Archives de catégorie : Argent

La Sacem fait fermer le site Delamusique.net

« Bienvenue sur DeLaMusique – le meilleur site français pour télécharger et écouter de la musique gratuitement en streaming! » c’est ainsi que se présentait le site Internet delamusique.net, en début de ce mois de mars 2014. DataSecurityBreach.fr a appris que cet espace, tenu par un jeune internaute de 17 ans, et qui proposait « Le téléchargement 100% gratuit, rapide et sans obligation d’inscription ! Ecoutez toutes les musiques en illimité !« , avait été fermé par la Gendarmerie Nationale. Pourquoi ? il y avait un gros problème pour l’administrateur du site. La diffusion des musiques était illicite. Les mp3 proposaient étaient des copies, sans accords des ayants droits.

Ces derniers ont donc logiquement décidé de faire stopper le petit business du cet adolescent de Carnoux-en-Provence, une commune française située dans le département des Bouches-du-Rhône en région Provence-Alpes-Côte d’Azur. Cette fois, les « amis du petit déjeuner » n’ont pas  réveillé le jeune homme. Une convocation à la gendarmerie, en début de cette semaine, après une plainte de la SACEM, aura suffi à faire fermer le site web.

Data Security Breach a su qu’aucune garde à vue n’a été demandée pour le mineur. Ce dernier a expliqué aux forces de l’ordre avoir gagné, via la publicité, PayPal et des jeux SMS, quelques 6.000 euros en 1 an. Il avait eu l’idée, entre autres, de faire voter les internautes afin de connaitre leurs chansons du moment. Des votes via des SMS Surtaxés. Il mettait tout de même à disposition 10 millions d’œuvres numériques sans autorisation !

Nouvelle arnaque Candy Crush via Facebook

Une page Facebook, associée à un site de phishing aux couleurs du célèbre jeu mobile et Web, propose aux joueurs des lingots d’or gratuits et d’autres bonus. Les Laboratoires antivirus Bitdefender ont découvert une nouvelle arnaque via Facebook concernant le jeu mobile et Web, Candy Crush. Une page Facebook associée à un site Web, dont l’URL pousse le mimétisme jusqu’à comporter le nom du jeu, propose aux joueurs des lingots d’or gratuits et d’autres bonus comme des vies supplémentaires. L’objectif de l’arnaque est de dérober les identifiants Facebook du joueur ainsi que quelques euros via un numéro surtaxé.

Étape 1 : connexion à Facebook
Bien que l’utilisateur soit déjà connecté, le site aux couleurs de Candy Crush demande aux joueurs de saisir de nouveau ses identifiants pour se connecter à son compte Facebook afin de bénéficier des lingots d’or gratuits.

Étape 2 : l’appel « gratuit »
Une fois les identifiants saisis, l’utilisateur doit appeler un numéro « gratuit » pour obtenir le code de confirmation. Bien que le mot « gratuit » et l’indication du prix (0,00€) soient précisés, il s’agit bien sûr d’un numéro surtaxé. Au lieu de lingots d’or et de vies supplémentaires pour son jeu favori, le joueur risque fort de se faire dérober ses identifiants Facebook et potentiellement l’accès à d’autres sites, s’il utilise un seul mot de passe pour plusieurs comptes, ainsi que quelques euros via le numéro surtaxé.

Comment se prémunir contre cette arnaque ?
Quelques indices peuvent permettre aux internautes d’identifier ces escroqueries :
·         Le protocole d’identification Facebook : Facebook dispose du protocole OAuth qui permet de s’identifier sur n’importe quel site en tant qu’utilisateur Facebook, lorsque ce dernier est connecté à son compte. Il n’y a donc aucune raison d’entrer à nouveau ses identifiants si l’utilisateur est déjà connecté ;
·         Le numéro surtaxé : une rapide recherche du numéro dans un moteur de recherche permet d’avoir une idée de qui est « réellement » au bout du fil.

Data Security Breach conseille aux utilisateurs de rester vigilants face à des offres un peu trop alléchantes pour être honnêtes, et de vérifier par deux fois avant de saisir leurs identifiants sur un site Internet ou d’appeler un numéro inconnu.

