Archives de catégorie : Chiffrement

désinfecter les machines Windows victimes du réseau criminel, Avalanche

Le 30 novembre, une enquête approfondie a été lancée sous le nom de code “Opération Avalanche“ et s’est concrétisée par un travail de grand nettoyage extrêmement complexe, trans-juridictionnel et interprofessionnel. Ce projet, coordonné par Europol et soutenu par des partenaires éditeurs de solutions de sécurité, a ciblé des familles de malwares qui ont fait des ravages ces dernières années, causant des dommages considérables à leurs victimes, dans le monde.

L’opération Avalanche cible vingt familles de programmes malveillants différents, qui sont d’anciens botnets (toujours en activité) tels que Goznym, Marcher, Dridex, Matsnu, URLZone, XSWKit, Pandabanker, mais aussi des menaces plus récentes et plus connues, comme les souches de ransomwares Cerber ou Teslacrypt. Bien que l’ampleur des dommages ne puisse être déterminée avec précision en raison du volume élevé d’opérations traitées par la plateforme Avalanche, ces malwares ont réussi à extorquer plusieurs centaines de millions d’euros dans le monde entier.

Dans le cadre de cette opération, Europol et ses partenaires internationaux ont saisi, neutralisé ou bloqué plus de 800 000 noms de domaines utilisés par les malwares, dans le but de confisquer plus de 30 serveurs et de mettre plus de 220 serveurs hors ligne via des protocoles de notification d’abus.

Tous ces efforts garantissent l’arrêt des mécanismes de commande et de contrôle des botnets ciblés, et les empêchent de recevoir de nouvelles instructions de leurs administrateurs.

En plus des procédures judiciaires en cours, le but de cette mobilisation massive est de procéder à un nettoyage complet des malwares ciblés, afin de garantir leur suppression totale des ordinateurs des victimes, après que les centres de commande et de contrôle (serveurs C&C) aient été bloqués.

Pourquoi le nettoyage est-il nécessaire ?

Une fois les centres de commande et de contrôle rendus inutilisables, les bots sur les ordinateurs infectés ne peuvent généralement plus causer de dommages directs. Cependant, leurs tentatives permanentes de communication avec ces centres pour d’autres instructions conduisent non seulement au gaspillage des cycles CPU précieux, mais génèrent aussi du trafic Internet indésirable. Dans certains cas, ces bots modifient la configuration de base de l’ordinateur, ce qui peut l’empêcher de se connecter à Internet ou d’accéder à des ressources spécifiques. Un exemple bien connu de ce comportement est le malware DNS-Changer qui a rendu impossible l’accès à Internet pour près de 25000 ordinateurs, suite à la fermeture de son centre de commande et de contrôle.

BitDefenser propose son outil.

Les tools d’Avast.

Comment sécuriser vos comptes professionnels pendant les vacances de Noël

Sécuriser – Les fêtes de fin d’année peuvent être une période compliquée pour les entreprises dont les salariés voyagent, travaillent à distance, ou encore effectuent leurs achats de cadeaux sur leurs ordinateurs professionnels. Les petites entreprises, notamment, ne se posent pas suffisamment la question de la sécurité de leurs données dans le cas où l’ensemble de leurs collaborateurs devaient travailler à domicile en même temps. Les employés travaillant depuis un café en sirotant une boisson ignorent souvent totalement le risque que cela représente pour leur entreprise. En effet, sur les réseaux Wi-Fi publics, les pirates peuvent épier leurs identifiants et les historiques de leurs navigateurs, voire même obtenir leurs coordonnées bancaires.

Ajoutons à cela la sécurité parfois discutable de leurs ordinateurs personnels, les accès aux comptes depuis des appareils non professionnels et les mauvaises habitudes en matière de mots de passe, et il devient clair que les fêtes risquent de causer du tort aux entreprises.

Bien que cette recherche de productivité soit généralement animée des meilleures intentions, la sécurité est rarement la priorité des salariés. Que peuvent faire les dirigeants d’entreprises pour rester sereins pendant la période des fêtes ? Voici six conseils qui favoriseront la poursuite des activités sans accroc sur le plan de la sécurité des données.

 1. Sécuriser : Mettre les identifiants à jour

Avant que les employés ne se rendent aux quatre coins du pays pour les vacances, il est important de contrôler la sécurité de l’ensemble des identifiants professionnels. Selon des données collectées par LastPass, 91 % des adultes sont conscients que la réutilisation des mêmes mots de passe sur différents comptes n’est pas une pratique sûre. Malgré cela, 61 % d’entre eux continuent de le faire, alors que cela augmente les risques de piratage et rend l’ensemble de leur entreprise vulnérable. Bien entendu, il est difficile d’imaginer et de se souvenir d’innombrables combinaisons de caractères et de chiffres. La solution la plus simple est donc d’utiliser un gestionnaire de mots de passe pour créer des séquences aléatoires pour chaque compte.

