Les 50 décisions clés du droit de l’Internet

L’équipe Legalis.net, site incontournable, vient de publier l’ouvrage « Les 50 décisions clés du droit de l’Internet« , une coédition Legalis et Celog Éditions.

Le droit de l’internet est né avec une décision de justice, l’ordonnance de référé du TGI de Paris rendue le 14 août 1996 dans l’affaire Brel. Legalis.net est également né avec ce texte fondateur. Vingt ans après, l’équipe Legalis.net a souhaité célébrer cet anniversaire en publiant un livre de référence reproduisant les 50 décisions clés du droit de l’internet, qui font encore jurisprudence en 2015. Cette sélection a été effectuée à partir de la base de données de Legalis.net qui comporte plus de 2 300 ordonnances, jugements et arrêts. Les décisions sont publiées en version intégrale, précédées d’une présentation de l’affaire. Les textes sont regroupés en sept grands thèmes du contentieux de l’internet : responsabilité des acteurs, droit d’auteur et bases de données, marques, contenus illicites, vie privée et données personnelles, commerce électronique et droit social. Cet ouvrage sera actualisé chaque année selon l’évolution de la jursiprudence. Actuellement disponible sur Amazon.

Sites de rencontres : la protection n’est pas au rendez-vous !

Une étude de Dashlane au sujet des Sites de rencontres met en avant le fait que la protection n’est pas au rendez-vous.

Cela fait maintenant trois mois que le site Ashley Madison, la version américaine du site de rencontres adultères Gleeden, a été piraté avec les conséquences désastreuses que l’on connaît. Carrières ruinées, familles brisées, procès, c’est un mauvais feuilleton dramatique qui se déroule sous nos yeux outre-Atlantique. Les autres sites de rencontre ne semblent toutefois pas en avoir tiré d’enseignements. L’étude publiée par Dashlane, qui gère l’identité numérique et les mots de passe de 3M d’internautes, montre que la plupart des sites de rencontre n’ont pas mis en place de politique de sécurité pour s’assurer que leurs utilisateurs soient protégés par des mots de passe forts. Les internautes qui partagent des informations pour le moins confidentielles sur ces sites risquent fort d’être très intéressés par les résultats ci-dessous…

Dashlane a étudié 24 sites de rencontre (dont 12 en France) parmi les plus populaires et les a classé selon leur approche de la sécurité des mots de passe. 19 critères ont été utilisés comme la longueur minimale du mot de passe acceptée ou le fait d’exiger ou non un mot de passe alphanumérique, composé de lettres et de chiffres. L’étude prend également en compte l’acceptation par le site des mots de passe très basiques comme « 123456 ».

Les résultats sont alarmants: Alors que les grands sites Internet ont renforcés leurs politiques de sécurité concernant les mots de passe (sur le même test, Apple a un score de 100, Hotmail de 88 et Gmail de 76), les sites de rencontre n’ont en général pas mis en place de politique pour inciter leurs utilisateurs à employer des mots de passe forts. Le plus avancé des sites de rencontres analysés, OK Cupid, n’a qu’un score de 62 et seuls trois sites, sur les douze analysés, ont un score « passable » supérieur à 50.

· Les disparités sont grandes entre les sites. Si OK Cupid a un score de 62, Badoo et Plenty Of Fish ferment la marche avec un petit score de 22.
· Derrière les mauvaises notes, on observe des pratiques de sécurité d’un autre âge. Badoo ou Attractive World envoient à leurs utilisateurs leur mot de passe en clair par email. Encore plus effrayant, sur Match.com ou Plenty Of Fish, il est possible de créer des mots de passe d’une seule lettre ! Aucun des sites analysés pour le marché français n’exige un mot de passe alphanumérique (composé de chiffres et de lettres) et sur les douze, seuls quatre adressent un email aux utilisateurs lorsque leur mot de passe est modifié !
· Les personnes qui recherchent à faire des rencontres extra conjugales sur Internet peuvent aussi se poser des vraies questions car les sites spécialisés, Ashley Madison et Gleeden ne recueillent que des notes respectives de 30 et 32.

