Archives de catégorie : Patch

IBM traite 15 milliards d’événements de sécurité chaque jour

IBM Security aide les établissements financiers à partager plus rapidement leur connaissance concernant les menaces à l’échelle mondiale.

IBM a annoncé, à l’occasion de la conférence SIBOS 2015, travailler avec l’industrie des établissements financiers pour renforcer la collaboration et le partage mondial des connaissances des menaces et de leur exécution à travers de multiples secteurs et organisations. Les membres du FS-ISAC (Financial Services Information Sharing and Analysis Center), organisation à but non lucratif dans le domaine des services financiers, auront accès à la recherche avancée contre les menaces ainsi qu’aux analyses directement depuis IBM X-Force Exchange. Actuellement IBM a la plus importante équipe de services en sécurité, avec plus de 6 000 professionnels et un réseau de 11 SOCs (Security Operations Centers) à travers le monde. IBM gère et contrôle plus de 15 milliards d’événements de sécurité chaque jour, pour plus 4 000 clients.

Patch Tuesday d’octobre 2015

Le Patch Tuesday d’octobre 2015 s’avère une édition légère. En effet, il ne comprend que six bulletins, mais concernent tous les produits phares. Un bulletin critique pour Internet Explorer (mais pas pour Edge), un bulletin pour Office, victime de vulnérabilités à base d’exécution de code à distance (RCE), ainsi qu’un correctif pour remédier des vulnérabilités dans le noyau Windows qui autorisent une élévation des privilèges. En outre, ce Patch Tuesday résout un problème intéressant dans le shell Windows qui autorise aussi l’exécution de code à distance. Toutes les versions de Windows et Office, sont concernées sauf qu’aucun paquet logiciel supplémentaire avec des mises à jour (.NET, logiciel serveur, etc.) n’est disponible ce mois-ci.

    Commençons par Internet Explorer qui figure en tête de notre liste interne des priorités. Le bulletin MS15-106 fournit 15 correctifs pour des vulnérabilités dont neuf sont critiques car pouvant entraîner des exécutions de code à distance (RCE) si l’un de vos utilisateurs se rend sur un site Web malveillant. Déployez cette mise à jour de sécurité en priorité sur toutes les plates-formes affectées, depuis Vista et IE7 et jusqu’à Windows 10 et IE11.

    Les bulletins MS15-107 et MS15-108 sont associés au bulletin pour Internet Explorer. MS15-107 est une nouvelle version pour le nouveau navigateur Edge, mais ce bulletin de sécurité ne contient que 2 correctifs plutôt mineurs : une fuite d’information ainsi qu’une mise à jour pour le filtre XSS. MS15-108 reprend quatre des problèmes traités par le bulletin MS15-106 pour les machines qui exécutent une autre version de JavaScript, principalement Internet Explorer 7.

    Les bulletins MS15-109 et MS15-110 sont plus importants et méritent toute votre attention. Commençons par le MS15-110. Ce dernier résout six problèmes sévissant dans Office (essentiellement Excel), dont cinq entraînent une exécution de code à distance. L’utilisateur est invité à ouvrir une feuille de calcul Excel contenant un exploit pour l’une de ces vulnérabilités, ce qu’il fera sans trop hésiter si les feuilles de calcul présentent par exemple des informations produits pertinentes, des tarifs et encore des remises de fournisseurs concurrents (je reçois environ un e-mail par semaine avec ce type d’information). Le bulletin MS15-109 traite une vulnérabilité dans le shell Windows qui peut être déclenchée via un e-mail et une navigation Web et qui, en cas d’exploit réussi, fournira une exécution à distance RCE à l’attaquant.

    Quant à la mise à jour MS15-111, elle gère des vulnérabilités à base d’élévation locale de privilèges sous Windows, ce qui affecte une fois encore toutes les versions de Windows depuis Vista jusqu’à Windows 10. Les attaquants utiliseront ce type de vulnérabilité pour accéder au niveau système, une fois qu’ils auront pris le contrôle de la machine ciblée.

    En résumé : appliquez le patch MS15-106 pour Internet Explorer en priorité, puis MS15-110 pour Excel. Ensuite, le bulletin MS15-109 pour le shell Windows. Les autres bulletins sont moins critiques et peuvent être déployés dans le cadre de votre cycle de patch normal.

