Archives de catégorie : Fuite de données

Sept stratégies pour défendre les systèmes de contrôle industriel

Le rapport du ministère américain de la Sécurité intérieure intitulé « Sept stratégies pour défendre les systèmes de contrôle industriel » recommande les solutions matérielles de sécurité unidirectionnelle.

Le rapport du ministère américain de la Sécurité intérieure indique : « Pour de nombreux systèmes de contrôle industriel (ICS), la question n’est pas de savoir si une intrusion va avoir lieu, mais quand ». Les technologies comme celles de Waterfall Security sont à présent recommandées. Waterfall Security Solutions, un leader mondial de technologies de cybersécurité pour les infrastructures critiques et les systèmes de contrôle industriel, a annoncé aujourd’hui la prise en compte des technologies de communication unidirectionnelle dans les stratégies recommandées par le ministère de la Sécurité intérieure des États-Unis.

Intitulé Sept stratégies pour défendre les ICS et publié en décembre 2015 par le National Cybersecurity and Communications Integration Center (NCCIC), ce rapport souligne le nombre en augmentation des intrusions réussies dans les systèmes d’infrastructure critiques des États-Unis et la forte probabilité que de futures tentatives d’intrusion se produisent à l’avenir. En réponse à cette constatation, le rapport détaille ses sept meilleures stratégies de défense des systèmes de contrôle industriel (ICS) contre les cyberattaques.

Le rapport indique : « Au cours de l’année fiscale 2015, 295 incidents ont été rapportés à la Industrial Control Systems Cyber Emergency Response Team (ICS-CERT), et de nombreux autres n’ont pas été rapportés ni détectés. » Il recommande sept stratégies qui auraient pu prévenir toutes les intrusions et auraient protégé la sûreté et la fiabilité des opérations industrielles affectées. Trois de ces sept stratégies recommandent d’utiliser des communications matérielles unidirectionnelles, une technologie créée par Waterfall Security Solutions. Depuis 2007, les passerelles unidirectionnelles de Waterfall ont été déployées et éprouvées par des sites industriels, des unités de fabrication, des infrastructures critiques et des fabricants d’équipements industriels dans le monde entier.

« Ce dernier rapport publié par le ministère américain de la Sécurité intérieure soutient clairement notre technologie et notre mission en tant qu’entreprise de rehausser le niveau de cybersécurité des systèmes de contrôle industriel et des infrastructures de réseaux critiques », a déclaré Lior Frenkel, PDG et co-fondateur de Waterfall Security Solutions. « Le rapport du ministère de la Sécurité intérieure est clair : vous devez faire des passerelles unidirectionnelles votre premier choix. La sécurité logicielle, comme les pare-feu, ne vous sauvera pas. »

La taux élevé des nouveaux déploiements de passerelles unidirectionnelles de Waterfall Security dans les centrales,les pipelines, les raffineries, les systèmes de transport et les réseaux d’alimentation en eau à travers l’Amérique du Nord et l’Europe, en plus de l’expansion rapide de sa clientèle en Asie-Pacifique, démontrent que de nombreux industriels et décideurs sont déjà d’accord avec les recommandations du ministère.

Nagerfit, Plaquerfit, SauterFit, hackerFit !

Le piratage de données de clients des produits connectés FitBit se précise.

Pourquoi s’attaquer aux clients des montres et bracelets connectés FitBit ? Malheureusement, simple et facile. Une fois qu’un pirate a mis la main sur un compte, il peut tenter de piéger la société en se faisant envoyer un produit de remplacement encore sous garantie. Au pirate de trouver le moyen de se faire communiquer le produit qu’il revendra ensuite.

Depuis plusieurs semaines, la communauté Fitbit vibre. Des dizaines de clients font état d’une modification de leur page d’administration Fitbit. La société a confirmé le problème et annonce se pencher sur la chose. Des pirates qui ont, via cet accès, aux informations GPS, et toutes autres données sauvegardées sur les serveurs de la marque de produits high-tech pour sportifs.

