Archives de catégorie : Chiffrement

RES ONE Entreprise : nouvelle version

Avec ses nouvelles fonctionnalités, la plate-forme RES ONE Entreprise propose une solution évolutive et pérenne pour sécuriser et améliorer l’espace de travail numérique.

RES, le leader des espaces de travail numériques qui accroissent la productivité, annonce le lancement de la version 10 de ses produits RES ONE.

Cette nouveauté propose des fonctionnalités avancées qui améliorent la gestion informatique, l’automatisation, la sécurité et la transparence de l’espace de travail, faisant de RES One la plateforme de référence pour des workflows à la fois plus sophistiqués et plus dynamiques entre les personnes, les systèmes, les données et les applications. Les nouvelles fonctionnalités de RES ONE Enterprise (précédemment RES ONE Suite) étendent les ressources informatiques pour moderniser les espaces de travail numériques, particulièrement pour les infrastructures hybrides, et permettent aux utilisateurs d’être plus productifs et plus fiables.

Les nouveautés de la gamme de fonctions avancées des produits RES ONE Enterprise portent principalement sur l’amélioration de l’expérience utilisateur de l’espace de travail numérique et l’automatisation, toujours plus simple et plus puissante. Avec pour résultat, une infrastructure IT pérennisée et une entreprise renforcée pour garantir à ses collaborateurs le moins d’incidents et de freins possibles à leur productivité, tout en étant activement protégés des risques de sécurité informatique.

« RES ONE v10 propose à l’entreprise une nouvelle approche de la pérennisation », déclare Stacy Leidwinger, vice-président produits de RES : « C’est une solution de gestion de la technologie adaptée à toutes les infrastructures hybrides, et une nouvelle façon de gérer, mettre à jour voire de transformer la technologie de l’espace de travail sans impacter la productivité de l’utilisateur qui peut travailler partout, tout le temps avec n’importe quel dispositif, avec un meilleur support informatique et en garantissant la sécurité. »

Avec RES, les nouvelles mesures de sécurité, les initiatives de virtualisation, les mises à jour et les migrations d’OS peuvent dorénavant être mise en œuvre de façon transparente pour les utilisateurs. Et ce, grâce aux capacités d’adaptation, de prédiction et de sensibilité au contexte technologique des technologies RES. Avec les produits RES version 10, les utilisateurs bénéficient d’une nouvelle approche de la prestation de services informatiques qui se concentre sur une meilleure expérience utilisateurs au moyen de l’automatisation et du libre-service.

« Cette pérennisation est cruciale, étant données les tendances technologiques disruptives comme l’Internet des Objets qui transformeront inéluctablement la façon dont les utilisateurs interagiront avec la technologie et l’information, » poursuit Leidwinger. « Alors que nous voyons une transition vers des solutions basées sur le cloud dans l’entreprise, il ne fait aucun doute que la complexité de ces environnements augmente avec les paysages hybrides qui risquent de devenir la norme dans un avenir prévisible. Nous avons seulement commencé à voir comment les utilisateurs seront impactés par ces changements. »

« La dernière version de RES ONE Enterprise est idéalement disponible pour soutenir l’entreprise et assurer la sécurisation de nos environnements », déclare Marcus Lohr, Vice-président Opérations Infrastructure de la Woodforest National Bank. « RES ONE nous permettra d’améliorer la productivité et de limiter les risques. RES a toujours représenté une forte combinaison de sécurité, d’automatisation et de libre-service et RES ONE Enterprise vient renforcer ces capacités et nous donner encore plus de possibilités pour améliorer la gouvernance et l’expérience de l’utilisateur. »

Quels produits RES ont changés ?

La gamme de produits RES ONE Enterprise inclut RES ONE Workspace, RES ONE Automation et RES ONE Identity Director, tous améliorés dans cette nouvelle version 10. RES ONE Identity Director autrefois appelé RES ONE Service Store a été renommé pour mieux refléter l’alliance unique des capacités de gestion d’identité avec l’automatisation et la gestion du workflow. Par ailleurs, RES ONE Security bénéficie également de ces nouvelles versions.