Cela fait maintenant trois mois que le site Ashley Madison, la version américaine du site de rencontres adultères Gleeden, a été piraté avec les conséquences désastreuses que l’on connaît. Carrières ruinées, familles brisées, procès, c’est un mauvais feuilleton dramatique qui se déroule sous nos yeux outre-Atlantique. Les autres sites de rencontre ne semblent toutefois pas en avoir tiré d’enseignements. L’étude publiée par Dashlane, qui gère l’identité numérique et les mots de passe de 3M d’internautes, montre que la plupart des sites de rencontre n’ont pas mis en place de politique de sécurité pour s’assurer que leurs utilisateurs soient protégés par des mots de passe forts. Les internautes qui partagent des informations pour le moins confidentielles sur ces sites risquent fort d’être très intéressés par les résultats ci-dessous…

24 sites de rencontre (dont 12 en France) étudiés, parmi les plus populaires. Ils ont été classés selon leur approche de la sécurité des mots de passe. 19 critères ont été utilisés comme la longueur minimale du mot de passe acceptée ou le fait d’exiger ou non un mot de passe alphanumérique, composé de lettres et de chiffres. L’étude prend également en compte l’acceptation par le site des mots de passe très basiques comme « 123456 ».

Les résultats sont alarmants. Alors que les grands sites Internet ont renforcés leurs politiques de sécurité concernant les mots de passe (sur le même test, Apple a un score de 100, Hotmail de 88 et Gmail de 76), les sites de rencontre n’ont en général pas mis en place de politique pour inciter leurs utilisateurs à employer des mots de passe forts. Le plus avancé des sites de rencontres analysés, OK Cupid, n’a qu’un score de 62 et seuls trois sites, sur les douze analysés, ont un score « passable » supérieur à 50. Les disparités sont grandes entre les sites. Si OK Cupid a un score de 62, Badoo et Plenty Of Fish ferment la marche avec un petit score de 22.

Derrière les mauvaises notes, on observe des pratiques de sécurité d’un autre âge. Badoo ou Attractive World envoient à leurs utilisateurs leur mot de passe en clair par email. Encore plus effrayant, sur Match.com ou Plenty Of Fish, il est possible de créer des mots de passe d’une seule lettre ! Aucun des sites analysés pour le marché français n’exige un mot de passe alphanumérique (composé de chiffres et de lettres) et sur les douze, seuls quatre adressent un email aux utilisateurs lorsque leur mot de passe est modifié !

Les personnes qui recherchent à faire des rencontres extra conjugales sur Internet peuvent aussi se poser des vraies questions car les sites spécialisés, Ashley Madison et Gleeden ne recueillent que des notes respectives de 30 et 32.

Lecture : Black Box Society

Black Box Society : les algorithmes secrets qui contrôlent l’information et l’économie de Frank Pasquale.

À chaque instant, silencieusement, des algorithmes cachés influencent nos choix, statuent sur notre solvabilité, jugent de notre employabilité, prédisent nos actions ou, tout simplement, nous surveillent. Surveiller les autres tout en se cachant est l’une des plus importantes formes de pouvoir.

Black Box Society fournit une analyse documentée et critique de l’organisation du secret dans le monde de l’Internet et de la manière dont les algorithmes jouent un rôle majeur dans notre vie quotidienne, sans que l’on en connaisse le fonctionnement. C’est ce qu’on appelle gouvernance algorithmique. Le caractère obscur, caché, voire ésotérique du fonctionnement des algorithmes produit des effets inattendus et indésirables. L’ouvrage en fournit de multiples exemples criants.

Si les machines ne sont pas neutres, elles toutes les chances d’être injustes. Pourtant, les géants de la Silicon Valley et de la finance donnent des verdicts algorithmiques qui jouent un rôle central dans nos vies et décident du sort des start-ups, des innovateurs et de toute l’économie. Ces entreprises exploitent les principes de gratuité et de transparence appliqués aux internautes tout en dissimulant leurs agissements sous couvert du secret commercial. Et le marketing digital à fait sien un principe majeur de L’art de la guerre de Sun Tzu « connais ton ennemi ». Et nous sommes l’ennemi…
Frank Pasquale dresse le portrait effrayant d’un monde ténébreux où la neutralité n’est qu’un mythe. Au terme de plus de dix ans d’enquête, il soulève le couvercle des boîtes noires et révèle comment des intérêts puissants, privés et gouvernementaux, abusent du secret commercial, trahissent notre confiance et tirent d’immenses profits de la manipulation algorithmique.