    Enfin, Adobe a également publié des mises à jour pour Adobe Reader et Flash : APSB15-24 pour le Reader et APSB15-25 pour Flash. Ces bulletins traitent plusieurs vulnérabilités critiques (plus de 50 pour le Reader) qui permettraient à un attaquant d’exécuter du code dans le contexte de l’utilisateur. Nous recommandons la correction immédiate du Flash. D’autre part, la sandbox d’Adobe renforce le durcissement de sa visionneuse PDF car depuis plus d’un an des fichiers PDF sont utilisés pour lancer des exploits à l’aveugle. Corrigez dans le cadre de votre cycle de patch normal. Quant à Oracle, il publiera sa mise à jour de patchs critiques (CPU) le 20 octobre.

Le pirate de JPMorgan Chase s’est attaqué à d’autres sociétés

Le pirate informatique qui s’est attaqué à la banque JPMorgan Chase a aussi visé, avec plus ou moins de succés, Citigroup, E*Trade Financial Corp, Automatic Data Processing et Regions Financial Corp.

Si certaines structures n’ont pas confirmé cette affirmation de plusieurs enquêteurs qui ont souhaité  rester anonyme, des entreprises comme E*Trade Financial Corp ont confirmé avoir été attaquées en 2013 par ce qui semble être le même pirate que la banque JPMorgan.

En 2014, ETCF avait indiqué ne pas savoir si des données clients avaient été impactées. Deux ans plus tard, voici la confirmation de cette infiltration. Au moins 31 000 clients de la structure bancaire ont été alertés d’une violation de leurs données. Les pirates ont pu avoir accès aux noms et e-mails des clients, ainsi que les adresses physiques de ces derniers. Il n’y a « aucune preuve que toutes les informations des comptes clients, y compris les mots de passe, numéros de sécurité sociale, ou des informations financières eurent été compromises » indique le communiqué de presse de la banque.

Un détail dés plus déroutant. Il est pourtant assez simple de savoir ce que les pirates ont pu lire, copier… Toutes les données contenues dans la base de données compromise ont été accessibles.

Les installations nucléaires civiles ne demandent qu’à être piratées

Les infrastructures nucléaires civiles dans le monde entier seraient insuffisamment préparées à l’éventualité d’une cyberattaque.

Tout le petit monde du nucléaire c’est donné le mot, la semaine dernière, pour annoncer que les centrales nucléaires ne tiendraient pas face à une attaque informatique. C’est selon un nouveau rapport des chercheurs de la Chatham House, un think-tank basé à Londres, que l’on apprend que les pirates informatiques ne feraient qu’une bouchée des centrales nucléaires.

Les installations deviennent de plus et plus dépendantes des systèmes numériques et autres logiciels, et que la sensibilisation de haut niveau des menaces liées à la cybersécurité stagne, un événement grave semble s’écrire. « Les récentes attaques de grande envergure, y compris le déploiement du worm Stuxnet, ont soulevé de nouvelles inquiétudes concernant les failles de sécurité des cyber d’installations nucléaires, commente le rapport. Les cyber-criminels, les États et les groupes terroristes augmentent leurs activités en ligne, la crainte d’une cyber-attaque sérieuse est toujours présente.« 

D’ici là à penser que le survol de centrales françaises par des drones avaient pour mission de sniffer les connexions wifi des installations !

Un drone film une base de la NSA en Allemagne

Des hacktivistes manifestent contre la cyber surveillance de la NSA en survolant une base de la Nationale Security Agency basée dans le sud de Francfort, en Allemagne.

Le groupe d’hacktivistes Intelexit vient de lancer une manifestation à l’encontre de la surveillance de masse mise en place par les Américains. Leur idée, si la NSA nous surveillance, surveillons la NSA. Avec un drone, ils ont survollé la base militaire américaine Dagger, basée au sud de Francfort (Allemagne).

En plus de filmer, le drone a lâché des brochures exhortant les employés de la NSA à quitter leur emploi et à soutenir la lutte contre la surveillance de masse. Le complexe abriterait l’outil XKeyStore, un système utilisé par la NSA qui permettrait de suivre et de stocker tout ce qu’un utilisateur fait à travers l’Internet. L’outil est connu comme un des piliers de la NSA dans la collecte des informations diffusées en Europe.

Menaces sur les applications SAAS

Palo alto networks dévoile son nouveau rapport sur les menaces et souligne la nécessité de sécuriser les applications SAAS.

