Archives de catégorie : Logiciels

Actualités liées logiciels de sécurité informatique et protections numériques des entreprises et particuliers.

Ransomware : Les créateurs de CoinVault arrêtés ?

La Police néerlandaise a arrêté lundi 14 septembre dernier deux hommes d’Amersfoort aux Pays Bas, soupçonnés d’être impliqués dans des attaques ransomware CoinVault.

Les attaques des cybercriminels avaient débuté en mai 2014 et s’étaient poursuivies jusqu’à aujourd’hui, prenant pour cibles des utilisateurs dans plus de 20 pays. Kaspersky Lab a réalisé d’importants efforts de recherches afin d’aider la National High Tech Crime Unit (NHTCU) de la Police néerlandaise à dépister et identifier les pirates présumés. Panda Security a également contribué à l’enquête de police en indiquant des versions de malware associées.

Les cybercriminels de CoinVault ont tenté d’infecter des dizaines des milliers d’ordinateurs dans le monde dont la plupart des victimes se trouvaient aux Pays-Bas, en Allemagne, aux Etats-Unis, en France et au Royaume-Uni. Les pirates sont parvenus à verrouiller au moins 1 500 ordinateurs fonctionnant sous  Windows, avant de réclamer une rançon sous la forme de « bitcoins » en échange du décryptage des fichiers.

Les cybercriminels responsables de cette campagne d’extorsion en ligne ont tenté d’adapter leurs techniques d’approches à différentes reprises, afin de pouvoir continuer à toucher de nouvelles victimes. Le premier rapport d’enquête de Kaspersky Lab sur CoinVault a été publié en novembre 2014, après que les premiers incidents du programme malveillant ont été rapportés. La campagne s’est ensuite interrompue jusqu’avril 2015, date à laquelle un nouveau cas a été découvert. Pendant ce même mois, Kaspersky Lab et la National High Tech Crime Unit (NHTCU) de la Police néerlandaise ont lancé le site web noransom.kaspersky.com, une base de données avec des clés de décryptage. Une application de décryptage a en outre été mise à disposition en ligne afin de permettre aux victimes de CoinVault de récupérer leurs données sans devoir verser de rançons aux criminels. Kaspersky Lab a ensuite été approché par Panda Security qui avait trouvé des informations sur des versions de malware associées et dont les recherches de Kaspersky Lab ont révélé que celles-ci étaient effectivement liées à CoinVault. Une analyse approfondie de tous les malwares apparentés a ensuite été réalisée et transmise à la Police néerlandaise.

En avril 2015, lorsqu’une nouvelle version de CoinVault avait été observée, un élément intéressant avait été observé : le malware comportait des phrases sans fautes en néerlandais. Le néerlandais est une langue relativement difficile à écrire sans fautes, de sorte que nous soupçonnions, depuis le début de notre enquête, qu’il existait une connexion néerlandaise avec les auteurs présumés du malware. Ce qui s’est avéré être le cas par la suite. Le combat remporté contre CoinVault a été le fruit d’efforts communs entre des autorités responsables de l’application des lois et des entreprises privées. Nous avons atteint un formidable résultat: l’arrestation de deux suspects.

Le Dark Web reconnu officiellement par l’ICANN et l’IETF

Le Dark Web n’est pas qu’un repaire de voleurs, terroristes et autres bidochons 2.0. Le Dark Web permet aussi et surtout de sécuriser un site web que l’on ne souhaite pas référencer. L’ICANN et l’IETF viennent de le reconnaitre officiellement.

Le Dark net est toute cette partie des Internet que l’on ne voit pas, qui n’est pas référencé et qui est pensé, à la base, pour protéger ses surfs ou le site Internet que l’on souhaite partager qu’avec ses proches. Certes on y trouve du malveillant, mais c’est avant tout un exceptionnel outil qui peut-être exploité, entre autre, via TOR (Des alternatives à TOR, ICI).