Black Box Society nous fait comprendre qu’il ne s’agit pas de « blâmer les machines ». Les choses sont donc claires : la responsabilité de ce que produisent ces algorithmes secrets appartient à leurs concepteurs et à leurs propriétaires. Plutôt que d’interdire ou d’autoriser, il devient nécessaire qu’ils rendent compte des effets de leurs actions. L’auteur propose donc des méthodes pour apporter de la transparence à cette société de la boîte noire qui contrôle nos vies et conditionne notre futur.

Black Box Society offre une bonne dose de réflexion et peut faire avancer nos débats sur la vie privée. C’est une bonne lecture, et pas seulement pour ceux qui sont curieux au sujet de la vie privée, mais aussi pour ceux qui sont déjà familiers avec ces questions. (Viktor Mayer-Schönberger , auteur de Big Data, la révolution est en marche).

Frank Pasquale est professeur de droit à l’université du Maryland, chercheur à l’Information Society Project de l’école de droit de l’université Yale, et membre du Council for Big Data, Ethics, and Society. Il travaille depuis longtemps sur les rapports entre les technologies de l’information et la loi, et s’intéresse plus particulièrement aux dimensions sociales et éthiques de ces questions.

Traduit de l’américain
Broché : 320 pages
Éditeur : FYP Editions
Collection : Présence
ISBN : 978-2-36405-129-4
Parution : septembre 2015
Prix public TTC : 22,50 euros

Augmentation des attaques et des tactiques plus agressives du groupe d’extorsion DD4BC

Akamai indique dans une nouvelle étude une forte augmentation des attaques DDoS provenant du groupe d’extorsions de Bitcoin DD4BC.

Akamai Technologies, Inc., publie, via PLXert (Prolexic Security Engineering & Research), présente une nouvelle étude dans le domaine de la cybersécurité. Elle fait état d’une augmentation des attaques DDoS provenant du groupe d’extorsions de Bitcoin DD4BC, contre les clients d’Akamai entre septembre 2014 et août 2015. Depuis avril 2015, l’équipe a identifié 114 attaques de DD4BC, dont certaines, plus agressives, ciblant la réputation de marques via les réseaux sociaux.

« DD4BC exploite les attaques DDoS pour extorquer des paiements en Bitcoin de ses victimes en échange d’une protection contre de futures attaques », explique Stuart Scholly, Senior Vice President & General Manager, Security Division d’Akamai. « Les dernières attaques en date, visant principalement le secteur des services financiers, ont fait appel à de nouvelles stratégies et tactiques destinées à harceler, exercer un chantage, puis finalement mettre à mal publiquement la victime. »

Qu’est-ce que le groupe DD4BC et quel est son mode opératoire ?

Le groupe DD4BC est à l’origine d’un grand nombre de campagnes d’extorsion de Bitcoin dont les premières remontent à 2014. L’an passé, le groupe a étendu ses extorsions de fonds et attaques DDoS à un éventail plus large de secteurs d’activité, parmi lesquels les services financiers, les médias et le divertissement, le jeu en ligne et la grande distribution. Le groupe informe ses victimes par e-mail qu’une attaque DDoS de bas niveau va être lancée contre leur site Web, De juin à juillet 2015, l’intensité de certaines de ces attaques a dépassé 20 Gbit/s. Il exige ensuite une rançon en Bitcoin pour protéger l’entreprise contre une attaque DDoS de plus grande ampleur qui pourrait rendre son site Web inaccessible. PLXsert a retracé l’historique des activités du groupe dans le Bulletin de sécurité Akamai : profil opératoire de DD4BC, publié en avril 2015.

DD4BC utilise les réseaux sociaux pour exploiter les entreprises

D’après les recherches de PLXsert, DD4BC a récemment menacé de divulguer sur les réseaux sociaux le nom des entreprises ciblées, aggravant ainsi les dommages causés par l’attaque DDoS proprement dite. L’objectif est d’attirer l’attention sur la capacité du groupe à provoquer des interruptions de services en révélant publiquement l’identité de leur cible et en ternissant la réputation de l’entreprise via ces canaux à très forte audience.