2. Sécuriser : Ne pas tomber dans les pièges du phishing

Il n’est pas rare que certains salariés passent davantage de temps sur le Web durant la période des fêtes (que ce soit pour effectuer des achats en ligne, faire des dons à des organismes caritatifs ou télécharger de la musique de Noël). Bien que cela ne représente pas un problème de sécurité en soi, ce peut être le cas pour les entreprises s’ils cliquent sur des liens piégés. Cela pourrait en effet déclencher une attaque malveillante ou le téléchargement d’un logiciel espion sur le terminal utilisé. Les dirigeants d’entreprises doivent s’assurer que leurs employés soient conscients des risques, et envisager la mise en place de lignes directrices et de formations afin de les sensibiliser aux menaces actuelles.

3. Sécuriser : Ne pas laisser les médias sociaux devenir le maillon faible

Nous connaissons tous les avantages des médias sociaux grand public pour les entreprises : plus d’engagement et de fidélité client ; une meilleure capacité à en attirer de nouveaux ; et une notoriété de marque plus importante auprès des influenceurs et par rapport à la concurrence. En ce qui concerne les médias sociaux professionnels, les meilleures pratiques en matière de sécurité des mots de passe sont les mêmes que pour des comptes personnels, même si les enjeux sont plus élevés en cas de problème.

La sécurité des données dépend donc de celle des maillons faibles de l’organisation (et il suffit souvent d’un seul employé). La réutilisation des mots de passe est une pratique si répandue qu’il est nécessaire de savoir qui a accès à un compte sur le réseau social d’entreprise et sur quels terminaux. En effet, comme nous l’avons vu avec les fuites subies par LinkedIn et Twitter cette année, ces comptes sont des cibles de choix pour les pirates. Ne pas mettre leurs mots de passe à jour sur de longues périodes revient alors à leur donner carte blanche pour accéder à d’autres comptes utilisant les mêmes identifiants.

4. Renforcer les questions de sécurité

Beaucoup de comptes en ligne invitent les utilisateurs à choisir des questions de sécurité représentant une protection supplémentaire. Cependant, celles-ci laissent clairement à désirer et constituent pour beaucoup le maillon faible de leur système de sécurité en ligne. Si votre entreprise utilise déjà un gestionnaire de mots de passe pour stocker et partager des identifiants de façon sécurisée, profitez de la fonction de génération automatique pour répondre à ces questions, puis enregistrez les réponses dans la section « Notes » de votre compte. Le champ correspondant doit ressembler à cela : « premier animal de compagnie : ackpioughtso ».

5. Sécuriser : Encourager les employés à ne pas enregistrer leurs mots de passe sur leurs navigateurs

Bien que cela soit pratique, stocker des mots de passe en local sur un navigateur est dangereux et laisse les identifiants vulnérables en cas de piratage. Ce confort est en effet la raison même pour laquelle cette option est moins sécurisée et fiable. Les gestionnaires de mots de passe, eux, apportent un plus en vous aidant à gérer votre vie en ligne. Les opérations de chiffrement/déchiffrement ayant lieu en local, leurs protocoles de vérification (via un système de preuve à divulgation nulle de connaissance) vous évitent de partager votre mot de passe principal à mauvais escient et d’offrir l’accès à vos données.

6. Sécuriser : Attention au vol d’ordinateurs portables

Les voleurs sont particulièrement actifs à Noël, et sont à la recherche de proies faciles. Pour éviter le pire en cas de perte de votre ordinateur ou autre appareil professionnel, pensez à investir dans une solution de protection contre le vol qui le rendra inutilisable dans le cas où il tomberait entre de mauvaises mains.

La Loterie nationale obligée de changer le mot de passe de 26.500 joueurs

Camelot, l’opérateur en charge de la Loterie Nationale du Royaume-Uni, a dû réinitialiser les mots de passe de ses joueurs après la découverte du piratage de 26.500 comptes d’utilisateurs.

Camelot, l’opérateur de la Loterie Nationale du Royaume-Uni, a annoncé que 26.500 comptes de joueurs en ligne ont été piratés, probablement en raison de mot de passe utilisés sur d’autres sites par ses propres clients. Camelot ne pense pas que ses propres systèmes ont été compromis. Pour l’entreprise, le fautif est le client qui utilise les mêmes identifiants sur plusieurs sites Internet. L’un d’eux a dû être piraté, bilan, l’accès au compte Camelot était facilité pour les pirates. Camelot possède 9,5 millions de joueurs. Les 26.500 comptes semble sortir tout droit des dernières fuites de données en date, DailyMotion en tête. Camelot confirme que 50 comptes clients ont été malmenés ces dernières heures. (SCM)

300.000 dollars volés à un investisseur de monnaie dématérialisée

Un pirate informatique vole et liquide pour 300.000 dollars de monnaie dématérialisée Augur à une société de capitale risque.