Points forts des améliorations des produits RES ONE

La dernière version de RES ONE Workspace offre aux services informatiques plus de visibilité pour une meilleure gestion de l’espace de travail et élargit les fonctionnalités de sécurité avec une sensibilité au contexte et à de nouveaux systèmes d’exploitation. Les principales améliorations sont :

  • Nouveaux rapports qui donnent un aperçu de l’expérience utilisateur, des performances et de l’utilisation pour une aide à la décision plus rapide et plus performante
  • Nouveaux portails de gestion basés sur le Web avec des outils diagnostiques pour le service help desk qui facilitent l’exploration et le dépannage de l’espace de travail
  • Intégration transparente entre l’infrastructure et les systèmes grâce à des API plus ouvertes et flexibles
  • Plus de politiques de sécurité contextuelles et pour un plus large éventail de dispositifs, incluant Mac et Linux, pour une meilleure expérience utilisateur mobile
  • Amélioration des capacités en libre-service pour un meilleur support utilisateurs 24/7
  • Plus de visibilité et de partage des données autour de l’identité de l’utilisateur, de l’activité d’accès et de l’expérience utilisateur
  • Une interface utilisateur web et mobile améliorée pour le portail de libre-service
  • Une gouvernance renforcée avec le partage des données relatives aux politiques d’identité et d’accès, au workflow et aux transactions dans les outils existants de reporting, de suivi et de BI.

Gérer les droits d’accès et les identités à l’heure du cloud

Aujourd’hui, l’adoption du cloud est devenue inéluctable. La part grandissante des environnements dit « hybrides » au sein des entreprises compliquent les politiques de protection des données, des droits d’accès, à l’heure où les attaques comme les ransomwares se multiplient auprès des PME comme des grandes comptes.

Droits d’accès à l’heure du Cloud ! Si s’engager dans une démarche rapide et complète de maitrise des risques peut paraître illusoire au vu du chantier que cela représente, il n’est pas encore trop tard pour adopter de bonnes pratiques et se prémunir contre les risques associés aux droits dans ces environnements étendus. Le cloud n’impose pas forcément de réinventer toute l’organisation : les politiques et les protocoles de gouvernances déjà mises en place pour répondre aux pressions réglementaires doivent simplement être adaptés à ces nouveaux actifs informatiques sensibles.

Depuis quelques années, l’économie mondiale du « Pay as you grow » touche l’informatique. Les logiciels que l’on achetait il y a 20 ans, comme les suites Adobe et Office, sont désormais louables au mois, sans engagement et à moindre prix. Ainsi, le locatif s’est démocratisé, notamment au sein des entreprises. L’environnement hybride alliant cloud et privé (c’est-à-dire où l’on est à la fois propriétaire et locataire)  permettent aux utilisateurs de libérer leurs données des frontières en fonction de leurs usages.

Les grands ténors de l’édition comme Microsoft, Google ou Amazon tendent de plus en plus vers le cloud, qui propose un vrai levier économique : lorsqu’une entreprise crée de la donnée, elle choisit de l’héberger chez elle ou dans un conteneur appartenant à l’un de ces ténors – un réflexe devenu aujourd’hui incontournable, à l’heure d’un modèle économique novateur qui érige la mensualisation en paradigme. La location souffle un vent de liberté et permet aux entreprises de s’affranchir de tout engagement.

Les défis de la gestion des droits d’accès

Devant l’inéluctabilité du cloud, en termes de sécurité informatique, chaque entreprise a sa propre politique interne, qu’elle soit légère ou très élaborée. Quoiqu’elles soient variées, leur objectif est semblable : adapter les droits d’accès et les identités au cadre de chaque entreprise. Dans un contexte normé par la GDPR, les lois françaises et allemandes ou le monde de la Fintech, la problématique actuelle est universelle : prévenir pour mieux guérir ! Si les cadres règlementaires et les technologies existent pour mieux se prémunir et protéger ses données, mais il faut néanmoins que les responsables se donnent les moyens de prendre les décisions. Dans des environnements de plus en plus complexes, la gestion des droits d’accès au cloud et des identités est un véritable défi. Mieux contrôler pour mieux protéger les données dans le système d’information ?

Les dernières attaques mettent en lumière l’enjeu particulier de cette question, puisqu’elles ciblent l’usurpation d’identité, cette façon d’octroyer des droits d’accès pour mettre à mal un système informatique. Pour éviter cela, pas de miracle : il faut les bonnes personnes en face des bons contrôles d’accès, au bon moment et pour les bonnes raisons. Typiquement, on fonctionne encore énormément avec une approche périmétrique : il faut des firewalls, des murs érigés aussi haut que possible, plus grands, plus résistants et plus épais … mais pas forcément plus efficaces. Plutôt que d’ériger une cathédrale en béton armé dont le vigile peut être trompé, il est préférable de placer des contrôles d’accès pertinents à chaque point d’entrée.