Début septembre, grâce aux décisions des organismes de réglementation d’Internet, les sites en .onion sont considérés dorénavant que « existant ». Bilan, ils seront en mesure d’offrir plus facilement une meilleure sécurité à leurs utilisateurs. L’Internet Assigned Numbers Authority (IANA), un département au sein de l’organisation qui supervise les domaines de l’Internet connu sous le nom Internet Corporation for Assigned Names and Numbers (ICANN), avec l’Internet Engineering Task Force (IETF – gestion de la plupart des nouveaux standards d’Internet), ont désigné le domaine .onion comme un « domaine d’utilisation spéciale » donnant ainsi un statut officiel qu’il manquait auparavant au site .onion. « Il existe des raisons légitimes d’utiliser le réseau d’anonymat Tor et ses services cachés » indique Runa Sandvik, un chercheur en sécurité qui a travaillé avec le projet Tor dans le passé.

Cette reconnaissance ouvre aussi la possibilité pour les sites .onion d’obtenir des certificats de sécurité et permettre le chiffrement de leurs contenus.

L’OTAN va avoir accès aux codes sources de Microsoft

Nous vous en parlions en juin 2015, Microsoft a ouvert une antenne de son Transparency Center en Belgique. Dans la foulée, le partenariat avec l’OTAN vient d’être renouvelé.

Le Transparency Center, un espace de Microsoft dédié aux états et autres entités souhaitant découvrir les codes sources des produits Microsoft. Le géant américain a ouvert un TC en Europe, en juin 2015, et plus exactement à Bruxelles. Ce centre permet d’avoir accès aux informations « cybersécurité » du géant américain. Un rapprochement qui a du être décidé pour ne pas perdre un contrat de longue date avec l’OTAN.

Depuis 12 ans, Microsoft et la Nato Communications and Information Agency (NCI) ont un partenariat lié aux outils du géant de Redmond. Un nouvel accord, et donc un prolongement du contrat, vient d’être signé. L’OTAN a dorénavant la possibilité d’accéder au code-source de certains produits. Failles, 0days et informations de cybersécurité sont liés à ce contrat.

42 agences gouvernementales de 23 pays disposent d’un accès au Transparency Center.

iOS 9 : bonne pratique de sécurité

La version finale d’iOS 9 est disponible dès ce 16 septembre ! À cette occasion, voici les bonnes pratiques en matière de sécurité iOS.

Bien que les appareils et les OS Apple aient une réputation de sécurité forte, 84 % des vulnérabilités mobiles découvertes l’an dernier ont touché iOS, selon le dernier rapport de Norton by Symantec sur les menaces de sécurité Internet (ISTR). D’ailleurs, une récente famille de logiciels malveillants, appelée KeyRaider, a compromis un nombre record de comptes d’utilisateurs sur les iPhones jailbreakés.

Ci-dessous, vous trouverez trois conseils de sécurité pour iOS 9 à utiliser pour protéger vos informations personnelles. D’abord, utiliser un mot de passe Apple ID fort et unique. Le nouvel iOS 9 exige désormais un code à six chiffres plutôt que quatre. Si ce dernier est couplé avec un mot de passe Apple ID fort qui utilise des lettres, des chiffres et des symboles, il sera plus difficile pour les criminels de deviner les mots de passe.

Ensuite, DataSecurityBreach.fr vous conseiller d’activer l’authentification à deux facteurs (Comme pour double authentification Gmail, Facebook, Dropbox, …) Dans iOS 9, une authentification à deux facteurs, une couche supplémentaire de sécurité, est étendue à iTunes et iCloud, et les utilisateurs devraient l’activer immédiatement. Celle-ci oblige les utilisateurs à entrer un code de vérification unique de six chiffres (envoyé à un dispositif de confiance) ainsi que leur adresse e-mail et mot de passe lorsque l’ils se connectent à leur compte à partir d’un nouveau navigateur ou terminal.