Un important investisseur de l’industrie des blockchains vient de perdre plus de 300.000 dollars après le passage d’un pirate informatique. 110.000 REP (plus de 300.000 $) dérobés sous forme de monnaie numérique Augur. Les pirates ont aussi mis la main sur une somme inconnue supplémentaire en Ether, la crypto-monnaie Ethereum, détenue par Bo Shen, le fondateur de la société VC Fenbushi Capital.

Une intéressante manipulation prouvant qu’il existe actuellement une équipe de pirates ciblant une liste d’investisseurs Augur dans le cadre d’une série d’attaques qui ont eu lieu ces dernières semaines. Les pirates ont expliqué leur action par une phrase claire comme de l’eau de roche : « Pour l’argent, évidemment« . Logique ! [CD]

Un cheval de Troie a leurré les clients de 18 banques françaises

Les Français sont de plus en plus mobiles et veulent pouvoir effectuer certaines activités quotidiennes où qu’ils se trouvent. Par exemple, selon un récent sondage du Conseil Supérieur de l’Audiovisuel (CSA), 92 % des personnes possédant un téléphone portable l’utilisent pour consulter leurs comptes bancaires. Bien que ces applications soient utiles à de nombreux égards, elles représentent aussi des portes dérobées pour les hackers à l’affût de données sensibles.

D’ailleurs, une déclinaison du cheval de Troie GM Bot, appelé aussi Acecard, Slembunk et Bankosy, vise actuellement les clients de plus de 50 banques dans le monde, dont 18 en France, y compris BNP Paribas, la Société Générale ou encore Le Crédit Agricole. Rien que le trimestre dernier, GM Bot a pris pour cible des centaines de milliers d’utilisateurs de portables. Nikolaos Chrysaidos, Responsable des menaces et de la sécurité mobile chez Avast, revient sur les procédés de ce malware nuisible et sur les façons de s’en protéger : « GM Bot est un cheval de Troie qui ressemble, à première vue, à une application inoffensive. Il est surtout téléchargeable sur des plateformes tierces de téléchargement d’applications qui disposent de contrôles de sécurité bien moins pointus que sur ceux des stores d’Apple et de Google. GM Bot se déguise souvent en une application dont le contenu est réservé aux adultes ou à un plug in, comme Flash ».

Une fois téléchargée, l’icône de l’application disparait de la page d’accueil de l’appareil, mais cela ne signifie pas pour autant que le programme malveillant a quitté le terminal. L’application demande alors constamment des identifiants de connexion divers et variés. S’il parvient à se les procurer, le malware peut rapidement causer de sérieux dégâts.

Doté des identifiants de connexion, GM Bot peut contrôler tout ce qui se passe sur l’appareil infecté. Le malware s’active quand une application préalablement listée s’ouvre, liste comprenant principalement des services bancaires. Lorsque l’utilisateur ouvre l’une de ces applications, GM Bot affiche un cache ressemblant à la page d’accueil au lieu d’ouvrir la page de l’appli légitime. Berné, la victime rentre ses identifiants sur ce cache, et ses informations sont directement envoyées aux cybercriminels. Cette technique d’ingénierie sociale est très souvent utilisée pour tromper l’utilisateur et l’inciter à révéler ses données personnelles.

Pire encore ! GM Bot peut intercepter les SMS et est donc en mesure de voler les codes d’authentification à deux facteurs lors d’une transaction sans que le propriétaire ne s’en rendre compte. Ainsi, le malware récupère et partage des informations tels que le cryptogramme de sécurité au verso de la carte bancaire, les codes reçus par SMS, ou encore les numéros de téléphones.

Le code source du cheval de Troie GM Bot a fuité en décembre 2015, il est donc désormais à la portée de n’importe qui possédant quelques notions d’informatique.  Les cybercriminels peuvent même aller plus loin et ajuster le code du malware afin d’obtenir plus d’informations. Cela signifie que de nouvelles versions aux capacités changeantes sont constamment créées. Dans certains cas, par exemple, les hackers infiltrés demandent aux victimes d’envoyer les scans recto-verso de leur carte d’identité.

Heureusement, il existe des solutions efficaces qui détectent et bloquent le cheval de Troie et tout type de logiciel malveillant avant que celui-ci ne compromette l’appareil de l’utilisateur. Toutefois, il est également crucial de télécharger toutes ses applications depuis des plateformes sûres et sécurisées, telles que l’App Store d’Apple et le Play Store de Google. Les autres sources proposent certes des applications qu’on ne trouve pas toujours sur les plateformes de confiance ou offrent des applis habituellement payantes, mais cela est bien souvent trop beau pour être vrai. Enfin, les utilisateurs doivent être vigilants et ne pas donner les droits administrateurs de leurs applis à n’importe qui. Cette mesure est capitale car la personne qui détient ces droits est alors en mesure de contrôler l’appareil via l’appli en question.

