Marriott et Starwood : un règlement de 52 millions de dollars pour violation de données personnelles

Marriott International, ainsi que sa filiale Starwood Hotels, ont accepté de verser 52 millions de dollars dans le cadre d’un règlement suite à une série de violations de données ayant exposé les informations personnelles de 344 millions de clients.

Le parcours de Marriott et Starwood en matière de sécurité des données est marqué par trois violations majeures. En juin 2014, une première faille chez Starwood a compromis les informations relatives aux cartes de paiement des clients, une fuite qui est restée non détectée pendant 14 mois. L’ampleur de cet incident a augmenté le risque pour des millions de clients, dont les informations étaient à la merci des cybercriminels.

Un deuxième incident s’est produit en juillet 2014, révélant cette fois 339 millions de dossiers clients, dont 5,25 millions de numéros de passeport non cryptés. Ce n’est qu’en septembre 2018 que cette faille a été découverte, laissant les clients dans une situation de vulnérabilité prolongée. Ces deux événements, antérieurs à l’acquisition de Starwood par Marriott, ont néanmoins rendu ce dernier responsable de la protection des données à la suite de l’intégration.

En septembre 2018, Marriott a également été directement touché par une attaque. Cette fois, les informations personnelles de 5,2 millions de clients ont été compromises, incluant les noms, adresses e-mail, numéros de téléphone, dates de naissance et informations liées aux comptes de fidélité. Bien que cet incident ait eu lieu en 2018, la fuite n’a été découverte qu’en février 2020, mettant en évidence des failles dans la détection et la gestion des incidents de cybersécurité.

Les conséquences du règlement pour Marriott et ses clients

Cet accord intervient après plusieurs incidents de sécurité, dont certains remontent à 2014, avant même l’acquisition de Starwood par Marriott en 2016. Outre l’amende, Marriott devra mettre en place un programme de cybersécurité complet, offrir aux clients la possibilité de supprimer leurs données personnelles et limiter la quantité d’informations stockées.

Pour faire face aux répercussions de ces violations, Marriott a accepté de verser 52 millions de dollars aux autorités de 49 États américains. L’entreprise devra également instaurer des mesures de sécurité renforcées, parmi lesquelles l’implémentation d’un programme complet de protection des données, des audits tiers réguliers, et des limitations strictes quant aux données clients stockées. Ces efforts visent à empêcher de futurs incidents similaires, en assurant que seules les informations nécessaires sont conservées et en offrant aux clients la possibilité de demander la suppression de leurs données personnelles.

Cet accord, bien que coûteux pour Marriott, constitue un signal fort quant à l’importance de la cybersécurité dans un monde de plus en plus connecté. Avec plus de 7 000 hôtels répartis dans 130 pays, Marriott est une entreprise qui gère une quantité massive de données personnelles. La multiplication des attaques informatiques visant les grandes entreprises a souligné l’urgence d’investir dans des systèmes de protection robustes et d’assurer une vigilance constante face aux menaces cybernétiques.

La Federal Trade Commission (FTC) des États-Unis, qui a surveillé de près les différentes violations, a souligné que les entreprises doivent non seulement protéger les données de leurs clients, mais également être en mesure de détecter rapidement toute faille de sécurité pour minimiser les risques. Le cas de Marriott illustre parfaitement l’importance de la détection précoce : une fuite restée inaperçue pendant plusieurs mois, voire années, expose non seulement l’entreprise à des sanctions sévères, mais surtout met en danger les informations sensibles de millions de personnes.

Des changements structurels pour une meilleure gestion des données

L’une des principales mesures prises par Marriott dans le cadre de cet accord est l’audit régulier de ses systèmes de sécurité par des tiers. Cette pratique permettra de garantir que les nouvelles politiques de sécurité mises en place sont effectivement respectées et fonctionnent efficacement. Limiter la quantité de données stockées est également une réponse directe aux violations antérieures, où des informations non nécessaires étaient conservées, augmentant inutilement les risques en cas de piratage.

Offrir aux clients la possibilité de supprimer leurs données personnelles est une autre mesure significative, permettant une transparence accrue et un contrôle direct sur les informations partagées. Ce droit de suppression répond aux attentes croissantes en matière de protection des données dans le cadre des législations internationales, telles que le Règlement général sur la protection des données (RGPD) en Europe.

L’affichage dynamique au profit de votre entreprise

À l’ère de la digitalisation, les entreprises sont en quête de solutions de communication plus modernes et efficaces pour attirer l’attention de leur audience. L’affichage dynamique s’impose aujourd’hui comme une réponse puissante à ce besoin, permettant de diffuser en temps réel du contenu diversifié (images, vidéos, pages web, flux de données, etc.) sur un grand nombre d’écrans. Parmi les acteurs de ce secteur, Cenareo se distingue avec une solution d’affichage dynamique qui combine ergonomie et puissance, adaptée à tous types de contextes et facile à adopter.

Qu’est-ce que l’affichage dynamique ?