Enfin, désactiver l’accès à Siri depuis l’écran de verrouillage. Siri est l’assistant personnel intelligent iOS, mais bien qu’utile, Siri peut aussi être un risque de sécurité. Il y a eu plusieurs cas dans le passé où Siri a été utilisé pour contourner l’écran de verrouillage de l’iPhone. Empêcher Siri d’être utilisé à partir de l’écran de verrouillage va protéger les appareils de ces types de hacks.

Améliorer la sécurité et l’expérience utilisateur avec l’authentification sans contact

Du fait de la marche inexorable engagée vers un univers orienté mobilité et cloud, les données des entreprises sont devenues de plus en plus difficiles à protéger.

Les attentes de leurs collaborateurs ont également évolué : ceux-ci veulent pouvoir accéder à des applications, données et services en mode cloud n’importe où, n’importe quand, sur l’équipement de leur choix. Des attentes qui, virtuellement, risquent de rendre les réseaux considérablement plus vulnérables aux failles de sécurité. Le seul recours à des mots de passe ne suffit pas. À partir du moment où des pirates dérobent le nom d’utilisateur et le mot de passe d’un employé, ils n’ont aucune difficulté à s’introduire sur le réseau et à charger des logiciels malveillants sur d’autres systèmes en passant inaperçus. Aujourd’hui, avec l’avènement d’un modèle de sécurité dit d’authentification sans contact « par effleurement », il est possible de garantir un contrôle d’accès aux données via un procédé nettement plus pratique, en utilisant le même badge d’identification donnant accès aux locaux/sites d’une entreprise.

Avec l’authentification sans contact, il suffit aux utilisateurs d’approcher leurs cartes à puce d’un ordinateur portable, d’une tablette, d’un téléphone mobile et d’autres équipements à capacité NFC (Near Field Communication) pour accéder aisément et commodément à des ressources réseau, applications cloud et services via le web. Nettement plus simple et mieux sécurisée qu’un mot de passe, cette technique se veut aussi plus rapide, plus fluide et plus pratique que l’emploi de mots de passe à usage unique (OTP), token ou carte hybride (displaycards) et d’autres dispositifs physiques. Et elle est surtout commode pour les utilisateurs puisqu’elle leur permet d’avoir accès à des données et applications en mode cloud avec la même carte servant à l’ouverture de portes.

Dimensionnement du problème
Les menaces ne sont pas près de décroître. Et le coût des fuites de données non plus. Récemment, IBM a révélé dans son rapport Security Services Cyber Security Intelligence Index Report, que l’usurpation d’identité, les logiciels malveillants et autres cybermenaces coûtent aujourd’hui aux entreprises jusqu’à 19 % de leurs recettes, et représentent 21 % de pertes de productivité, entre autres impacts financiers. Protéger l’accès aux données de l’entreprise devient, par conséquent, encore plus crucial.

L’une des premières problématiques est la confiance excessive dans les mots de passe. Jusqu’ici, la procédure d’identification et de validation des identités du personnel était relativement simple : un nom d’utilisateur et un mot de passe devaient être saisis sur leur PC par les utilisateurs pour qu’ils puissent s’authentifier à la fois sur leur poste et sur le réseau. Un seul mot de passe était attribué aux utilisateurs de matériel informatique, utilisable à un seul endroit : sur leur poste de travail, au bureau ou à la maison. Après authentification, l’utilisateur avait accès à toutes les applications nécessaires pour mener sa mission à bien.

Mais aujourd’hui, le contexte de l’entreprise est en rapide évolution. Nous vivons désormais dans un monde orienté mobilité et cloud, au sein duquel l’accès aux données et services d’entreprise ne s’effectue plus à partir d’un seul et même équipement. De surcroît, les politiques de sécurité des entreprises ont changé, obligeant les utilisateurs à s’authentifier plus souvent. Parallèlement, les utilisateurs comptent bien bénéficier aujourd’hui d’un accès immédiat aux données et services de leur entreprise, en tout lieu et à tout moment, depuis leur terminal mobile. Concrètement, cela signifie que les collaborateurs qui recourent à une authentification classique, mais déficiente, par nom d’utilisateur et mot de passe exposent par inadvertance leurs entreprises à nombre de cybermenaces complexes.

