Archives de catégorie : Logiciels

Actualités liées logiciels de sécurité informatique et protections numériques des entreprises et particuliers.

Wawamania : le pirate Français caché aux Philippines

Comme l’explique ZATAZ.COM, l’administrateur/fondateur du site de diffusion et partage de fichiers piratés, WawaMania coule des jours heureux aux Philippines. Zac, le pseudo de ce pirate, a fuit la France, la Justice et ses anciens amis. Datasecuritybreach.fr a demandé à l’ancien administrateur du forum Mamie Tracker, Fabien L. (@Skull) ce qu’il pensait de ce P2P là. Fabien a été jugé et condamné, il y a peu, à une très lourde peine en tant qu’administrateur d’un forum « pirate ».

Datasecuritybreach.fr – Que pensez-vous de ce pseudo mode de l’échange communautaire qui engraisse surtout certains ?

Skull : Malheureusement, cela a toujours existé. Dans le peer-to-peer (P2P) il y a deux catégories : il y a ceux qui font cela pour le plaisir du partage ; et ceux qui ne sont là que pour amasser de l’argent. Naturellement, ça nui énormément au peer-to-peer, car depuis quelques années tout le monde est dans le même panier.

Datasecuritybreach.fr – Parlez-nous de ce que vous avez vécu

Pour ma part, j’étais l’administrateur du tracker Mamietracker.com. A la base, j’avais créé ce site justement pour couper le pied aux gros trackers comme T411, Snowtigers et bien d’autres qui étaient/sont là pour le flux d’argent qui draine, ceux qui ne parlent que d’échange, de gratuité, … et qui s’en mettent plein les poches. MamieTracker est né pour cela. Au départ ce n’était que du tout « gratuit », 1 an plus tard il m’a fallu faire un appel aux dons car le site grandissait et il me fallait payer des serveur pour gérer tout cela. Alors oui, certains diront que j’ai gagné de l’argent ce qui n’est pas faux (3.000€ en tout et pour tout sur 3 ans). La suite, vous la connaissez. Visite des policiers et des cyberpoliciers de Bayonne à 6h00 du matin à mon domicile. Des gens très polis et compréhensifs. J’ai été condamné à 6 mois de prison avec sursis – 1000€ d’amende – 300 000 Euros à reverser aux ayants droit (SACEM, Warner, Scpp).

Datasecuritybreach.fr – Aujourd’hui que devennez-vous ?

Aujourd’hui j’ai complètement coupé les ponts avec le peer to peer, passionné d’informatique j’ai remonté un site web nommé www.anywheres.fr, spécialisé dans l’assistance informatique et le dépannage informatique à distance, j’essaie de faire de ma passion mon métier mais les temps sont durs en ce moment il est donc difficile d’acquérir de nouveaux clients.

Datasecuritybreach.fr – Avec le recul, referiez-vous un site d’échange ?

Oui et non. Au niveau du partage et du contact humain oui. Maintenant, le jeu n’en vaut pas la chandelle. J’ai eu très peu de soutient le jour de mon arrestation. Sur mes 120 000 membres actifs, seulement une dizaine de personnes m’ont soutenu. Merci à eux. Les autres ne sont que des bouffeurs de copies. Faut pas croire, passer au tribunal, en correctionnel, c’est nerveusement terrible. Comme j’ai fait appel, je me suis ensuite retrouvé en cour d’assise. Autant vous dire que vous passez un sale quart d’heure (dont 4 heures d’audience, ndlr). Alors non, refaire un site d’échange pour toutes ces raisons, je ne le referai pas! Et je le déconseille à quiconque.

Datasecuritybreach.fr – Existe-t-il une solution pour que les internautes, en mal de nouveautés ?

Oui, aujourd’hui il y’a la VOD. cela reste cependant cher, et les nouveautés sont inexistantes. Des nouveautés qui sortent bien après les diffusions sur le peer-to-peer. Ca reste un vrai problème !

Datasecuritybreach.fr – Vous devez rembourser beaucoup ?