L’affichage dynamique, ou Digital Signage, consiste à utiliser des écrans pour diffuser du contenu numérique et ainsi capter l’attention d’une audience ciblée. Ce mode de communication visuelle est particulièrement prisé dans les espaces publics, les commerces, les bureaux ou encore les lieux de transit (aéroports, gares). Contrairement aux supports traditionnels, il permet de diffuser des contenus variés et d’actualiser l’information en temps réel. Cela en fait un moyen flexible et engageant pour partager des informations, promouvoir des produits ou animer des espaces.

L’affichage dynamique Cenareo permet justement cette gestion centralisée et à distance de tous les écrans, avec une vue d’ensemble sur le parc d’affichage et les utilisateurs associés. Cette solution repose sur une plateforme de gestion intuitive, facilitant l’adoption rapide en interne et l’utilisation par des équipes locales. Grâce à des algorithmes de programmation intelligente, Cenareo propose une diffusion des contenus optimisée en fonction de nombreux critères, pour des campagnes toujours plus ciblées et efficaces.

Les avantages de l’affichage dynamique

L’un des principaux atouts de l’affichage dynamique réside dans la flexibilité et l’attractivité du contenu diffusé. Comparé à un affichage statique, il capte davantage l’attention grâce à l’utilisation de vidéos et d’images animées. De plus, les contenus peuvent être mis à jour en temps réel, permettant une grande réactivité en cas de modifications de dernière minute.

Les fonctionnalités de centralisation et de gestion à distance sont également des avantages notables pour les entreprises qui possèdent des écrans dans plusieurs lieux. Grâce à une interface de contrôle centralisée comme celle de Cenareo, les utilisateurs peuvent facilement piloter plusieurs écrans à partir d’un seul point, programmer les contenus et obtenir une vue d’ensemble en temps réel. Cela facilite la gestion d’un parc d’écrans, qu’il soit local ou réparti sur plusieurs sites.

Enfin, l’affichage dynamique permet de segmenter les messages selon des critères de contextualisation, optimisant ainsi l’impact des campagnes. Cenareo utilise un algorithme avancé pour contextualiser les campagnes en fonction de critères variés (heure de la journée, localisation, audience). La personnalisation ainsi obtenue améliore la pertinence des contenus et, par conséquent, l’engagement des spectateurs.

Choisir Cenareo pour un ROI rapide et un support de qualité

Opter pour la solution Cenareo, c’est aussi bénéficier d’un partenaire expert, transparent sur les coûts et proactif dans le support. La transparence des coûts garantit aux entreprises de maîtriser leur budget, tout en optimisant le retour sur investissement. Le support proposé par Cenareo assure, de surcroît, une prise en main rapide des équipes sur la plateforme, ainsi qu’une réponse rapide aux besoins et aux questions.

Cenareo propose un accompagnement technique et stratégique à chaque étape du projet, depuis l’installation jusqu’à la mise en place des contenus. Cette assistance proactif et efficace accélère le ROI du projet d’affichage dynamique et optimise la satisfaction des utilisateurs finaux.

Une communication toujours plus attractive et impactante

L’affichage dynamique Cenareo répond aux besoins de communication modernes en permettant une diffusion de contenu qui sait capter l’attention. Le potentiel de personnalisation et la gestion intuitive des écrans permettent d’adapter le message aux différentes cibles, qu’il s’agisse de clients, visiteurs ou collaborateurs en interne. La qualité du contenu diffusé est garantie par la prise en charge de nombreux formats (vidéos, images, pages web, flux RSS), et la flexibilité de la plateforme permet d’ajuster les diffusions en fonction de l’actualité ou des campagnes marketing en cours.

Avec Cenareo, chaque écran devient un atout pour la communication de l’entreprise. Les messages sont clairs, précis, et immédiatement visibles, contribuant à une communication sur écrans toujours attractive et impactante.

Un atout pour la stratégie digitale des entreprises

Pour les entreprises souhaitant améliorer leur communication visuelle, l’affichage dynamique représente bien plus qu’un simple support visuel : il s’agit d’un outil stratégique intégré dans les plans de marketing et de communication. En facilitant l’adaptation rapide aux changements et l’actualisation constante des messages, Cenareo permet aux entreprises d’adopter une posture proactive dans leur communication.

La solution Cenareo s’intègre facilement dans des environnements divers, qu’il s’agisse de sièges sociaux, de points de vente, ou d’espaces publics. Par son ergonomie et ses fonctionnalités avancées, cette solution aide les entreprises à rester réactives et à optimiser l’impact de leurs campagnes.

Une attaque SIM-swap bouleverse le marché des cryptomonnaies

Janvier 2024, un incident majeur secoue le monde de la cryptomonnaie. La page officielle de la Securities and Exchange Commission (SEC) américaine sur le réseau social x a été la cible d’une attaque de type SIM-swap. ce type d’attaque, bien connu dans l’univers du piratage, permet à des cybercriminels de prendre le contrôle d’un numéro de téléphone en le transférant sur un autre appareil. Dans ce cas précis, les attaquants ont réussi à accéder au compte de la SEC, et ont publié un faux message qui allait perturber le marché du bitcoin de manière significative.