Le cas de Microsoft : la migration vers Office 365

Pour atteindre un meilleur niveau de sécurité, les entreprises sont encouragées à muscler, en interne, leur stratégie de gestion des droits d’accès et des identités. A l’instar d’autres environnements hybrides, la gestion globale des identités et des accès dans Office 365 engendre de nombreux défis. La migration vers les services d’Office 365 impose rapidement à l’entreprise de gérer les risques externes associés au Cloud. Mais il ne faut pas confondre vitesse et précipitation : l’étape fondamentale préalable à la mise en place d’Office365 est de faire le ménage dans les droits d’accès pour assurer une transition en toute sérénité vers le cloud. Ensuite, trois points doivent attirer une vigilance particulière :

·      La structure déjà complexe des droits d’accès empêche les responsables informatiques d’acquérir une vision globale des liens entre utilisateurs et ressources. Cette problématique s’intensifie avec la migration dans le cloud : nouvelles ressources, nouveaux types d’accès, nouvel annuaire ; d’où la nécessité de maintenir un contrôle et une visibilité optimale sur les structures de ressources et les identités.

·      Le cycle de vie des utilisateurs se transforme aussi avec la migration vers le cloud : il faut prendre en compte, lors des arrivées, des mutations ou des départs, l’attribution ou le retrait des droits correspondants et enrichir les profils existants. Cette refonte est indispensable pour assurer la continuité de l’activité, maintenir la productivité des collaborateurs et garder le contrôle des licences Office 365 dont l’importance financière est cruciale.

·      La sécurité des données est mise en péril par l’hybridation de l’environnement : qui peut accéder aux données ? Qui valide les nouveaux droits ? Comment assurer que la situation est conforme avec les politiques de l’entreprise et les bonnes pratiques ? Ces questions, présentes depuis l’implémentation d’Active Directory dans les environnements d’entreprise, prennent un nouveau sens avec le déploiement des ressources cloud.

Qui dit sécurité, dit risques. Aujourd’hui, pour bien sécuriser, il faut prendre de la hauteur et surpasser la technologie en définissant des moyens humains et techniques dédiés à cela. Les mesures de sécurité liées à la production toujours plus prolifique de data doivent s’adapter aux moyens de l’entreprise. Le ransomware est l’incident d’aujourd’hui, mais il ne sera pas le défi de demain. Tous les jours, les pirates réinventent leurs modes d’attaques. La cyber-sécurité des entreprises doit les suivre, sinon les devancer : elle ne doit pas être figée mais mouvante, au fait des actualités, prête à se renouveler et jamais transposée d’une entreprise à une autre. Une bonne sécurité est une sécurité sur-mesure. [Tribune de Chakir Moullan, Country Manager France 8MAN]

Lookout et Apple renforcent les mobiles sous iOS

Lookout renforce sa solution Mobile Endpoint Security pour améliorer la productivité des flottes entreprises mobiles IOS.

Lookout, spécialiste de la sécurisation de la mobilité, a étendu sa solution de sécurité d’entreprise, Mobile Endpoint Security, pour répondre aux besoins des organisations qui ont fait le choix de la plateforme iOS et accélérer l’adoption de la mobilité sécurisée en entreprise.

Lookout et Apple reconnaissent l’impact que peut avoir le mobile sur le monde du travail et ont identifié qu’avec l’augmentation de la productivité mobile, les entreprises développent de plus en plus leurs propres applications. En tant que nouveau partenaire mobilité d’Apple, Lookout lance fonction d’analyse des applications internes/métiers des entreprises pour permettre aux entreprises qui développent leurs propres applications iOS de pouvoir analyser rapidement la conformité en termes d’accès et d’utilisation données et identifier les risques de sécurité. En utilisant l’option d’analyse des applications incluse dans la solution Mobile Endpoint Security de Lookout, les applications d’entreprises iOS personnalisées sont uploadées dans l’infrastructure de sécurité Lookout pour être vérifiées par rapport à base de données existante de plus de 40 millions d’applications et permettre d’identifier les anomalies avant leur distribution par le biais des magasins d’applications internes.

De nombreuses entreprises ont des politiques de conformité uniques qui précisent comment les données doivent être stockées et sont transmises, y compris pendant leur utilisation sur des appareils mobiles et des applications. Certaines applications mobiles ou réseaux wi-fi peuvent compromettre ces politiques. Par exemple, les applications d’entreprises développées par des tiers et distribuées par les magasins d’applications internes peuvent ne pas avoir de chiffrement suffisant pour protéger les données clients ou patients.