Principes de fonctionnement de l’authentification sans contact
L’authentification sans contact permet d’accéder à plusieurs applications et services sur des terminaux différents, sans avoir à mémoriser ni à ressaisir d’autres codes et mots de passe. Le procédé ne nécessite que trois étapes simples. Premièrement, l’utilisateur ouvre un navigateur sur son terminal NFC et saisit l’URL de l’application à laquelle il souhaite accéder. Deuxièmement, il saisit ses nom d’utilisateur et mot de passe. Troisièmement, il approche sa carte de contrôle d’accès à l’arrière de la tablette ou du terminal mobile NFC pour fournir le second facteur d’authentification. La carte peut alors être « lue » sans qu’il soit nécessaire de l’insérer physiquement dans un lecteur.

Outre sa commodité, ce modèle d’authentification par effleurement tire parti du système de contrôle d’accès existant pour garantir une expérience utilisateur fluide sur l’ensemble de l’infrastructure correspondante, physique et informatique. Résultat ? Un système de gestion des identités et des accès résolument plus efficace et économique. En centralisant ainsi la gestion des identités et des accès, les entreprises peuvent regrouper leurs tâches et réduire leurs charges d’exploitation, et sont également en mesure d’adapter leurs capacités en les faisant passer à l’échelle supérieure, pour en retirer une plus-value croissante pour l’entreprise.

Approcher l’avenir
Les entreprises s’acheminent vers des solutions convergées qui peuvent servir à sécuriser l’ensemble des accès ? portes, ordinateurs, données, applications et services en mode cloud. Volet phare de la réalisation de cet objectif, l’authentification sans contact conjugue tout à la fois commodité et simplicité. Les utilisateurs ont d’ores et déjà troqué des clés mécaniques contre les cartes à puce permettant l’ouverture de portes et de portails. À présent, ces mêmes cartes peuvent aussi se substituer à des solutions OTP dédiées, au sein d’un système de contrôle des accès qui continuera à s’adapter et à passer très facilement à l’échelle supérieure, en offrant une plus-value croissante à l’entreprise. Les investissements qui sont réalisés dans les systèmes aujourd’hui peuvent être préservés au fil du temps à mesure que les entreprises se développent, évoluent et renforcent perpétuellement leur sécurité pour combattre les menaces sans cesse plus versatiles qui planent sur leurs locaux, leur sécurité informatique et la confidentialité de leurs informations. (Par Franck Tognée, Directeur des ventes Europe du Sud HID Global).

Fonctions analytiques de sécurité

HP a annoncé pouvoir protéger les entreprises numériques avec de nouvelles fonctions analytiques de sécurité. De nouvelles solutions identifient rapidement les menaces à haut risques et les IoC (indicators of compromise) afin d’aider à protéger les échanges entre utilisateurs, applications et données.

A l’occasion de HP Protect, la conférence annuelle sur la sécurité informatique d’entreprise, HP a dévoilé de nouvelles solutions centrées sur l’analyse de données de sécurité conçues pour aider les entreprises à passer des méthodes traditionnelles de sécurité à une approche moderne basées sur la protection des interactions entre les utilisateurs, les applications et les données, et sécuriser ainsi leurs actifs les plus précieux.

Les entreprises sont quotidiennement submergées par des données portant sur la sécurité. Elles doivent réussir à traduire ces données en informations utiles pour gérer de manière proactive les menaces qui engendrent un risque certain. Face à la complexité et le volume croissants des données, une plate-forme de sécurité intelligente est donc essentielle. Celle-ci doit être en mesure d’exploiter la puissance des solutions de Security Information and Event Management (SIEM) et d’effectuer une surveillance active avec l’analyse de données de sécurité extraites de cas d’usages, et capables d’être dérivées en actions de prévention concrètes.