Avant d’analyser les détails de cette attaque, il est important de comprendre le fonctionnement d’une attaque SIM-swap. le principe est relativement simple : les cybercriminels ciblent les services de télécommunications pour rediriger un numéro de téléphone vers une nouvelle carte SIM en prétendant être le véritable propriétaire. une fois le contrôle obtenu, ils peuvent contourner les systèmes d’authentification, en particulier ceux reposant sur des SMS pour l’authentification à deux facteurs (2FA). Dans le cas de la SEC, l’authentification à deux facteurs n’était pas activée, ce qui a facilité l’accès des hackers au compte officiel sur le réseau social x. cette faille de sécurité a permis aux attaquants de publier un message prétendant que la SEC venait d’approuver un bitcoin-ETF, ce qui a déclenché une série de réactions sur le marché.

Le faux message qui sème la panique

Une fois aux commandes du compte officiel de la SEC, les pirates ont publié un faux message qui annonçait l’approbation d’un ETF bitcoin (un fonds indiciel coté permettant d’investir sur le bitcoin via la bourse). l’annonce d’un bitcoin-ETF est un événement très attendu par les investisseurs et les spéculateurs, car cela signifierait une étape majeure pour l’adoption légale de la cryptomonnaie. Le faux tweet a immédiatement provoqué une flambée du prix du bitcoin. les spéculateurs, voyant cette « information » relayée par un compte officiel aussi influent que celui de la SEC, ont rapidement investi dans la cryptomonnaie, ce qui a fait grimper sa valeur jusqu’à un sommet de 48 000 dollars en quelques minutes. c’est un bond spectaculaire pour une cryptomonnaie qui est soumise à de fortes fluctuations de prix.

Malheureusement, la hausse soudaine du prix du bitcoin ne fut que de courte durée. peu de temps après la publication du tweet, la SEC a réagi en déclarant que le message était faux et que leur compte avait été piraté. cette déclaration a provoqué un renversement brutal du marché : la valeur du bitcoin a chuté aussi vite qu’elle avait grimpé, créant un véritable effet de yo-yo. La chute brutale a provoqué des liquidations massives sur les marchés de la cryptomonnaie. environ 230 millions de dollars ont été liquidés, ce qui signifie que de nombreux investisseurs ont perdu d’importantes sommes d’argent. les traders utilisant des effets de levier ont été particulièrement affectés, car ils se sont retrouvés dans l’incapacité de maintenir leurs positions à cause des fluctuations soudaines. cette volatilité, alimentée par la publication d’une fausse information, a révélé à quel point le marché des cryptomonnaies peut être sensible à des manipulations externes, même lorsqu’elles sont brèves.

Comment une faille de sécurité a pu permettre une telle attaque

L’une des questions centrales qui ressort de cet incident est : comment une organisation aussi influente que la SEC a-t-elle pu être vulnérable à une attaque SIM-swap ? la réponse réside dans une série de manquements au niveau de la sécurité du compte sur x. Le plus préoccupant a été la désactivation de l’authentification à deux facteurs. en temps normal, l’authentification à deux facteurs ajoute une couche supplémentaire de sécurité en exigeant non seulement un mot de passe, mais aussi un code envoyé par SMS ou généré par une application. or, dans ce cas, cette fonctionnalité était désactivée, rendant l’accès au compte plus facile pour les pirates. De plus, l’attaque a ciblé le fournisseur de télécommunications de la SEC. les attaquants ont réussi à convaincre l’opérateur de transférer le numéro de téléphone associé au compte x vers un autre appareil, probablement en se faisant passer pour un employé de la SEC ou en utilisant des informations volées. cela a permis aux pirates de contourner les mesures de sécurité traditionnelles, comme la réinitialisation de mot de passe via un code envoyé par SMS.

Les répercussions de l’attaque et la réponse des autorités

La SEC, après avoir pris conscience de l’incident, a réagi rapidement en rétablissant l’authentification à deux facteurs sur ses comptes et en renforçant ses mesures de sécurité. mais l’impact de l’attaque a mis en lumière des vulnérabilités dans la gestion des comptes de réseaux sociaux par les grandes institutions. il est désormais clair que la désactivation de certaines fonctionnalités de sécurité peut avoir des conséquences dramatiques, en particulier dans un contexte où des millions d’investisseurs surveillent activement les annonces de la SEC. Les autorités américaines, dont le FBI et le département de la sécurité intérieure, ont également pris l’incident au sérieux. une enquête a été ouverte pour identifier les responsables de l’attaque et comprendre comment les pirates ont réussi à obtenir le contrôle du compte de la SEC.

Quelques semaines après l’attaque, le FBI a annoncé l’arrestation de l’auteur du piratage. les détails sur la façon dont l’arrestation a été effectuée restent confidentiels. Cet incident est un rappel de l’importance des mesures de sécurité en ligne, en particulier pour les entreprises et institutions qui gèrent des comptes à haute visibilité.

Piratage chez MediCheck : des données médicales sensibles divulguées par le groupe Killsec

Un nouvel épisode de cyberattaque par ransomware frappe durement la Belgique. Le groupe de hackers Killsec a publié plus de 50 000 documents contenant des informations médicales sensibles sur des patients belges.