Palo Alto Networks, spécialisé dans les solutions de sécurité de nouvelle génération, annonce la nouvelle et 12ème édition de son rapport AUTR (Application Usage and Threat Report), réalisé par son équipe de recherche sur les menaces, la Palo Alto Networks Unit 42 Threat Intelligence. Ce rapport, s’appuyant sur les données de plus de 7 000 entreprises dans le monde, présente les tendances réelles en matière d’utilisation des applications d’entreprise, ainsi que les nouveaux événements cruciaux dans les offensives contre les entreprises. Il contient en outre des recommandations pratiques pour éviter les cyberattaques.

Le rapport met en exergue l’avancée phénoménale des applications SaaS (logiciels sous forme de services) qui créent une brèche d’infiltration pour les nouveaux risques de sécurité ou les accès non autorisés aux données sensibles. Le rapport démontre aux organismes de sécurité que les vecteurs d’attaque courants ou existants depuis toujours, tels que les emails et les fichiers exécutables, continuent de poser des difficultés. Il décrit également les tendances d’utilisation des applications à haut risque dans le monde, par exemple les applications à accès distant.

PRINCIPALES CONCLUSIONS DU RAPPORT

La popularité des applications SaaS a explosé – Le nombre des applications SaaS dans les réseaux d’entreprise a augmenté de 46 % entre 2012 et 2015, et comprend désormais plus de 316 applications. Les pièces jointes par email continuent d’être un vecteur de danger – Plus de 40 % des pièces jointes par email se sont révélées malveillantes. L’utilisation des applications à accès distant est largement répandue – Il existe actuellement 79 applications à accès distant différentes dans le monde qui sont fréquemment utilisées par les cyberattaquants dans le cadre de leurs opérations. Les catastrophes de l’actualité ou les gros titres sont détournés en vecteurs d’attaque – En moyenne, un délai de six heures s’écoule entre la parution d’une actualité exceptionnelle et son exploitation par une campagne de phishing ciblé ou de spam, ou une attaque Web. Les identités des principaux ennemis ont été dévoilées – Trois acteurs majeurs ont été identifiés : Carbanak (Russie/Ukraine), Sandworm (Russie) et Shell Crew (Chine). Ces trois groupes, spécialisés dans le cyber-espionnage et la cybercriminalité, ciblent les gouvernements et les entreprises en Europe et en Amérique du Nord.

« Chez Palo Alto Networks, nous sommes convaincus que le partage des informations sur les cyber-menaces est bénéfique pour la société dans sa globalité. C’est cette conviction qui motive la publication de notre rapport annuel Application Usage and Threat Report. Des professionnels de la cybersécurité bien informés, ce sont des professionnels mieux armés : s’ils connaissent les méthodes utilisées par les attaquants pour exploiter les applications et compromettre les réseaux, ils pourront identifier les offensives et riposter avant qu’elles ne puissent endommager leurs réseaux », commente à DataSecurityBreach.fr Ryan Olson, directeur du renseignement, Unit 42 de Palo Alto Networks

ACTIONS RECOMMANDÉES

· Face à la popularité grandissante des applications SaaS, les équipes de sécurité ont tout intérêt à se familiariser avec le phénomène dit du « shadow IT », ou informatique fantôme. Désormais courant dans les entreprises où les employés utilisent les solutions SaaS et d’autres applications à l’insu du service informatique ou sans son approbation, cette tendance a le pouvoir d’affaiblir les politiques de sécurité.

· L’omniprésence des pièces jointes malveillantes accentue la nécessité de mettre en place des mesures de sécurité automatiques capables d’intercepter automatiquement un fichier exécutable déguisé, activé par erreur par un utilisateur.

· Les nouvelles menaces évoluent désormais de plus en plus vite. Les outils d’attaque automatisés permettent aux cybercriminels d’exploiter les nouvelles vulnérabilités en quelques heures à peine. Pour arrêter ces attaques, il est indispensable de mettre en œuvre des dispositifs de prévention sophistiqués et automatiques, fournissant une visibilité élargie des menaces connues et inconnues et une protection solide contre ces dernières.

Wifatch, le virus qui vous veut du bien

Un code viral baptisé Wifatch s’attaque aux routeurs pour mieux les protéger des autres virus.