Pour ce faire, le groupe DD4BC s’appuie généralement sur des campagnes d’attaques DDoS à vecteurs multiples, en s’en prenant à d’anciennes cibles et en y intégrant des attaques au niveau de la couche 7, pour se concentrer en particulier sur la vulnérabilité pingback de WordPress. Cette faille est utilisée pour envoyer à la victime, des requêtes GET itératives en miroir afin de saturer son site Web. Les chercheurs Akamai ont vu cette technique d’attaque intégrée dans des booters DDoS.

Neutralisation des menaces

Depuis septembre 2014, l’étude PLXsert a observé au total 141 attaques DD4BC confirmées contre des clients d’Akamai. La bande passante moyenne de ces attaques DDoS s’établit à 13,34 Gbit/s, la plus importante ayant atteint 56,2 Gbit/s. (L’étude)

détection des menaces basé sur l’apprentissage automatique Machine Learning

Avast conçoit un système de détection des menaces basé sur l’apprentissage automatique Machine Learning. Sa collaboration avec Qualcomm permet de protéger les utilisateurs face aux attaques zero-day, aux logiciels malveillants et à la violation des données personnelles.

Avast Software, éditeur des solutions de sécurité PC et mobiles, a développé une solution de sécurité mobile au niveau du noyau. Avast collabore actuellement avec Qualcomm Technologies, Inc., une filiale de Qualcomm Incorporated, afin de mettre sur pied cette nouvelle technologie. Qualcomm Technologies est le concepteur de Qualcomm® SnapdragonTM Smart Protect, un outil conçu pour détecter et classifier en temps réel les attaques zero-day et les malwares transformés, grâce à une analyse des comportements basée sur l’apprentissage automatique qui permettra de renforcer la protection des données personnelles et la sécurité des appareils. Snapdragon Smart Protect devrait être disponible sur les appareils grand public d’ici 2016 et sera intégré au processeur Snapdragon 820.

« Étant donné leur expérience et leur renommée sur le marché de la sécurité mobile, Avast était pour nous un choix évident pour cette intégration, déclare Asaf Ashkenazi, directeur de la gestion des produits chez Qualcomm Technologies. Grâce à la technologie AV avancée et aux solutions de sécurité mobile d’Avast, les clients bénéficieront d’une sécurité et d’une protection de la vie privée plus performantes. »

« Chez Avast, nous sommes ravis de collaborer avec Qualcomm Technologies en vue d’élaborer une solution de sécurité matérielle qui sera intégrée aux processeurs Snapdragon et à leur firmware, déclare Vince Steckler, PDG d’Avast. Le nombre de menaces grandit chaque jour, raison pour laquelle les fabricants et opérateurs mobiles doivent protéger leurs utilisateurs en temps réel. Snapdragon Smart Protect offrira une sécurité matérielle au niveau du processeur, afin de protéger les consommateurs plus efficacement face aux applications malveillantes, aux attaques zero-day et aux rançongiciels. »

Une solution de sécurité traditionnelle est uniquement capable d’analyser et de surveiller les comportements des logiciels au niveau des applications et de la structure logicielle. Avast utilisera ici la technologie embarquée Snapdragon Smart Protect et son algorithme d’apprentissage automatique au niveau du processeur afin de contrer les attaques zero-day et de différencier les applications logicielles autorisées et malveillantes. Alors que les utilisateurs bénéficieront d’une protection optimisée, les fabricants et opérateurs mobiles pourront quant à eux limiter les risques de violations de données et d’attaques malveillantes au sein de leurs systèmes.

Données d’utilisateurs UBER fuitent sur Google

Les fuites de données sont aussi l’affaire des propriétaires des données qui fuitent. Un exemple concret avec le cas UBER/Google.

Si la grande majorité des fuites sont dues à des piratages, des erreurs d’employés d’entreprises ou à un bug, des cas démontrent que certains internautes ne font pas attention à leur hygiène de vie numérique. Un exemple intéressant avec des informations appartenant à des utilisateurs d’UBER (portail qui permet de mettre en relation des piétons avec des automobilistes, du moins quand des taxis ne bloquent pas l’idée, NDR) qui se sont retrouvées sur Google. Parmi les données, adresses postales, noms du conducteur, informations sur la voiture. Le fautif de ce genre de fuite ? L’utilisateur lui même qui a partagé ses données sur Internet, Twitter.