Piratage d’une compte Twitter estimé à 50.000 euros

Un internaute, propriétaire du compte Twitter N piraté via un social engineering bien préparé. Nous vous en parlons très souvent, le social engineering est la base du piratage informatique. Connaitre sa cible, son environnement, avant de s’attaquer à son informatique. C’est ce que vient de vivre l’ancien propriétaire du compte Twitter @N, Naoki Hiroshima. Son espace de micro blogging a été, d’après ses dires, très souvent sollicités pour être racheté. Des marketeurs lui auraient même proposé 50.000 dollars. Bref, une cible pour les pirates. L’un d’eux a pris la main sur la vie numérique de cet ancien de chez Google. L’idée, lui voler son compte @N. La méthode d’attaque : compromettre le Paypal, Facebook et GoDaddy du créateur de l’application Cocoyon et développeur d’Echofon. Le pirate a expliqué s’être fait passer pour un employé de Paypal pour récupérer les données bancaires de Naoki et récupérer quatre chiffres qui auraient donné l’occasion, ensuite, de valider son identité chez GoDaddy. « C’est difficile de dire ce qui est le plus choquant, le fait que PayPal donne les quatre derniers chiffres du numéro de ma carte de crédit par téléphone au pirate ou que GoDaddy l’accepte comme moyen de vérification ». Naoki a du fournir son compte Twitter @N au pirate afin de récupérer son compte, et ses sites web, gérés par GoDaddy. Depuis, Naoki a ouvert un nouveau Twitter baptisé @N_is_stolen, qui se traduit par N a été volé. (The Verge)

C’est la fête à 3D Secure

Des phishings web permettent de piéger le système 3D Secure et Avast perturbe le système de validation de paiement. Les pirates informatiques viennent de trouver une méthode assez étonnante pour piéger le système 3D Secure mis en place dans les banques. Pour rappel, le système de sécurité 3D Secure permet de confirmer une transaction financière, entre vous et une boutique par exemple, qu’à la condition ou vous confirmiez l’action par l’introduction d’un code, en plus de vos identifiants de base, reçu par SMS. Bref, une double authentification rassurante et efficace.

Seulement c’était oublier l’ingéniosité malveillante des professionnels de l’escroquerie numérique. Il a été rapporté à la connaissance de la rédaction une méthode non négligeable employée par des pirates. De plus en plus de banque permettent aux clients de joindre par messagerie privée, directement via le site de la banque, le conseiller financier. Le client, pour accéder à cette option proposée dans son espace bancaire privé numérique, doit fournir : son login, mot de passe et la plupart du temps, un code secret supplémentaire de connexion tiré soit d’une application, soit d’une carte papier comportant une série unique de chiffres. Série qui ne peut s’employer qu’une fois, pour une seule connexion. Les suivantes réclament de nouveaux codes.

Des attaques phishing ont été lancées dernièrement permettant aux pirates d’exploiter les comptes bancaires. Pour pallier la sécurité 3D Secure, ils font changer le numéro de téléphone du client piégé, directement via le service online de messagerie privée client/conseiller. Bilan, le pirate possède le moyen de récupérer de l’argent, tout en confirmant l’action via le code 3d secure détourné. Le nouveau numéro de téléphone renvoyant le 3d secure sur un combiné (volé ou à usage unique) utilisé par le voleur.

Pendant ce temps, et depuis le 12 décembre, de nombreux e-marchands se plaignent d’un taux d’échec important sur les paiements au moment du 3D Secure. Après de longues investigations, le service technique de la société Payzen a enfin trouvé la cause : La dernière mise à jour de l’antivirus Avast 2014.

Tous les e-commerçants sont concernés par ce problème quelques soient leur plateforme de paiement. Lors d’un paiement 3D Secure, l’internaute est dirigé depuis la plateforme de paiement vers un ACS afin de s’authentifier. Cet ACS reçoit un PAReq (Payment Authentication Request) et émet en suivant un PARes (Payment Authentication Response) à destination de la plateforme de paiement. Ce PARes informe du succès ou de l’échec de l’authentification. Or tout ceci se fait évidement via le navigateur de l’internaute. La dernière version d’Avast « à l’évidence buggée, indique Payzen tronque le code en supprimant des octets. La plateforme de paiement n’a plus toutes les informations et donc ne peut pas savoir si l’authentification est valide ou non« .

Piratage en Corée du sud : démissions dans les banques

De grands cadres de banques et de sociétés de cartes de crédit ont présenté leur démission ce lundi dû à la fuite massive des données personnelles d’au moins 20 millions d’utilisateurs de cartes bancaires et de crédit. Les craintes que ces informations soient tombées dans les mains d’escrocs ont pris de l’ampleur après que certains clients se sont plaints de transactions financières suspectes et inattendues, malgré l’annonce antérieure par les compagnies concernées que les coupables avaient été appréhendés avant qu’ils n’aient distribué les informations.

L’Agence de supervision financière (FSS) avait promis quelques heures avant ces démissions qu’elle infligerait des sanctions sévères aux institutions financières et à leurs hauts responsables si l’enquête conclut que le piratage est le résultat d’une négligence de leur part.