Comme dit plus haut, oui. Je dois payer énormément. Je dirai même que c’est démesuré. Je pense que j’ai servi d’exemple malheureusement. J’assume complétement. Je savais ce que j’encourrai dès le départ. DSB – Comment faites-vous ? Aujourd’hui, je survis. Je suis sans emploi et je m’occupe exclusivement de anywheres.fr. Mentalement j’ai tiré un trait sur MamieTracker. Tout ceci est derrière moi, ce n’est pas simple tous les jours. Je dois verser 300.000€ aux ayants droits. Des huissiers me rendent visite régulièrement. Je sais qu’ils attendent des saisies sur salaires dés que ma situation le permettra. Je me dis que la vie continue et que peut être un jour, je pourrai vivre de ma passion, l’informatique.

Datasecuritybreach.fr -Que pensez-vous du site Wawamania qui fait énormément parler de lui ?

Pour moi, et depuis le début, Wawamania n’est qu’une pompe à fric. Souvenez-vous, il y a 2/3 ans, une association s’était monter pour aider ce pauvre administrateur. Le reportage de TF1 risque d’en faire flipper plus d’un, au sujet du comportement de l’administrateur à l’époque et aujourd’hui. Pour rappel, il s’était vanté, il y a peu, de gagner entre 10 000 et 15 000€ par mois. C’est aussi pour cela qu’il est parti vivre au Philippine. C’est ce genre de type qui nuit au P2P. Les gros sites sont tous dans la course au gain. Regardez FrenchTorrentDB. Les dons sont effectués vers un pseudo hébergeur Canadien, Fouweb. Bilan, Paypal n’y voit rien à redire. Les internautes ne payent pas le pirate, mais font un don à un … herbergeur !

Dictao Trust Platform première solution de contractualisation numérique certifiée par l’ANSSI

Dictao, éditeur logiciel de solutions de confiance, annonce que sa solution de contractualisation numérique Dictao Trust Platform (DTP) a obtenu la certification CSPN délivrée par l’Agence Nationale de la Sécurité des Systèmes d’Information (ANSSI). Le basculement des grandes organisations vers la contractualisation numérique implique qu’elles puissent disposer de preuves de transactions solides et opposables en cas de litige.

Cette nouvelle certification CSPN (Certification de Sécurité de Premier Niveau) de la solution Dictao vient attester et renforcer la fiabilité du processus de souscription numérique qu’elle met en œuvre. L’entreprise dispose alors des garanties nécessaires à la dématérialisation de la relation client pour développer son activité commerciale en ligne et sur mobile, augmenter son taux de transformation et optimiser le temps de traitement de ses dossiers. Cette entreprise permet ainsi à ses clients de marquer leur engagement sur des contrats grâce à la signature électronique tout en disposant d’un dossier de preuves retraçant exactement le processus de contractualisation (contrat signé, preuve d’authentification, pièces justificatives, parcours et actions du client, etc.).

Laurent Fournié, Directeur Architecture de Dictao déclare à Data Security Breach : « Notre solution de contractualisation numérique Dictao Trust Platform (DTP) est la première à obtenir une certification CSPN, attestant la fiabilité du processus de contractualisation et celle du procédé de constitution de la preuve. Cette certification, en complément de notre démarche globale de certifications internationales EAL3+, confirme notre volonté de développer une gamme de produits respectant les critères de sécurité et de conformité en face des cadres techniques et juridiques les plus exigeants. »

Une nouvelle solution contre l’exécution de code malveillant sur les ordinateurs équipés d’UEFI

Une nouvelle solution contre l’exécution de code malveillant sur les ordinateurs équipés d’UEFI. Kaspersky Lab annonce à Data Security Breach le lancement d’une nouvelle solution baptisée KUEFI, un antimalware capable de protéger le PC de l’utilisateur avant même le chargement du système d’exploitation.

La norme UEFI (Unified Extensible Firmware Interface ou « interface micrologicielle extensible unifiée »), élaborée par l’Unified EFI Forum, est un modèle d’interface intermédiaire entre le micrologiciel (firmware) et le système d’exploitation (OS) d’un ordinateur.

