Archives de catégorie : Cybersécurité

Actualités liées à la CyberSecurité.

Quand les incidents de sécurité coûtent cher aux entreprises

Il est souvent difficile pour les victimes elles-mêmes d’estimer le coût total d’un incident de sécurité en raison de la diversité des dommages. Mais une chose est sûre, l’addition monte vite.

Une enquête mondiale réalisée en 2015 par Kaspersky Lab auprès de 5 500 entreprises, en coopération avec B2B International révèle également que les fraudes commises par les employés, les cas de cyber espionnage, les intrusions sur le réseau et les défaillances de prestataires extérieurs représentent les incidents de sécurité les plus coûteux. Selon ce rapport, le budget moyen nécessaire aux grandes entreprises pour se remettre d’un incident de sécurité serait de 551 000 et 38 000 dollars pour les PME.

« Définir le coût d’une attaque est une tâche très difficile à réaliser car le périmètre d’impact est variable d’une entreprise à l’autre. Cependant, ces chiffres nous rappellent que les coûts d’une attaque ne se limitent pas au remplacement du matériel, et nous obligent à nous interroger sur son impact à long terme. A noter également que toutes les entreprises ne sont pas égales : certaines attaques visent à stopper l’activité commerciale d’une entreprise quand d’autres ciblent l’exfiltration de données secrètes, par exemple. Il ne faut pas oublier non plus que l’onde de choc générée par l’annonce publique d’une attaque ou d’une fuite de données à des conséquences directes sur la réputation d’une entreprise, et ce qui est alors perdu est souvent inestimable » explique à DataSecurityBreach.fr Tanguy de Coatpont, directeur général de Kaspersky Lab France.

Facture moyenne d’un incident pour une entreprise :

  • Services professionnels (informaticiens, gestion du risque, juristes) : il existe 88% de chance d’arriver à une facture pouvant atteindre jusqu’à 84 000 dollars
  • Perte d’opportunités commerciales : dans 29 % cela peut représenter jusqu’à 203 000 dollars
  • Interruption d’activité : jusqu’à 1,4 million de dollars, soit 30 %
  • Total moyen : 551 000 dollars
  • Dépenses indirectes : jusqu’à 69 000 dollars
  • Atteinte à la réputation : jusqu’à 204 750 dollars

Les PME et les grandes entreprises ne sont pas logées à la même enseigne

Neuf entreprises sur dix ayant participé à notre enquête ont fait état d’au moins un incident de sécurité. Cependant, tous les incidents n’ont pas le même niveau de gravité et n’aboutissent pas à la perte de données sensibles. Le plus souvent, un incident grave résulte d’une attaque de malware ou de phishing, de fuites imputables à des employés ou de l’exploitation de vulnérabilités dans des logiciels. L’estimation des coûts permet de considérer la gravité des incidents de sécurité informatique sous un nouvel angle et fait apparaître une perspective légèrement différente entre les PME et les entreprises.

Les grandes entreprises encourent un préjudice nettement plus élevé lorsqu’un incident de sécurité est le fait d’une défaillance d’une tierce partie, les autres types d’incidents coûteux étant liés à des fraudes commises par les employés, des cas de cyber espionnage ou des intrusions sur le réseau. Les PME tendent à subir un préjudice important sur pratiquement tous les types d’incidents, qu’il s’agisse d’espionnage, d’attaques DDoS ou de phishing.

Pour télécharger le rapport complet sur le coût des incidents de sécurité, cliquez ici.

Surveillance internationale des communications : Gérard Larcher demande l’avis du Conseil d’État

Le Conseil constitutionnel a censuré le 23 juillet dernier, dans la loi relative au renseignement, une disposition organisant la surveillance internationale des communications électroniques.

Alors que le Gouvernement avait annoncé son intention de déposer un projet de loi complémentaire sur ce sujet, c’est une proposition de loi de deux députés socialistes qui a été déposée en août à l’Assemblée nationale et qui sera débattue au Parlement en octobre prochain. Cette proposition de loi n’a pas été soumise à l’avis du Conseil d’État.