Des sources du secteur bancaire ont indiqué hier que des informations privées, dont des numéros de compte et adresses, d’une vingtaine de millions de clients ont été volées. Une partie de ces fuites se seraient déroulées lors de l’envoi de données par des banques à leur filiale cartes de crédit. Pour les clients et les autorités, la question est maintenant de savoir si cet incident entraînera des dommages financiers.

«Les sociétés mères semblent s’éloigner (de la question) et ne pas montrer d’attitude responsable», estime Choi Soo-hyun, à la tête du gendarme financier. «Elles seront tenues pour responsables des fuites de données si le partage d’informations sur les clients entre filiales en est la cause.»

Le mois dernier, les données personnelles d’environ 130.000 clients de Standard Chartered Bank Korea et Citi Bank Korea ont été subtilisées, un chiffre qui n’avait encore jamais été atteint en Corée. Depuis ces derniers temps, la FSS fait l’objet de vives critiques en étant accusée de laxisme à l’égard des firmes financières.

Shim Jae-oh, le PDG de KB Kookmin Card Co. (4e à partir de la gauche), et des responsables de la société présentent des excuses pour les fuites de données de clients Shim Jae-oh, le PDG de KB Kookmin Card Co. (4e à partir de la gauche), et des responsables de la société présentent des excuses pour les fuites de données de clients

Les sociétés de cartes de crédit ont assuré de leur côté qu’elles prendraient la responsabilité de toutes les fraudes liées à ces fuites. «Nous assumerons l’entière responsabilité juridique et morale pour les cas de fuites de données personnelles», ont-elles déclaré dans un communiqué commun.

Ce matin, l’Agence des consommateurs financiers (FCA) avait fait savoir qu’elle demanderait le mois prochain à la FSS une enquête sur six banques et sociétés de cartes de crédit : Standard Chartered Bank Korea, Citi Bank Korea, Kookmin Bank, NongHyup Bank, KB Kookmin Card et Lotte Card. (Agence Yonhap)

Données clients volées dans une enseigne de Luxe

Vous avez du très certainement en entendre parler, l’enseigne de grande distribution américaine Target a été piraté. ZATAZ.COM en révélait le cas, le 19 décembre dernier. Ce que ne savent pas « encore » les clients locaux, une autre enseigne dite CSP+ a elle aussi été piratée et ponctionnée. Neiman Marcus, un grand magasin américain spécialisé dans les produits de luxe vient de confirmer le piratage de sa base de données. Une BDD comportant des informations bancaires de CB appartenant à des personnes riches, très riches. C’est Brian Krebs qui a trouvé les premiéres traces dans un espace web de blackmarket. Neiman a pris conscience de la violation des données à la mi-décembre mais n’a pas pipé mot, histoire de ne pas faire peur à ses clients, surtout en cette période stratégiquement markantille. La société affirme que ses clients en ligne ne sont pas affectés par ce piratage. Les services secrets américains ont été saisis de l’affaire. Un piratage qui aurait eu lieu en même temps que Target.

Le top 8 de ses prévisions de cybersécurité pour 2014

WatchGuard Technologies, éditeur de plateformes de sécurité intégrées, publie ses prévisions annuelles de cyber-sécurité pour 2014. Parmi les éléments listés, l’équipe de chercheurs en sécurité de WatchGuard s’attend à des avancées dans le domaine des rançongiciels (ransomware), à des piratages visant l’Internet des objets, à des attaques ciblant les infrastructures stratégiques et à une violation des données du portail américain des assurances maladie Healthcare.gov.

« Entre le développement de botnets par des agences gouvernementales opérant dans l’ombre, les importantes failles de sécurité comme celle subie par Adobe et les logiciels malveillants particulièrement nuisibles de type CryptoLocker, 2013 aura été une année éprouvante pour les spécialistes de la cybersécurité », commente Corey Nachreiner, Directeur de la stratégie de sécurité de WatchGuard Technologies. « Cependant, grâce aux nouveaux outils de visibilité désormais disponibles, 2014 devrait être l’année de la visibilité en matière de sécurité. Le paysage des menaces continue certes à évoluer à un rythme effréné en raison de l’apparition de nouvelles techniques évoluées d’exploitation des vulnérabilités et de l’orientation des criminels vers de nouvelles cibles. Néanmoins, les professionnels de la sécurité devraient pouvoir utiliser ces nouveaux outils de visibilité afin de faire, à nouveau, pencher la balance de la cyberguerre en leur faveur. »

Les principales prévisions pour 2014 en matière de sécurité :
1.       Le portail américain des assurances maladie sera la cible de nombreuses attaques : WatchGuard s’attend à ce que le site américain Healthcare.gov subisse au moins une violation de données en 2014. Du fait de sa popularité et de la valeur des données qu’il stocke, Healthcare.gov constitue une cible particulièrement attractive pour les cybercriminels. En réalité, cette violation a, dans une certaine mesure, déjà débuté. Différents chercheurs en sécurité ont d’ores et déjà mis en évidence plusieurs incidents mineurs (indices d’attaques avortées contre des applications Web, tentatives d’attaque en déni de service (DDoS), etc.).