Présenté comme « l’héritier spirituel » du BIOS (Basic Input/Output System), UEFI offre la prise en charge de nouvelles technologies, un développement optimisé et une meilleure expérience utilisateur entre la mise sous tension de la machine et le chargement du système d’exploitation. Pour de multiples interfaces, la norme offre un système plus sécurisé, un temps d’amorçage plus court, des performances améliorées, et des fonctionnalités innovantes sur la plate-forme. Parmi ses autres caractéristiques, la norme UEFI prévoit la possibilité d’embarquer une solution de sécurité « sur la puce ». Kaspersky Lab a saisi cette opportunité pour développer le premier – et, pour l’instant, le seul – antimalware compatible UEFI, qui sera en mesure d’analyser certains fichiers système et emplacements mémoire avant même le début du chargement du système d’exploitation.

Les avantages d’une telle approche sont clairs. Jusqu’à présent, les rootkits et bootkits pouvaient s’ancrer profondément dans le système et se charger avant tout antimalware classique, dissimulant ainsi leur activité à l’antivirus, dont ils pouvaient même bloquer le chargement. Désormais, en se chargeant à partir d’une mémoire ROM garantie exempte de défauts, KUEFI pourra examiner les fichiers système avant leurs propres chargements afin de détecter tout code malveillant susceptible de s’y cacher.

Renault fait appel à AVG Technologies pour sécuriser son nouvel app store embarqué

Renault, l’un des principaux constructeurs automobiles, a choisi AVG Technologies N.V. pour renforcer la sécurité de son système révolutionnaire de navigation multimédia intégré et connecté, Renault R-Link. AVG, fournisseur de solutions de sécurité mobile et Internet pour plus de 146 millions d’utilisateurs actifs dans le monde, vient de mettre au point une architecture de WebScanning assurant la protection de toutes les applications du Renault R-Link app store contre les logiciels malveillants recensés.

Développé en collaboration avec des spécialistes de la navigation par satellite, le système embarqué Renault R-Link associe un dispositif multimédia tactile d’un prix abordable à un kiosque d’applications ergonomique. Lors de son lancement, celui-ci comptera déjà plus de 50 applications disponibles, voyages, loisirs, actualité, réseaux sociaux… De nouvelles applications s’ajouteront à cette liste. Le système, déjà disponible sur la nouvelle Renault Clio, devrait équiper d’autres modèles du constructeur d’ici fin 2013, dont la très attendue voiture électrique ZOE, le Kangoo Express et la Captur.

Le logo AVG s’affiche sur le kiosque de l’ordinateur de bord avec la mention « Protégé par AVG ». Toutes les évaluations de sécurité s’effectuent en ligne, avant téléchargement des applications sur le système R-Link.

Selon John Giamatteo, Directeur des Opérations d’AVG Technologies explique à Data Security Breach  : « Chaque jour, AVG assure la tranquillité d’esprit de millions de personnes dans leur vie numérique. Avec l’avènement de la « voiture connectée », conducteurs et passagers doivent pouvoir bénéficier du même degré de sérénité vis-à-vis de leurs appareils embarqués. Pour nous, ce partenariat avec Renault constitue une étape logique et naturelle. Nous espérons prolonger cette collaboration et accompagner le développement de la plateforme R-Link. »

« Renault R-Link permet aux conducteurs des véhicules Renault et à leurs passagers de profiter d’une connectivité multimédia et d’avoir accès à des loisirs en ligne en continu, le tout dans un environnement sécurisé, déclare Jean-François Martin, Directeur du service international de Renault, à datasecuritybreach.fr. En tant que support de téléchargement conçu pour un usage embarqué, R-Link se doit d’offrir une sécurité absolue à ses utilisateurs. C’est pourquoi nous avons choisi de nous associer à AVG Technologies, dont la réputation en matière de solutions de sécurité aussi innovantes que performantes n’est plus à faire. »

Malware NotCompatible : le retour

En mai 2012, Data Security Breach revenait sur l’annonce de Lookout avec l’apparition de NotCompatible, un programme malveillant diffusé par des sites web piratés. Une fois installé, NotCompatible fait office de serveur proxy, permettant à l’appareil qui l’héberge d’envoyer et de recevoir des données relatives au réseau. Pour la première fois, des sites web piratés ont servi de tremplin pour cibler et contaminer des appareils mobiles spécifiques. Depuis les premiers cas mis au jour, nous avons détecté une activité de NotCompatible faible à modérée par moments, avec des pics. La situation est toute autre depuis plusieurs jours : le réseau de surveillance de Lookout concernant les menaces mobiles (Mobile Threat Network) a détecté une hausse soudaine du nombre de cas qui atteint 20 000 par jour entre dimanche et lundi dernier.