  1. Philippe Bas, Président de la commission des lois du Sénat, a récemment déposé une proposition de loi ayant un objet identique.
  1. Gérard Larcher, Président du Sénat, a décidé de demander l’avis du Conseil d’État sur la proposition du Président Bas, comme le permet l’article 39 de la Constitution, de façon à ce que le Parlement puisse être éclairé sur les éventuels risques constitutionnels de ce dispositif. Il est essentiel, dans une matière de cette importance, que les impératifs de la sécurité nationale ne portent pas d’atteinte disproportionnée aux libertés publiques.

80% des infections malveillantes visent Windows

Selon un rapport d’Alcatel Lucent, le premier système d’exploitation visé par les logiciels malveillants serait Windows.

Le rapport d’Alcatel Lucent indique que depuis le début du deuxième trimestre de 2015, les smartphones sous Windows et les PC sous Windows étaient responsables de plus de 80% des infections par des logiciels malveillants. Dans cet intervalle, le nombre de logiciels malveillants visant Android a continué de croître considérablement, mais ce taux d’infection a été considérablement réduit (20%) depuis le début du premier trimestre 2015. L’iPhone et le Blackberry représentaient moins de 1% des infections totales. La baisse des potentialités pirates pour Android serait due à l’effort de Google pour protéger son OS et les applications diffusées par sa boutique officielle, le Google Play Store. [Le rapport]

600.000 fans des sœurs Kardashian piratables

Les starlettes américaines Kardashian ont lancé une série de nouveaux sites web et applications mobiles afin de suivre « leur vie ». Seulement, comme le botox, le site web s’est tendu et a laissé fuir 600.000 informations privées de fans.

Parallèlement au lancement des applications mobiles, des logiciels qui trônent dans les premières places de l’App Store (des centaines de milliers de téléchargements), les sœurs Kardashian, des « célébrités » de la TV réalité américaine, ont également mis en ligne de nouveaux sites Web conçus pour les aider à mieux communiquer avec leurs fans.

Seulement, les sites avaient des bugs. L’un d’eux permettait de mettre la main sur les noms, prénoms et adresses mails de plus de 600.000 utilisateurs. C’est un jeune internaute de 19 ans, Alaxic Smith, qui a découvert le problème de configuration qui visait l’ensemble des sites Internet des starlettes. Le problème était dans l’API qui communiquait avec les smartphones des « fans » et les sites web des Kardashian. Des informations qui transitaient en claires.

Le responsable « technique » de ce barnum informatique a confirmé la faille et la correction de cette dernière. « Nos journaux indiquent que personne d’autre a eu accès aux informations des utilisateurs, les mots de passe, et les données de paiement n’ont pas été impactés« .

Piratage : +197% pour le Brésil

Le Brésil, un nid à pirates depuis plusieurs années. En 2014, les attaques ont augmenté de 197%.

Depuis plusieurs années, le Brésil est devenu l’un des pays à pirates le plus couru du web. Défaceurs, phishing, cartes bancaires, piratage de consoles de jeux, bref, il y en a pour tous les goûts. Le pays se classe au deuxième rang mondial de la fraude bancaire en ligne et des logiciels malveillants. Il faut rappeler les nombreux « camps » d’entrainements numériques ou encore le départ de l’attaque ayant visé TV5 Monde, il y a quelques mois.

Il semble que ce piratage ne fasse qu’empirer. Selon des sources officielles, le nombre de cyberattaques dans le pays a augmenté de 197% en 2014, et la fraude bancaire en ligne, +40%. Le coût de la cybercriminalité sur l’économie brésilienne est clair. Un rapport affirme que le vol de données au Brésil a représenté 4,1 milliards $ à 4,7 $ de pertes en 2013. Selon RSA, l’équivalent de 3,75 milliards $ aurait été piraté de la Boleto Bancario, une méthode de paiement géré par la Fédération brésilienne des banques. Cela équivaut à environ 495.000 transactions impliquant 30 banques et affectant plus de 192.000 victimes. Bref, comme un peu partout, les banques restent muettes et le public est laissé dans un silence criminel.

Le document que le Cert Brésil montre que 0,95% des attaques ayant visé le pays provenait de France. La Chine et les USA se partagent quasiment 14% des malveillances. 75,38% des attaques sont internes au pays. Cependant, rien n’empêche un Français de passer par la Chine pour infiltrer un ordinateur Brésilien pour attaquer une banque locale.

