Archives de catégorie : Cybersécurité

Actualités liées à la CyberSecurité.

CopyCat : 14 millions de terminaux Android infectés, 1 million de revenus en 2 mois

La Research Team de Check Point vient d’identifier un tout nouveau malware – CopyCat – qui a infecté 14 millions de terminaux Android, dont 8 millions ont subi un « rootage », ce qui permet à l’attaquant d’obtenir des accès système qu’un utilisateur lambda ne possède pas (contrairement à un administrateur par exemple). 

Cette cyberattaque a permis aux cybercriminels de récolter 1,5 millions de dollars, en deux mois, grâce à de la publicité malveillante. CopyCat utilise une toute nouvelle méthode pour générer et voler des revenus issus de la publicité.
Le logiciel malveillant, baptisé CopyCat par les chercheurs utilise une nouvelle technique pour générer et voler des revenus publicitaires. Alors que les utilisateurs infectés par CopyCat sont principalement en Asie du Sud-Est, CC a touché plus de  280 000 utilisateurs d’Android aux États-Unis.
CopyCat est un logiciel malveillant entièrement développé avec de vastes fonctionnalités, y compris des dispositifs d’enracinement, l’établissement de la persistance et l’injection de code dans Zygote – un démon responsable du lancement d’applications dans le système d’exploitation Android – qui permet aux logiciels malveillants de contrôler toute activité sur le périphérique.
CopyCat est une vaste campagne qui a infecté 14 millions d’Android dans le monde, et piégeant 8 millions d’entre eux, dans ce que les chercheurs décrivent comme un taux de réussite sans précédent. Les chercheurs de Check Point estiment que le malware a généré 1,5 million de dollars pour le groupe derrière la campagne.

La cyberattaque Petya attribuée au groupe TeleBots

La cyberattaque dite « Petya » pourrait être attribuée au groupe TeleBots. Il existe des similitudes entre les nombreuses campagnes menées contre l’Ukraine, l’amélioration des outils utilisés par le cyber-groupe entre décembre 2016 et mars 2017 et la menace Diskoder.C (Petya).

Petya ne serait pas un ransomware mais une attaque du groupe TeleBots à l’encontre de l’Ukraine ! « La cyberattaque de 2016 menée contre les institutions financières ainsi que le développement d’une version Linux du malware KillDisk par TeleBots, ont attiré l’attention des chercheurs. En parallèle, le nombre croissant d’attaques contre les systèmes informatiques que connaît l’Ukraine nous ont fait pointer du doigt le groupe TeleBots, » déclare Anton Cherepanov, Senior malware researcher chez ESET.

Le mode opératoire du groupe TeleBots est l’utilisation systématique du malware KillDisk qui réécrit les extensions de fichiers des victimes. L’obtention d’une rançon n’est donc pas leur objectif principal, car les fichiers cibles ne sont pas chiffrés, mais réécrit. Si l’évolution du malware contient de nouvelles fonctions, comme le chiffrement ou l’ajout de leurs coordonnées, l’objectif de KillDisk n’est toujours pas de récolter de l’argent.

Entre janvier et mars 2017, TeleBots a compromis une société d’édition de logiciels en Ukraine, utilisant alors des tunnels VPN pour accéder aux réseaux internes de plusieurs institutions financières. Au cours de cette campagne, les cybercriminels ont utilisé tout un arsenal d’outils en Python, SysInternals PsExec et des logins de session Windows volés pour déployer un nouveau ransomware. Il fut détecté comme Win32/Filecoder.NKH et fut suivi par une version pour Linux, détecté comme Python/Filecoder.R.

TeleBots a ensuite lancé un nouveau malware le 18 mai 2017 : Win32/Filecoder.AESNI.C (également appelée XData). Ce ransomware s’est principalement diffusé en Ukraine via une mise à jour du logiciel financier M.E.Doc, largement utilisé en Ukraine.

Le malware se déploie juste après l’exécution du logiciel, ce qui lui permet de se répandre automatiquement à l’intérieur d’un réseau compromis. Bien qu’ESET ait mis à la disposition un outil de déchiffrement pour la plateforme Windows, cette attaque ne fut pas très médiatisée.

Le 27 juin 2017, l’épidémie de ransomwares de type Petya (Diskoder.C) ayant compromis de nombreux systèmes notamment en Ukraine, a permis de montrer la capacité du malware à remplacer le MBR par son propre code malveillant, code qui a été emprunté au ransomware Win32/Diskoder.Petya : c’est pourquoi certains chercheurs ont nommé cette menace ExPetr, PetrWrap, Petya ou NotPetya.

Cependant, contrairement au ransomware original Petya, les auteurs de Diskcoder.C ont modifié le code MBR de telle sorte que la récupération de fichiers ne soit pas possible, malgré l’affichage des instructions de paiement. Une fois le malware exécuté, il tente de se propager à l’aide de l’exploit Eternablue, en s’aidant de la backdoor DoublePulsar. Il s’agit de la même méthode utilisée par le ransomware WannaCry.