Les nouveautés

NotCompatible n’a guère changé sur le plan de ses capacités techniques et de sa conception depuis les premiers cas décelés, en mai 2012. C’est en revanche son mode de diffusion qui diffère désormais : le programme circule principalement via des messages spam envoyés par des comptes de messagerie Email piratés.

Android dans le collimateur

Les premières campagnes d’infection de NotCompatible visaient spécifiquement les utilisateurs d’appareils sous Android, en repérant la présence d’un en-tête (header) contenant le mot « Android » dans le navigateur : sa détection commandait alors le téléchargement du programme malveillant. Désormais, les liens contenus dans le spam en question utilisent une tactique semblable. La tactique est similaire dans les nouveaux cas. En cliquant sur un lien présent dans un spam, sous Windows, iOS et OSX, l’utilisateur est redirigé vers un article prétendument publié sur Fox News relatif à la perte de poids.

Si l’on clique sur le lien à partir d’un appareil sous Android, le navigateur redirige vers un « site de sécurité pour Android », en vue d’une mise à jour. En fonction de sa version d’Android et du navigateur, l’utilisateur peut être poussé à effectuer un téléchargement, à son insu dans un grand nombre de cas. DataSecurityBreach.fr vous explique souvent ce tour de passe-passe via des kits pirates. Le programme se glissera alors dans le dossier des téléchargements. Dans le cas de Chrome, l’utilisateur verra s’afficher une demande de confirmation du téléchargement.

C’est le cas pour une écrasante majorité des cas détectés lors du récent pic d’activité. Le programme a été installé dans seulement 2 % des cas. Comment s’en prémunir ?  Evitez d’ouvrir des mails de spam. Des messages surprise de vieux amis perdus de vue ayant pour objet « hot news », « Last all Night » ou encore « You Won $1000 », montrent clairement qu’il s’agit d’un spam.

·        Le bon sens doit être de mise avant de cliquer sur un lien. Si le nom du site web vers lequel il pointe ne vous dit rien, mieux vaut s’abstenir. La prudence doit particulièrement être de mise dans le cas de liens au format abrégé tel que bit.ly ou ABCD, car il est encore plus difficile de juger de l’honnêteté du site en question.

·        Si votre appareil mobile lance subitement le téléchargement d’un fichier sans aucune action de votre part, ne cliquez surtout pas dessus et supprimez-le immédiatement.

·        Téléchargez une application de protection mobile qui passe au crible les contenus à la recherche de programmes malveillants éventuels.

Certification DSD du gouvernement australien

Good for Enterprise aide les départements du gouvernement à minimiser les risques liés à la cyber-sécurité puis à tirer un meilleur parti de leurs appareils iOS.

Good Technology™, le leader des solutions sécurisées de mobilité d’entreprise, annonce aujourd’hui que Good for Enterprise™ (GFE) est devenue la première solution de sécurité mobile utilisant un conteneur à être certifiée par l’organisme Defence Signals Directorate (DSD) du gouvernement australien. Cette certification, DSD Cryptographic Evaluation (DCE) certification1, permettra aux appareils iOS sécurisés avec Good for Enterprise de communiquer et de stocker des informations classifiés jusqu’au niveau ‘Protected’.