Voilà une action qui est à saluer. Un hacker aurait mis en action depuis quelques jours un code informatique baptisé Wifatch. L’idée de ce « virus » s’infiltrer dans les routeurs pour empêcher que les autres virus, beaucoup plus malveillants, ne puissent exploiter les boîtiers. Les routeurs sont mal sécurisés, rarement mis à jour et exploités par des attaques informatiques ayant pour mission, par exemple, de participer à des Dénis Distribués de Services (DDoS) contrôlés par des bots qui contrôlent les routeurs infiltrés.

Symantec explique que ce code se tient informé via le P2P et bloque les canaux par lesquels les logiciels malveillants peuvent attaquer les routeurs que Wifatch a pris en main. Un virus qui protège les victimes potentielles en quelque sorte. Les auteurs expliquent que la création de Wifatch est due, tout d’abord, pour l’apprentissage. Deuxièmement, pour la compréhension. Troisièmement, pour le plaisir, et la quatrième et derniére raison, pour votre (et notre) sécurité. Il n’infecte que les routeurs dont le mot de passe n’a pas été changé, comme « password » !

Une belle bête qui a pointé le bout de ses bits en novembre 2014.

Mp3 et Mp4 dangereux pour Android

Deux nouvelles failles découvertes dans Android pourraient malmener téléphones et tablettes via la lecture de Mp3 et Mp4 modifiés.

La société Zimperium mobile Threat Protection avait découvert, en avril 2015, un problème de sécurité dans la bibliothèque Stagefright sous Android. Joshua J. Drake, responsable des recherches a poursuivi son étude sur le traitement des médias par Android. Son enquête sur les attaques à distance l’a conduit à une nouvelle découverte.

Stagefright 2.0 est un ensemble de deux vulnérabilités qui se manifestent lors du traitement de fichiers MP3, ou de fichier vidéo MP4. La première vulnérabilité impacte presque chaque appareil Android depuis la version 1.0 sortie en 2008. Des méthodes pour déclencher la 1ére vulnérabilité avaient été découvertes pour Android version 5.0 en exploitant la seconde faille.

Google a notifié la faille CVE-2015-6602 et a indiqué qu’elle serait corrigée la semaine prochaine. « Nous prévoyons de partager des informations pour cette deuxième vulnérabilité dès que possible » souligne Zimperium.

La faille touche le traitement des fichiers MP3 et/ou MP4 spécialement conçus par un pirate, pouvant entraîner l’exécution d’un code arbitraire, comme le téléchargement d’un logiciel espion…

Le botnet XOR DDoS lance une vingtaine d’attaques par jour

Le nouvel avis d’alerte établit le profil de plusieurs campagnes d’attaques récentes lancées à partir du botnet XOR DDoS. Le botnet XOR DDoS s’est perfectionné, et est à présent capable de déclencher des méga-attaques DDoS à plus de 150 Gbit/s. 90 % des attaques par déni de service distribué, exécutées par le botnet XOR DDoS, ont ciblé des organisations en Asie.

Akamai Technologies, Inc, leader mondial des services de réseau de diffusion de contenu (CDN), publie une nouvelle alerte de cybersécurité faisant état d’une menace révélée par son pôle SIRT (Security Intelligence Response Team). Des pirates informatiques ont créé un botnet capable de mener des campagnes d’attaques par déni de service distribué (DDoS) à plus de 150 Gbit/s au moyen du malware XOR DDoS, un cheval de Troie servant à détourner des systèmes sous Linux.

Qu’est-ce que XOR DDoS ?

Le malware XOR DDoS est un cheval de Troie qui infecte les systèmes Linux, en leur demandant de lancer des attaques DDoS sur demande, pilotées par un pirate à distance. Au départ, le pirate s’empare d’une machine Linux via des attaques par force brute pour découvrir le mot de passe donnant accès aux services SSH (Secure Shell). Une fois cet identifiant obtenu, il se sert des privilèges « root » pour exécuter un script shell Bash qui télécharge et lance le binaire malveillant.