« Les entreprises doivent avoir l’assurance que leurs données sont sécurisées tandis que leurs employés travaillent partout à travers le monde. », explique Santosh Krishnan, chef de produit chez Lookout. « La nouvelle fonctionnalité d’analyse des applications permet de vérifier le niveau de conformité des applications mobiles dans le cadre de notre mission collective de permettre aux organisations d’adopter de nouveaux modes de productivité mobile de la façon la plus transparente possible. »

En plus d’examiner des applications personnalisées, la solution Mobile Endpoint Security de Lookout peut également examiner les applications téléchargées depuis l’App Store. Bien que déjà examinées et approuvée par le strict processus de validation existant des applications de l’App Store d’Apple, certaines applications peuvent quand même envoyer automatiquement les contacts ou des informations de géolocalisation vers un serveur externe et être ainsi en contradiction directe avec les politiques établies de l’entreprise. De plus, avec la progression de la mobilité, les employés se connectent souvent à des réseaux Wi-Fi publics qui peuvent exposer les données de l’entreprise en transit.

La solution Mobile Endpoint Security de Lookout étend la sécurité intégrée de la plateforme iOS en exploitant son infrastructure de sécurité propriétaire pour fournir aux entreprises la visibilité et la possibilité de protéger leurs applications, distribuées via MDM pour iOS, des menaces réseaux et des comportements suspects. Grâce à la solution Mobile Endpoint Security, les clients de Lookout peuvent :

  • Identifier les risques qui peuvent menacer les applications construites en interne : Alors que les entreprises développent des applications propriétaires pour faciliter des flux de travail mobiles et améliorer la productivité de leurs employés et clients, les développeurs seront en mesure de présenter rapidement des applications pour analyse. Cet avis peut fournir des données immédiates sur les comportements non conformes, les logiciels malveillants et les vulnérabilités de code, tout en offrant la possibilité de détecter une application qui fait appel à des APIs non autorisées ou privées.
  • Permettre aux employés mobiles de travailler en toute sécurité : Lookout sécurise les appareils mobiles et les données par le biais d’une analyse automatique de l’appareil à chaque connexion réseau pour le protéger contre les attaques et permettre aux informations d’être transmises en toute sécurité.
  • Prendre les mesures nécessaires pour rester conforme, même sur mobile : Avec la solution Mobile Endpoint Security de Lookout, les entreprises ont maintenant la visibilité requise sur les applications installées sur les appareils mobiles de leurs employés qui peuvent ne pas être en conformité avec les politiques de sécurité établies de l’entreprise et / ou des règlements de l’industrie. Exclusivement pour iOS, les entreprises peuvent voir quelles applications se connectent aux services cloud et celles qui pourraient enfreindre la politique des données de l’entreprise, telles que celle du partage des contacts et celle des informations de localisation. Lookout fournira également aux entreprises de la visibilité sur la bonne utilisation par les applications iOS des nouvelles fonctionnalités en matière de sécurité dans iOS.

Lookout Mobile Endpoint Security est vendu grâce au programme de partenaires de Lookout. Pour les employés d’entreprises utilisatrices d’iOS, l’application de Lookout peut être téléchargée à partir de l’App Store. Pour en savoir plus sur Mobile Endpoint Security de Lookout, connectez-vous sur www.lookout.com.

RSSI, un métier qui bouge

La place et la perception de la sécurité du numérique sont en pleine évolution dans les entreprises. La transformation numérique est désormais stratégique pour elles. La conscience des cyber-risques, longtemps négligés par les dirigeants, augmente avec la nécessité de se mettre en conformité avec une réglementation sévère. Bien au-delà du Service Informatique, les cyber-menaces sont désormais des risques économiques, mais aussi d’image pour l’entreprise, touchant la Direction générale, la Direction financière et le marketing. Une vision globale qui fait bouger la fonction de Responsable de la Sécurité des Systèmes d’Information.

Le RSSI conserve bien sûr son rôle technique. Mais il est désormais au cœur d’un dispositif qui l’oblige à « communiquer » avec les métiers, à expliquer les mesures de sécurité adoptées et leurs contraintes. Il doit convaincre la Direction générale, de la nécessité d’investir dans certaines technologies. Le RSSI devient un partenaire et un conseiller pour chaque métier : la sécurité est l’affaire de tous.