L’Union Internationale des Télécommunication (ITU) classe le Brésil en 5ème place des pays ayant le plus conscience des problèmes liés au cyber crime. On ne doute pas une seconde de la capacité du gouvernement à comprendre les enjeux du cyber crime, pour preuve, il était eux même client de l’entreprise Hacking Team, commerçant de logiciels d’espionnages. (FA)

RHIMES, l’anti pirate informatique de L’US navy

L’US Navy développe le Resilient Hull, Mechanical, and Electrical Security (RHIMES), un système de sécurité anti pirate embarqué sur les navires de guerre.

Pour la plupart des gens, le terme «cybersécurité» évoque des histoires de vol de données, de vilains virus dans les smartphones, les ordinateurs ou encore les tentatives d’usurpations d’identités. Mais dans ce monde en réseau, les pirates pourraient aussi essayer de désactiver ou de prendre le contrôle de machines dans notre monde physique à partir de grands systèmes comme les réseaux électriques et les installations industrielles, les moyens de transports comme les voitures, le train, un avion ou même des navires en mer.

En réponse à ce genre d’attaque informatique, l’US Navy développe son propre système de défense contre les pirates. Baptisé Resilient Hull, Mechanical, and Electrical Security (RHIMES) system, RHIMES est une protection qui serait capable de protéger les systèmes de bord mécaniques et électriques face aux cyber-attaques. L’outil est conçu pour empêcher un pirate de désactiver ou de prendre le contrôle des systèmes physiques sur un navire : système anti incendie, contrôle de la climatisation, de l’électricité, de l’hydraulique, de la direction et des moteurs.

RHIMES transporte en son sein des redondance pour chaque espace à protéger. Si une attaque est déclarée, il est capable d’écraser cette dernière avec une sauvegarde automatique tout en bloquant l’assaut numérique.

Un outil conçu par l’US Navy qui s’est lancée dans une orientation stratégique depuis quelques années  ayant pour mission de se protéger des menaces informatiques, comme avec l’US Navy Cyber Power 2020.

Biométrie : le FBI recherche son nouvel espion biométrique

Le Federal Bureau of Investigation annonce, discrètement, la recherche de son nouveau système de biométrie portable.

Le Federal Bureau of Investigation, le FBI, vient de publier un appel d’offre annonçant qu’il réfléchissait à mettre en place son nouveau système de biométrie portable. Une « fuite » d’information légale, l’agence fédérale ne pouvant pas passer outre un appel d’offre aux entreprises pour acquérir du matériel et autres nouvelles technologies.

Dans cet appel d’offre [FBI CJIS Mobile Biometric Application RFQ0023703], DataSecurityBreach.fr a appris que le FBI souhaitait mettre en place son nouveau système biométrique portable (empreintes digitales et visage) à partir d’une solution évoluant sous Android « Le logiciel doit offrir au FBI la possibilité d’effectuer une collecte de données biométriques. Cette collecte, au minimum, devra inclure des empreintes digitales et les photographies du visage« . L’outil devra envoyer et permettre de recevoir, en temps réel, les informations sur la personne contrôlée. L’outil doit fonctionner sur un téléphone, comme une tablette. L’appel d’offre parle de Galaxy Samsung S5 et Samsung Galaxy Tab 4.

La première demande pour cette Mobile Biometric Application est de 500 licences. Un équipement qui va rejoindre le programme RISC du FBI. Le Repository for Individuals of Special Concern fournit des outils dédié aux empreintes digitales afin de permettre aux agents sur le terrain de déterminer si une personne contrôlée est un « individu préoccupant » en permettant l’accès aux bases de données regroupant les personnes recherchées, connues ou présumées terroristes, les délinquants sexuels et les personnes ayant un « un intérêt particulier » pour le FBI.

Facebook va combattre les propos racistes

Facebook a décidé de travailler avec les autorités allemandes pour contrer les discours de haine, ainsi que la xénophobie en ligne.

Les médias sociaux sont souvent critiqués face aux nombreux propos haineux, racistes, xénophobes qui peuvent déverser certaines populations du web. Selon des sources internes à Facebook, l’équipe du réseau social a décidé de travailler avec les autorités allemandes pour contrer les discours de haine et la xénophobie en ligne.