« En un an, le botnet XOR DDoS s’est perfectionné et peut désormais être utilisé pour lancer de gigantesques attaques DDoS », souligne Stuart Scholly, à DataSecurityBreach.fr, vice-président et directeur général de la division Sécurité d’Akamai. « XOR DDoS illustre parfaitement le changement de tactique des pirates qui créent des botnets à partir de systèmes Linux infectés pour lancer des attaques DDoS. Ce phénomène se produit beaucoup plus fréquemment qu’auparavant, lorsque les machines sous Windows étaient les principales cibles des malwares DDoS. »

Attaques par déni de service XOR DDoS

Les travaux du pôle SIRT d’Akamai ont établi que la bande passante des attaques DDoS, déclenchées par le réseau de machines zombies XOR DDoS, était variable, se situant entre moins de 10 Gbit/s et plus de 150 Gbit/s, soit un volume d’attaques extrêmement conséquent. Le secteur des jeux a été le plus souvent ciblé, talonné par l’éducation. Ce botnet attaque jusqu’à 20 cibles par jour, situées pour 90 % d’entre elles en Asie. Le profil de plusieurs des attaques de sa provenance, neutralisées par Akamai, correspond à celles documentées en date des 22 et 23 août dans l’avis. L’une d’elles a frôlé 179 Gbit/s, tandis que l’autre avoisinait 109 Gbit/s. Deux vecteurs d’attaques ont été observés : SYN- et DNS-floods.

Si l’adresse IP du bot est parfois usurpée, elle ne l’est pas systématiquement. Les attaques observées dans le cadre des campagnes DDoS menées à l’encontre des clients d’Akamai, étaient un mélange de trafic usurpé et non-usurpé. Les adresses IP usurpées sont générées de façon à ce qu’elles semblent émaner du même espace d’adressage (blocs /24 ou /16) que celles de l’hôte infecté. Une technique d’usurpation, consistant à modifier uniquement le troisième ou le quatrième octet de l’adresse IP, empêche les fournisseurs d’accès à Internet (FAI) de bloquer le trafic usurpé sur les réseaux protégés par le mécanisme uRPF (Unicast Reverse Path Forwarding) de vérification du chemin inverse.

Neutralisation des attaques XOR DDoS

Des caractéristiques statiques identifiables ont été observées, notamment la valeur TTL de départ, la taille de fenêtre TCP et les options d’en-tête TCP. Ces signatures de charge utile peuvent contribuer à la neutralisation des attaques par déni de service distribué. Elles sont consultables dans l’avis d’alerte. Par ailleurs, des filtres tcpdump sont prévus pour faire face au trafic d’attaques SYN-flood généré par ce botnet.

Détection et éradication du malware XOR DDoS

La présence du botnet XOR DDoS peut être détectée de deux manières. Sur un réseau, il faut repérer les communications entre un bot, ou zombie, et son canal de commande et contrôle (C2) en faisant appel à la règle Snort exposée dans l’avis. Sur un hôte Linux, il faut se servir de la règle YARA qui opère une mise en correspondance des chaînes relevées dans le binaire.

Le malware XOR DDoS est persistant : il exécute des processus qui réinstalleront les fichiers malveillants même s’ils sont supprimés. Par conséquent, son éradication relève d’un processus en quatre étapes pour lesquels plusieurs scripts sont spécifiés dans l’avis :

Localiser des fichiers malveillants dans deux répertoires.
Identifier des processus qui favorisent la persistance du phénomène.
Eradiquer les processus malveillants.
Supprimer les fichiers malveillants.

Akamai continue à surveiller les campagnes exploitant régulièrement le malware XOR DDoS pour déclencher des attaques par déni de service distribué. Pour en savoir plus sur cette menace, sur la suppression de ce malware et sur les techniques de neutralisation DDoS, un exemplaire gratuit de l’avis est téléchargeable à l’adresse www.stateoftheinternet.com/xorddos.

Bug étrange pour H&M Belgique

Durant plusieurs dizaines de minutes, le site H&M Belgique a proposé dans sa boutique online l’ensemble de ses produits à 12,99€.

Une parka à 12,99 euros au lieu de 150 ; une veste à 12,99 au lieu des 70 euros habituels ; une chemise en soie pour 12,99€ au lieu de 40. L’ensemble de la boutique Internet Belge H&M a connu une salle aventure le week-end dernier. Un bug, une mise à jour ratée ou la manipulation malveillante de l’administration des prix ? H&M n’a pas communiqué sur le sujet, mais l’ensemble de son catalogue numérique était passé en intégralité à 12,99 euros. A noter également que les accessoires, moins chers, étaient eux aussi passés à 12,99 euros. (hln)