Ransomware : 10 conseils pour les éviter

Le ransomware, une menace bien réelle. Une fois qu’ils ont infecté un ordinateur ou un réseau d’entreprise, ces malwares en cryptent toutes les données et exigent le paiement d’une rançon pour pouvoir récupérer la clé de cryptage.

Les victimes d’un ransomware sont souvent démunies face à cet arrêt brutal de leurs systèmes, et se tournent vers différentes sources pour chercher de l’aide, mais il est déjà bien trop tard.

Heureusement, il existe de nombreux moyens d’anticiper ce type d’attaques avancées afin réduire leur impact. La clé ? Une solution de sauvegarde éprouvée. Qu’il s’agisse de logiciels de demandes de rançons, les attaques informatiques ciblent tout le monde : particuliers, petites entreprises, ou encore grands groupes. Une attaque réussie peut être particulièrement onéreuse et nuire à la réputation de la marque.

C’est pourquoi il est important de prendre conscience du danger et suivre les 10 conseils suivants :

1. Comprendre le ransomware : il est courant de considérer – à tort – que les PME ne constituent pas des cibles d’attaque intéressantes. En fait, les faits suggèrent même le contraire. Tout le monde est une cible : aucune entreprise, aucun compte bancaire ne fait exception.

2. Sécuriser tous les vecteurs de menace : les attaques d’un ransomware exploitent plusieurs vecteurs, notamment le comportement des utilisateurs, les applications et les systèmes. Les six principaux vecteurs d’attaque sont les e-mails, les applications web, les utilisateurs à distance, les utilisateurs sur site, le périmètre réseau et l’accès à distance. Une sécurité complète doit englober tous ces vecteurs. Un pare-feu ne suffit plus.

3. Sécuriser tous les angles d’attaque : en raison de leurs nombreux avantages les réseaux hybrides sont de plus en lus nombreux. La sécurisation efficace des applications SaaS ou Cloud, comme Office 365, nécessite une solution complète, conçue pour gérer les réseaux hybrides de façon centralisée.

4. Éduquer les utilisateurs : le comportement des utilisateurs peut être la plus grande vulnérabilité d’une entreprise. Une bonne sécurité est une combinaison de mise en œuvre, de suivi et d’éducation des utilisateurs, particulièrement contre les menaces comme l’hameçonnage, le harponnage, le typosquatting et l’ingénierie sociale.

5. Ne pas oublier les télétravailleurs : la révolution mobile stimule la productivité, la collaboration et l’innovation, mais elle entraine aussi un taux plus élevé de travailleurs à distance se connectant sur des appareils souvent personnels. Cela peut créer une faille de sécurité importante si les terminaux et les flux ne sont pas sécurisés.

6. Maintenir les systèmes à jour : lorsque des vulnérabilités dans des plateformes, des systèmes d’exploitation et des applications sont découvertes, les éditeurs publient des mises à jour et des correctifs pour les éliminer. Il faut donc s’assurer de toujours installer les dernières mises à jour, et ne pas utiliser de logiciels obsolètes qui ne seraient plus supportés par l’éditeur.

7. Détecter les menaces latentes. Toute infrastructure contient un certain nombre de menaces latentes. Les boîtes de réception d’e-mails sont remplies de pièces jointes et de liens malveillants qui n’attendent qu’un clic pour entrer en action. De même, toutes les applications, qu’elles soient hébergées localement ou basées dans le Cloud, doivent être régulièrement scannées et mises à jour avec leurs correctifs, permettant ainsi de lutter contre d’éventuelles vulnérabilités.

8. Empêcher les nouvelles attaques : le domaine du piratage est en évolution permanente, des attaques sophistiquées, ciblées ou de type « zero day » se multiplient et cibleront, un jour ou l’autre, toutes les entreprises. Pour les arrêter, il faut mettre en place une protection dynamique et avancée, avec une analyse de sandbox et un accès précis à des renseignements internationaux sur les menaces.

9. Utiliser une bonne solution de sauvegarde : un simple système de sauvegarde fiable permet de se remettre de nombreuses attaques en quelques minutes ou quelques heures, pour un coût dérisoire. Si les données sont corrompues, chiffrées ou volées par un logiciel malveillant, il suffit de les restaurer à partir de la dernière sauvegarde. Cela permet à une entreprise de, rapidement, reprendre ses activités.

10. Préserver la simplicité de la gestion : comme la complexité des réseaux et des menaces augmente, il est facile de laisser la gestion de la sécurité devenir un fardeau majeur pour le personnel informatique. Cette gestion complexe et décousue ouvre la porte à davantage de négligences qui peuvent affaiblir la sécurité. Pour réduire les risques et les coûts au minimum, il est nécessaire de mettre en place une solution simple et complète offrant une administration de la sécurité centralisée et une visibilité sur l’ensemble de l’infrastructure. (Par Wieland Alge, VP et DG EMEA)

Double authentification pour votre LinkedIn

Vos identifiants de connexion LinkedIn piratés par phishing, malveillance locale, piratage de l’entreprise ? Pas de panique, le pirate ne pourra rien faire si vous avez installé la double authentification. Mode d’emploi.