2.       Le développement du cyber-kidnapping accroît les profits des pirates : Les rançongiciels, une nouvelle classe de logiciels malveillants dont le but est de prendre en otage un ordinateur, ont vu leur nombre augmenter régulièrement ces dernières années, mais une variante particulièrement nuisible a fait son apparition en 2013 : CryptoLocker. Rien que cette année, il a touché plusieurs millions de machines, avec un fort retour sur investissement pour les cybercriminels d’après les estimations. WatchGuard s’attend à ce que de nombreux cyber délinquants tentent d’imiter en 2014 le succès de CryptoLocker, en copiant ses techniques et son mode de fonctionnement. WatchGuard prévoit ainsi une multiplication des rançongiciels en 2014.

3.       Un scénario catastrophe hollywoodien : En 2014, une attaque majeure commanditée par un gouvernement hostile et exploitant les failles d’une infrastructure stratégique pourrait bien transformer un film d’Hollywood en réalité tragique. Et ce, même lorsque les systèmes ciblés ne sont pas connectés à un réseau. Le ver Stuxnet, si souvent montré du doigt, a en effet prouvé que des cyber-attaquants motivés pouvaient infecter une infrastructure non reliée à un réseau avec des résultats potentiellement désastreux. Des chercheurs ont consacré plusieurs années à étudier les vulnérabilités des systèmes de contrôle industriel (ICS) et des solutions de supervision et d’acquisition de données (SCADA), et ont découvert que ces systèmes présentaient de nombreuses vulnérabilités.

4.       L’Internet des objets, nouvelle cible des hackers : WatchGuard s’attend à ce que, l’an prochain, les hackers, qu’ils soient white ou black hat, consacrent plus de temps aux terminaux informatiques non traditionnels comme les voitures, les montres, les jouets et le matériel médical. Si les experts en sécurité informatique insistent depuis plusieurs années sur la nécessité de sécuriser ces périphériques, il semble que le marché n’en réalise l’importance que maintenant. WatchGuard s’attend donc à ce que les hackers s’attachent fortement en 2014 à détecter les failles de ces objets connectés, que ce soit pour les combler ou pour les exploiter.

5.       2014 sera l’année de la visibilité : Ces dernières années, les cybercriminels sont parvenus à pénétrer les défenses de très grandes entreprises malgré l’utilisation de pare-feu et d’antivirus. L’ancienneté des systèmes de défense en place, la mauvaise configuration des contrôles de sécurité et la surabondance de journaux de sécurité ne permettent pas aux professionnels de protéger efficacement leur réseau et de détecter les événements réellement importants. WatchGuard prévoit qu’en 2014 de plus en plus d’entreprises déploieront des outils de visibilité afin de faciliter l’identification des vulnérabilités et la mise en place de stratégies de protection renforcée des données stratégiques.

6.       Attaquer la « chaîne de confiance » sera une technique de choix pour atteindre les cibles les plus difficiles : Si les victimes les plus prestigieuses, telles que les administrations ou les entreprises du CAC 40, bénéficient d’un dispositif de sécurité plus important, ce n’est pas pour autant qu’elles parviendront à arrêter les pirates motivés et patients, qui s’attaqueront au maillon faible de la « chaîne de confiance » de l’entreprise : les partenaires et les sous-traitants. Les cybercriminels les plus doués visant désormais des cibles plus complexes, il faudra s’attendre en 2014 à une exploitation grandissante des vulnérabilités de la « chaîne de confiance », les pirates s’attaquant aux partenaires pour atteindre l’entreprise.

7.       Les attaques deviendront plus nuisibles : La plupart des cyber-attaques et des logiciels malveillants ne sont pas volontairement destructeurs. En effet, lorsqu’un cybercriminel détruit l’ordinateur de sa victime, il ne peut plus accéder à ses ressources. Cependant, l’évolution du profil des pirates fait désormais de la cyber-destruction un objectif valable dans un nombre croissant de cas. Les cybercriminels peuvent également se rendre compte que la menace d’une destruction imminente contribue à améliorer les chances de succès de l’extorsion, comme le compte à rebours utilisé par CryptoLocker pour effrayer les victimes et les amener à coopérer. WatchGuard s’attend ainsi à observer une multiplication des vers, chevaux de Troie et virus destructeurs en 2014.