« La détection des failles de sécurité est la préoccupations principale des acheteurs de solutions de sécurité. Les fabricants des solutions techniques se vantant d’identifier les failles ou de détecter des attaques sophistiquées font toujours plus de bruit » déclare Eric Ahlm, directeur de recherches chez Gartner, dans un récent communiqué de presse. « Les plateformes d’analyse de données de sécurité s’efforcent de conduire à une prise de conscience des événements de sécurité en collectant et en analysant un ensemble de données toujours plus large, de façon à ce que les événements les plus nuisibles pour les entreprises soient détectés et classés par ordre de priorité avec une efficacité accrue.»

Tirer parti de l’analyse des données de sécurité pour automatiser l’analyse des menaces
Les entreprises reçoivent chaque semaine en moyenne 17 000 alertes de programmes malveillants, et dépensent chaque année en moyenne 1,27 million US$ en temps et en ressources pour répondre à des menaces 2 provenant de données imprécises ou erronées. En raison du volume de données que les professionnels de la sécurité d’entreprise doivent surveiller, on estime à environ quatre pour cent, seulement, les alertes de logiciels malveillants faisant l’objet d’investigations 2, laissant ainsi une faille importante dans la gestion des problèmes de sécurité. En outre, les solutions traditionnelles périmétrique et les actions manuelles ne sont pas capables d’intercepter toutes les infections critiques dues à des programmes malveillants et laissent ainsi les entreprises encore plus exposées aux risques.

Pour les aider à automatiser l’analyse des données relatives aux menaces, HP annonce HP DNS Malware Analytics (DMA), une solution unique conçue pour identifier les systèmes infectés en analysant le trafic sur les serveurs DNS de l’entreprise. Cette solution sans agent a été développée en partenariat avec les HP Labs, les laboratoires de recherche d’HP, et le centre interne HP Cyber Defense Center. Travaillant à partir d’algorithmes, elle répertorie les serveurs infectés sans logiciel installé sur les composants périmétriques, et aide les clients à détecter rapidement les menaces à haut risque, réduire l’impact des failles de sécurité et améliorer leur politique globale de sécurité.

« Aujourd’hui les organisations doivent faire face à des volumes croissants de données de sécurité. Sans avoir la possibilité de séparer les signaux réels du bruit ambiant, les entreprises peuvent être victimes d’attaques malveillantes non détectées aux conséquences graves à la fois en termes financiers et opérationnels » déclare Sue Barsamian, Senior Vice-Président et Directeur Général de l’entité HP Enterprise Security Products. « La nouvelle solution HP DNS Malware Analytics (DMA) utilise les techniques de traitement des données pour détecter des malwares à partir de larges volumes d’événements fournis par les serveurs DNS. HP DMA est une solution packagée simple et très efficace adaptée aux grandes et moyennes entreprises. Combinée à la plateforme HP ArcSight SIEM, elle apporte des fonctionnalités de nouvelle génération qui renforcent la protection de l’entreprise. »

HP DMA identifie rapidement les cibles infectées comme les serveurs, les postes de travail et les appareils mobiles, afin de pouvoir les isoler avant qu’ils ne se connectent au réseau. La solution propose un algorithme unique en son genre – ce qui la différencie de la plupart des offres bâties sur des règles – capable d’analyser un très grand nombre d’enregistrements DNS. Ceci permet la détection d’un nouveau malware inconnu tout en réduisant par 20 le nombre de faux positifs par rapport aux autres offres de détection de malware sur le marché 3. Les entreprises économisent ainsi du temps et des ressources IT, et peuvent répondre aux risques les plus élevés en fonction des priorités qu’elles auront définies.

