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Nouveau rapport relatif à l’analyse des cyber-menaces enregistrées au cours du second trimestre 2017. Malwares, ransomwares, mobiles en pleine forme !

Le nouveau rapport dédié aux cyber-menaces baptisé McAfee Labs Threats Report : September 2017, revient sur les récentes attaques WannaCry et NotPetya, met en lumière la puissance de frappe du cheval de Troie Faceliker et révèle les secteurs d’activités les plus ciblés par les pirates informatiques. On y découvre que les campagnes de ransomware [WannaCry et NotPetya] n’ont pas tant échoué que cela. Raj Samani, Chief Scientist chez McAfee explique qu’il « est tout aussi probable que leur motivation première [les diffuseurs des deux ransomwares cités] n’ait pas été l’argent, mais de perturber. Auquel cas, les deux campagnes ont été incroyablement efficaces. Nous vivons désormais dans un monde où chaque motif derrière un ransomware n’est plus simplement de gagner de l’argent, mais dans l’univers du pseudo-ransomware. »

Au deuxième trimestre 2017, Facebook a émergé comme un vecteur d’attaques notable et lieu de cyber-menaces. Faceliker a contribué, à hauteur de 8,9 %, aux 52 millions d’échantillons de logiciels malveillants nouvellement détectés. Ce cheval de Troie infecte le navigateur d’un utilisateur lorsqu’il visite un site malveillant ou compromis. Il détourne alors les « j’aime » et favorise le contenu à l’insu de l’internaute. A grande échelle, le système peut générer d’importants revenus pour les malfaiteurs derrière Faceliker. Les clics détournés pouvant faire apparaître un contenu (article, vidéo, site Web ou annonce) plus populaire/fiable qu’il ne l’est vraiment.

Le secteur public a été le plus ciblé au cours du second trimestre 2017

L’analyse trimestrielle révèle que le secteur public a été le plus ciblé au cours du second trimestre 2017, et plus particulièrement en Amérique du Nord depuis un an et demi. Le rapport révèle également que le domaine de la santé est demeuré parmi les plus visés avec une hausse de 26 % enregistrée sur le deuxième trimestre. Cette tendance a commencé au premier trimestre 2016 lorsque de nombreux hôpitaux ont subi des attaques par ransomware. Ces dernières ont paralysé plusieurs services et ont contraint, dans certains cas, les hôpitaux à transférer des patients et à retarder des opérations. Si les fuites de données dans le domaine de la santé sont aussi probablement le résultat de diffusions accidentelles et d’erreurs humaines, le secteur continue d’enregistrer un nombre croissant de cyberattaques.

Les principaux faits marquants en matière de cyber-menaces

311 incidents de sécurité rendus publiques, soit une augmentation de 3% par rapport au trimestre précédent. Une grande majorité (78%) a eu lieu sur le continent américain. Cibles verticales. Les secteurs publics, de la santé et de l’éducation représentaient plus de 50% des incidents répertoriés. En Asie, c’est davantage le secteur public qui est ciblé, suivi par les domaines des services financiers et des technologies. En Europe, c’est le secteur public qui remporte la première place, suivi des domaines du divertissement, de la santé, des finances et des technologies.

Le détournement de compte fait figure du premier vecteur d’attaque le plus divulgué. Il est suivi des DDoS, des fuites de données, des attaques ciblées, des malwares et injections SQL. Le volume de nouveaux échantillons de logiciels malveillants découvert au second trimestre a atteint les 52 millions. Une augmentation de 67%. Une telle hausse est en partie due à une croissance significative des programmateurs de logiciels malveillants et de Faceliker.

Sur les 12 derniers mois, le nombre total d’échantillons de malwares a croit de 23 % plafonnant à près de 723 millions d’échantillons. Les nouveaux échantillons de ransomware ont encore fortement augmenté ce trimestre (+54%). Leur volume total s’est accru de 47% au cours des 4 derniers trimestres pour atteindre 10,7 millions d’échantillons. Depuis un an, le nombre de malware mobile augmente de 61% et représente 18,4 millions d’échantillons. Les appareils Apple ne sont pas oubliés. Les malwares ciblant Mac OS sont en hausse de 4%, avec 27 000 nouveaux échantillons.

Les cyber-menaces basées sur des scripts

Les chercheurs révèlent également l’augmentation notable de malware basé sur des scripts depuis ces deux dernières années. Le langage de script Microsoft est utilisé pour automatiser les tâches d’administration telles que l’exécution des commandes en arrière-plan, la vérification des services installés sur le système, la fin des processus et la gestion des configurations des systèmes et serveurs. Les scripts malveillants PowerShell arrivent habituellement sur le poste d’un utilisateur par un courrier indésirable, en s’appuyant sur l’ingénierie sociale plutôt que sur des vulnérabilités logicielles. Ils tirent ensuite partie des capacités des scripts pour compromettre le système. Cette tendance comprend également l’armement de JavaScript, VBScript et d’autres types de modules non exécutables utilisant .doc, PDF, .xls, HTML.

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