Le malware est également capable de se diffuser de la même manière que le ransomware Win32/Filecoder.AESNI.C (XData), en utilisant Mimikatz, pour obtenir des mots de passe, puis en exécutant SysInternals PsExec. En outre, les attaquants ont mis en place une troisième méthode de diffusion à l’aide d’un mécanisme WMI.

Ces trois méthodes ont été utilisées pour diffuser les ransomwares, cependant et contrairement à WannaCry, l’exploit EternalBlue utilisé par le malware Diskoder.C cible uniquement des ordinateurs ayant un adressage interne.

Lier TeleBots à cette activité permet de comprendre pourquoi les infections se sont étendues à d’autres pays que l’Ukraine. ESET a analysé les connexions VPN entre les employés, les clients et les partenaires mondiaux de l’éditeur ainsi que le système interne de messagerie et d’échange de documents. Tout cela a permis aux cybercriminels d’envoyer des messages aux victimes (spearphishing). Les pirates ayant eu accès au serveur légitime de mise à jour ont diffusé des mises à jour malveillantes automatiquement (aucune interaction avec l’utilisateur ne fut nécessaire).

« Avec une infiltration si poussée dans l’infrastructure de l’éditeur du logiciel M.E.Doc et de sa clientèle, les pirates disposaient des ressources nécessaires pour diffuser Diskoder.C. Bien qu’il y eut des dommages collatéraux, cette attaque a permis de démontrer la connaissance approfondie de leur cible par les pirates. D’autre part, l’amélioration du kit d’exploit EternalBlue le rend encore plus sophistiqué, ce à quoi devront faire face les acteurs de la cybersécurité dans les prochaines années, » conclut Anton Cherepanov.

 

Failles de sécurité : responsables de la sécurité des systèmes d’information, pourquoi faire l’aveugle ?

Selon une enquête réalisée par ServiceNow, 90 % des responsables de la sécurité des systèmes d’information français déclarent que les failles de données dont ils ont connaissance ne sont pas traitées. Les RSSI augmentent l’efficacité de leur réponse aux incidents de sécurité en automatisant les tâches de sécurité et en hiérarchisant les menaces en fonction du risque pour l’entreprise.

Une nouvelle enquête menée par ServiceNow, the enterprise Cloud company, auprès de 300 responsables de la sécurité des systèmes d’information (RSSI — Chief Information Security Officer, CISO) du monde entier souligne la nécessité d’adopter une nouvelle approche pour répondre à l’augmentation du nombre de menaces qui pèsent sur la sécurité des données, ainsi qu’à la hausse de leur coût. Selon cette étude intitulée « The Global RSSI Study: How Leading Organizations Respond to Security Threats and Keep Data Safe », 90 % des RSSI français indiquent que les failles de données détectées ne sont pas traitées (80 % au niveau mondial) et 68 % déclarent pour leur part éprouver des difficultés à hiérarchiser les menaces en fonction du risque qu’elles représentent pour l’entreprise.

Ces lacunes ont un coût : 14 % des RSSI français (13 % au plan mondial) déclarent avoir vécu au cours des trois dernières années une importante faille de sécurité ayant eu un impact important sur l’image ou les finances de leur entreprise. Les processus manuels, le manque de ressources et de talents, ainsi que l’impossibilité de hiérarchiser les menaces grèvent l’efficacité de la réponse aux incidents de sécurité. Résultat, les RSSI augmentent l’automatisation des tâches de sécurité pour répondre et remédier aux failles de sécurité avec une plus grande efficacité.

« En France, les RSSI consacrent de plus en plus de temps à prévenir et détecter des failles de sécurité, mais notre étude souligne que c’est sur la réponse à apporter qu’ils devraient se concentrer », a déclaré Matthieu de Montvallon, Directeur Technique de ServiceNow France. « L’automatisation et l’orchestration de la réponse aux incidents de sécurité constituent le chaînon manquant qui empêche les RSSI d’accroitre de façon significative l’efficacité de leurs programmes de sécurité ».

Principales conclusions de l’étude menée en France via la réponse de responsables de la sécurité des systèmes d’information

· seulement 18 % des RSSI interrogés considèrent que leur entreprise lutte très efficacement contre les failles de sécurité (19 % à l’échelle mondiale) ;

· ce sont les clients qui souffrent le plus de ces lacunes : seulement 38 % des RSSI — en France et dans le monde — pensent protéger les données de leurs clients de façon très efficace contre les failles de sécurité ;

· environ un cinquième des RSSI français (22 %) déclare que les processus manuels entravent la capacité de leur entreprise à détecter des failles de sécurité et à y faire face ; 26 % d’entre eux imputent cette difficulté au manque de ressources ;

· seulement 4 % des RSSI français estiment que leurs employés disposent des compétences nécessaires pour hiérarchiser avec succès les menaces qui pèsent sur la sécurité, contre 7 % au plan mondial.