Avec un paramétrage simple et un reporting dans le cloud, HP DMA peut être déployé rapidement pour offrir une vigilance permanente face aux menaces. La solution s’intègre de façon transparente avec la plateforme the HP ArcSight SIEM, ce qui permet d’exploiter la capacité des systèmes SIEM, en tirant parti des déploiements de ArcSight Enterprise Security Management (ESM) afin de corréler d’autres données contextuelles, de donner des alertes et de proposer des actions appropriées.

Intégrer les données de sécurisation des applications pour élargir la couverture de sécurité
En prolongement de son engagement sur les offres de sécurité basées sur l’utilisation de données, HP annonce également HP Fortify scan analytics, une technologie unique qui exploite la puissance des données de sécurité issues des applications afin d’améliorer l’acuité et l’efficacité des solutions de sécurisation des applications. En traitant un volume croissant d’enregistrements fournis par des scans applicatifs et en réduisant la quantité d’éléments demandant l’analyse d’un spécialiste, la solution permet aux entreprises de concentrer leurs ressources sur un nombre plus faible de tâches plus prioritaires. Cette technologie analytique s’intègre de façon transparente dans les workflows existants de tests de sécurité des applications, ce qui contribue à augmenter à la fois l’efficacité du processus d’audit de la sécurité des applications et la pertinence des résultats.

Tirer parti de l’analyse prédictive pour accélérer la détection de menaces internes
Les nouvelles offres analytiques HP DMA et Fortify renforcent les capacités analytiques d’HP autour de l’analyse comportementale annoncées au cours de cette année. HP User Behavior Analytics (UBA) offre aux clients une meilleure visibilité dans le comportement des utilisateurs afin d’identifier les plus négligents ou les plus malveillants, ou de détecter les attaques externes qui infectent les comptes des utilisateurs de l’entreprise. En classant les anomalies détectées et les risques associés, HP UBA permet aux clients de concentrer leurs efforts et leurs ressources sur les activités, les utilisateurs et les applications qui présentent les risques les plus élevés pour l’entreprise.

détection des menaces basé sur l’apprentissage automatique Machine Learning

Avast conçoit un système de détection des menaces basé sur l’apprentissage automatique Machine Learning. Sa collaboration avec Qualcomm permet de protéger les utilisateurs face aux attaques zero-day, aux logiciels malveillants et à la violation des données personnelles.

Avast Software, éditeur des solutions de sécurité PC et mobiles, a développé une solution de sécurité mobile au niveau du noyau. Avast collabore actuellement avec Qualcomm Technologies, Inc., une filiale de Qualcomm Incorporated, afin de mettre sur pied cette nouvelle technologie. Qualcomm Technologies est le concepteur de Qualcomm® SnapdragonTM Smart Protect, un outil conçu pour détecter et classifier en temps réel les attaques zero-day et les malwares transformés, grâce à une analyse des comportements basée sur l’apprentissage automatique qui permettra de renforcer la protection des données personnelles et la sécurité des appareils. Snapdragon Smart Protect devrait être disponible sur les appareils grand public d’ici 2016 et sera intégré au processeur Snapdragon 820.

« Étant donné leur expérience et leur renommée sur le marché de la sécurité mobile, Avast était pour nous un choix évident pour cette intégration, déclare Asaf Ashkenazi, directeur de la gestion des produits chez Qualcomm Technologies. Grâce à la technologie AV avancée et aux solutions de sécurité mobile d’Avast, les clients bénéficieront d’une sécurité et d’une protection de la vie privée plus performantes. »

« Chez Avast, nous sommes ravis de collaborer avec Qualcomm Technologies en vue d’élaborer une solution de sécurité matérielle qui sera intégrée aux processeurs Snapdragon et à leur firmware, déclare Vince Steckler, PDG d’Avast. Le nombre de menaces grandit chaque jour, raison pour laquelle les fabricants et opérateurs mobiles doivent protéger leurs utilisateurs en temps réel. Snapdragon Smart Protect offrira une sécurité matérielle au niveau du processeur, afin de protéger les consommateurs plus efficacement face aux applications malveillantes, aux attaques zero-day et aux rançongiciels. »