Le pirate a changé les informations de connexion

D’après BuzzFeed, toujours le même pseudo caché derrière ces piratages annoncés : « threatable123 ». Un bot serait-il utilisé par le malveillant ou alors ce dernier est trop feignant pour se cacher ? Plusieurs clients reprochent à FitBit de faire la sourde oreille et de les accuser de ne pas avoir prêté attention à leurs identifiants de connexion. Alors attaque sur la base de données ou simple phishing ? A suivre…

Les Data Centers face aux risques : des menaces contrôlées

Le Cloud a réussi à convaincre de nombreux adeptes grâce à ses différents atouts : simplicité, adaptabilité, ou encore coûts contrôlés. Pour protéger au mieux les données qui leur sont confiées, les fournisseurs éthiques suivent une règle d’or : prévoir l’imprévisible pour pouvoir assurer la sécurité des données.  

En effet, les data centers – comme toute autre installation – sont confrontés à différents risques et cela peut effrayer les entreprises et les particuliers.  Cependant, les serveurs des centres de données sont souvent bien plus sécurisés que les propres structures informatiques des entreprises. Plusieurs menaces existent, et les fournisseurs de Cloud disposent de spécialistes afin d’analyser et d’anticiper chacun de ses risques.

Le risque physique et le vandalisme
Il s’agit du risque lié à une intrusion physique sur le lieu : vol de matériel contenant des données, incendies criminels, ou encore casse des serveurs. Pour répondre à ce risque, des systèmes de vidéosurveillance mais aussi de détection volumétrique de mouvements au sein du périmètre de sécurité sont mis en place.  De plus, l’entrée du bâtiment est sécurisée par un contrôle d’accès strict avec différents niveaux de droits selon les pièces.  En cas de problèmes, les droits d’accès peuvent être rapidement révoqués et les badges désactivés automatiquement. Le bâtiment est également équipé de portes blindées, de systèmes de détection des chocs sur les portes et les fenêtres. Toute cette installation vise à pouvoir réagir très rapidement en cas de tentative d’effraction, avec une prise en charge rapide par le personnel sur site présent 24h/24 7J/7 et par les forces de l’ordre.

Pour pallier la menace d’incendie, des détecteurs sont mis en place. Les Data Centers sont par ailleurs équipés de système d’extinction automatique par gaz, si un départ de feu est confirmé par 2 détections simultanées, des bouteilles seront percutées instantanément afin de remplir la salle informatique d’un gaz empêchant la réaction chimique de l’incendie et bloquer tout incendie en cours.

Le risque météorologique
Cette catégorie regroupe tous les dangers liés à des conditions climatiques extrêmes: inondation, foudre ou encore canicule. Afin de prévenir d’éventuels sinistres, ce risque est étudié avant même l’implantation du Data Center afin d’éviter la construction en zone inondable. Le bâtiment est également entouré par des paratonnerres, et les armoires électriques équipées de parafoudres pour protéger le lieu en cas de tempête. Les climatisations sont spécifiquement choisies afin de fonctionner même lorsqu’elles sont soumises à de très hautes températures.

Les risques intrinsèques et électriques
Pour la partie électrique, les onduleurs sont présents pour palier une éventuelle micro-coupure ; en cas de problème plus conséquents – comme une panne totale de l’arrivée électrique principale Haute Tension– les Data Centers sont équipés d’un groupe électrogène pouvant assurer leurs autonomies. Des audits annuels sont par ailleurs réalisés pour assurer une sécurité optimale du lieu. Une caméra thermique permet de vérifier qu’il n’y a pas de points chauds pouvant potentiellement créer un départ d’incendie et les câblages sont également vérifiés une fois par an. Enfin, en cas de fuite d’eau, un système automatisé permet de couper l’arrivée d’eau dans la salle informatique.