« La certification du niveau de sécurité ‘protected’ est le Saint Graal », a commenté à data security Breach Kevin Noonan, Ovum Public Sector Research Director. « A travers cette large palette de fonctionnalités qu’offre Good, telles que l’accès aux e-mails, au calendrier, aux contacts, à l’intranet et le visionnage des documents, il sera beaucoup plus facile de répondre à la majorité des besoins des professionnels dans la plupart des agences gouvernementales australiennes. »

La DSD est une agence de renseignements du Ministère de la Défense australien. La DSD fournit des recommandations et des services de sécurité principalement aux agences fédérales et gouvernementales australiennes. La DSD travaille également en étroite collaboration avec les industriels pour développer et déployer des produits cryptographiques sécurisés.

« En tant que ministère rattaché au CommonWealth, nous avons des exigences élevées concernant la protection et la sécurisation des informations du gouvernement » a declaré à Datasecuritybreach.fr Al Blake, Chief Information Officer, au Département d’Etat du Développement Durable, de l’Environnement, de l’Eau, de la Population et des Collectivités. « En déployant Good, avec son conteneur chiffré, cela permet aux utilisateurs finaux d’utiliser l’appareil mobile de leur choix, ce qui minimise les frais de gestion des terminaux tout en ayant le niveau de sécurité élevé dont nous avons besoin pour les informations gouvernementales. Le déploiement a été un énorme succès et a permis d’augmenter considérablement la connectivité du personnel et la flexibilité au travail. »

En plus de la solution GFE récemment certifiée, les solutions de Good fournissent une plateforme de mobilité complète au gouvernement. Bien que DSD l’ait certifié pour iOS, GFE prend également en charge Android et Windows Mobile. Les ministères australiens peuvent également bénéficier du meilleur des applications développées par des éditeurs tiers, comme des éditeurs de documents, SharePoint, toutes sécurisées par la plateforme de développement d’applications de Good, Good Dynamics.

En outre, Good Dynamics permet aux utilisateurs de créer et de déployer leurs propres applications sous iOS, enrichissant ainsi l’expérience utilisateur et améliorant la productivité tout en assurant la sécurité des données.

La certification par la DSD du conteneur sécurisé de Good Technology permet aux ministères d’utiliser de manière bien plus productive leurs terminaux iOS, sans faire de compromis sur la cyber-sécurité. La principale exigence pour les organisations du secteur public devrait être de minimiser le risque de compromission des données, telles que des fuites depuis des terminaux ou des réseaux.

La solution de Good Technology de gestion des périphériques mobiles (MDM) offre non seulement une solution complète sécurisé de bout en bout, mais fournit également aux administrateurs la possibilité de surveiller, de gérer et d’aider les utilisateurs d’iOS. Le support technique peut rapidement résoudre les problèmes, et donne une vision complète de tous les appareils iOS déployés au sein d’un département grâce au tableau de bord. A tout moment et de n’importe où, les administrateurs peuvent protéger les réseaux et les données en bloquant l’accès à partir des appareils ‘jailbreakés’, et en effaçant à distance les smartphone et tablettes volés ou perdus.

 

1 : Common Criteria (CC) certification is ongoing

Smartphone quasi indestructible

La perte de données peut aussi se dérouler après la chute de son portable. Imaginez, sur les pistes, et … paf! … e portable termine sa course contre un sapin. Cet hiver, la neige était au rendez-vous et bon nombre d’utilisateurs de smatphones sont encore sur les pistes à profiter du sport de glisse préféré des français. Avec la croissance effrénée des nouvelles technologies, rester connecter même sur les pistes, devient un jeu d’enfant. Mais qu’en est-il des chutes à grande vitesse lorsque son smartphone dernier cri est dans la poche de sa combinaison ? Températures extrêmes, chutes ou encore neige qui s’insinue partout, beaucoup de smartphones ne tiennent pas le choc face aux conditions hivernales. Caterpillar lève le voile sur son nouveau mobile idéal pour la saison du ski : le Cat B15.

A toutes épreuves

• Protéger des chutes : L’appareil est protégé par de l’aluminium anodisé argent et un caoutchouc absorbant les chocs.

• Waterproof : Le Cat B15 est certifié IP67. Ce standard industriel signifie que le dispositif est étanche, capable de résister à l’immersion dans un mètre d’eau pendant 30 minutes. Pas de problème d’utilisation lorsque les mains sont mouillées.