Au sein du panel couvert par cette enquête, un petit groupe (11 % à l’échelle mondiale et 14 % en France) de « leaders dans la lutte contre les incidents de sécurité » affiche une tendance différente en ce sens où ils souhaitent :

· automatiser un pourcentage supérieur d’activités de sécurité, en incluant des tâches plus avancées telles que les rapports de tendances ;

· hiérarchiser les réponses aux alertes de sécurité en fonction du niveau de risque pour l’entreprise ;

· et nouer des relations plus étroites avec la DSI et autres services de l’entreprise.

Final Fantasy 14 subit une série d’attaques DDoS

La seconde extension de Final Fantasy 14, Stormblood, était attendue par tous les « afficionados » du célèbre jeu sur Playstation 4, Mac et PC. Un lancement qui a été perturbé par une série d’attaques par déni de service.

Le 20 juin 2017 sortait la seconde extension de Final Fantasy 14, Stormblood. Des pirates ont tenté de perturber ce lancement par un déni distribué de service (DDoS). « Aujourd’hui, les botnets comme celui qui a affecté les serveurs du jeu Final Fantasy 14 n’ont pas de limites. Chaque imprimante, console de jeux ainsi que n’importe quel appareil connecté à internet peut être utilisé par un botnet pour lancer une attaque par déni de service (DDoS). confirme Jean- Baptiste Souvestre, Software Engineer, chez Avast. Jusqu’à présent, les cybercriminels ont seulement pu exploiter cette méthode pour paralyser ou prendre le contrôle de sites internet, des actions ennuyeuses mais sans mise en danger vital. En ce qui concerne les conséquences sur Final Fantasy, les attaques DDoS en particulier n’entrainent pas de perte de données relatives aux personnages ou bien au profil de l’utilisateur mais elles peuvent nuire à la performance et à l’expérience de jeu ».

En réalité, le pouvoir de ce type de piratage ne cessera d’augmenter. A l’avenir, nous pourrions voir de nombreuses attaques entièrement autonomes et basées sur l’intelligence artificielle qui opèreront de façon indépendante, sauront s’adapter pour échapper aux outils de détection, et prendront les décisions seules, exposant ainsi les services digitaux et les infrastructures web à des risques encore plus importants.

C’est pourquoi nous devons tous nous montrer responsables en prenant des mesures proactives pour protéger nos systèmes et équipements, quelle que soit l’activité à partir du moment où nous sommes connectés à internet. Cela passe notamment par l’utilisation de mots de passe forts et uniques, mais également par l’installation de solutions de sécurité afin de prévenir toute attaque. En outre, la mise en place d’un anti-malware fait partie des bonnes pratiques à adopter, à la fois par les particuliers et les entreprises. Enfin, dès lors qu’un utilisateur soupçonne qu’une attaque est en cours au cœur de ses appareils, il doit contacter son fournisseur d’accès à internet afin que ce dernier puisse analyser immédiatement si tout est normal sur le réseau ou bien si un hacker est parvenu à s’infiltrer. Si tel est le cas, les mesures nécessaires pourront être appliquées pour l’arrêter avant qu’il ne parvienne à ses fins.

Les risques, les vulnérabilités, les licences des logiciels open source

Les risques concernant la sécurité et la conformité des composants tiers atteignent des proportions incontrôlables, et menacent l’intégrité même de la chaîne d’approvisionnement de logiciels.  Il suffit de voir l’impact de la faille Heartbleed pour s’en convaincre !

Aujourd’hui, les entreprises incluent davantage de code open source que d’éléments conçus en interne ou propriétaires dans leurs produits.  Malheureusement, en profitant de ces logiciels open source (OSS) pour accélérer le développement de leurs produits, la plupart d’entre elles ne respectent pas les licences open source associées à ces composants.  Bien que les OSS soient gratuits, leurs utilisateurs ne sont pas pour autant libres de toute obligation les concernant.  Celles-ci peuvent aller de la reproduction de déclarations de droits d’auteur ou d’une copie d’un document de licence à la divulgation de l’intégralité du code source de leurs produits.  Des enquêtes récentes ont montré que la plupart des entreprises ne connaissent qu’un faible pourcentage des composants open source sur lesquels elles s’appuient, et ne sont donc pas en mesure de respecter les obligations indiquées dans les licences de ces éléments.  En outre, ces logiciels peuvent comporter des bugs ou des vulnérabilités susceptibles d’affecter votre produit.  Sans un suivi adéquat, ce dernier peut passer à côté de mises à jour ou de patches corrigeant des vulnérabilités connues. Mais malgré cela l’open source offre de précieux avantages.