Le risque numérique
Les menaces numériques regroupent tous les risques liés au piratage informatique.  Pour cela, les serveurs peuvent—être équipés d’un antivirus, d’un firewall, mais aussi d’une solution visant à bloquer les attaques DDoS.  Ainsi, un large spectre de vecteurs d’attaques est contrôlé. Il s’agit là des précautions prises pour un unique Data Center par chaque fournisseur. La mise en place d’un deuxième Data Center, notamment s’il est utilisé pour effectuer des plans de reprises d’activité, exige également quelques bonnes pratiques. Les deux bâtiments ne doivent pas être éloignés de plus de 50 kms l’un de l’autre, dans l’idéal, afin d’avoir un délai de latence faible pour la synchronisation des données. Mais ils ne doivent pas non plus appartenir aux mêmes réseaux électriques, car si une longue coupure intervient, les deux seraient alors potentiellement impactés. (par Aurélien Poret, responsable Infrastructure – Ikoula)

Les équipes de sécurité sont dépassées par le nombre d’alertes de sécurité quotidiennes

76% des professionnels de sécurité interrogés par Rapid7 déclarent ne pas arriver à gérer plus de 25 alertes par jour alors que 29% d’entre eux reçoivent quotidiennement plus de 75 alertes de sécurité.

Rapid7, éditeur de solutions de sécurité analytique des données, dévoile les résultats de son étude 2015 sur la détection des menaces et la réponse aux incidents de sécurité. Face aux enjeux cruciaux de la protection des données de l’entreprise dans des contextes de réseaux étendus, les équipes de sécurité augmentent progressivement leurs capacités de détection des menaces et de réponses à incidents.

A travers une étude menée auprès de 271 professionnels de sécurité dans 20 pays, Rapid7 a cherché à analyser et à mieux comprendre le contexte et les problématiques auxquelles sont confrontées les équipes de sécurité en entreprise – leurs initiatives, les outils utilisés et leurs défis au quotidien – en matière de détection des menaces et de réponses aux incidents de sécurité.

Les équipes sécurité dépassées par le nombre d’alertes de sécurité générées par les équipements
Parmi les enseignements importants de cette étude, il ressort que les équipes de sécurité sont submergées par un volume d’alertes de sécurité trop important et pour lesquelles elles ne peuvent procéder à des recherches approfondies :

–       Les professionnels de la sécurité signalent un écart entre le nombre d’alertes générées par leurs systèmes de détection et le nombre de ces alertes que leurs équipes sont capables de gérer – c’est à dire de consulter, d’enquêter et de remédier.

–       76% des personnes interrogées n’arrivent pas à gérer plus de 25 alertes par jour, alors que 29% d’entres elles reçoivent plus de 75 alertes de sécurité par jour

La détection du vol d’identifiants : le problème majeur des équipes sécurité
Bien que cela souligne la nécessité d’une meilleure contextualisation, corrélation et hiérarchisation des alertes, les entreprises ne sont toujours pas satisfaites de leur capacité à détecter le premier vecteur d’attaque à l’origine des failles de sécurité : le vol d’identifiants.

–       90% des professionnels interrogés s’inquiètent des attaques utilisant des identifiants dérobés, et 60% déclarent ne pas bénéficier de solutions adaptées pour détecter le vol d’identifiants.

Concrètement, les équipes de sécurité ont toutes le même défi : elles doivent gérer trop d’alertes de sécurité ; les enquêtes sur chaque alerte prennent trop de temps ; elles ont trop peu de visibilité contextuelle sur les utilisateurs et les risques sur leur réseau.

Face à ces problématiques, les professionnels interrogés ont mis en place trois grandes initiatives en 2015, (dans l’ordre) :
1)    Le déploiement et le maintien d’une solution SIEM
2)    Le développement de leur programme de gestion des vulnérabilités
3)    L’amélioration ou le remplacement de leur réseau de pare-feu

L’étude rapporte également que 52% des entreprises interrogées utilisaient déjà un SIEM en 2015 alors que 21% prévoyaient de s’équiper dans le futur. Alors que la capacité flexible à agréger et corréler les logs permet aux entreprises de surveiller simultanément les données issues de pare-feu, de terminaux et des DNS, les professionnels estiment qu’il subsiste toujours un manque à ce niveau pour les services Cloud, des protocoles DHCP et des honeypots.

Les services Cloud, une surface d’attaque à risque
Les services Cloud sont une surface d’attaque importante et à risque, puisque 79% des personnes sondées dans le cadre de l’étude Rapid7 déclarent utiliser au moins un service Cloud, particulièrement Office 365, Google Apps et Salesforce. Pour les cybercriminels, il s’agit de voler les identifiants pour accéder aux dossiers confidentiels placés dans ces services. Et à ce sujet, les professionnels sont 59% à signaler un manque de visibilité au niveau de la sécurité des services Cloud.