8.       De technicien à psychologue du cybercrime : Ces dernières années, les attaquants avaient clairement l’avantage sur les défenseurs, s’appuyant sur des tactiques d’esquive et des techniques plus sophistiquées pour pénétrer des défenses vieillissantes. Cependant, le vent est en train de tourner. En 2014, les défenseurs accèderont plus facilement aux solutions de sécurité de nouvelle génération et aux fonctionnalités de protection avancée, rééquilibrant le rapport de force. Mais les cybercriminels n’abandonneront pas facilement la partie. On peut s’attendre à une évolution de leur stratégie, qui sera sans doute moins focalisée sur l’avantage technique et plus sur les faiblesses de la nature humaine. En 2014, attendez-vous à ce que les attaquants privilégient la psychologie à la technologie, en s’appuyant sur la culture populaire et sur différentes techniques (emails d’hameçonnage convaincants, par exemple) pour cibler le maillon le plus faible de la chaîne : l’utilisateur.

Rencontre avec les cybergendarmes

Les technologies employées par les pirates informatiques évoluent. Les cybergendarmes tentent de s’adapter aux flots de données que déverse le numérique. Relèvent-ils ce pari 2.0 ? Quels sont leurs outils d’investigation ? Découverte ! C’est dans la caserne d’Arras, au sein du Groupement de la Gendarmerie Départementale (commandé par le Colonel Jérôme Bisognin), que les rédactions de zataz.com et datasecuritybreach.fr ont été invitées à rencontrer les N’Tech, les cybergendarmes du Pas-de-Calais. L’occasion pour les quatre Sherlock Holmes 2.0 de la Cellule d’Investigations Criminelles de nous présenter une partie de leurs outils d’investigations numériques.

 

 

Jennifer Aniston plus dangereuse que Rihanna

Selon une étude des Laboratoires Bitdefender, Jennifer Aniston (19,55 %) est la célébrité la plus utilisée ces derniers mois par les scammeurs afin de piéger les utilisateurs et ainsi leur dérober des données privées, ou encore tenter d’exécuter du contenu malveillant sur leur ordinateur. Rihanna (16,26 %) et Selena Gomez (13,84 %) arrivent respectivement en 2e et 3e position. Cette étude montre aussi que les films attendus en salle se révèlent être un leurre efficace pour piéger les cinéphiles un peu trop curieux.

TOP 10 des célébrités les plus utilisées dans les campagnes de spams ces derniers mois
Certains de ces spams associent le nom d’Aniston à du contenu sexuellement explicite, et un simple clic du destinataire sur le lien permet au scammeur d’installer un Cheval de Troie sur son système afin de récupérer ses données bancaires. Rihanna, quant à elle, apparaît dans des e-mails redirigeant l’utilisateur vers des pages Web au contenu pornographique et des sites plus ou moins frauduleux de vente d’accessoires en ligne (il est peu probable que l’utilisateur piégé reçoive un jour la marchandise commandée et payée sur ces sites). Enfin, les spams citant Selena Gomez vantent les mérites de la chirurgie esthétique ou des concerts gratuits en ligne. Ces publicités visent en fait à rediriger l’utilisateur piégé sur des sites de phishing permettant alors aux scammeurs de voler ses identifiants et mots de passe à des fins malveillantes. Miley Cyrus, Scarlett Johansson, Marilyn Monroe, Katy Perry, Beyonce Knowles, Sandra Bullock et Eminem sont également ces derniers mois, des célébrités très utilisées pour propager des campagnes de scams.

Outre les noms de célébrités, l’analyse de Bitdefender révèle que les scammeurs utilisent aussi des titres de films pour attiser la curiosité et piéger les utilisateurs. Gravity, occupe une place de premier ordre suivi de 12 Years a Slave, Insidious et The Avengers qui font figure d’appâts pour des campagnes de spams en cette fin d’année.

Selon Bitdefender, ces spams aux titres accrocheurs restent une stratégie payante pour piéger un grand nombre d’internautes trop curieux et maintenir ainsi la rentabilité de campagnes de scams et/ou de spams. Ces arnaques vont d’ailleurs souvent trop loin dans le sensationnel afin d’attirer le chaland, déclarant par exemple des célébrités comme étant prétendument mortes, photographiées battues ou impliquées dans des scandales sexuels sordides.