Google a sauvegardé les informations via ses robots de recherche. Certains de ces voyages remontent à 2013, et incluent des voyages aux États-Unis, Royaume-Uni, Russie, Indonésie, Inde ou encore Philippines. Des données et informations qui restent en ligne, toujours accessibles aujourd’hui, via la cache de Google. Le responsable sécurité de chez UBER indique que son équipe a constaté que « tous ces liens sont volontairement partagée par les utilisateurs.« 

https://twitter.com/four/status/639163190757081088

 

NoLimitVPN, la petite start-up qui monte

Le fournisseur Français de VPN, NoLimitVPN, propose un nouveau service de type Firewall As A Service, explication.

Sécuriser ses surfs avec un VPN est devenu une obligation aujourd’hui. Cela permet de protéger ses navigations numériques du regard malveillant de personnes non autorisées. La start-up Française NoLimitVPN (Nicolas THIBAUT, fondateur et expert en cyber-sécurité/cyberdéfense, Didier THIBAUT directeur marketing et commercial et Lucas PHILIPPE consultant en cybersécurité/cyberdéfense) viennent de rajouter une nouvelle corde à leur arc, un Firewall As A Service. Explication.

DataSecurityBreach.fr – Qu’est ce qu’un Firewall As A Service ?
NoLimitVPN – Le concept de « Firewall As A Service » est nouveau et vient s’ajouter aux nombreux services disponibles dans le Cloud (SaaS, IaaS, etc). L’objectif est de supprimer des investissements initiaux élevés en dématérialisant une solution existante (tel qu’un pare-feu Sophos ou Netasq). Concernant les entreprises, un autre avantage est d’offrir une solution évolutive, qui les accompagne au cours de leur développement en s’adaptant très rapidement aux différents besoins (sans avoir de frais de mise à jour par exemple). Enfin notre solution de protection est transparente pour l’utilisateur final, les attaques sont stoppées en amont des appareils (et même en amont du réseau interne).

DataSecurityBreach.fr – Pourquoi vous orienter vers cette idée ?
NoLimitVPN – NolimitVPN existe maintenant depuis presque 2 ans et nous avons souhaité faire évoluer notre service VPN en un service de protection innovant.
Lors de notre participation au Kaspersky Security Startup Challenge 2015 (Ils ont fini 3ème, NDR), nous avons longuement réfléchi à des améliorations qui pourraient rendre notre service unique. En intégrant un pare-feu au service VPN, nous avons pu ajouter un niveau supplémentaire de sécurité tout en conservant tous les autres fonctionnalités.

DataSecurityBreach.fr – Qu’est ce que cela peut apporter à une entreprise ? Un particulier ?
NoLimitVPN – Nous offrons une couche de sécurisation complémentaire à un antivirus standard. En effet, notre service propose une protection proactive contrairement aux antivirus qui agissent généralement de manière réactive (une fois que la menace s’est introduite). Le service fonctionne comme un filtre de sécurité sur votre trafic Internet, bloquant tout ce qui pourrait être dangereux pour votre environnement informatique. Un particulier, comme une entreprise, est ainsi caché derrière ce filtre (diminuant les risques d’attaques directes).

DataSecurityBreach.fr – Intéressant, le rapport d’attaques. Qu’est ce qu’il découle de ce rapport, les attaques les plus courantes ? Les plus étonnantes ?
NoLimitVPN – Après plusieurs mois en phase bêta, nous avons constaté que la majorité des menaces sont des attaques phishing ou des sites hébergeant des fichiers malveillants. Nous bloquons également plusieurs serveurs de contrôle, ce qui permet à chaque utilisateur d’être protégé même si un appareil a été transformé en botnet (car les communications avec les serveurs de contrôle sont bloquées). Enfin, il est important de préciser que nous collectons seulement les logs d’activité du trafic de nos serveurs pour avoir des statistiques afin de garantir un anonymat absolu et une confidentialité totale à nos utilisateurs.