La sécurité change de niveau

La culture numérique est inscrite dans la pratique quotidienne des générations des années 2010. La distinction entre les outils de la vie privée et ceux de la vie professionnelle s’estompe. Le RSSI doit adapter son action, devenir plus réactif et plus agile. L’écosystème des solutions de sécurité s’élargit, et avec lui le champ du métier. La mutation est plus qu’amorcée, elle est déjà inscrite, par exemple, dans la pratique des métiers marchands connectés. Le RSSI est devant d’énormes volumes de données complexes dont l’intégrité doit être conservée face aux cyber-attaques. Pour répondre à cette accélération des volumes et à cette complexité, il a besoin de disposer de capacités d’analyses de plus en plus performantes pour traiter et analyser ce que l’on nomme le Big Data. Les outils ont eux-mêmes évolué, intégrant des fonctionnalités plus riches et une souplesse toujours plus grande. Ses responsabilités ont donc très largement augmenté, tout en se diversifiant. Cette expertise très ouverte fait qu’il doit manier des outils qui élargissent son champ d’action tout en lui permettant de se concentrer sur son métier de garant de la sécurité.

Rssi : Des outils qui répondent à l’exigence

Les solutions à sa disposition doivent donc être très performantes tout en restant faciles à utiliser et simples à maintenir. Le SIEM (security information and event management) est l’unique moyen automatisé pour un RSSI de traiter les données des logs générés par le réseau et les outils de sécurité. Tout produit connecté générant des logs, ceux-ci sont collectés, corrélés et analysés pour détecter et bloquer les mouvements suspects ou les attaques et alerter sur les dysfonctionnements. Désormais, les solutions de SIEM agissent en agrégeant les informations internes et externes issues des bases de données de Threat intelligence ou de réputation.

Une plateforme de gestion des informations et des événements de sécurité doit être très flexible pour collecter, analyser et surveiller toutes les données, qu’elles viennent du réseau, des applications, des bases de données, des infrastructures, qu’elles concernent des actifs sensibles, des systèmes industriels ou des systèmes de sécurité.

Rssi : Faire sienne la réglementation

Des obligations comme le Règlement Général sur la Protection des Données ou la Loi de Programmation Militaire imposent en France de mettre en place une solution permettant à l’entreprise de respecter ces règlements, sous peine de pénalités financières. Le RSSI doit anticiper ces obligations, intégrant ainsi dans sa démarche la responsabilité de l’entreprise. Il a besoin de s’appuyer sur des expertises et des solutions qui s’adaptent facilement pour rester en phase avec ses besoins – anticipation des demandes de conformité, défense transparente contre la cybercriminalité et la fraude et optimisation des opérations IT… La tâche n’est pas mince pour relever ce challenge permanent de l’évolution des compétences, des connaissances et des risques. (par Frédéric Saulet, Directeur Régional Europe du Sud de LogPoint)

RGPD – Seconde consultation de la CNIL au sujet du règlement européen de protection des données personnelles

RGPD, c’est bientôt ! La CNIL (Commission nationale de l’informatique et des libertés) vient de lancer une 2e consultation nationale auprès des professionnels sur le règlement européen de protection des données personnelles (entrée en vigueur : mai 2018 pour les 28 Etats membres).

Les sujets abordés sont le profilage (« Comment intégrer les principes de privacy by design and by default ? », « Le profilage appliqué à votre secteur d’activité »), le consentement (« Qu’est ce que le consentement ? », « Le retrait du consentement ? »)  et les notifications de violation de données personnelles (« qui a obligation de notifier ? », « à quel moment notifier ? », « comment informer ? »).

Cette consultation se tient jusqu’au 24 mars et viendra alimenter les travaux du G29 (groupe des CNIL européennes) qui se réunissent en avril.

L’année dernière, de juin à juillet 2016, 225 contributeurs avaient posté 540 contributions et émis 994 votes sur les 4 premiers thèmes qui font l’objet de lignes directrices : le délégué à la protection des données, portabilité, études d’impact sur la vie privée, certification).

Du 23 février au 23 mars 2017, la CNIL ouvre la consultation sur 3 nouveaux thèmes : Notification de violation de données personnelles ; profilage et consentement. Ces éléments permettront de clarifier et de rendre pleinement opératoires les nouvelles règles européennes et nourriront les lignes directrices que produira le G29.

La protection des données personnelles doit être pleinement intégrée à l’ensemble de vos activités dès lors qu’elles impliquent un traitement d’informations. En effet, l’entrée en vigueur en mai 2018 du Règlement général sur la protection des données (RGPD) requiert dès aujourd’hui la mise en conformité de votre organisation, vos processus et votre stratégie. La société iTrust et ZATAZ ont proposé, le 28 février, un rendez-vous dédié à la compréhension de la GRPD. Un Webinaire avec Damien Bancal (ZATAZ.COM) et par ITrust, société d’expertise en cybersécurité française.