Découverte, gestion et conformité en cinq étapes

Face aux problématiques de conformité ou de gestion des vulnérabilités des OSS, la première question est généralement : « Comment savoir quels composants open source nous utilisons ? » Il est possible de mieux comprendre ce que l’on fait et de mettre en place un processus pour découvrir, gérer et s’assurer de la conformité avec ces OSS en cinq étapes.

Étape 1 :  comprendre comment les OSS sont introduits dans votre entreprise

Les OSS peuvent s’introduire de différentes façons.  Cas classique : un développeur décide d’utiliser un composant open source, télécharge le code source, et l’intègre au produit.  Ce cas est encore très fréquent, mais il existe bien d’autres scénarios.  Très souvent, les développeurs utilisent ce qu’on appelle des gestionnaires de référentiels (repository manager).  Ces outils leur permettent d’indiquer les composants qu’ils veulent utiliser, puis s’occupent eux-mêmes d’en télécharger le code source ou des fichiers binaires compilés. Ces gestionnaires stockent généralement les composants open source dans un référentiel distinct, hors du système classique de gestion des codes source.  On peut notamment citer parmi eux Maven, Nuget ou npm.

Des éléments open source peuvent également être introduits dans une organisation en tant que sous-composant d’un composant open source plus important ou commercial.  Les composants de premier niveau ont très souvent plusieurs sous-composants ou dépendances open source, qui sont rarement divulgués ou gérés.

En outre, ces éléments serviront de pièces d’une infrastructure runtime, comme des serveurs Web, des systèmes d’exploitation ou des bases de données et peuvent permettre de contrer les risques.

Étape 2 :  chercher les OSS

Une fois que vous savez comment vos composants open source sont sélectionnés et utilisés, vous pouvez évaluer les risques et ceux dont vous avez besoin, et comment ils sont utilisés ou répartis.  On appelle ça dresser une nomenclature (Bill of Materials), ou une liste de divulgation.  Cette liste sert à suivre les obligations, à modifier les politiques vis-à-vis des OSS, et à réagir aux vulnérabilités rendues publiques.  Souvent, des paquets open source comporteront des termes de licence que votre organisation ne pourra pas respecter, ce qui pose automatiquement un problème de conformité.  Dans de tels cas, le composant en question devra être supprimé et la fonctionnalité remplacée, soit par un autre composant OSS, ou en écrivant une fonctionnalité équivalente.

L’examen du code base, les risques, la tenue d’entretiens et l’utilisation d’outils d’analyse de code peuvent être utiles dans le cadre de ce processus.

Étape 3 : questionner l’équipe de développement

Les projets devenant sans cesse plus vastes, complexes et distribués, il est de plus en plus difficile de découvrir l’ensemble des éléments utilisés.  Il est donc important d’avoir des échanges réguliers avec les développeurs, équipes DevOps, ainsi que l’ensemble du personnel informatique impliqué dans la création, le déploiement et la mise en œuvre du projet en question.  Posez-leur des questions ciblées, comme « Quelle base de données utilisons-nous ? », ou « Quelle bibliothèque de chiffrement utilisons-nous ? ».  Cela peut être utile pour découvrir d’autres modules potentiellement passés inaperçus la première fois.

Demander simplement « Quel code open source utilisons-nous » permet rarement de créer une liste complète pour un certain nombre de raisons, notamment à cause d’oublis ou de l’absence de registres adéquats.

Étape 4 : comprendre comment les OSS entrants sont gérés

La gestion des composants tiers et les risques doivent faire l’objet d’un processus cohérent et correctement appliqué.  Votre organisation pourra ainsi respecter ses obligations des licences open source, mais aussi faire face à de nouvelles vulnérabilités.  Il est fréquent de voir ce processus atteindre différentes étapes et niveaux de conformité.  Certaines organisations se contentent encore de suivre les composants « sollicités » par les développeurs.  Celles-ci n’ont souvent connaissance que des éléments les plus importants, ou découvrent que certains développeurs sont plus assidus que d’autres dans le cadre du respect du processus.

D’autres entreprises utilisent des outils d’analyse pour découvrir et suivre leurs OSS.  Leurs résultats varieront en fonction des solutions utilisées ou du niveau d’analyse.  Certains outils ne découvrent que les textes de licence, pas les composants open source. D’autres ne peuvent retrouver que les composants gérés par des gestionnaires de paquets.  Il est donc important de savoir quel niveau d’analyse est adopté et ce que l’on peut espérer repérer…

Étape 5 :  cherchez des preuves de conformité des OSS

Une fois toutes ces étapes franchies, il est important de confirmer la visibilité de cette conformité.  Les déclarations et autres avis légaux (droits d’auteurs) nécessaires sont-ils présents dans les produits ou leur documentation ?  Les textes des licences sont-ils visibles comme il se doit ?  Existe-t-il une offre écrite relative au code source ou ses distributions, et ciblant du contenu rendu libre que vous utilisez ?  Tous ces éléments seront les témoins visibles de l’efficacité de votre processus de gestion des composants open source.