Léonard Dahan, Regional Sales Manager pour la région Europe du Sud de Rapid7 indique à DataSecurityBreach.fr que « les enseignements de cette étude démontrent que les équipes de sécurité doivent prioriser la détection des identifiants compromis et les comportements suspicieux, non seulement sur le réseau mais également en local sur les postes de travail, tout comme autour des services Cloud. Le point positif est que les entreprises continuent de s’équiper et de mettre en place des programmes de détection et de réponse à incidents. Mais les équipes de sécurité doivent également s’appuyer sur une approche qui leur permettra d’améliorer la précision des alertes détectées, d’accélérer les enquêtes post-incidents et de mettre en évidence les risques liés aux utilisateurs de leur terminal jusqu’au Cloud ».

Clé USB perdue pour un hôpital, 29 000 patients concernés

La fuite de bases de données peut prendre de multiples formes. La perte d’un support de stockage contenant des informations sensibles médicaux par exemple.

Ca n’arrive pas qu’aux autres – 29 000 patients de l’hôpital universitaire Arnett de l’Indianna viennent d’être alertés d’un problème concernant leurs dossiers médicaux. Le centre hospitalier a alerté la justice de l’Etat à la suite de la « perte » d’une clé USB. Dans le support de stockage de l’University Health Arnett Hospital, des informations de santé de milliers de patients. La clé n’était pas chiffrée, n’avait pas de mot de passe. Le document n’était pas protégé contre les lectures non autorisées. Plus grave encore, les données couraient de novembre 2014 à novembre 2015. Quid des autres sauvegardes et de la sécurité de ces dernières ?

A noter, qu’en France, ce mardi 11 janvier, un hébergeur Lillois a été attaqué par un pirate informatique Turc. Des cabinets dentaires, des sites d’infirmiers et infirmières Français ont été impactés par cette attaque. Impossible de savoir si des données sensibles ont été collectées par le malveillant.

Sécurité en ligne : la méfiance des Français est-elle mère de sûreté ?

La cybercriminalité se développe aussi vite que les technologies et il n’est pas surprenant que cela rende les consommateurs méfiants lorsqu’on leur demande de saisir des données personnelles en ligne. C’est le cas pour 63% des Français selon une étude récente Dashlane menée par Opinionway. Il est plus étonnant de constater le décalage avec les Américains, qui, s’ils ne sont pas moins touchés par les piratages, sont beaucoup moins méfiants lorsqu’ils doivent saisir des informations personnelles sur internet (seulement 35%).

L’explication est bien sûr en partie culturelle. La France est un pays où, depuis Descartes, on considère que l’intelligence s’illustre par la capacité à douter. En face d’un phénomène nouveau, les consommateurs doutent donc tant qu’ils ne disposent pas des garanties permettant de lever leurs interrogations. Aux Etats-Unis, l’optimisme est une valeur. C’est lui qui permet la « poursuite du bonheur » inscrite dans la déclaration d’indépendance, et la foi en un futur meilleur, « l’American Dream ». Si la sécurité en ligne était un verre d’eau, ou de Coca Cola, les Américains auraient ainsi tendance le voir à moitié plein. Les dangers du web ne sont pas pour eux une raison de ne pas profiter des formidables innovations qu’il apporte. On n’aurait en effet pas conquis l’ouest américain si l’on s’était focalisé sur les risques. Pour les Français, le verre est souvent à moitié vide. Ils sont plus réticent à adopter un service qui risque de perturber leur quotidien, de remettre en cause leur statut…

Pour rassurer les consommateurs, les éléments à leur fournir sont également différents. Selon la même étude, c’est d’abord la réputation de la marque qui met en confiance les Américains (47%), alors que les Français sont 68% à citer le petit cadenas vert, symbole d’une connexion sécurisée, comme facteur de confiance numéro 1. Là encore, le scepticisme des Français les conduit à chercher des preuves concrètes de sécurité plutôt que de faire confiance a priori aux marques.