Cette décision intervient après un appel du ministre de la justice Allemande, au mois d’août, critiquant Facebook, Twitter et les autres réseaux sociaux. Le politicien considérant que les réseaux sociaux ne luttaient pas assez contre les discours de haine à l’encontre des réfugiés.

Facebook va collaborer avec le ministère allemand de la Justice et les fournisseurs de services Internet pour créer un groupe de travail dédié à cette problématique. (WSJ)

Si c’est gratuit, c’est vous le produit, AVG le confirme

L’éditeur de la solution de sécurité informatique AVG vient de changer ses conditions d’utilisation et indique clairement que sa version gratuite lui permet de collecter des informations sur les utilisateurs. Données qui seront revendues.

L’éditeur Tchèque AVG, créateur de l’antivirus éponyme, propose une version gratuite de son antivirus utilisé par des millions de personnes. L’entreprise vient d’annoncer qu’elle avait modifié ses conditions d’utilisation. Des conditions qui ont le mérite d’être claires.

Dans sa version anglaise, les conditions d’utilisation indiquent qu’AVG peut revendre les données que la société collecte « Nous recueillons des données non personnelles pour faire de l’argent via nos offres gratuites afin que nous puissions les garder gratuites » [We collect non-personal data to make money from our free offerings so we can keep them free].

Après Windows 10, AVG est une nouvelle entreprise à jouer totale transparence sur les informations quelle collecte : informations sur les applications installées dans votre machine; la façon dont ces applications sont utilisées; l’identifiant publicitaire qui vous est associé; votre navigation et votre historique, y compris les métadonnées; le type de connexion Internet que vous utilisez pour vous connecter.

Cette nouvelle politique entrera en vigueur à partir du 15 octobre 2015. A noter que la page française de la « Politique de Confidentialité » d’AVG n’a pas été modifiée.

Mise à jour : AVG souhaite clarifier la situation et apporter plus de précisions sur ce sujet, via un billet posté sur le blog de la société. A la suite de notre article, l’éditeur a fait une petite marche arrière et a précisé, dans un nouveau post, la méthode pour « Comprendre la nouvelle politique de confidentialité de AVG« . L’éditeur explique que sa politique de confidentialité a été effectuée via la « mise en place d’une page, facile à lire, de la politique de confidentialité pour nos clients. Elle donne l’information dont ils ont besoin, plutôt qu’un long document, légalement écrit, est difficile à comprendre. » Le document indique aujourd’hui que « Lors de la création de notre nouveau format de cette politique, nous avons décidé que nos clients devaient avoir la possibilité de choisir, si oui ou non, ils souhaitaient participer à notre programme de collecte de données anonymisées« . Changement de ton, donc. « Exit » la ligne qui indiquait clairement que les données seraient revendues pour permettre à la version gratuite d’AVG de perdurer. Dorénavant, la collecte est une option « et nous pouvons confirmer qu’aucun partage des données ne se passera jusqu’à ce que nos clients soient en mesure de faire ce choix« . Bref, l’utilisateur de l’outil gratuit pourra accepter, ou non, de fournir ses données.

Cloud hybride, gare à la récupération !

Le Cloud Computing va provoquer un véritable séisme dans le secteur informatique et certains acteurs historiques espèrent sauver leurs acquis en communicant sur une vision qui leur est très personnelle du Cloud hybride.

Avec l’essor des solutions de stockage dans le Cloud, avec l’arrivée d’offres Iaas (Infrastructures as a Service) performantes à faible coût, le Cloud Computing est en train de changer la donne sur le marché informatique. Les DSI considèrent de plus en plus le Cloud comme la meilleure alternative à l’achat et à la maintenance de serveurs dans leurs murs et, pour certaines applications comme le CRM, le Cloud s’est imposé comme la norme en vigueur. Une bonne nouvelle pour les entreprises et les budgets informatiques, une bonne nouvelle pour les DSI qui vont pouvoir consacrer leurs ressources davantage aux nouveaux projets et moins de ressources pour le « run », cette gestion de l’existant si couteuse pour les entreprises.