Une solution de sécurité traditionnelle est uniquement capable d’analyser et de surveiller les comportements des logiciels au niveau des applications et de la structure logicielle. Avast utilisera ici la technologie embarquée Snapdragon Smart Protect et son algorithme d’apprentissage automatique au niveau du processeur afin de contrer les attaques zero-day et de différencier les applications logicielles autorisées et malveillantes. Alors que les utilisateurs bénéficieront d’une protection optimisée, les fabricants et opérateurs mobiles pourront quant à eux limiter les risques de violations de données et d’attaques malveillantes au sein de leurs systèmes.

Analyse du « Keylogger » de Windows 10

Mr Xhark, un internaute passionné d’informatique a analysé l’interception des données orchestrée par Windows 10. Au final, il déconseille d’utiliser le dernier né de Microsoft.

Mr Xhark, responsable de blogmotion.fr a diffusé un test de Windows 10 et plus précisément des données qu’intercepte le nouvel OS de Microsoft. La conclusion du passionné d’informatique est sans appel « Je n’utiliserai […] pas Windows 10 tant que cette situation n’évoluera pas« .

Pour Mr Xhark, l’outil espionne et il ne fait pas semblant. « Il est très bavard, trop bavard« . Via une série de tests, il est clairement affiché des communications de données entre les ordinateurs sous Windows 10 et les serveurs de Microsoft. Dans les données, la résolution de l’écran de l’ordinateur, le modèle et marque de la machine. Quel intérêt, surtout pour une recherche dans le menu « démarrer ». Un moyen d’identifier au plus précis l’internaute ?

Un véritable problème, même si ce ne sont pas toutes les frappes claviers qui sont transmises à Microsoft. La CNIL se penchera-t-elle sur le problème ? N’est-il pas déjà trop tard ?

Keyraider, un nouveau malware compromettant en France et dans le monde plus de 225 000 comptes Apple

En coopération avec WeipTech, Palo Alto Networks et son unité de recherche Unit42 ont identifié 92 échantillons d’une nouvelle famille de malwares ciblant l’iOS, et agissant en toute impunité. Nous avons analysé les échantillons afin de déterminer quel était l’objectif final de leur auteur. Nous avons en outre baptisé ce malware “KeyRaider”. Nous pensons qu’il s’agit du plus important vol de comptes Apple jamais causé par un malware.

KeyRaider cible les appareils iOS débridés et est distribué en Chine via des référentiels tiers de Cydia. Au total, cette menace aurait touché des utilisateurs de 18 pays : Chine, France, Russie, Japon, Royaume-Uni, Etats-Unis, Canada, Allemagne, Autriche, Israël, Italie, Espagne, Singapour et Corée du Sud.

Le malware prend au piège les processus système à l’aide d’un hook via MobileSubstrate, puis capte les noms d’utilisateur et les mots de passe du compte Apple ainsi que l’identificateur unique global (GUID) de l’appareil, en interceptant le trafic iTunes sur l’appareil. KeyRaider dérobe les certificats et les clés privées envoyés par le service de notification Push d’Apple, vole et partage les informations d’achat sur l’App Store, et désactive les fonctionnalités de déverrouillage local et distant des iPhones et des iPads.

KeyRaider est parvenu à s’emparer de plus de 225 000 comptes Apple valides et de plusieurs milliers de certificats, de clés privées et d’accusés de réception de commandes. Le malware envoie les données volées à son serveur de commande et de contrôle (C2), lequel contient lui-même des vulnérabilités qui exposent les informations utilisateur.