Ces e-mails promettant des photos ou des vidéos chocs ont un seul objectif : soutirer de l’argent à l’utilisateur. En effet, ce dernier, en ouvrant les pièces jointes et/ou en cliquant sur les liens associés, infecte sa machine avec un malware et/ou se retrouve exposé à des contenus inappropriés, offrant ainsi aux scammeurs la possibilité de récupérer ses informations personnelles à son insu et de les exploiter par la suite. Bitdefender rappelle aux utilisateurs que la meilleure chose à faire est de supprimer tout e-mail non sollicité et de rester vigilant contre ces messages promettant ce genre de contenus chocs.

Faux courriel aux couleurs du PSG

Depuis quelques jours, un pirate informatique diffuse un courriel aux couleurs du Paris Saint-Germain, et plus précisément de la boutique du club de football parisien. Le phishing est bien réalisé. L’escroc indique un achat dans la boutique du PSG. « Vous pouvez consulter votre facture FR9077796 via le lien suivant en cliquant dessus ou en le recopiant« . Dans la missive usurpatrice, un extrait d’une carte bancaire. Bref, de quoi inquiéter l’internaute qui n’a jamais rien acheté chez les footeux.

L’objet du courrier pirate « Confirmation de votre commande effectuée sur La Boutique officielle. » En cliquant sur le lien, direction non pas le club Qatari, mais un site piraté, utilisé pour cacher le logiciel espion. Un blog  basé en Suisse. En lieu et place d’une facture, un logiciel pirate, chargé de téléchargé un outil d’espionnage dans l’ordinateur du surfeur ainsi piégé. Même si l’icône à l’écran affiche un « PDF », il s’agit d’un exécutable qu’aucun antivirus, au moment de l’écriture de notre article, n’a détecté comme dangereux. Prudence, donc !

 

 

Une banque en ligne attaquée et bloquée

La NatWest, service bancaire en ligne, touchée par une attaque DDOS. Qui a souhaité bloquer la NatWest ? Pour le moment personne ne sait vraiment. Un ou des pirates informatiques ont lancé un DDoS, un Déni Distribué de Service (plusieurs milliers d’ordinateurs tentent de communiquer avec un serveur. La masse sature le service). Les clients ont été incapables d’accéder à leurs comptes en ligne. « En raison d’une hausse du trafic internet délibérément dirigée sur le site NatWest, certains de nos clients n’ont pu avoir un accès à nos sites Web. » a indiqué le service presse. Il y a quelques semaines RBS, dont NatWest est une filiale, était tombée sous les coups d’un autre DDoS. (Mirror)

Pirater un distributeur de billets avec une clé USB

Réussir le piratage d’un distributeur de billets avec une clé USB. Facile et efficace ! Dans l’émission podcast vidéo de décembre de ZATAZWEB.TV, il est expliqué comment il devient possible d’exécuter tout et n’importe quoi (injection code malveillant, interception connexion Wifi, récupération de données d’un disque dur) via une clé USB particulière. Une démonstration est d’ailleurs proposée dans l’émission.

A croire que ce genre d’outil n’est pas encore pris au sérieux par les entreprises et autres banques. La Banque Postale a demandé à deux informaticiens allemands de tester la sécurité de ses distributeurs. Il faut dire aussi que les GAB, les Guichets Automatiques de Billets de la banque avaient été ponctionnés sans que la société financière ne comprenne vraiment comment.

Les deux « hackers » ont repris le mode opératoire des pirates. Un petit trou dans le distributeur de billets, juste en face du PC (sous Windows XP) gérant le GAB afin d’y coller une clé USB. Le support de stockage comportait un script qui automatisait ensuite l’installation d’un code malveillant ayant permis de se servir en monnaie sonnante et trébuchante.

Bref, les pirates avaient réussi à installer un cheat code, comprenez une série de manipulations des touches du clavier du PC, pour se retrouver face à la gestion de la machine. Bilan, l’option « retrait illimité » aura fait fureur !

Malin, les pirates semblent avoir utilisé des « mules » pour retirer l’argent. Le « cheval de Troie » sauvegardé via la clé USB possédait deux codes, le second empêchant les « retraits » non autorisés par les pirates en chef.