Télécoms contre cybercriminalité

Télécoms contre cybercriminalité : perte de 300 milliards de dollars US à l’échelle mondiale en 2016

Telecoms IQ a récemment interrogé André Spantell, gestionnaire des fraudes chez Telia Company, l’une des plus grandes entreprises de télécommunications de Scandinavie, au sujet de la menace que la cybercriminalité pourrait poser à un secteur qui n’est pas prêt à faire face à ces attaques.

André souligne que les méthodes traditionnelles de lutte contre la cybercriminalité ne suffisent plus pour faire face aux nouvelles menaces dans le domaine des télécommunications. Le nouveau paysage de la cybercriminalité n’inclut plus seulement les criminels qui ciblent les revenus ; les opérateurs de télécommunications pourraient faire face à des menaces d’autres acteurs tels que des militants et des États-nations cherchant à obtenir plus d’informations.

André explique ensuite comment le contrecoup d’une attaque n’affecte pas seulement les revenus, mais peut être délétère pour votre image de marque et votre crédibilité sur le marché. « Une mauvaise réputation se traduit par une perte potentielle de millions de dollars et dun grand nombre de clients. »

André souligne que la facilité d’utilisation pour contrecarrer les cyberattaques n’est pas en tête des priorités et que cela peut empêcher certains clients d’adopter certains comportements. Il pense qu’une formation de base devrait être offerte, non seulement aux employés, mais également aux clients afin de les informer eux aussi et de les tenir continuellement au fait des comportements à adopter en ligne afin de protéger leurs données personnelles et sensibles telles que leurs mots de passe, etc.

« Je crois que si tout le monde sinvestissait davantage dans la protection des données sensibles, cela réduirait une partie de la « rentabilité«  pour les fraudeurs tout en amorçant la riposte. Par exemple, si nous commencions à utiliser des systèmes dauthentification à deux facteurs, il serait beaucoup plus difficile pour les criminels daccéder à nos outils, à nos services et à nos téléphones, quels quils soient. »

En 2016, les ransomwares sous Android ont augmenté de plus de 50%

Sur l’ensemble des logiciels malveillants détectés en 2016, la catégorie des ransomwares a augmenté de plus de 50% par rapport à 2015, le plus fort taux de menaces enregistré.

Ransomwares et compagnie ! Au total, il a constaté une augmentation de près de 20% des logiciels malveillants (tous confondus) sous Android en un an. Sur cette plateforme, les ransomwares sont ceux qui se sont le plus développés. Selon le FBI (1), cette menace aurait rapporté jusqu’à 1 milliard de dollars aux cybercriminels l’année dernière. Avec une forte augmentation au cours du premier semestre 2016, « Nous pensons que cette menace ne disparaîtra pas de sitôt« , déclare Juraj MALCHO, Chief Technology Officer chez ESET.

Au cours des 12 derniers mois, les cybercriminels ont reproduit des techniques identiques à celles utilisées pour la conception de malwares infectant des ordinateurs, afin de concevoir leurs propres logiciels malveillants sur Android : écran de verrouillage, crypto-ransomwares… Ainsi, ils ont réussi à développer des méthodes sophistiquées permettant de cibler uniquement les utilisateurs des différentes versions de cette plateforme.

En plus d’utiliser des techniques d’intimidation comme le « Police ransomware (2) », les cybercriminels chiffrent et cachent la charge utile malveillante sous l’application compromise, afin de rendre sa présence indétectable.

D’après les observations d’ESET, les ransomwares sous Android se concentraient sur l’Europe de l’EST puis sur les États-Unis en 2015, avant de migrer vers le continent asiatique en 2016. « Ces résultats montrent la vitesse de propagation de cette menace, active à l’échelle mondiale », ajoute Juraj MALCHO.

(1) http://money.cnn.com/2016/04/15/technology/ransomware-cyber-security/index.html

(2) Police ransomware : fraude en ligne utilisée pour extorquer de l’argent. Le logiciel malveillant affiche un message demandant le paiement d’une somme d’argent afin de récupérer l’accès à sa machine. Pour intimider l’utilisateur, le message prétexte un comportement illégal de la part de l’utilisateur et utilise des symboles de l’autorité nationale pour contraindre la victime à effectuer le paiement.