On serait tenté de donner raison aux Français, tant sont nombreuses les grandes marques qui connaissent des failles de sécurité sur leur site web. En s’intéressant d’abord à un élément factuel de sécurité, la connexion https et son symbole, le petit cadenas vert, les Français ne seraient-ils pas des précurseurs ? Quand ils naviguent sur le web, souris en main, ils souhaitent des signaux clairs pour les rassurer ou leur indiquer les dangers, comme lorsqu’ils sont au volant de leur voiture. Le cadenas https est pour eux la même chose qu’un panneau route prioritaire qui leur dit « C’est bon vous pouvez rouler à 90. ».

La conduite sur route est aujourd’hui énormément guidée par la signalisation (panneaux, lignes, ralentisseurs etc….) au point qu’on y prête à peine attention. Grâce aux efforts de standardisation, on s’y retrouve même lorsqu’on circule loin de chez soi à l’étranger. Mais qu’en est-il du web ? N’est-il pas nécessaire de définir, au-delà du chiffrement de la connexion (https) d’autres standards de sécurité, ou de confidentialité, qui pourraient être vérifiés par des tiers indépendants et illustrés par une signalisation uniforme ?

Au cours des deux dernières décennies, on a vu se développer les « autoroutes de l’information ». Nous sommes bien sur la « route du futur » que Bill Gates annonçait par son livre en 1997. Nous avons juste oublié de tracer les lignes blanches et de poser les panneaux. (Par Guillaume Desnoes, Responsable des marchés européens de Dashlane)

La signature de vos mails, porte d’accès pour pirate

Quoi de plus anodin qu’une signature dans un courrier électronique. Prenez garde, elle peut révéler beaucoup d’informations au premier pirate qui passe. DataSecurityBreach vous propose un mode d’emploi contre la collecte d’information via votre répondeur.

Dans le piratage informatique, la collecte d’informations sur la cible est primordiale. Avant d’attaquer un ordinateur, le pro de la malveillance informatique doit tout savoir sur l’humain et son environnement. Connaitre sur le bout des doigts la vie de l’objectif. Parmi les « espaces » de travail de l’espion : les poubelles (on se retrouve au FIC 2016 lors du challenge CDAISI, NDR) ; les bureaux ; les pages communautaires (Facebook, …) ainsi que les mails, les signatures et, surtout, le répondeur qui annonce votre absence.

Les réponses automatiques, l’ami de vos ennemis
Aussi bête que cela puisse paraître, j’ai pu constater depuis des années que les messages automatiques des répondeurs de nos boites mails étaient capables de fournir des informations sensibles, stratégiques pour celui qui sait les lires. Comme l’explique le site Internet dédié aux Professionnels de l’opérateur Orange « Au moment de paramétrer votre message d’absence pensez à faire figurer quelques informations comme » et l’entité historique des télécoms Français d’égrainer les données à fournir dans le message automatique : La durée de votre absence ; les coordonnées d’une personne à contacter en cas d’urgence... »

Aujourd’hui, ces informations ne sont plus à mettre. Imposez à votre direction une adresse électronique générique à mettre en place durant les absences. Paul.Abuba@Federalbank.gov.us n’est plus pensable dans un répondeur. Absence@Federalbank.gov ou informatique@Federalbank.gov (si vous officiez dans ce service, NDR) semble plus logique. Il ne faut plus communiquer la durée de l’absence, et encore moins l’identité de la personne à contacter en cas d’absence.

Social Engineering automatisé

Votre répondeur ne doit plus ressembler au message ci-dessus, mais à celui proposé ci-dessous. Un message qui aura pour mission de préserver les intérêts de votre entreprise et de votre vie numérique. De bloquer les tentatives de fraudes, de type Fraude au président par exemple. Il est aujourd’hui impératif d’éviter toute personnalisation. Un malveillant possédant l’identité de vos proches collaborateurs, d’un numéro de téléphone direct et de la date de votre absence à suffisamment de données pour piéger votre entreprise.

Attention à la sécurité des sites pendant les soldes !

Les soldes d’hiver démarrent demain, avec leur cortège de bonnes affaires. Les achats sur Internet sont dans ce domaine de plus en plus en vogue. Mais si les soldes offrent de belles opportunités, elles peuvent aussi mettre les utilisateurs à la merci des pirates si la sécurité des sites marchands n’est pas assez forte. Afin d’y voir plus clair et de guider les internautes sur les sites les mieux sécurisés, Dashlane publie son 3ème Baromètre de Sécurité.