Ces données ont été dérobées après une intrusion en ligne dans les systèmes de MediCheck, une entreprise spécialisée dans les contrôles médicaux pour des entreprises comme bpost, H&M, et Lidl. La fuite concerne des informations telles que les noms et adresses des patients, des médecins-contrôles, ainsi que des données sur les symptômes médicaux et les médicaments prescrits.

Les pirates du groupe Killsec ont initialement exigé une rançon pour éviter la publication de ces documents. Bien que MediCheck ait d’abord affirmé ne pas vouloir entrer en contact avec les hackers, des négociations ont finalement eu lieu. Ces discussions n’ont pas abouti, et, en conséquence, toutes les données dérobées ont été publiées sur le dark web. Ces informations incluent des données confidentielles concernant l’absentéisme justifié ou non des employés, ce qui soulève des inquiétudes majeures quant à la vie privée et la confidentialité des dossiers médicaux en Belgique.

L’impact de la fuite et la réaction de MediCheck

Cette fuite de données compromet sérieusement la sécurité des informations médicales en Belgique. Dina De Haeck, CEO de MediCheck, a reconnu la gravité de l’incident en affirmant que son entreprise avait « beaucoup appris » de ce piratage. Depuis l’attaque, MediCheck a renforcé ses mesures de sécurité en collaboration avec le Centre pour la cybersécurité Belgique et a annoncé la mise en place d’un audit de sécurité trimestriel. Malgré le silence qui a entouré l’entreprise après l’incident, MediCheck prévoit de relancer ses activités la semaine prochaine, après avoir renforcé ses systèmes.

Le précédent avec Penbox

Il est important de noter que ce n’est pas la première fois que Killsec s’attaque à une entreprise belge. Le mois dernier, le groupe avait dérobé des données à Penbox, une autre entreprise belge. Toutefois, Penbox avait réussi à éviter la divulgation de ces informations en payant une rançon pour récupérer les données volées. Cette affaire montre que Killsec continue d’exploiter des failles dans les systèmes de sécurité des entreprises, renforçant ainsi l’importance de mesures de cybersécurité accrues pour prévenir de telles attaques. (Le Vif)

Ça pirate à tout-va dans le monde de la cryptomonnaie.

Une série d’attaques majeures secoue l’écosystème des crypto-monnaies et des services financiers

Ces dernières semaines, l’écosystème des crypto-monnaies et des services financiers a été frappé par une série d’attaques massives, affectant plusieurs plateformes de premier plan à travers le monde. Indodax, BingX, Truflation et MoneyGram figurent parmi les victimes les plus marquantes de ces incidents de cybersécurité, qui ont entraîné des pertes cumulées de plusieurs millions de dollars. Ces événements soulignent la vulnérabilité des systèmes numériques et la nécessité croissante de renforcer la sécurité dans l’univers des actifs numériques et des services financiers en ligne.

L’attaque contre Indodax : plus de 22 millions de dollars en crypto-monnaies volés

Le 10 septembre 2024, l’échange de crypto-monnaies Indodax, basé en Indonésie, a été frappé par une cyberattaque qui a conduit au vol de plus de 22 millions de dollars en divers jetons numériques. Selon des rapports publiés par les experts en cybersécurité de Slowmist et CertiK, l’attaque a ciblé les portefeuilles chauds de la plateforme – ces portefeuilles qui sont connectés en permanence à Internet pour permettre un accès rapide aux fonds et aux transactions. Bien que cette fonctionnalité soit essentielle pour faciliter l’expérience utilisateur, elle présente également des risques accrus de vulnérabilité face aux cyberattaques.

Plus de 14 millions de dollars en Ethereum (ETH)
2,4 millions de dollars en Tron (TRX)
1,4 million de dollars dans d’autres actifs cryptographiques

L’attaque contre Indodax est l’une des plus importantes en termes de montant dérobé cette année. Elle a jeté un froid sur l’industrie des crypto-monnaies, suscitant des inquiétudes quant à la sécurité des actifs détenus sur les plateformes d’échange. Bien que la société ait immédiatement pris des mesures pour renforcer ses mesures de sécurité et protéger les fonds restants, cet incident met en lumière les failles persistantes dans les systèmes de sécurité des portefeuilles chauds.

BingX : une perte colossale de plus de 44 millions de dollars

À peine quelques jours après l’attaque contre Indodax, un autre échange de crypto-monnaies majeur a été ciblé. BingX, une plateforme de crypto-monnaies basée à Singapour, a révélé avoir subi une cyberattaque qui a entraîné la perte de plus de 44 millions de dollars en actifs numériques.

L’attaque a été découverte après que les spécialistes en sécurité de la blockchain ont commencé à enregistrer des retraits anormalement élevés sur la plateforme. En réponse, BingX a suspendu temporairement ses opérations, expliquant qu’il s’agissait d’une « maintenance du portefeuille ». Cependant, l’entreprise a rapidement confirmé que cette suspension était en réalité due à la détection d’un accès réseau anormal, ce qui a mis en lumière la gravité de la situation.