En suivant ces cinq étapes, en sensibilisant votre personnel à l’utilisation adaptée des OSS, et en encourageant les membres de votre écosystème à en faire de même, vous pourrez créer des applications modernes et puissantes, tout en respectant les licences open source.

En outre, plus vous en savez sur les ingrédients, les éléments tiers et les vulnérabilités de votre produit, mieux ce dernier pourra être sécurisé et pris en charge ! (Par Christian Hindre – Directeur Commercial Europe de Flexera Software)

2 employés sur 10 pirateraient leur entreprise

21 % des employés de bureau britanniques pirateraient leur entreprise s’ils avaient les compétences requises. Une enquête révèle les informations susceptibles d’être piratées par les employés : leurs salaires, leurs jours de congés, les commérages, les informations RH sensibles.

L’entreprise CyberArk, spécialiste de la protection d’organisations face aux cyberattaques ayant réussi à pénétrer dans le périmètre réseau, a dévoilé les résultats d’une enquête révélant ce que les employés feraient s’ils étaient capables d’accéder anonymement aux données sensibles de leur entreprise, notamment les salaires, les jours de congé ou des informations confidentielles liées aux ressources humaines. Ce sondage rappelle l’importance de contrôler les accès aux comptes à privilèges, afin d’éviter que les cyber-pirates internes et externes ne puissent obtenir un accès libre et illimité aux actifs les plus précieux de l’entreprise.

Cette enquête, réalisée auprès de 1 000 employés de bureau britanniques dans des entreprises de plus de 250 salariés, révèle que les informations les plus convoitées sont le salaire des collègues (26 %), les conversations à leur sujet (22 %) et des informations sensibles détenues par les RH (20 %). Si les employés pouvaient modifier des informations dans le système de leur entreprise sans encourir de risque, près d’un tiers (31 %) s’accorderait une augmentation de salaire, et près d’un employé sur cinq (19 %) s’octroierait des jours de congé supplémentaires.

« Les équipes de sécurité savent depuis longtemps que l’une des techniques les plus prisées des hackers souhaitant accéder à des données critiques consiste à se faire passer pour un utilisateur légitime, et à exploiter des identifiants à privilèges pour se déplacer latéralement dans un réseau et pour effectuer une reconnaissance sans être détecté virtuellement, explique Matt Middleton-Leal, Vice-Président Régional pour le Royaume-Uni, l’Irlande et l’Europe du Nord chez CyberArk. Si cette enquête révèle les méfaits que les employés pourraient perpétrer en l’absence de contrôles adéquats, elle rappelle avant tout que les menaces internes, ou les pirates se faisant passer pour des collaborateurs internes, représentent pour chaque organisation l’une des principales menaces de sécurité actuelles. »

La bonne nouvelle pour les employeurs britanniques est que la plupart des employés interrogés sont satisfaits de leur emploi actuel et n’ont donc pas d’envie et ne pirateraient leur entreprise que dans leurs rêves ! Cependant, les personnes très mécontentes seraient deux fois plus enclines à exploiter les données de leur entreprise, comparé à leurs collègues très satisfaits (61 % contre 29 %). Après s’être alloué des avantages salariaux plus avantageux (33 %) et avoir recherché les anecdotes croustillantes de bureau à répandre (27 %), les employés mécontents choisiraient de dévoiler les pratiques douteuses et frauduleuses de leur entreprise (20 %) et de dénoncer les membres malhonnêtes ou fainéants de leur organisation (18 %).

La principale raison pour laquelle les employés ne piratent pas les ordinateurs de leur employeur repose sur la croyance que cela n’est pas moral (40 %). Toutefois, un peu plus d’un quart des interrogés (27 %) affirme que les répercussions, s’ils sont pris, sont rédhibitoires, et une personne sur cinq (21 %) invoque son manque de compétences techniques. Ceci suggère que bon nombre d’employés seraient tentés d’accéder ou d’exploiter des données d’entreprise s’ils savaient comment agir sans être attrapés.

Que feraient les employés s’ils étaient sûrs de ne pas être pris ? Ils pirateraient leur entreprise !

Plus de la moitié (51 %) des interrogés déclarent qu’ils seraient prêts à s’immiscer dans les systèmes ou les comptes en ligne d’autres entreprises, mais uniquement s’ils étaient certains de ne pas être repérés. Il pirateraient leur entreprise sans problème ! Les réponses les plus courantes ont trait à des avantages personnels, comme par exemple augmenter son nombre de jours de congé (23 %), transférer des fonds sur son propre compte bancaire (23 %), faire du shopping en ligne sans rien débourser (20 %) et rembourser son emprunt (14 %). Certains affichent également des réactions plus politiques, en indiquant par exemple qu’ils bloqueraient les activités de certaines entreprises immorales (14 %), rechercheraient des renseignements nationaux confidentiels (11 %) ou modifieraient certaines lois (5 %).