L’objectif de cette attaque était de permettre aux utilisateurs de deux tweak de débridage d’iOS de télécharger des applications depuis l’App Store officiel et d’y faire des achats mais sans payer. Les tweaks de débridage sont des packages logiciels qui permettent aux utilisateurs d’exécuter des actions normalement impossibles dans iOS.

Ces deux tweaks détournent les demandes d’achats d’applications, téléchargent les comptes volés ou les accusés de réception de commande du serveur C2, puis émulent le protocole iTunes pour se connecter au serveur d’Apple et acheter des applications ou d’autres éléments demandés par les utilisateurs. Les tweaks ont été téléchargés plus de 20 000 fois, ce qui laisse supposer qu’environ 20 000 utilisateurs exploitent frauduleusement les 225 000 informations personnelles subtilisées.

Certaines victimes ont fait savoir que leurs comptes Apple volés font état d’un historique d’achats d’applications anormal. D’autres sont confrontés à un rançonnement de leur téléphone.

Palo Alto Networks et WeipTech ont mis à disposition des services qui détectent le malware KeyRaider et identifient les informations personnelles volées.

21 modèles de smartphones vendus en ligne infectés par un malware

G DATA a détecté 21 modèles de smartphones vendus en ligne infectés. L’éditeur de solutions de sécurité publie son Mobile Malware Report du second trimestre 2015.

Les appareils mobiles renferment une quantité importante de données personnelles. Un tel contenu attise l’appétit de sociétés mal intentionnées et des cybercriminels. En plus de l’augmentation des programmes malveillants (+25 % par rapport au premier trimestre 2015), le G DATA Mobile Malware Report met en lumière une nouvelle tendance : plusieurs appareils Android vendus en ligne sont équipés de logiciels malveillants. 21 modèles ont été découverts par G DATA depuis le début de l’année 2015.

« On estime à 2,5 milliards le nombre d’individus dans le monde connectés grâce à leur appareil mobile. Grâce aux smartphones et aux tablettes, il est possible de chatter, naviguer sur internet ou faire des achats à n’importe quel moment et partout. Parallèlement, le nombre d’applications malveillantes a explosé depuis les trois dernières années », explique Christian Geschkat, responsable des solutions mobiles chez G DATA. « Nous observons depuis l’année dernière une nette augmentation d’appareils qui sont livrés directement avec des programmes malveillants et d’espionnage. »

Smartphone infecté en vente libre

Depuis le début de l’année 2015, les experts G DATA ont détecté et analysé 21 modèles de téléphones vendus sur des sites d’e-commerce et d’enchères internationaux, dont les firmwares intégraient des logiciels malveillants. Des modèles tels que le MI3 de Xiaomi, le G510 de Huawei ou le S860 de Lenovo sont concernés. La liste complète des 21 appareils infectés est disponible dans le G DATA Mobile Malware Report du 2e trimestre 2015. Les investigations menées montrent que ces appareils ont été modifiés par un maillon de la chaîne de distribution : certains intermédiaires, en plus de leur marge sur la revente de l’appareil, tablent sur des revenus complémentaires par la commercialisation de données personnelles et la publicité ciblée. Cette situation implique que les modèles incriminés vendus en ligne ne sont pas tous infectés.

À l’usage, ces appareils infectés peuvent être totalement contrôlés par un tiers. L’affichage de publicités et le téléchargement automatiquement d’applications non désirées est la partie émergée de l’iceberg. Envoi de SMS surtaxés ou prise en distance de la caméra sont d’autres actions possibles.

Pour vérifier si son appareil Android est infecté, l’utilisateur peut l’analyser avec la version gratuite G DATA INTERNET SECURITY FOR ANDROID light disponible sur le Google PlayStore.

Plus d’un million de nouveaux programmes malveillants sur Android depuis 6 mois
Au deuxième trimestre 2015, 6100 nouveaux programmes malveillants ciblant Android étaient détectés chaque jour. Il y en avait 4900 au premier trimestre 2015, ce qui représente une augmentation de 25%.