La suspension des travaux et des transactions a généré une onde de choc parmi les utilisateurs de la plateforme, soulevant des questions sur la sécurité des fonds déposés. À ce jour, BingX n’a pas encore fourni de détails sur la manière dont l’attaque a été menée, ni sur la manière dont l’entreprise prévoit de compenser les pertes subies. Cependant, cette attaque est l’une des plus importantes survenues cette année en termes de pertes financières.

Truflation : une attaque ciblant la trésorerie et les portefeuilles personnels

Le 25 septembre 2024, une nouvelle attaque a secoué la sphère des crypto-monnaies. Cette fois, c’est Truflation, une plateforme blockchain spécialisée dans la fourniture de données financières, qui a été prise pour cible. Selon des informations partagées par le chercheur en sécurité blockchain ZachXBT, environ 5 millions de dollars ont été volés au cours de cette attaque, principalement à partir de la trésorerie de la plateforme et des portefeuilles personnels de certains de ses membres.

L’incident a été détecté lorsque Truflation a observé des activités anormales sur ses systèmes, indiquant un accès non autorisé à ses fonds. Les hackers semblent avoir utilisé des techniques avancées pour contourner les mesures de sécurité de la plateforme et s’approprier les actifs cryptographiques. Truflation a rapidement réagi en renforçant ses contrôles de sécurité, mais l’incident montre à quel point même les projets les plus réputés peuvent être vulnérables.

Ce type d’attaque soulève des préoccupations importantes quant à la protection des fonds au sein des plateformes décentralisées, et met en avant l’importance de systèmes de sécurité encore plus robustes, particulièrement lorsqu’il s’agit de protéger des trésoreries conséquentes.

MoneyGram : perturbation majeure des services de transfert d’argent

Le secteur financier traditionnel n’a pas été épargné par cette vague d’attaques. Le 20 septembre 2024, MoneyGram, un géant des services de transfert d’argent, a suspendu l’ensemble de ses opérations en raison d’un cyber-incident d’envergure. Les services en ligne et hors ligne de MoneyGram ont cessé de fonctionner, plongeant ses millions d’utilisateurs dans l’incertitude.

Le 22 septembre, MoneyGram a confirmé que cette suspension était la conséquence directe d’une cyberattaque ayant compromis les données personnelles de ses clients ainsi que des informations sur leurs transactions. Bien que la société ait indiqué qu’elle enquêtait sur l’incident, elle n’a pas encore fourni de détails quant au nombre exact d’utilisateurs touchés ni à l’ampleur des données compromises.

L’impact de cette attaque est profond. MoneyGram, étant un acteur majeur dans le secteur des transferts d’argent, dessert des millions de personnes à travers le monde. La perturbation de ses services pendant plusieurs jours a non seulement affecté des transactions financières cruciales, mais a également semé le doute sur la capacité de l’entreprise à protéger les données sensibles de ses utilisateurs. Bien que le système soit progressivement remis en ligne, la réputation de MoneyGram pourrait être durablement affectée par cet incident.

Ces attaques successives montrent clairement que l’ère numérique, et en particulier le secteur des crypto-monnaies, reste une cible privilégiée pour les cybercriminels. Les attaques contre Indodax, BingX, Truflation, et MoneyGram mettent en lumière la sophistication croissante des menaces auxquelles ces plateformes doivent faire face.

Telegram : les transactions crypto dans la ligne de mire

Telegram vient d’ajouter une nouveauté dans sa FAQ qui ne plaira pas aux pirates !

Depuis l’arrestation en août 2024 de Pavel Durov, cofondateur de Telegram, les groupes de pirates sur la plateforme sont en panique. La FAQ de Telegram précise désormais que l’application Wallet, utilisée pour les transactions en cryptomonnaies, est prête à divulguer les informations des utilisateurs aux forces de l’ordre.

Bien que Telegram ne gère pas directement Wallet, cette mise à jour de la politique de confidentialité intervient après l’arrestation de Durov et signale un changement dans la gestion de l’anonymat pour les transactions effectuées via la plateforme.

Anti-spoofing d’entreprise : Apple sonne la fin du « game » ?

Une nouvelle fonctionnalité pour les utilisateurs Apple permet de distinguer un appel d’une véritable entreprise du spam et des arnaques.

Apple va mettre en place, dans quelques semaines, une option dédiée à contrer les escroqueries et les tentatives d’usurpation d’identité des entreprises. Les sociétés vérifiées via l’option « Business Caller ID » pourront afficher leur logo, leur nom et leur service directement sur l’écran d’appel des appareils Apple. Toute entreprise vérifiée peut s’inscrire sur Apple Business Connect, sans que la taille, l’emplacement géographique ou la présence d’un bureau ne soient des facteurs limitants. La vérification est basée sur l’identifiant Apple.
Le lancement de cette nouvelle fonctionnalité est prévu pour 2025.

La simulation de crédit : un outil indispensable pour anticiper son emprunt

La simulation de crédit est un outil incontournable pour quiconque envisage de souscrire à un crédit. Que ce soit pour financer un projet, un achat conséquent ou gérer des imprévus, cet outil permet de mieux comprendre les implications financières liées à l’emprunt.