Label Objets Digital Security

Le groupe Econocom va lancer se trimestre un label dédié à la sécurité des objets connectés. Mission annoncée, permettre une identification fiable et objective du niveau de sécurité des solutions connectées.

Digital Security, filiale de la société Econocom, va lancer d’ici la fin mars 2017 son label dédié aux objets connectés. Baptisé IoT Qualified Security, le but annoncé de cette norme privée est de permettre aux acteurs du marché des objets connectés de posséder une identification reconnue sur la sécurité de leurs produits. Pour être très honnêtes avec vous, je n’en sais pas beaucoup plus. Impossible d’avoir plus de détails par le service communication d’Econocom contacté plusieurs fois, mais à première vue, problème de connexion !

En attendant, le projet a tout pour plaire. Il faut dire aussi que d’ici 3 ans, la planète sera équipé de plus de 25 milliards d’objects connectés. Un marché de plusieurs milliards de dollars. Autant dire que ne pas protéger cette masse de caméras, cafetières, montres, panneaux d’affichages urbains… risque de rendre l’ambiance numérique du XXIème particulièrement chaotique. Les attaques DDoS, bloquer un site, un serveur, … à coups de connexions pirates via des objets connectés infiltrés sont devenues légions. Face à ce genre d’attaques, une armée doit pouvoir y répondre.

Ce genre de label en fait parti, en plus de l’éducation des utilisateurs. « La multiplicité des socles technologiques, l’émergence de nouveaux protocoles de transport, les contraintes de consommation d’énergie et les délais très courts de mise sur le marché sont autant de facteurs qui nécessitent la création d’un référentiel de sécurité pour les acteurs de la filière de l’Internet des Objets. » indique Cédric Messeguer, Directeur général de Digital Security.

IoT Qualified Security doit permettre aux futurs acquéreurs (entreprises et particuliers) d’être capable d’identifier le degré de sécurité d’une solution connectée selon un indicateur fiable, neutre et indépendant. Ce label n’est pas contrôlé par n’importe qui. Derrière cette idée, le CERT-UBIK, première mondiale (et Française, NDR), spécialisé des sujets de la sécurité de l’IoT. L’un des fondateurs de ce CERT, « maestro » Renaud Lifchitz, expert français du sans fil/sans contact.

Forte augmentation des faux comptes sur les réseaux sociaux

Rapport trimestriel sur les menaces cyber : le Quarterly Threat Summary pour le dernier trimestre 2016. On y retrouve l’analyse des tendances en matière de menaces emails, mobiles et sur les réseaux sociaux. Il permet également de visualiser de manière globale les changements importants apparus en 2016 dans le paysage des menaces.

Les attaques de phishing sur les médias sociaux ont augmenté de 500% entre début 2016 et fin 2016. Parmi ces attaques on retrouve le « angler phishing » par le biais duquel les pirates interceptent les données personnelles des utilisateurs en détournant les services client. Au quatrième trimestre, le « angler phishing » est apparu le plus fréquemment dans les domaines des services financiers et des divertissements.

Les comptes frauduleux sur les réseaux sociaux ont augmenté de 100% du troisième au quatrième trimestre 2016. Ces comptes frauduleux ont été utilisés entre autres pour du phishing, du spam, de la distribution de malwares. À cette fin, les chercheurs de Proofpoint ont observé une augmentation de 20% du contenu de type spam sur Facebook et Twitter de trimestre en trimestre.

4500 applications mobiles associées aux Jeux olympiques d’été de Rio et à ses sponsors étaient jugées risquées ou malveillantes. Les menaces à la fois sur mobile et réseaux sociaux profitent fréquemment des événements majeurs et phénomènes populaires ; Les applications à risques qui peuvent potentiellement diffuser des données volées sont monnaie courante sur les deux plates-formes mobiles majeures.

Le nombre de nouvelles variantes de ransomwares a été multiplié par 30 par rapport au quatrième trimestre 2015. Une grande majorité de ces variantes est lié à Locky, mais leur nombre continue de croître rapidement. Cerber, CryptXXX et d’autres étaient également importants, distribués à la fois par e-mail et par exploit kit.

L’arnaque au faux président chutait à 28% en décembre alors que son son pic le plus important était de 39% en août. En parallèle, l’adoption à DMARC a augmenté de 33% lors du troisième trimestre 2016. Les entreprises sont de plus en plus agressives dans leur gestion des attaques BEC (Business Email Compromise), tout comme les auteurs de ces attaques qui adaptent leur méthode, en employant des techniques toujours plus efficaces. À la fin du dernier trimestre, il est clair que les acteurs de BEC s’étaient aperçus que les emails de spoofing envoyés au Directeur Financier par l’adresse mail du PDG étaient moins efficaces que ces mêmes messages adressés aux employés. Le rapport de ProofPoint est accessible ici.