• Résistance aux températures extrêmes : Le Cat B15 fonctionne par des températures allant de -20º C à +55º C. Il est donc protégé de la neige mais également du sable pour les vacances d’été !

Qui connaît son ennemi comme il se connaît…

Cette citation de Sun Tzu, issue de l’Art de la Guerre et écrite dès le Vème siècle avant Jésus-Christ, continue d’inspirer nombre de stratégies militaires ou commerciales, mais ne vaut que si l’on considère l’ensemble du constat : « Qui se connaît mais ne connaît pas l’ennemi sera victorieux une fois sur deux. Que dire de ceux qui ne se connaissent pas plus que leurs ennemis ? ». Par Eric Soares, Vice-président France de Symantec pour Data Security Breach.

Les entreprises et les gouvernements ont-ils conscience de la multiplication des cyber-menaces ? Les plus connues d’entre elles  ne cessent de baisser : seules 4 % d’entre elles sont des virus ; le taux de spam a baissé de plus de 30 % sur les douze dernier mois. Ces « vieilles » menaces sont connues des individus, des entreprises et des gouvernements, qui se sont, au cours des années équipés pour les contrer. Néanmoins, les attaques malveillantes avaient augmenté de 81 % en 2011, les attaques web de 36 % et le nombre de variantes uniques de code malveillant atteignait les 403 millions, des tendances qui n’ont cessé de s’affirmer depuis, avec le succès dont on entend trop souvent parler hélas. Les entreprises et gouvernements doivent en outre faire face à l’augmentation des attaques ciblées, qui touchent non seulement les dirigeants, mais également les différentes fonctions de l’organisation ouvertes sur l’extérieur. Il convient également de tenir compte des attaques visant la production-même des entreprises ou leur fonctionnement, telles que le désormais très connu Stuxnet ou la plus discrète Narilam, qui modifiait des bases de données comptables. Enfin, à ces menaces externes viennent s’ajouter les risques internes : selon une étude récente menée avec le Ponemon Institute, 60 % des employés ont déclaré prendre des données appartenant à leur employeur lorsqu’ils le quittent.

Qu’elles soient internes ou externes, les entreprises tout comme les gouvernements doivent non seulement avoir conscience mais également la connaissance des cyber-menaces qu’elles doivent affronter.

Le périmètre des risques doit également être réévalué. Il y a encore quelques années, les systèmes d’information étaient limités aux ordinateurs et serveurs se trouvant dans les murs des organisations. La moitié de leurs données se trouvent désormais en dehors de leur pare-feu. Aujourd’hui le développement du cloud et celui de la mobilité, séparément et conjointement, sont certes porteurs de nouvelles opportunités pour les entreprises et les gouvernements, mais signifient également  une multiplication des points d’entrée pour les menaces et nécessite une approche in-extenso de la sécurité.  Celle-ci est en effet l’une des premières préoccupations des entreprises qui transfèrent tout ou partie de leur capital informationnel vers le cloud. C’est également une opportunité majeure de sécurité accrue… à condition de s’être assuré que ce même cloud, qu’il soit privé, public ou hybride, répond aux exigences de sécurité et aux obligations réglementaires les plus rigoureuses.

Le développement des terminaux mobiles à usage professionnel n’est évidemment pas un phénomène que l’on peut contrer, mais qu’il convient d’accompagner, là encore, afin de protéger au mieux les informations de l’entreprise. Aujourd’hui, 23 % des collaborateurs accèdent aux informations de l’entreprise via un appareil mobile. Il s’avère donc nécessaire de renforcer les politiques de sécurité, dont les niveaux doivent varier selon le propriétaire du terminal, et bien sûr de son utilisation.

Les organisations doivent donc tenir compte de ces nouveaux développements dans leur approche de la sécurité de leurs données, ou d’intégrer cette dernière dès la phase initiale de leurs projets de cloud et de mobilité la dimension sécurité. Mais est-ce toujours le cas ?