« Les cybercriminels se montrent de plus en plus agressifs dans leurs attaques, raison pour laquelle celles-ci causent des dommages plus rapidement qu’auparavant, comme ce fut le cas avec le ransomware WannaCry, poursuit Matt Middleton-Leal. Les pirates sont de plus en plus doués et parviennent à se dissimuler derrière des identifiants valides afin d’opérer sans être décelés et stoppés. C’est pourquoi les entreprises doivent être plus vigilantes que jamais afin de pouvoir surveiller et bloquer l’activité des personnes internes mal intentionnés et ainsi protéger leurs données les plus sensibles. »

Cybersécurité : le tout-connecté fait entrer le secteur aérien en zone de turbulences

Comme n’importe quel autre secteur d’activité, l’écosystème du transport aérien est résolument engagée sur la piste du numérique. En devenant hyperconnectée, l’aviation moderne se donne les moyens de répondre à ses impératifs de développement. Mais elle se met aussi en danger face à de nouveaux risques de piratage. Le point de vue sur cette question de Tanguy de Coatpont, directeur général de Kaspersky Lab France.

Piratage informatique et l’aéronautique, un futur planant ? Le nombre a de quoi donner le tournis. En 2035, nous verrons passer au-dessus de nos têtes en Europe quelque 14,4 millions d’avions, contre 9,5 millions en 2012. Le secteur aérien doit ainsi faire face à un enjeu de taille : assurer sans faille son activité en croissance permanente.

A l’instar du domaine de l’énergie, c’est bien avec les solutions numériques à leur disposition que tous les acteurs du transport aérien pourront relever le défi qui leur incombe. Où l’ère de l’analogique, des communications VHF avec le sol, des commandes mécaniques des avions, est vouée à s’effacer au profit de la connectivité des outils numériques. Où ordinateurs, tablettes et traitements de données en temps réel ouvrent aussi la voie à une nouvelle façon de gérer au mieux le trafic aérien.

À l’échelle européenne, la transformation est lancée via le déploiement du programme SESAR. Du sol aux avions, ce système moderne repose, tout logiquement, sur l’utilisation d’outils numériques. Pour une gestion des vols harmonisée d’un pays à l’autre, et d’un avion communiquant à l’autre. Pour un trafic aérien toujours plus fiable, plus écologique et économique.

Le numérique dans l’aérien : l’aubaine et la menace

À l’échelle locale, les aéroports ne sont pas en reste. Un exemple : Londres-Gatwick en Angleterre détecte déjà, compile et analyse les données numériques issues de l’activité de toutes ses infrastructures. Et ce afin de faciliter la circulation des passagers et des avions, éviter les attentes et optimiser l’utilisation de l’unique piste du site.

A bord, le digital a également pris ses aises, depuis les systèmes de contrôle gérés par ordinateur pour des avions pensés par et pour le numérique, jusqu’aux centrales multimédia de divertissement des passagers, en passant par les nouveaux dispositifs de communication air-sol et l’optimisation du plan de vol en temps réel.

L’interconnexion des différents éléments de communication, du sol vers l’avion et vice-versa, a vocation à rendre le trafic aérien plus fluide et plus sûre. Et il le sera certainement ! Mais l’outil numérique, qui permet cette connectivité permanente, gage d’efficacité et de rapidité, est à la fois l’aubaine et la menace.

Pour les avions en particulier, on le reconnaît vraiment depuis 2015 : c’est exact, un avion peut être piraté ! Un tabou définitivement brisé par l’Agence européenne de la sécurité aérienne (AESA).

L’institution s’est appuyé pour ça sur les démonstrations de l’expert Hugo Teso. Ce chercheur espagnol a réussi à prendre la main sur le système ACARS d’un avion, système de messagerie qui permet de communiquer avec le sol. Le « bon » pirate, lui-même détenteur d’une licence de pilote, est aussi parvenu en quelques jours à pénétrer dans le système de contrôle d’un avion au sol. Dans sa trousse à outils : un smartphone et une application développée par ses soins.

Des pirates déjà actifs dans les aéroports

D’autres expérimentations d’intrusion ont eu lieu aussi outre-Atlantique, en vol notamment, via les boîtiers de gestion des services multimédia installés sous les sièges des passagers.

Au sol, on n’en est plus à la démonstration. Les pirates sont déjà entrés en action. L’un des cas les plus retentissants est cette intrusion réussie, en juin 2015, dans le système de gestion des vols de la LOT, compagnie aérienne polonaise. Résultat : 1400 passagers et 10 avions immobilisés sur le tarmac pendant plus de 5 heures.

Plus récemment, en septembre 2016, un groupe de pirates s’est attaqué à l’aéroport de Vienne. Ils ont échoué. Mais l’intention de nuire était bien là.