Comme vous avez pu le lire plus d’une fois, une base de données volée par un pirate comprend, très souvent, login et mots de passe. Même si le password est chiffré, cela ne veut pas dire que ce dernier ne sera pas « crackable » aujourd’hui, via des outils libres et rapides d’accès. Ou demain, via des techniques non encore connues/découvertes. Si vous utilisez le service professionnel LinkedIn, il est possible d’utiliser la double authentification. Je vous conseille fortement de le faire. Pour cela, il vous est demandé de fournir votre numéro de téléphone. Ce dernier servira à recevoir un SMS avec un code de validation. Bilan, quand vous rentrez votre login et mot de passe sur LinkedIn, votre téléphone portable vous servira de seconde clé via ce texto.

Pour activer la vérification en deux étapes : Placez votre souris sur votre photo de profil en haut à droite de votre page d’accueil et sélectionnez « Préférences et confidentialité« . Cliquez sur l’onglet « Confidentialité« , icône du milieu, en haut de la page. Faites défiler jusqu’à la section Sécurité. Cliquez sur Vérification en deux étapes. Cliquez sur Activer pour modifier le statut de la vérification en deux étapes. Vous allez recevoir un code par SMS qui permettra de valider votre numéro de téléphone.

Même possibilité pour Yahoo! Dailymotion ou encore Microsoft.

Comment renforcer la sécurité de vos mots de passe en 5 étapes

Le piratage des comptes Twitter et Pinterest de Mark Zuckerberg a été lié à la fameuse fuite de données subie par LinkedIn, et facilité par le fait que le milliardaire utilisait les mêmes mots de passe sur plusieurs comptes. Cette histoire constitue une bonne raison pour vous inciter à renforcer la sécurité de vos mots de passe. S’assurer de sa sécurité en ligne ne doit pas nécessairement être tâche compliquée : avec les bons outils, vous pouvez vous protéger tout en économisant votre temps et votre énergie.

Voici 5 conseils pour vous assurer que vos comptes personnels soient aussi sûrs que possible :

1. Créer des mots de passe n’a jamais été notre fort. Utilisez un gestionnaire dédié.
Chaque jour apporte son lot d’histoires de piratage, certaines ayant pour origine les fuites de données vers le dark Web d’il y a 4 ans. Malgré cela, nous continuons à réutiliser les mêmes mots de passe pour différents comptes en dépit de risques évidents. Bien souvent, au moment de l’annonce d’un piratage, il est déjà trop tard, mais il est possible de prendre des précautions afin de sécuriser nos données.

En évitant d’utiliser plusieurs fois le même mot de passe, les pirates ne peuvent pas prendre possession de plusieurs comptes en cas de fuite. Les gestionnaires tels que LastPass offrent une solution sécurisée pour générer des codes longs, complexes et uniques sans avoir recours à sa mémoire ou à des bouts de papier. Mieux : ces outils simplifient l’importation des identifiants de l’ensemble des comptes associés à une adresse e-mail donnée, sans oublier que ces données sont également chiffrées.

2. N’enregistrez pas vos mots de passe sur votre navigateur.
Bien que pratique, stocker des mots de passe en local sur un navigateur est dangereux et vous rend, vous et vos identifiants, vulnérables en cas de piratage. Ce confort est en effet la raison-même pour laquelle ces applications sont moins sécurisées et robustes. Les gestionnaires de mots de passe, eux, apportent un plus en vous aidant à gérer votre vie en ligne. Le chiffrement et le déchiffrement s’effectuent en local. Leurs protocoles de vérification vous évitent de partager votre mot de passe principal à mauvais escient et d’offrir l’accès à vos données.

3. Activez l’authentification à deux facteurs sur l’ensemble de vos comptes, y compris vos messageries.
En activant l’authentification à deux facteurs (2FA) sur vos comptes importants, même si un pirate possède votre mot de passe, il lui faudra une information supplémentaire (un code à usage unique généré à partir d’une application sur votre téléphone, ou une empreinte digitale). Cette méthode est incroyablement précieuse pour votre adresse e-mail, qui sert essentiellement de passerelle pour l’ensemble de votre activité en ligne, y compris vers votre compte bancaire, vos cartes de crédit, ou encore vos investissements.

4. Renforcez votre code PIN.
Les codes PIN à 4 chiffres sont la norme sur nos téléphones portables. Cela dit, nous vous recommandons vivement de vous rendre dans les paramètres de votre appareil et de créer un code plus long. Et évitez de reproduire celui de votre carte bancaire, ou d’utiliser le code d’accès à votre compte en banque en ligne.