Le spécialiste de la gestion des mots de passe et de l’identité en ligne, ont analysé la manière dont les sites d’e-commerce gèrent la sécurité des mots de passe. Les sites sont évalués via une liste de critères (longueur minimale du mot de passe, obligation d’utiliser un mot de passe alphanumérique, nombre de tentatives de connexion successives possibles…). Une note est alors associée à chaque critère et le total permet d’attribuer au site un score de sécurité compris entre -100 et 100.

On ne le répétera jamais assez. Pour les consommateurs, il est indispensable d’utiliser des mots de passe forts, composés d’au moins 8 caractères, générés aléatoirement et incluant des chiffres et des lettres. Les mots de passe doivent être différents pour chaque site. Ce sont les conditions pour dissuader les pirates. Les sites d’e-commerce ont pour responsabilité d’encourager leurs clients à suivre ces bonnes pratiques.

Un constat alarmant
Sur les 25 sites analysés, 52% ont encore un score négatif et n’imposent pas à leurs visiteurs l’usage d’un mot de passe alphanumérique (mélangeant chiffres et lettres), 52% autorisent au moins 10 tentatives de connexion successives, et 36% acceptent des mots de passe faibles comme « motdepasse », « azerty », « 123456 », qui sont aujourd’hui les plus utilisés et donc les plus facile à pirater.

On est toujours surpris de retrouver des leaders de l’e-commerce français tels que Amazon France, Rueducommerce ou Aramis Auto parmi les plus mauvais élèves. Il est aussi assez stupéfiant de constater qu’une grande marque comme Castorama envoie encore à l’utilisateur son mot de passe en clair par email lors de la création de son compte. Un pirate qui accèderait à sa boîte email pourrait ainsi se connecter à son compte en quelques secondes.

Néanmoins, tous les sites n’ont pas les mêmes pratiques. Les premiers de la classe sont des grandes marques de référence, comme Apple (qui conserve le score maximum de 100!), Auchan, Alloresto, Carrefour ou Price Minister.

Si pour certains, la protection des données des consommateurs est une priorité qui ne se discute pas, certains sites semblent privilégier la facilité, l’assurance que les contraintes de sécurité imposées ne nuiront pas à la « transformation » du prospect en client…

La prise de conscience est en cours
Même si la liste des sites analysés et la méthode ont légèrement évolués depuis le précédent Baromètre de Sécurité Dashlane, la comparaison entre les baromètres 2014 et 2015 est toutefois riche d’enseignements. On remarque ainsi que certains sites ont pris conscience de la nécessité de renforcer la protection des données de leurs utilisateurs. Alloresto, Vente Privée, Cdiscount et Show Room Privé exigent maintenant des mots de passe de 8 caractères minimum, avec lettres et chiffres obligatoires, alors qu’ils acceptaient auparavant des mots de passe faibles. Brandalley ou Oscaro ont aussi cessé d’adresser aux utilisateurs leur mot de passe en clair par email et c’est une très bonne nouvelle !

Piratage : Coupure de courant en Ukraine à la suite d’un acte 2.0 contre une centrale

Coupures de courant en Ukraine à la suite de l’attaque informatique à l’encontre d’une centrale électronique.

Les professionnels de la sécurité des systèmes d’information alertent depuis quelques années sur les vulnérabilités, les failles et les défauts de sécurisation dans les systèmes industriels. L’attaque Stuxnet en 2010 a non seulement démontré que ce genre d’attaque pouvait endommager un système SCADA mais a aussi généralisé l’outillage et le mode opératoire, pour être exploitable par des non experts.

Le 23 décembre 2015, une variante du logiciel malveillant Black Energy a paralysé plusieurs centrales électriques Ukrainiennes, causant une coupure électrique dans une des régions du pays. Avec cette attaque et 5 ans après Stuxnet, on voit bien que la menace ciblant les systèmes industriels SCADA est plus que jamais présente et constitue un risque réel pour les infrastructures vitales d’un pays.