Pourtant, beaucoup ignorent l’importance d’une simulation de crédit bien réalisée avant de s’engager. Cet article vous présente l’intérêt et les étapes clés de la simulation de crédit, tout en vous guidant sur les éléments à prendre en compte pour en tirer un maximum d’avantages.

Pourquoi faire une simulation de crédit ?

Avant de contracter un crédit, il est essentiel d’évaluer sa capacité d’emprunt et d’anticiper les coûts totaux du prêt. La simulation de crédit, via un simulateur crédit par exemple, permet d’obtenir une estimation personnalisée du montant de vos mensualités en fonction de plusieurs critères tels que :

Le montant emprunté : L’outil prend en compte le capital que vous souhaitez emprunter. Plus le montant est élevé, plus les mensualités seront conséquentes.

La durée du crédit : La durée de remboursement impacte directement le montant des mensualités. Un crédit sur une durée plus courte entraîne des mensualités plus élevées, mais réduit le coût total du crédit.

Le taux d’intérêt : Le taux d’intérêt proposé par la banque ou l’établissement financier est un facteur décisif dans le coût global du crédit. En simulant différentes offres, vous pouvez comparer les taux et choisir l’option la plus avantageuse.

Les assurances et garanties : Certaines simulations incluent le coût de l’assurance emprunteur, qui est souvent exigée pour garantir le remboursement en cas d’imprévus (maladie, accident, etc.). Cette couverture représente un coût additionnel qui doit être pris en compte dans la simulation.

Un outil pour mieux anticiper le coût réel

Une simulation de crédit ne se limite pas à déterminer le montant de vos mensualités. Elle vous donne également une vue d’ensemble du coût total du crédit, c’est-à-dire la somme des intérêts et des frais annexes qui s’ajoutent au capital emprunté. Cela permet d’éviter les mauvaises surprises une fois le crédit souscrit.

De plus, la simulation de crédit vous aide à mieux évaluer votre capacité de remboursement. Cela vous permet de vous assurer que le montant des mensualités est compatible avec vos revenus et vos autres charges mensuelles. En fin de compte, cela vous permet d’éviter le surendettement, qui peut vite devenir un problème si le remboursement d’un crédit dépasse vos capacités financières.

Les différents types de simulation de crédit

Les outils de simulation de crédit sont proposés par la majorité des établissements financiers et sont accessibles en ligne. Voici les principaux types de simulations que l’on peut rencontrer :

Crédit à la consommation : Ce type de crédit concerne principalement les achats de biens de consommation, comme un véhicule, des équipements pour la maison ou des voyages. La simulation permet de connaître le montant total à rembourser en fonction de l’emprunt et des conditions du crédit.

Crédit renouvelable : Cette simulation est essentielle pour ceux qui envisagent ce type de crédit où l’emprunteur dispose d’une somme d’argent qu’il peut utiliser à sa convenance. Une simulation permettra de visualiser les intérêts et les frais associés.

Crédit pour travaux ou aménagements : Pour les particuliers qui souhaitent financer des rénovations ou des aménagements dans leur domicile, la simulation est également utile pour prévoir les coûts globaux liés aux travaux.

Les pièges à éviter lors d’une simulation de crédit

Bien que la simulation de crédit soit un outil puissant, il existe certains pièges à éviter :

Négliger les frais annexes : Certaines simulations ne prennent pas en compte les frais de dossier ou les assurances. Il est essentiel de veiller à ce que ces coûts soient inclus dans le calcul.

Sous-estimer sa capacité de remboursement : Se baser uniquement sur les mensualités les plus basses peut sembler alléchant, mais cela allonge la durée du crédit et augmente les intérêts payés au final.

Oublier les variations de taux : Si vous optez pour un crédit à taux variable, il est important de simuler plusieurs scénarios en fonction de différentes variations du taux afin de prévoir les éventuels impacts sur vos mensualités.

Floa* : une référence dans la simulation de crédit

Parmi les établissements financiers proposant des outils performants de simulation de crédit, Floa* se démarque par la simplicité et la précision de ses services en ligne. Les particuliers peuvent accéder à une interface intuitive pour simuler leurs emprunts. Floa* propose plusieurs types de crédits, et leurs outils de simulation permettent d’obtenir des résultats précis en quelques clics. De plus, un accompagnement personnalisé afin de guider les internautes dans le choix de la meilleure solution de financement est possible.

Attention, assurez vous de pouvoir rembourser tous crédits que vous souhaiteriez souscrire. Le site du Ministère de l’économie apporte de nombreuses questions sur les crédits, les assurances crédits, Etc.

Mentions légales :

* Floa – Société Anonyme au capital de 72 297 200€ – Siège social : Immeuble G7, 71 rue Lucien Faure, 33300 Bordeaux – RCS Bordeaux 434 130 423. Soumise au contrôle de l’Autorité de Contrôle Prudentiel et de Résolution 4 Place de Budapest, CS 92459, 75436 Paris. Orias N° : 07 028 160  (www.orias.fr).

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Fausse musique et hack de streaming pour 10 millions de dollars !