Les défis à relever sont particulièrement nombreux pour être « cyber-ready » et assurer la cyber résilience d’une organisation. Le risque 0 n’existe certes pas, mais il convient  d’apprendre et de comprendre la multiplication et les différents types de cyber-menaces ainsi que les nouveaux périmètres à considérer, pour assurer une protection optimale et maximale des informations.

Astuces pour protéger les données de votre entreprise

Soyez attentifs ! Quelques astuces pour garder les données de votre entreprise à l’abri de l’intérêt de personnes mal intentionnées. Par Wieland Alge, pour Data Security Breach, Vice président Europe – Barracuda Networks.

Pour les informations importantes, n’utilisez que des sources que vous savez être sûres. De manière générale, ne faites pas confiance à un tiers si vous n’avez pas été l’auteur du premier contact. Si votre banque vous téléphone et vous demande des informations spécifiques, évitez de les donner. À la place, il vaut mieux que vous contactiez vous-même votre banque en utilisant les numéros de contact que vous savez être sûrs. Ils sont généralement inscrits au dos de votre carte bancaire ou sur le site internet de votre banque.

Ayez le même réflexe avec vos emails.

Au lieu d’utiliser les URL contenues dans vos emails pour vous assurer qu’elles renvoient bien aux bonnes adresses, il est préférable de ne pas cliquer sur ces liens, car il est toujours possible de tomber dans un piège. Les emails provenant de Paypal ou d’organismes similaires doivent être ignorés. À la place, rendez-vous sur le site internet de l’organisme en question en tapant manuellement l’URL dans votre navigateur, puis connectez-vous à votre compte. S’il y a réellement quelque chose que vous devez savoir, cela sera très clairement indiqué après votre connexion.

Mettez au point une technique d’interrogatoire.

La mise en place de ce genre de technique au sein d’une entreprise est contre nature et peut demander des efforts, mais elle permet également de stopper une grande partie des attaques et de résoudre certains problèmes organisationnels. Il faut régulièrement demander à tous les employés, nouveaux comme anciens, de présenter un badge lorsqu’ils souhaitent accéder à une zone sensible ou à des données importantes. Ils doivent savoir qu’ils sont responsables de leur badge et de l’utilisation qu’ils en font. Cette technique permet également de stopper les employés qui s’accordent plus de permissions sans y être autorisés. Félicitez publiquement ceux qui signalent les problèmes éventuels et qui prennent des mesures pour les corriger, et récompensez-les si possible.

Gardez des rapports d’entrée et de sortie pour les zones sensibles.

Assurez-vous que les employés comprennent que ce n’est pas parce qu’une personne est haut placée dans la hiérarchie de l’entreprise qu’elle peut transgresser les règles.

Méfiez-vous de ceux qui s’intéressent trop à votre entreprise.

si vous les avez rencontrés dans le bar ou le café du coin : ce ne sont probablement que des commerciaux, mais il pourrait aussi s’agir d’escrocs. Vous ne perdrez généralement pas grand-chose à éviter ces deux types de personnes.

Ayez conscience que la technologie et la nature humaine ont leurs limites.

Malheureusement, les configurations techniques en matière de sécurité ont toujours des limites. Une fois que vous l’aurez compris, cela pourra vous aider à prévenir les attaques. Dans le meilleur des cas, les paramètres ne sont juste pas assez suffisants, et même avec des programmes adéquats et des contrôles d’accès, la sécurité est à la merci de l’utilisateur : intermédiaire à la fois le plus fort et le plus faible.

Quelques conseils de Datasecuritybreach.fr pour les entreprises afin d’éviter les vols de données sur les différents réseaux de communication :

Téléphone :

1.   Ne donnez jamais à personne vos mots de passe de sécurité.

2.   Ne divulguez jamais les informations sensibles de votre entreprise, à moins que ce ne soit à une personne que vous connaissez dans la vraie vie et qu’il ou elle ait une autorisation. Même pour les appels des personnes qui déclarent vouloir joindre le patron de votre entreprise, il vous faut vérifier l’identité de l’appelant avec les protocoles de sécurité de l’entreprise.