Ces deux attaques ne sont que quelques-uns des cas révélés au grand jour ! Car, à l’AESA, on ne s’en cache pas. Selon Luc Tytgat, son directeur de la gestion de la stratégie et de la sécurité, les systèmes de gestion du trafic aérien sont la cible de 1000 attaques par mois en moyenne.

Face à ce danger bien réel, les acteurs du secteur se mobilisent sur les moyens de prévention et de défense à appliquer. L’association internationale du transport aérien (IATA) par exemple propose depuis 2015 à ses membres, plus de 215 compagnies aériennes adhérentes, un kit des bons usages contre d’éventuelles cyberattaques.

L’instauration de standards de cybersécurité dans le secteur aérien

L’AESA de son côté a créé en février dernier le Centre européen pour la cybersécurité dans l’aviation (ECCSA). L’organisme est ouvert à tous les acteurs concernés, y compris les concurrents. Son but est de rassembler les idées et les efforts de chacun, selon le principe bien connu de « L’union fait la force« .

C’est aussi ce principe qui motive l’organisation de l’aviation civile internationale (OACI). Cet organe des Nations unies a voté une première résolution en faveur de la cybersecurité aérienne en octobre 2016. Et elle en fait un sujet majeur dans son nouveau plan triennal 2017-2019 pour l’instauration notamment de standards de sécurité.

Cette mobilisation générale dans le secteur aérien traduit bien à la fois la prise de conscience du risque permanent de la cyberattaque et l’impérieuse nécessité, malgré tout, de suivre le rythme effréné de la mutation numérique d’un monde devenu interconnecté. Le cas de London City Airport est la parfaite illustration de cette dichotomie technologique.

Sa tour de contrôle sera virtuelle à l’horizon 2019. Les contrôleurs, déplacés à 130 kilomètres de l’aéroport, gèreront le trafic des pistes grâce à un réseau de caméras HD réparties sur l’ensemble du terrain d’aviation.

Pour couper court à toute inquiétude, Declan Collier, le directeur de l’aéroport, l’assure : « Nous utilisons le plus haut niveau de sécurité pour protéger notre système« . Oui, sans doute. A condition de ne pas oublier ce principe : ce qui vaut en cybersécurité aujourd’hui, ne vaut plus forcément demain. Dans l’aérien, comme ailleurs, la guerre contre ces cybercriminels est un combat sans fin, collectif.

Lutte contre le terrorisme, Google montre les dents ?

Le géant américain de l’Internet Google annonce renforcer sa lutte contre le terrorisme… un diffusant des vidéos contre la radicalisation.

Google vient d’annoncer dans le Financial Times, via la bouche de Kent Walker, qu’il allait renforcer sa lutte contre le terrorisme. Google et Youtube ont été montrés du doigt après la diffusion de vidéos de propagande terroriste. Google et Youtube ont donc décidé de renforcer leurs règles, dernièrement, face aux vidéos violentes ou déplaisants à leurs annonceurs. Bilan, des dizaines de Youtubeurs se retrouvent aujourd’hui avec des montants publicitaires divisés par 10. La grande majorité n’ont plus droit à la publicité pour diverses raisons.

Côté « terrorisme », Google a donc annoncé dans le journal économique, donc lu par les annonceurs, quatre nouvelles règles. « Nous ne sommes pas les seuls à procéder depuis des années déjà à l’identification et à la suppression de contenus qui enfreignent notre façon de faire. La vérité embarrassante, c’est qu’il nous faut bien reconnaître que nous devons en faire plus« , confirme Kent Walker dans le Financial Times.

Quatre nouvelles règles donc : d’abord plus d’experts humains qui pourront juger de la pertinence, ou non, d’une vidéo. Google annonce l’embauche de 50 personnes supplémentaires ; les robots, avec l’apprentissage des machines de contrôle ; un « logo » avertissement qui sera accolé aux vidéos de groupes religieux. Les vidéos resteront, mais elles n’auront pas de publicité. Dernier point, des vidéos anti propagande seront diffusées pour combattre la radicalisation.

A noter que la semaine dernière, Facebook a annoncé la création d’une team anti terroristes (150 personnes) et un partenariat avec Google pour participer à cette lutte.

Gemalto et Dessmann améliorent la sécurité du verrouillage intelligent

Verrouillage intelligent : Gemalto, société spécialisée dans la sécurité numérique, fournit une connectivité sécurisée et fiable à la nouvelle plate-forme de verrouillage intelligent de Dessmann. La nouvelle solution du fabricant mondial de serrures intelligentes et de coffres-forts intègre les modules d’identification de machine (MIM) et les éléments sécurisés (Secure Element – SE) de Gemalto, permettant aux utilisateurs de verrouiller et de déverrouiller des portes avec leurs smartphones ou de créer des porte-clés numériques utilisables sur plusieurs serrures.