500.000 dollars contre 32.000 mails d’Hillary Clinton

Un pirate informatique propose 32.000 courriels électroniques d’Hillary Clinton au plus offrant. Mise à prix : 500.000 dollars.

La campagne pour les présidentielles américains fait rage, sur scène et sur Internet. Un pirate informatique annonce avoir mis la main sur 32.000 courriers électroniques appartenant à la candidate Hillary Clinton. Il a mis à prix cette base de données privée pour la modique somme de 500.000 dollars. Il annonce que le contenu est une mine d’or.

L’ancienne secrétaire d’Etat a-t-elle du soucis à ce faire ? Le corbeau explique que l’équipe de Clinton a pensé à effacer la poubelle, les mails reçus… du webmail privé d’Hillary… mais a oublié d’effacer le dossier des messages envoyés. Bilan, les données auraient été retrouvées en nombre, dont des informations sur la France et d’un otage Français en Algérie. « Si ces courriels sortent dans le domaine public, Hillary devra faire une croix sur sa candidature à la présidentielle car elle pourrait mettre la sécurité nationale de notre pays en danger. » souligne le pirate au journal Radar Online. En juillet 2015, le FBI avait lancé une enquête sur une possibilité de piratage du serveur mail d’Hillary Clinton. La dame utilisait son compte privé pour envoyer des courriels. Des messages non classifiées avait-elle alors précisé.

Le portail pour musiciens ReverbNation, piraté

ReverbNation, une plate-forme en ligne pour musiciens a été averti par la police que sa base de données avait été piratée… il y a plus d’un an !

Voilà qui donne l’ambiance ! Le portail ReverbNation, un espace web dédié aux musiciens, fort de plus de trois millions d’inscrits, a été contacté par la police suite à la découverte du piratage de la base de données de l’espace dédié aux musiciens. Les « amis du petit déjeuner » ont arrêté un pirate lors d’une affaire le concernant.

En fouillant l’informatique du voyou, il a été découvert que ReverbNation avait été piraté à partir de janvier 2014. Le pirate avait mis la main sur la base de données comportant les informations sur les millions d’utilisateurs.

Dans une communiqué de presse reçu à la rédaction de DataSecurityBreach.fr, l’entreprise invite ses utilisateurs à changer leurs identifiants de connexion. Les informations ont été consultées et copiées entre janvier et mai 2014. La fuite n’avait pas été détectée.

Les informations contenues dans la base de données : nom, numéro de sécurité sociale, numéro d’identification, adresse mail, mot de passe chiffrés, adresse postale, numéro de téléphone, date de naissance.

Reconnaissance du visage, une nouvelle plainte contre Facebook

Une nouvelle plainte contre le système biométrique de Facebook. Cette fois, un collectif de l’Illinois souhaite faire interdire la reconnaissance du visage mis en place par le portail communautaire.

Pour la quatrième fois cette année, Facebook Inc. a été frappé d’une poursuite judiciaire instiguée par un collectif d’internautes mécontents. C’est un résident de l’Illinois qui souhaite faire interdire la reconnaissance faciale de Facebook. Il indique que le logiciel biométrique du portail communautaire viole une loi sur la vie privée de l’état dans lequel vit l’opposant.

Cette 4ème plainte, depuis le début de l’année aux USA, a été déposée lundi 31 août 2015. Elle souligne une bataille qui pourrait se répercuter sur le reste de l’industrie high-tech des États-Unis. Avec près de 1,5 milliard d’utilisateurs actifs, Facebook a amassé ce qui est probablement la plus grande base de données privée au monde de « faceprints ». Des scans numériques de nos visages via des motifs géométriques uniques.

Facebook explique utiliser ces identifiants pour suggérer automatiquement des photos à ses utilisateurs. Lorsque les utilisateurs téléchargent de nouvelles photos sur le site, un algorithme calcule une valeur numérique basée sur les caractéristiques uniques du visage d’une personne. Pour Facebook, un moyen pratique de rester connecté avec ses amis. Les défenseurs de la vie privée et des droits civils indiquent que ces données générées par la technologie de reconnaissance faciale est particulièrement sensible, et exige des garanties supplémentaires.