, en 2019 les attaquants pourront continuer à rechercher ces objets intelligents pour les aider à mettre en œuvre des attaques diverses, telles que des escroqueries, des demandes de rançon et, nous l’avons vu, du crypto-mining.

Pour plus d’informations sur les tendances 2019 et les menaces qui pèseront sur les entreprises, téléchargez le rapport ESET des tendances de cybersécurité 2019 : « Vie privée et intrusion dans le Village Global ».

La cyber criminalité constitue une préoccupation majeure pour un Français sur deux

Europ Assistance dévoile les conclusions de l’édition 2019 de son baromètre des cyber risques. L’étude, conduite en partenariat avec LEXIS, porte sur la perception des Européens et Américains à l’égard des risques liés à l’utilisation d’internet.

Près d’1 Français sur 4 connait une victime d’attaque ciblant des données confidentielles ou sensibles – de surcroît, 78% des Français considèrent une potentielle attaque contre leurs données personnelles comme un événement « hautement stressant ». Ainsi, la prise de conscience concernant les cyber risques se généralise. Quelles sont les principales inquiétudes des français face à la cybercriminalité ? 60% des sondés se disent très préoccupés par les paiements et achats en ligne, tandis qu’un sur deux s’inquiète pour la sécurité de leurs enfants et craigne une usurpation d’identité.

Des stratégies de protection en décalage avec les préoccupations en matière de cybercrimes

Un tiers des Français (32%) déclare modifier fréquemment leurs identifiants, mots de passe et certificats numériques. Plus alarmant, si la majorité d’entre eux révèle disposer d’une solution antivirus ou antimalware sur leur ordinateur, moins de la moitié déclare utiliser un service similaire sur leur smartphone ou sur leur tablette. Cette statistique est particulièrement inquiétante dans la mesure où désormais, plus de la moitié du trafic web mondial s’effectue sur ces supports.

Par ailleurs, la moitié (48%) des répondants français disent ne pas savoir comment gérer une éventuelle compromission de leurs données personnelles. Cela explique pourquoi un nombre similaire de Français (47%) déclarent ne pas avoir un sentiment de contrôle sur les informations en ligne les concernant. Ce sentiment accentué par le fait que 51% des Français pensent que les entreprises et les institutions n’en font pas assez pour protéger leurs informations personnelles.

Méthodologie : l’édition 2019 du baromètre cyber d’Europ Assistance et de LEXIS a été réalisée dans 9 pays à savoir les États-Unis, l’Italie, la France, l’Espagne, l’Autriche, la Hongrie, la Suisse, la République Tchèque et la Roumanie. Dans chaque pays, 800 consommateurs âgés de 25 à 75 ans ont répondu à un questionnaire en ligne de 15 minutes. L’enquête, conduite entre novembre et décembre 2018, porte sur quatre sujets clefs : les activités en ligne et les stratégies de protection personnelle, les inquiétudes concernant les activités Web et numériques, l’évaluation d’un service de protection contre les cyber risques, et l’intention d’achat d’un tel service.

Patch Tuesday : 74 vulnérabilités dont 20 critiques

Le patch Tuesday de ce mois de février 2019 propose la correction de 74 vulnérabilités, dont 20 critiques.

Le Patch Tuesday de ce mois-ci est très volumineux et porte sur la résolution de 74 vulnérabilités dont 20 classées critiques. 15 de ces vulnérabilités critiques concernent le moteur de script et des navigateurs, les 5 autres sont liées à GDI+, SharePoint et DHCP. Microsoft a également publié un avis de sécurité pour un exploit Zero-Day affectant Exchange ainsi qu’un patch pour l’une des deux vulnérabilités signalées. De son côté, Adobe a publié des mises à jour pour Acrobat/Reader, Flash, ColdFusion et Creative Cloud.

Correctifs pour les postes de travail

Les patches pour les navigateurs, le moteur de script et GDI+ sont une priorité pour les équipements de type poste de travail, c’est-à-dire tous les systèmes utilisés pour accéder à la messagerie ou à Internet depuis un navigateur. Concernés, les serveurs multiutilisateurs en mode postes de travail distants.

Exchange

Fin janvier, un exploit Zero-Day a été annoncé pour Microsoft Exchange. Ce dernier utilise plusieurs vulnérabilités connues dans Exchange et Active Directory. L’attaquant qui exploite ces vulnérabilités peut élever ses privilèges jusqu’au rang d’administrateur de domaine. La semaine dernière, Microsoft a publié un avis de sécurité concernant cet exploit et donné certaines recommandations pour atténuer les vulnérabilités. Cependant, deux mises à jour ont été publiées aujourd’hui (CVE-2019-0686 et CVE-2019-0724) qui remplacent l’atténuation suggérée en amont. Le déploiement de ces mises à jour est hautement prioritaire dans tous les environnements Exchange.

SharePoint

Les deux vulnérabilités dans SharePoint (CVE-2019-0594 et CVE-2019-0604) permettent à un utilisateur malveillant d’exécuter du code dans le contexte d’un pool d’applications SharePoint et du compte de la ferme de serveurs SharePoint. L’utilisateur malveillant a besoin de droits spéciaux pour réaliser cette action. Le correctif est hautement prioritaire pour tous les serveurs SharePoint.

DHCP

Une vulnérabilité affecte le serveur DHCP de Windows. Classée comme critique. Elle peut faciliter l’exécution de code à distance.

Tout attaquant qui envoie des paquets à un serveur DHCP. Ce correctif doit donc être une priorité pour tous les déploiements DHCP Windows.

Correctifs Adobe

Pour conclure, Adobe a également publié des correctifs pour Acrobat/Reader, Flash, ColdFusion et Creative Cloud. Les patches Acrobat/Reader corrige 71 CVE.

Classé comme important par Adobe, le patch pour Flash corrige une vulnérabilité de type « lecture hors limites » pouvant entraîner la divulgation d’informations. Pour sa part, Microsoft considère cette vulnérabilité comme critique et pouvant entraîner une exécution de code à distance.

Le correctif pour ColdFusion permet de traiter deux vulnérabilités, l’une étant classée comme critique. La vulnérabilité de désérialisation Java doit être corrigée dès que possible car son exploitation peut entraîner l’exécution de code à distance. Une procédure plus complète sera peut-être nécessaire après le déploiement de la mise à jour. (Par Jimmy Graham/Qualys)

Petites entreprises, grandes menaces : restez informés, restez protégés

Quitter la version mobile