Les autorités américaines ont récemment inculpé Michael Smith, 52 ans, pour avoir orchestré une fraude aux services de streaming d’une valeur de plus de 10 millions de dollars. Smith aurait utilisé des technologies d’intelligence artificielle (IA) pour générer des centaines de milliers de chansons et les diffuser via des plateformes telles que Spotify, Apple Music, YouTube Music et Amazon Music.

Smith fait face à plusieurs chefs d’accusation, notamment fraude électronique, complot en vue de commettre une fraude électronique et blanchiment d’argent. Chaque accusation pourrait entraîner jusqu’à 20 ans de prison s’il est reconnu coupable. En plus de produire de la musique via IA, Smith aurait manipulé le nombre d’écoutes à l’aide de robots, ce qui lui a permis de percevoir des redevances frauduleuses sur les diffusions.

Selon les autorités, cette fraude aurait duré de 2017 à 2024. Smith aurait utilisé des milliers de comptes fictifs créés à partir d’adresses électroniques achetées pour mettre en œuvre son stratagème. À l’aide d’un logiciel développé en interne, il diffusait en continu ses propres compositions générées par IA, en imitant l’activité de véritables utilisateurs répartis dans plusieurs régions afin de ne pas éveiller les soupçons.

Pour rendre son opération plus crédible et passer sous le radar des plateformes de streaming, Smith a mis en place une stratégie méticuleuse. Il veillait à ne jamais diffuser un morceau trop de fois et choisissait soigneusement des noms d’artistes et de chansons générés par IA afin qu’ils se fondent dans la masse des véritables groupes musicaux. Parmi les exemples cités, des artistes fictifs comme Callous Post et Calorie Screams ont vu leurs morceaux, aux titres étranges tels que Zygotic Washstands et Zymotechnical, inonder les plateformes de streaming.

Les documents d’enquête révèlent que Smith avait commencé en téléchargeant ses propres compositions originales sur les services de streaming, mais ses revenus modestes l’ont incité à passer à la musique générée par IA. En 2018, il s’est associé à un dirigeant anonyme d’une société spécialisée en musique IA et à un promoteur de musique pour créer une vaste bibliothèque de contenu musical produit artificiellement. Bien que les documents judiciaires ne détaillent pas précisément la technologie utilisée pour générer ces morceaux, il est clair que Smith a exploité la flexibilité et la rapidité de production de l’IA pour contourner les systèmes de détection de fraude.

Des millions d’écoutes et des millions de dollars

Le stratagème s’est avéré extrêmement lucratif. Dans des messages internes, Smith a affirmé qu’il pouvait diffuser ses morceaux jusqu’à 661 440 fois par jour, générant ainsi potentiellement 3 307,20 dollars quotidiennement, soit environ 1,2 million de dollars par an. Au plus fort de son activité, Smith contrôlait plus de 1 000 comptes automatisés, chacun hébergeant plusieurs bots destinés à augmenter artificiellement les écoutes de ses morceaux.

En juin 2019, Smith gagnait environ 110 000 dollars par mois, partageant une partie de ces revenus avec ses complices. En 2023, il se vantait d’avoir accumulé 4 milliards de streams et récolté un total de 12 millions de dollars de royalties depuis 2019. Smith a réussi à tromper les services de streaming pendant plusieurs années en manipulant leurs algorithmes et en exploitant les failles de leurs systèmes de surveillance. Cependant, en 2018, lorsque qu’une société de distribution de musique a commencé à signaler des abus dans l’industrie du streaming, Smith a nié toute implication, affirmant qu’il n’y avait « absolument aucune fraude ».

Le procureur Damian Williams a condamné les actions de Smith, déclarant que son stratagème frauduleux lui avait permis de percevoir des millions de dollars de redevances qui auraient dû revenir aux musiciens, auteurs-compositeurs et détenteurs de droits d’auteur légitimes. Un détournement des ressources et des revenus des artistes et créateurs respectant les règles du jeu.

Remplacer les mots de passe tous les mois ? Plus utile selon le NIST

La sécurité des mots de passe reste un enjeu majeur dans la protection des systèmes numériques et des données sensibles. Le guide du NIST, « Special Publication 800-63B », aborde en détail les pratiques à suivre pour garantir une gestion et une utilisation des mots de passe conformes aux normes de sécurité modernes.

Le National Institute of Standards and Technology (NIST) est l’autorité fédérale américaine. Sa mission, mettre en place des normes technologiques qui s’appliquent aux entreprises américaines. Ses recommandations dépassent les frontière et font, la plupart du temps, référence à l’échelle mondiale. Le guide SP 800-63B du National Institute of Standards and Technology place l’authentification au cœur de la protection des systèmes d’information avec quelque chamboulement. Le NIST rappelle que l’authentification est subdivisée en trois niveaux d’assurance, appelés AAL (Authentication Assurance Levels), qui varient en fonction du niveau de sécurité nécessaire :

AAL1 : Authentification à faible niveau d’assurance, généralement un mot de passe seul.
AAL2 : Authentification nécessitant au moins deux facteurs (par exemple, mot de passe et un facteur physique comme un smartphone ou une clé de sécurité).
AAL3 : Authentification à très haut niveau d’assurance, requérant des méthodes robustes et cryptographiquement sécurisées.