Cette solution de verrouillage intelligent offre une sécurité accrue par rapport aux verrous traditionnels. L’application mobile peut être utilisée pour créer des clés virtuelles de rechange ou temporaires à distance et simplifier ainsi les services de colocation. La solution est capable, par exemple, de suivre et de savoir qui a débloqué une porte récemment. Cette dernière envoie également instantanément des notifications si une porte est forcée et peut déclencher automatiquement l’alarme intégrée dans le verrou.

Le marché de la serrure intelligente est amené à se développer rapidement ses prochaines années. Selon l’étude Transparency Market Research, sa croissance annuelle moyenne atteindra 18,3%, ce qui entraînera une augmentation substantielle de la valeur marchande, passant de 226,7 millions de dollars US en 2016 à 1,01 milliard de dollars d’ici 2024. En raison de la hausse du niveau de vie et des préoccupations liées à la sécurité physique et à la sureté, la région Asie-Pacifique devient rapidement un marché cible pour l’industrie de la serrure intelligente.

« La sécurité est au cœur de toute technologie innovante de verrouillage intelligent et demeure essentielle pour nous. Nous sommes constamment à l’affût d’une technologie complémentaire qui puisse améliorer la sécurité de nos produits et services », déclare ZHU Zhiling, PDG de Dessmann. « Gemalto dispose d’un catalogue de solutions et d’expertise dont nous avons besoin pour notre nouvelle serrure intelligente. Nous avons été immédiatement convaincus par la capacité du groupe à fournir des solutions de sécurité  de bout en bout ainsi qu’une feuille de route de la future connectivité optimisée pour l’IoT, comme LTE Cat NB-IoT ».

« Le monde adopte les technologies digitales à un rythme sans précédent, avec des maisons intelligentes qui sont en train de devenir la nouvelle clé de voûte de la vie connectée. Nous espérons que les verrous intelligents connectés feront partie intégrante de la vie quotidienne dans un avenir proche « , affirme Suzanne Tong-Li, Vice-Présidente de la Chine et de la Corée pour les Services Mobiles et l’IoT chez Gemalto. «Notre gamme complète de solutions et services IoT sécurisés aide les fabricants à atteindre le plus haut niveau de confiance pour les consommateurs, ce qui est essentiel pour les services comme les clés virtuelles ».

Droit d’accès : Un dentiste n’a pas répondu à la CNIL, le voilà condamné !

La formation restreinte de la CNIL a prononcé une sanction de 10.000 € à l’encontre d’un cabinet dentaire, pour non-respect du droit d’accès et non coopération avec la CNIL.

Droit d’accès : En novembre 2015, la CNIL a reçu une plainte d’un patient ne parvenant pas à accéder à son dossier médical détenu par son ancien dentiste.

Les services de la CNIL ont plusieurs fois interrogé le cabinet dentaire au sujet de cette demande.

En l’absence de réponse de sa part, la Présidente de la CNIL a mis en demeure le cabinet  dentaire de faire droit à la demande d’accès du patient et de coopérer avec les services de la Commission.

Faute de réponse à cette mise en demeure, la Présidente de la CNIL a désigné un rapporteur afin que soit engagée une procédure de sanction à l’encontre du responsable de traitement.

Après examen du dossier, la formation restreinte de la CNIL a considéré :

  • qu’il y avait bien un manquement au droit d’accès du patient prévu par la loi ;
  • que les obligations déontologiques auxquelles sont soumises les professions médicales, notamment celles liées au secret médical, ne pouvaient justifier au cas d’espèce une absence de communication du dossier médical au plaignant.
  • que le cabinet dentaire avait fait preuve d’un défaut manifeste de prise en compte des questions « Informatique et Libertés » et avait méconnu son obligation de coopération avec la CNIL résultant de la loi.

Compte tenu de l’ensemble de ces circonstances propres au cas d’espèce dont elle était saisie, la formation restreinte a donc décidé de prononcer une sanction pécuniaire de 10 000 euros à l’encontre du cabinet dentaire.

En rendant publique sa décision, elle a souhaité rappeler aux patients leurs droits et aux professionnels de santé leurs obligations.

Chaque année, la CNIL reçoit un nombre significatif de plaintes concernant le droit d’accès à un dossier médical. Près de la moitié des demandes d’accès concernent des médecins libéraux.

Dans ce contexte, il est nécessaire de souligner que chaque professionnel de santé doit mettre en place une procédure permettant de répondre aux demandes faites par le patient d’accéder aux données figurant dans son dossier médical et administratif.

La loi informatique et libertés précise également que les données de santé peuvent être communiquées directement à la personne ou, si elle le souhaite, à un médecin qu’elle aura préalablement désigné (article 43).

Enfin, la communication du dossier médical doit être faite au plus tard dans les 8 jours suivant la demande et au plus tôt dans les 48 heures. Si les informations remontent à plus de cinq ans, le délai est porté à 2 mois. A lire, le dossier de la CNIL sur « Comment répondre à une demande de droit d’accès ?«