5. N’oubliez pas les questions de sécurité.
Beaucoup de comptes en ligne vous invitent à choisir des questions de sécurité afin d’ajouter une protection supplémentaire. Cependant, celles-ci laissent clairement à désirer et constituent pour beaucoup le maillon faible de leur système de sécurité en ligne. Si vous utilisez un gestionnaire de mots de passe, profitez de la fonction de génération automatique pour répondre à ces questions, puis enregistrez les réponses dans la section « Notes » de votre compte. Le champ correspondant doit ressembler à cela : premier animal de compagnie : ackpioughtso. N’oubliez pas d’utiliser également la fonction de création de codes lisibles (proposée en autres par LastPass). Dans le cas contraire, vous risquez de vous retrouver au téléphone à devoir expliquer à un agent de service client pourquoi les caractères $$%%@@ figurent dans le nom de votre animal de compagnie, ce qui vous compliquera la vie pour pas grand-chose. (Par Joe Siegrist, vice-président et directeur général de LastPass)

Ransomware : la menace prend son envol

Aux États-Unis, le FBI a récemment publié un rapport affirmant que les victimes de ransomware auraient réglé plus de 209 millions de dollars sur le seul 1er trimestre 2016, contre 24 millions de dollars sur l’ensemble de 2015. Les chiffres s’envolent et le ransomware est rapidement devenu un logiciel malveillant à la mode ciblant de nombreux pays et profils d’utilisateurs. Le racket qui en découle est malheureusement une réalité de tous les jours pour nombre de victimes.

Le ransomware n’est guère nouveau et existe, selon certains experts, depuis 1989, avec l’apparition du cheval de troie « AIDS ». Cependant, il faut attendre 2005 pour voir une variante de ce logiciel malveillant utiliser un chiffrement asymétrique pour la première fois. Depuis, le ransomware est devenu une arme de prédilection pour les cybercriminels. Notons que depuis 2013, la généralisation du Bitcoin joue le rôle de catalyseur, en offrant aux cybercriminels le moyen de recevoir des fonds de manière parfaitement anonyme.

Parallèlement, c’est l’utilisation de Tor et de réseaux décentralisés similaires qui rend la tâche plus simple : les cybercriminels déploient des plateformes dédiées à des infections de masse, dans un modèle de type Ransomware-as-a-service (RaaS), et optimisent les gains détournés auprès de leurs victimes (même après redistribution de 20% ou plus des revenus aux affiliés qui participent aux campagnes RaaS). Le ransomware a ainsi évolué au fil du temps, et cette évolution donne certaines perspectives sur le futur de ce malware.

L’omniprésence annoncée des ransomware
Comme mentionné, il existe deux grandes familles de ransomware, mais on note que les différences tendent à s’estomper. À titre d’exemple, un crypto-ransomware récemment identifié empêche, s’il chiffre les données, également d’accéder à certains sites Web à partir du PC infecté, jusqu’au paiement de la rançon.

Le distinguo tend également à s’atténuer alors que les ransomware se veulent compatibles à de nouvelles plateformes, au-delà des PC, à savoir les dispositifs mobiles. Les ransomware ciblent ainsi le système d’exploitation Android, et nous avons identifié des variantes (comme FLocker) qui s’en prennent aux objets connectés comme les Smart TV. FLocker exige une carte cadeau iTunes d’une valeur de $200 avant de permettre au téléspectateur de pouvoir accéder à nouveau à sa TV et ses programmes.

Selon l’analyste Gartner, il y a aura 6,4 milliards d’objets connectés d’ici la fin de 2016, et 21 milliards d’entre eux à l’horizon fin 2020. Le nombre de victimes potentielles s’annonce ainsi considérable !

Le ransomware, à l’image d’une pandémie, évolue et trouve en permanence de nouveaux vecteurs d’infection et d’attaque. De nouvelles variantes apparaissent, toujours plus sophistiquées et réinventant les techniques d’infection. Le souci est que cette évolution ne marque aucun temps d’arrêt.

Pour les familles SamSam et ZCryptor par exemple, nous avons récemment identifié une propension à se propager de manière latérale, au sein du périmètre interne du réseau, reprenant ainsi à leur compte le comportement des vers pour proliférer sur un réseau.

Il faut dire que l’évolution du ransomware est, à vrai dire, plutôt proche de la théorie de Darwin sur le sujet ! Ainsi, un ransomware qui s’étend à partir d’une seule machine peut être vu comme un arthropode primaire qui émerge de la mer pour la première fois. Cette étape majeure est en réalité intervenue il n’y a que quelques mois, ce qui nous amène à nous interroger : mais comment le ransomware peut-il évoluer si rapidement ?!