L’un des aspects critiques du SP 800-63B concerne la gestion des mots de passe à tous les niveaux d’authentification.

Traditionnellement, les politiques de sécurité exigeaient des mots de passe complexes, avec des règles telles que l’obligation d’inclure des caractères spéciaux, des chiffres et des majuscules. Le NIST recommande un changement d’approche radical. Plutôt que de forcer la complexité, le guide encourage à privilégier des mots de passe plus longs (au moins 8 caractères) qui sont plus faciles à retenir pour les utilisateurs mais plus difficiles à deviner pour les attaquants. Les mots de passe de 64 caractères ou plus sont autorisés, et les restrictions de complexité doivent être minimisées pour encourager l’utilisation de phrases de passe.

Une autre recommandation du NIST consiste à abandonner les politiques de changement de mot de passe régulier, qui peuvent avoir des effets contre-productifs. Lorsqu’on oblige les utilisateurs à changer leurs mots de passe trop fréquemment, cela les conduit souvent à choisir des mots de passe plus simples ou à réutiliser des variantes faciles à deviner. Bilan, le NIST préconise de ne pas imposer de changement de mot de passe à moins qu’il y ait une raison spécifique, comme la détection d’une compromission. Cela permet de diminuer le stress des utilisateurs tout en garantissant une meilleure protection des comptes.

Désactivation des contraintes inutiles

Le guide déconseille également l’utilisation de règles de composition restrictives qui refusent certains caractères ou qui exigent des combinaisons spécifiques. Cela inclut également la désactivation des systèmes qui empêchent les utilisateurs de copier-coller ou de générer automatiquement des mots de passe, une pratique courante avec les gestionnaires de mots de passe. Le but est de faciliter la création de mots de passe sécurisés tout en réduisant le fardeau cognitif sur les utilisateurs. Le NIST recommande que les mots de passe proposés par les utilisateurs soient vérifiés par rapport à des listes de mots de passe compromis, communément disponibles après des violations de données. Cela inclut les mots de passe courants, les mots de passe exposés et les termes prévisibles associés à des informations personnelles. En bloquant l’utilisation de ces mots de passe connus, le risque de compromission est considérablement réduit. A noter que le Service Veille ZATAZ, entreprise Française, est capable de vous alerter lors de la compromission des informations de votre entreprise, dont les mots de passe.

Les attaques par force brute, où un pirate (ou ses logiciels automatisés) tente d’essayer toutes les combinaisons possibles de mots de passe, restent une menace constante. Le NIST suggère des mesures pour limiter ces tentatives, comme l’introduction de temporisations après un certain nombre d’échecs de connexion. De nombreux sites utilisent cette solution, dont Data Security Breach. L’utilisation d’authentification multi-facteurs est également une défense efficace contre ces types d’attaques, car le hacker malveillant doit non seulement deviner un mot de passe, mais également obtenir un second facteur, ce qui est « quasiment » impossible rapidement et efficacement. Le NIST recommande l’authentification multi-facteurs (MFA) comme méthode essentielle pour garantir une sécurité accrue. Le MFA combine généralement un mot de passe avec quelque chose que l’utilisateur possède (comme un téléphone ou une clé de sécurité) ou quelque chose qu’il est (comme une empreinte digitale). Concernant la biométrie (contrôle par l’empreinte palmaire, l’iris, Etc), le NIST encourage à ne pas utiliser la biométrie comme unique facteur.

Algorithmes de hachage obsolètes

Le NIST déconseille de stocker les mots de passe en texte clair ou sous une forme faiblement protégée, comme les algorithmes de hachage obsolètes (par exemple, MD5 ou SHA-1). Il est essentiel d’utiliser des méthodes modernes de protection des mots de passe comme l’algorithme de hachage sécurisé PBKDF2 ou Argon2, qui ralentissent le processus de vérification hors ligne, rendant les attaques par force brute beaucoup plus difficiles. Les gestionnaires de mots de passe sont fortement recommandés par le NIST pour gérer la complexité de la création et de la mémorisation des mots de passe. Ces outils permettent aux utilisateurs de créer des mots de passe longs et uniques pour chaque service sans avoir à s’en souvenir, ce qui réduit le risque de réutilisation de mots de passe. Le guide suggère d’encourager les utilisateurs à adopter ces outils comme une solution viable pour renforcer leur sécurité personnelle.

Pour conclure, le NIST rappelle la base de la cyber : éducation ! L’un des éléments clés de la sécurité des mots de passe est la sensibilisation des utilisateurs. Les meilleures pratiques en matière de sécurité peuvent être inefficaces si les utilisateurs ne sont pas bien formés. Le NIST insiste sur l’importance de campagnes de sensibilisation pour encourager l’utilisation de phrases de passe, de gestionnaires de mots de passe et de l’authentification multi-facteurs. Il est également crucial que les utilisateurs comprennent les risques liés aux attaques par phishing et à la compromission de leurs identifiants.

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