Conçu au départ en 2007 comme Cheval de Troie pour mener des attaques en Déni de Service Distribués (DDOS), BlackEnergy a mué au fil du temps en un outil modulaire et sophistiqué, capable de passer inaperçu et conçu comme une boite à outil pour contourner les antivirus, mener des campagnes de fraude sur les banques en ligne ou des attaques ciblées.

La Loi de Programmation Militaire aborde ces aspects de protection contre les cybermenaces et liste les mesures de sécurité à mettre en œuvre en vue de protéger les infrastructures vitales. Afin de se préparer au mieux contre des attaques visant des OIV (Opérateur d’Importance Vitale), il faut effectivement mettre en place des mécanismes de protection et de cloisonnement entre les réseaux SCADA et les autres réseaux ; mais encore faut-il avoir la visibilité et l’intelligence pour détecter les intrusions au niveau applicatif.

La solution pourrait venir de l’Analyse Comportementale ou des “Analytics” qui consistent à agréger, corréler et interpréter des informations issues des infrastructures réseaux et applicatives. La société F5 Network propose ce type d’outil, capable de détecter différent types de malwares qu’ils soient génériques ou ciblés. En novembre dernier, le HackFest Canada 2015, proposait un concours de hacking éthique sur le thème, entre autres, du piratage d’infrastructures SCADA.

En France, la licence CDAISI (Licence Professionnelle Cyber défense, anti-intrusion des systèmes d’information) de Maubeuge apprend aux informaticiens (à partir de bac +2) à réfléchir comme un pirate informatique afin de mieux les contrer propose des cours sur ce thème.

Dans le cas des centrales électriques Ukrainienne, le cheval de Troie BlackEnergy a ciblé et exploité des postes de travail des opérateurs, donc « légitimes », en utilisant des vulnérabilités connues comme vecteurs d’attaques. Une fois installé sur le poste de l’opérateur, Black Energy a eu le champ libre pour intercepter les crédentiels (couples nom d’utilisateurs / mots de passes) utilisés par les opérateurs en charge des systèmes SCADA. Rien de magique. Un pirate malin, un courriel bien ciblé, des ordinateurs nons sécurisés, ni mi à jour et le tour était joué. la cible est moins conventionnelle.

Face à ce mode opératoire, la solution est de mettre en place des technologies de protection contre la fraude qui permettent d’avoir une visibilité sur les activités frauduleuses initiées depuis le poste de l’opérateur d’un système SCADA. L’objectif étant de détecter les comportements identifiables d’un malware et de brouiller, par exemple, les crédentiels collectés lors de l’utilisation d’un navigateur Web, comme le fait BlackEnergy.

Chantage informatique saveur Macaron

Une entreprise de Montmorillon piratée. Sa base de données volée. Les pirates ont tenté de faire chanter la PME spécialisée dans les Macarons.

Les amateurs de Macarons connaissent l’artisan Rannou-Métivier. Cette entreprise familiale basée à Montmorillon, dans la région de Poitiers, est spécialisée dans cette petite gâterie sucrée qu’est le macaron. Des pirates informatiques ont jeté leur dévolu sur le site Internet de la société. Une faille SQL plus tard et les malveillants sont repartis avec la base de données [BDD].

Une BDD comprenant les informations clients : mails et mots de passe. « Notre service informatique a immédiatement réagi pour renforcer la sécurité du site. Cependant, des données ont déjà été volées » souligne dans le courriel envoyé aux clients de Rannou-Métivier. Les pirates ont réclamé de l’argent à la société. En contre partie, les voyous du web ne diffuseraient pas les informations collectées. Depuis, le chiffrement des sésames a été instauré, espérons juste que cela n’est pas un modeste format MD5 et que les pirates ne diffuserons pas les informations volées.

Une attaque qui démontre une fois de plus l’intérêt des base de données pour le blackmarket. Si cette derniére ne peut-être vendue, ce qui ne veut pas dire  que les données n’ont pas été diffusés dans le BM, les pirates n’hésitent plus à contacter les victimes pour « dealer » une rançon. L’année derniére, le groupe Rex Mundi s’était spécialisé dans ce type de chantage à la base de données clients. [La Nouvelle république]