Le cloud hybride, un moyen pour les fournisseurs de maintenir l’emprise sur leurs clients ?
Ce basculement vers le Cloud est inéluctable et ce n’est pas sans conséquences tant pour les acteurs de l’informatique traditionnelle. Incapables de lutter contre le sens de l’histoire, ceux-ci ont dû se résoudre plus ou moins rapidement à lancer à leur tour leurs propres services Cloud. C’est le moyen qu’ils ont trouvé pour ne pas perdre tout à fait leurs clients « historiques », un moyen aussi de leur proposer d’autres services. Cette stratégie, ils l’ont maquillée sous le terme de Cloud hybride. Leur idée est simple : continuer à fournir des serveurs traditionnels, leur associer des services Cloud complémentaires et proposer une console d’administration pseudo-unifiée pour gérer l’ensemble. Du fait de leur poids sur le marché, ils se permettent de redéfinir ce qu’est le Cloud hybride. Ils se livrent à une véritable préemption du terme afin de garantir le « vendor lock-in », cette emprise qu’ils exercent sur leurs clients depuis des dizaines d’années. Un verrouillage du marché qui est tout autant pratiqué par d’autres acteurs de l’informatique traditionnelle, tels les grossistes. Contraints de réinventer leur business model face à des clients qui se détournent du matériel au profit du service, ils répliquent leur modèle du passé. Sans avoir ni les compétences ni les infrastructures, ils mettent en place une offre parcellaire et très sélective, uniquement basée sur leurs accords commerciaux passés et donc pas nécessairement en phase avec les attentes réelles du client final.

Or, le Cloud hybride n’est en rien une prolongation de pratiques aujourd’hui datées. Le Cloud hybride, c’est bien plus être capable de faire coexister une infrastructure legacy avec des technologies plus modernes. Le Cloud devient une extension du datacenter de l’entreprise. Elle va pouvoir étendre les capacités de son infrastructure interne avec un Cloud public ou privé externe sans remettre en question son existant. Le Cloud hybride tel que nous le concevons chez Aruba, ce n’est pas s’appuyer sur un fournisseur unique, ce n’est en aucun cas le concept figé tel que les fournisseurs historiques tentent d’imposer.

Une Cloud, c’est avant tout s’appuyer sur des standards
Pour profiter des vrais avantages du Cloud Computing, il faut avant tout privilégier des offres souples, adaptées au contexte et aux contraintes de chaque client. Quand une entreprise choisit un service Cloud, elle doit opter pour un fournisseur ouvert aux standards du marché. C’est uniquement comme cela qu’elle pourra profiter à plein de la souplesse et de l‘adaptabilité du Cloud et faire sauter ce « vendor lock-in » que font peser sur elle ses fournisseurs depuis des décennies. C’est la raison pour laquelle certaines offres Cloud s’appuient tant sur les offres VMware, la plateforme de virtualisation la plus utilisée par les entreprises, que sur Hyper-V la solution Microsoft ou encore Hyper-V low cost. C’est le fait d’être agnostiques en termes de technologies, d’être multi-hyperviseurs, qui nous permet aujourd’hui d’apporter cette souplesse à nos clients, ce n’est que comme cela que l’on peut assurer une garantie de portabilité et de réversibilité. Faire le choix des standards du marché, c’est le seul moyen pour une entreprise, et tout particulièrement pour une PME dont les ressources techniques sont les plus modestes, de pouvoir tirer profit du Cloud tant dans une approche hybride que 100% externalisée.

La localisation d’un Datacenter a toute son importance
Autre critère à prendre en compte pour un projet de Cloud hybride comme pour un projet 100% Cloud, c’est la proximité avec son fournisseur. Le discours ambiant des fournisseurs de Cloud américains, notamment, c’est de dire que les distances ne comptent plus, que le Cloud abolit toute notion de localisation. C’est faux, tant sur le plan des performances réseau que sur la qualité du support offert. Quant aux garanties liées à la confidentialité des données, l’actualité a montré les limites de leurs promesses. Outre les gains en performances réseau, choisir un opérateur d’infrastructure de Cloud européen a de vraies conséquences tant techniques que juridiques. C’est comme cela que nous concevons le Cloud Hybride. (Eric Sansonny, Directeur Général Aruba Cloud)