En premier lieu, les victimes sont nombreuses à régler la rançon demandée (près d’un tiers des Français se disent prêt à payer cette rançon), ce qui encourage les cybercriminels à poursuivre leurs exactions et capitaliser sur un business toujours plus lucratif. Sans rentrer dans le débat de savoir s’il faut payer ou non, la récupération de certaines données critiques chiffrées plaide parfois en faveur de ce paiement. Mais attention, ce règlement n’est pas une garantie de pouvoir récupérer ses données. La valeur du Bitcoin étant particulièrement volatile, il semblerait, selon certains rapports, que des entreprises se soient procurées des bitcoins pour se préparer à une possible infection par ransomware. Il est intéressant de constater que la demande de bitcoins est à la hausse, avec un taux de change qui a presque doublé au cours des trois derniers mois, pour atteindre 768 dollars.

On imagine que les auteurs de ransomware gèrent leur business à l’image d’une entreprise classique, réinvestissant une part conséquente de leurs fonds détournés dans la recherche et développement. À l’instar d’un éditeur de logiciel, on imagine qu’ils disposent de chefs de projets, d’une roadmap produit et d’ingénieurs capables de restaurer les bugs ou d’enrichir le panel fonctionnel de leur ransomware.

Quelles sont les perspectives ?
Le ransomware est devenu tellement omniprésent qu’on peut s’interroger sur sa marge de progression. Et pourtant, de nouveaux territoires d’infection sont à envisager…

  • Systèmes de contrôle industriels / SCADA

Il reste encore un univers qui est, pour l’instant, à l’abri du ransomware : les systèmes de contrôle industriels au sein des environnements de production : usine chimique, centrales nucléaires, centrales électriques, etc. Ces systèmes sont pourtant des proies idéales pour le ransomware.

Aucune information, tout du moins publique, ne permet à ce jour de conclure à l’existence de cas d’infection au sein des environnements industriels. Cependant, la question est légitime car toute stratégie de sécurité est susceptible de présenter des lacunes…

Ces systèmes industriels sont peu protégés et plutôt fragiles. C’est un fait connu. Certaines variantes actuelles de ransomware pourraient donc se contenter de frapper à la bonne porte, ce qui laisse penser qu’il est probable que la menace émergera tôt ou tard au sein de ces environnements industriels. Nous constatons déjà que le ransomware cible certains profils de victimes, comme les acteurs de soins de santé, qui doivent s’acquitter d’une rançon élevée car nombre de ces acteurs ont déjà accepté, dans le passé, de payer la rançon. Quid des gouvernements ? Seraient–ils prêts à céder au chantage pour prévenir toute problématique au sein d’une centrale nucléaire ?

C’est pour répondre à ces défis que Fortinet a imaginé son architecture ISFW (Internal Segmentation Firewall) qui empêche les assaillants de se mouvoir latéralement au sein des réseaux industriels ou d’entreprise.

  • CLOUD

Face à un ransomware qui prolifère presque à sa guise, quelles sont les perspectives ?

Compte tenu de son historique, on imagine facilement que le ransomware continuera à proliférer. Car pour survivre et se développer, le ransomware suit les données où qu’elles se trouvent. Les données migrent vers le cloud, qui devient ainsi un terrain particulièrement fertile pour les ransomware.

Apple a récemment annoncé que son service gratuit icloud passait de 20 à 150 Go de stockage, faisant du stockage de données privées et personnelles dans le cloud la nouvelle norme. Les cybercriminels pourraient tirer parti d’une API pour chiffrer des données stockées en ligne. Car, après tout, le Cloud repose sur des systèmes appartenant à une personne ou entité.

Plus que jamais, il est essentiel que des sauvegardes soient réalisées de manière régulière, quelle que soit la plateforme cloud utilisée. Pour mieux accompagner les organisations, Fortinet étudie en permanence les menaces liées au ransomware et repense les approches capables de neutraliser les nouveaux vecteurs et variantes. Nous renforçons notre capacité à détecter et neutraliser les menaces, et à concevoir des mesures de rétorsion en se focalisant sur des nouveaux modèles de prévention.

  • LES HUMAINS

Sans verser dans la science-fiction, on est néanmoins en droit de s’interroger : compte tenu des risques associés à l’Internet des Objets, est-il possible le fait que le ransomware passe un jour du monde numérique vers nos systèmes biologiques ?

Que se passerait-il si un ransomware vous empêchait d’utiliser votre prothèse de bras ou vos dispositifs et implants médicaux (pacemaker par exemple ?). Ces risques ne doivent pas être écartés !