 

 

Briar Group piraté

Les clients de la chaine de restaurant Briar Group ont intérêt à vérifier leur compte en banque. Le groupe de restauration Briar Group, basé à Boston, vient d’annoncer le piratage de sa base de données clients. Le système informatique de l’entreprise a été visité. Le pirate a pu mettre la main sur des données de carte de crédit. Briar Group ne s’est rendu compte de rien. Il aura fallut attendre l’intervention de clients pour qu’une enquête soit lancée. Des comptes bancaires d’utilisateurs avaient été ponctionnés. Le piratage aurait eu lieu entre octobre 2013 et début Novembre 2013. On appréciera, une fois de plus, le fait que les données n’étaient pas chiffrées, comme pour le cas d’Affinity Gaming, spécialiste des jeux en ligne, qui vient lui aussi d’annoncer une fuite de données bancaires concernant ses clients.

Neverquest, un trojan qui pourrait bien gâcher les fêtes de Noël

L’éditeur de solutions de sécurité informatique Kaspersky Lab vient d’identifier un programme malicieux « capable d’attaquer n’importe quelle banque dans le monde », selon ses créateurs. D’après les experts Kaspersky Lab, plusieurs milliers de tentatives d’infection ont déjà été enregistrées et 28 sites bancaires sont pour le moment concernés, y compris en Allemagne, en Italie et en Turquie. C’est au mois de juillet de cette année que les chercheurs ont découvert l’existence de ce cheval de Troie bancaire après avoir vu une annonce pour la vente d’un nouveau cheval de Troie sur un forum clandestin. Le vendeur le présentait comme un bot privé capable d’attaquer près de 100 banques américaines via l’insertion d’un code dans les pages de leur site pendant le chargement dans différents navigateurs.

Baptisé Neverquest, ce trojan prend en charge pratiquement toutes les techniques connues et utilisées pour passer outre les systèmes de sécurité des banques en ligne : injection Web, accès système à distance, social engineering, etc. Au regard de sa capacité à se dupliquer, une augmentation rapide des attaques Neverquest est à prévoir, avec donc de nombreux préjudices financiers.

Serge Golovanov, expert chez Kaspersky Lab, signale que « ce programme malveillant est relativement récent et les individus malintentionnés ne l’utilisent pas encore à pleine capacité. Les individus malintentionnés peuvent obtenir le nom d’utilisateur et le mot de passe saisis par l’utilisateur et modifier le contenu de la page Internet. Toutes les données que l’utilisateur saisit sur cette page modifiée sont également transmises aux individus malintentionnés.« 

L’argent volé est transféré sur un compte contrôlé par les individus malintentionnés ou, pour brouiller les pistes, sur le compte d’autres victimes. Vu les capacités de Neverquest en terme de diffusion automatique, le nombre d’utilisateurs attaqués pourrait augmenter sensiblement en un bref laps de temps.

Débandade numérique : du viagra dans le site de La Poste

« Fitness, netteté de l’objectif, une considération attentive de con de la question de l’échelle ainsi que la beauté et de l’art et de l’unité coupons » c’est par ces quelques mots que la page 10386, mais aussi des centaines d’autres, de l’espace « Courrier International » du site officiel de La Poste (laposte.fr) s’ouvre aux regards des internautes étonnés par ce charabia bien loin de l’univers de la société Française.

Derrière le lien « Suivre vos envois« , un pirate informatique spécialisé dans la diffusion de publicités illicites vantant, la plupart du temps, les médicaments contrefaits. Dans le cas de Laposte.fr, du viagra, la petite pilule bleue qui fait rougir maman et durcir papa… ou le contraire ! La rédaction de Data Security Breach a recensé plusieurs centaines de fausses pages. Ici, une injection d’un texte n’ayant ni queue, ni tête, sauf quelques lignes exploitant des mots clés que les moteurs de recherche, Google en tête, reprendront sans sourciller. Aucun blocage des moteurs de recherche, d’autant plus que les phrases sont diffusées par un site très sérieux. Google and Co n’y voient que du feu. Les pages ranks des sites pirates, et donc leur visibilité, sera plus forte encore grâce à des alliés ainsi manipulés.

Bref, si les mots « viagra acheter » ; « viagra au meilleur prix » ou encore « achat viagra le moins cher online viagra prescription » apparaissent dans vos sites, inquiétez-vous. Vous servez de rebond à des vendeurs de contrefaçons de médicaments.

Un piratage qui pourrait faire sourire, sauf que l’injection n’installe pas qu’une seule page. Chaque phrase dirige l’internaute vers d’autres pages « La Poste », avec autant de nouvelles phrases et des villes comme Lyon, Montpellier, … Finalité pour le pirate, plus le site comportera ses « liens » malveillants, plus il sera aperçu, ensuite, par les moteurs de recherche, donc les internautes potentiels acheteurs. Il suffit de taper « Viagra » et « Laposte » pour comprendre l’épineux problème. Les liens proposés par les moteurs de recherche dirigent, dans un premier temps vers le site de Laposte.fr, pour être ensuite redirigé dans la foulée, sur les pharmacies illicites.