Le business du chiffrement des données des entreprises

Publication d’un livre blanc sur la rentabilité de l’activité de chiffrement des données des entreprises par les cybercriminels.

Le ransomware, cybermenace la plus prolifique du moment, se propage au sein des entreprises via les réseaux de partage de fichiers, les pièces jointes, les liens malveillants ou encore les sites Internet compromis autorisant les téléchargements directs. Le premier trimestre 2016 a enregistré une croissance de 3 500% du nombre de domaines utilisés pour la diffusion de ransomwares, établissant au passage un nouveau record.

Principaux pays touchés par des ransomwares, sous Windows au premier semestre 2016

Les ransomwares ont généré plusieurs centaines de millions de d’euros de gains au moyen d’actes d’extorsion explique BitDefender. Au cours du premier semestre 2016, c’est aux États-Unis que le plus grand nombre d’attaques de ransomwares ont été recensées, avec 19,09% de l’ensemble des attaques de ransomwares déclarées dans le monde.

Le Royaume-Uni est arrivé en deuxième position, avec 11,89%, soit seulement 2,26 points de plus que l’Allemagne (9,63%), laquelle figurait à la troisième place de notre classement des pays les plus touchés par des attaques de ransomwares.

Principales familles de ransomwares sous Windows en France, premier semestre 2016

Teslacrypt arrive en tête avec 9,38% de l’ensemble des attaques de ransomwares déclarées, Locky se classe en seconde position avec 7,48% et Cryptolocker se hisse à la troisième place, avec 5,66%. Les écarts minimes qui séparent la France des Etats-Unis, de l’Allemagne et du Royaume-Uni semblent indiquer que les cybercriminels ont utilisé une large palette de techniques pour infecter leurs victimes. Si d’autres pays ont été plus particulièrement visés par des infections de ransomwares spécifiques, il semblerait qu’en France, les cybercriminels aient recouru à tout l’arsenal de techniques possibles pour diffuser des ransomwares…

Quelques actions utiles pour se protéger contre les ransomwares en milieu professionnel

– Sauvegarder régulièrement les données et contrôler l’intégrité de ces sauvegardes. Les sauvegardes sont essentielles en cas d’incidents liés à des ransomwares ; en cas d’infection, elles peuvent constituer le meilleur moyen de récupérer les données critiques.

– Sécuriser ses sauvegardes. Veiller à ce que les sauvegardes ne soient pas connectées aux ordinateurs et aux réseaux qu’elles sauvegardent. Faire des sauvegardes dans le Cloud ou les stocker sur un support physique hors ligne. Il convient de noter que certains ransomwares ont la capacité de verrouiller les sauvegardes basées dans le Cloud lorsque les systèmes réalisent en continu des sauvegardes en temps réel, une action également connue sous le nom de « synchronisation continue ».

– Examiner avec attention les liens contenus dans les e-mails et ne jamais ouvrir les documents joints à des e-mails non sollicités.

– Ne jamais télécharger des logiciels (en particulier gratuits) à partir de sites inconnus. Quand cela est possible, vérifier l’intégrité du logiciel au moyen d’une signature numérique, avant son exécution.

– Veiller à ce que les correctifs d’applications pour ses systèmes d’exploitation, logiciels et firmwares soient à jour, y compris Adobe Flash, Java, les navigateurs Web, etc.

– Veiller à ce que la solution antimalware soit paramétrée pour se mettre à jour automatiquement et pour effectuer des analyses régulièrement.

– Désactiver les scripts de macro des fichiers transmis par e-mail. Envisager d’utiliser le logiciel Office Viewer pour ouvrir les fichiers Microsoft Office transmis par e-mail plutôt que d’utiliser l’ensemble des applications de la suite Office.

– Mettre en place des restrictions logicielles ou d’autres contrôles afin d’empêcher l’exécution de programmes dans des emplacements couramment utilisés par les ransomwares, tels que les dossiers temporaires utilisés par les principaux navigateurs Internet ou les programmes de compression/décompression, y compris ceux qui se trouvent dans le dossier AppData/LocalAppData.

*Source : Bitdefender Labs. Auteurs : Liviu Arsene, et Răzvan Mureșan, Spécialistes Sécurité.

**Le livre blanc