Fort heureusement, il s’agit encore à ce jour de spéculation, mais, pour autant, sommes-nous si loin de la réalité ? La science-fiction a nourri nombre de nos inventions … L’évolution étant un processus permanent, nous pouvons nous attendre à l’émergence de nouveaux vecteurs et cibles. Et si, demain, les ransomware implantaient des modules de contrôle au sein de votre voiture sans conducteur, venaient perturber une opération chirurgicale assistée par robot ou vous empêchaient d’accéder à votre propre maison connectée ? Et que dire des dispositifs infectés capables de déployer et gérer d’autres dispositifs ? Sommes-nous vraiment si éloignés d’une situation, aujourd’hui encore fictive, avec des machines qui prendrait le contrôle sur les humains ? Nous sommes particulièrement enthousiastes face aux promesses que nous dévoile le futur. Mais nous devons être encore plus enthousiastes à protéger ce monde à venir. (Par David Maciejak, expert sécurité chez Fortinet)

Biométrie : pourquoi les états freinent leur usage alors que les consommateurs l’acceptent ?

Les fabricants d’appareils numériques intègrent de plus en plus de de systèmes de contrôle biométrique, que ce soit des capteurs d’empreintes digitales ou même un scanner d’iris. L’usage de la biométrie représente-t-elle une révolution ? Pas si sûr. Ces lancements et son acceptation par les consommateurs sont révélateurs d’une nouvelle façon de percevoir et d’adopter des technologies qui suscitaient traditionnellement des réticences voire des craintes.

La biométrie, déjà dans toutes les poches Si les Français considéraient la reconnaissance d’empreintes digitales comme une technologie réservée à la police, les initiatives de sécurité biométrique des géants de l’informatique, telle que la généralisation des capteurs d’empreintes et l’annonce de l’arrivée d’un scanner d’iris sur les prochains téléphones de Samsung, illustrent la démocratisation et la banalisation de la biométrie dans les produits grand public. Idriss Aberkane, professeur à Centrale Supélec et chercheur à Polytechnique, a bien résumé le parcours que traverse une innovation avant d’être acceptée par l’opinion commune : elle est tout d’abord considérée comme ridicule, puis dangereuse, avant d’aller de soi. Il semblerait donc que la biométrie appliquée aux usages quotidiens ait atteint cette dernière phase.

Apple Pay utilise la reconnaissance d’empreintes digitales qui équipe les nouvelles générations de smartphones et sert notamment à déverrouiller l’appareil sans saisir de code. Sont également concernés les achats en ligne effectués dans un cadre limité comme iTunes ou l’AppleStore. L’utilisation généralisée en magasin est prévue pour dans quelques mois. La biométrie est donc dans toutes les poches, et ce pour des usages de plus en plus fréquents et basiques. À l’instar des données personnelles qui alimentent les big data, les empreintes digitales deviennent des éléments d’identification que nous partageons de plus en plus facilement dans notre quotidien.

Du moment qu’un service leur est utile, les utilisateurs de smartphones se préoccupent finalement assez peu de l’usage qui est ou pourrait être faite de leurs empreintes digitales et des traces qu’ils sont amenés à laisser via une puce NFC.

Les Français favorables au contrôle et à la traçabilité pour la sécurité des biens et des personnes
Pourtant, et malgré les menaces qui pèsent aujourd’hui sur la sécurité de notre pays et de ses habitants, des réticences tenaces continuent de freiner l’utilisation de ces technologies pourtant susceptibles de faciliter grandement la recherche des individus dangereux présents dans les fichiers sensibles des états. Alors que des solutions très performantes intégrant toutes ces technologies sont aujourd’hui disponibles et susceptibles d’apporter une aide précieuse aux policiers en charge des contrôles aux frontières ou inopinés, certains chantres des libertés fondamentales continuent de rejeter l’utilisation des empreintes digitales considères comme faisant partie du patrimoine privé des individus, fussent ils de dangereux terroristes potentiels.

Cette attitude va à l’encontre d’une récente enquête réalisée par OpinonWay pour le compte de Coppernic qui révèle que la plupart des Français (76%) sont favorables aux dispositifs de contrôle utilisant les capteurs d’empreintes digitales. Plus généralement, cette enquête démontre que, face à la menace terroriste et à la montée de la violence dans la société, beaucoup de citoyens sont prêts à « sacrifier » une partie de leurs libertés individuelles pour améliorer la sécurité de leus proches et de leurs biens. Il ne s’agit pas de sombrer dans la psychose sécuritaire, mais au contraire d’en revenir aux fondements du contrat social : les instances régaliennes de l’Etat assurent la protection des individus, en échange d’une part de contrôle.

La technologie sera d’autant mieux acceptée qu’elle a une visée positive, d’autant plus qu’elle peut facilement susciter des inquiétudes. On l’a vu lors des débats relatif à la loi Renseignement l’année dernière : le fantasme de Big Brother n’est jamais loin. Pour s’en prémunir, la pédagogie est de mise. Il est primordial d’être transparent tant sur les ressorts de la technologie que sur l’utilisation des données. C’est à ces conditions seulement que les innovations seront considérées comme socialement acceptables et opérationnellement efficaces. (Par Jacky Lecuivre, Président Directeur Général de Coppernic)