3.   Donnez l’alerte si vous entendez un de vos collègues transgresser les règles précédentes.

Internet :

4.   Soyez toujours prudents avec les URL des pages internet et des emails. Avant de cliquer sur un lien, passez votre souris dessus pour vous assurer qu’il renvoie à la bonne adresse, ou tapez l’URL manuellement dans votre navigateur.

5.   Soyez vigilants face aux emails inhabituels dans votre boite de réception. Si vous y répondez, revérifiez le contenu de votre email et de votre liste de destinataires CC.

En personne :

6.   Demandez toujours aux employés de présenter leur badge d’identité lorsqu’ils entrent sur le lieu de travail.

7.   Utilisez des badges d’identité temporaires pour les visiteurs, les amis, le personnel de service et de distribution ; et raccompagnez-les à chaque fois.

8.   Formez vos employés afin qu’ils aient les connaissances appropriées en matière de sécurité, et plus particulièrement ceux qui sont les cibles les plus faciles à atteindre comme le personnel de l’accueil, du service client ou du service commercial.

La NSA recrute ses tueurs numériques

La NSA recrute ses tueurs numériques La NSA recrute son armée numérique. Pendant ce temps, un hacktivistes passe par son espace privée dédié à l’emploi. « Notre pays est entré dans une ère nouvelle qui apporte de profonds changements » explique l’espace emploi de la NSA. Un espace publique qui annonce que la National Security Agency lance une série de recrutements de personnel qui sera intégré aux opérations de réseau informatique (CNO). « Cette mission très importante est composé de trois grandes parties: le réseau de défense, d’attaque de réseau, et de l’exploitation des réseaux informatiques. Afin de s’acquitter de ses missions, la NSA est à la recherche de personnes qui sont hautement qualifiées et passionnées pour gagner la guerre dans le cyberespace. »

Bon, ne courez pas proposer votre CV. La NSA ne recrute que de l’américain pur souche. Toujours est-il que les emplois sont « variés » demandant « une bonne connaissance des techniques de pénétration du réseau » (…) « Si vous avez l’habitude visiter les sites Web de sécurité de réseau, assister à des conférences, ou de maintenir votre propre réseau, nous aimerions vous parler ! » Comme le montre la capture écran de cet article, des postes partout aux USA, des employés pour le « computer Network Operation » ; des chercheurs informatiques ; descodeurs/programmeurs … et des pirates informatiques. Comme nous vous l’avons entouré, le poste « Intrusion Analyst Skill Developpement program ». du Ethical Hacking à la sauce « Homme en noir ».

A noter, d’ailleurs, que lors du Defcon 20 de Las vegas, un concours renvoyait les vainqueurs du « Capture the flag » sur un espace numérique du site NSA.GOV dédié : www.nsa.gov/careers/dc20/. A première vue, un poste qui n’a pas encore trouvé preneur. L’hacktiviste Sl1nk (En interview dans l’émission de janvier de zatazweb.tv) a réussi à s’inviter dans l’espace emploi du site officiel de la NSA. Une visite qui lui a permis de se créer un compte « utilisateur ». Nous vous laissons imaginer la suite !

Pendant ce temps, les grandes banques américaines se sont tournés vers la National Security Agency pour demander de l’aide à la suite de plusieurs attaques informatiques lancées durant les fêtes de fin d’année. Les banques ont demandé à la NSA de protéger leurs systèmes informatiques. Autant dire que l’idée est intéressante. Demander au plus gros espion de la planète de sécuriser des banques. vous commencez à sentir le souffle chaud de big brother dans sa belle chemise de « protection » contre les DDoS. Les attaques sur les sites bancaires, qui ont commencé il y a un an, et qui se sont intensifiées en Septembre, auraient connu une nouvelle sophistication inquiétante. La NSA, la plus grande agence mondiale d’espionnage électronique, a été priée de fournir une assistance technique pour aider les pauvres banquiers. En gros, entre les connexions pirates, mais aussi les légitimes, et les banques, il y aurait donc dorénavant les grandes oreilles de l’Oncle Sam. La NSA a refusé de commenter, sauf une déclaration lapidaire, une aide « en pleine conformité avec toutes les lois et réglementations applicables. ». Fermé le ban !