D’après les informations de zataz.com, l’injection a pu être possible via une vulnérabilité dans un CMS. En attendant, Google a intercepté, au moment de l’écriture de notre article, une dizaine de page… par mots clés. DataSecurityBreach est passé par le protocole d’alerte de son grand frêre pour alerter le CERT La Poste [HaideD 2668]. (Merci à @Stoff33)

Mise à jour : La Poste aura été totalement transparente au sujet de cette attaque informatique. Le CERT La Poste revient sur les actions menées et comment le pirate a pu agir : « Le site piraté est l’ancien site du courrier international (www.laposte.fr/courrierinternational ) que nous allions désactiver la semaine prochaine, explique le CERT La Poste à DataSecurityBreach.fr. Nous avons migré et réorganisé ses contenus sur le portail laposte.fr. Les contenus du courrier international sont aujourd’hui consultables sur http://www.laposte.fr/Entreprise/Courrier-international/. Nous réintégrons sur laposte.fr les contenus qui étaient disponibles sur d’autres sites. Cet exemple s’inscrit dans cette démarche. Les pirates ont apparemment réussi à rentrer par une faille du CMS Typo3 de l’ancien site web. Actuellement, l’ancien site est désactivé (pages incriminées inaccessibles) et tous ses fichiers sont archivés pour analyse dès demain matin.Nous activons notre réseau de correspondants chez Google pour demander un retrait des résultats de recherche (et du cache Google associé) le plus rapidement possible. » Un exemple qui démontre que les anciens CMS, qui ne sont plus exploités, ne doivent pas rester sur un serveur ; et que les mises à jour sont indispensables dans le cas contraire.

 

 

 

Pas de trêve estivale pour les spammeurs

En août, 82 % du flux email sont des spams et 8 % des emails sont des publicités. La société VadeRetro, spécialisée dans la lutte contre les spams vient de nous envoyer ses statistiques pour le mois d’août. Autant dire qu’une fois de plus, l’ambiance « courriel » sur la toile pique les yeux. 82 % des emails sont des spams ; 8 % sont des emails publicitaires ; et, seulement, 10 % des emails sont légitimes. Des statistiques tirées du Vade Retro Cloud qui comprend 12 000 domaines, 200 000 boites aux lettres valides et 8 500 000 mails par jour. Autant dire que cela en fait de l’énergie, de la bande passante et de l’argent « cramés » par ces pourriels. Si aucun virus n’aura été détecté durant cette période, il faut rappeler que les virus sur le SMTP sont une partie dérisoire du flux mais représentent toujours une grande menace. Beaucoup de virus SMTP sont issus des botnets qui cherchent à agrandir leur parc de postes infectés. Une vague de virus SMTP est souvent suivie d’une vague de SPAM. www.vade-retro.fr/fr/

Les attaques ciblées coutent beaucoup d’argent

Kaspersky Lab et B2B International viennent de dresser un état des lieux des coûts liés à une attaque ciblée pour les grandes entreprises et les PME. Les attaques ciblées comptent parmi les cybermenaces les plus dangereuses car elles sont généralement préparées et lancées par des pirates professionnels qui disposent de ressources financières importantes et d’une excellente expertise informatique. Datasecuritybreach.fr vous l’explique souvent, ces attaques visent en général à récupérer des informations secrètes ou confidentielles d’une entreprise spécifique. Toute fuite de ces données est susceptible d’entraîner des pertes considérables.

À combien peuvent s’élever les pertes à Selon l’étude « Global Corporate IT Security Risks 2013 » réalisée par B2B International pour Kaspersky Lab au printemps dernier, ces incidents coûtent en moyenne jusqu’à 2,4 millions de dollars à l’entreprise, dont environ 2,17 millions de dollars directement imputables à l’incident lui-même, sous la forme de pertes liées aux fuites de données stratégiques, à l’interruption d’activité et aux frais des services de rétablissement spécialisés (juristes, spécialistes de la sécurité informatique, etc.). Les entreprises doivent également régler une facture supplémentaire d’environ 224 000 dollars pour financer des mesures telles que la mise à jour des logiciels et de l’équipement, le recrutement et la formation du personnel ; en somme des mesures visant à éviter que ce type d’incident ne se reproduise.

Les pertes résultant d’attaques ciblées sur les PME sont nettement inférieures (environ 92 000 dollars par incident), mais si l’on considère la taille de ces entreprises (entre 100 et 200 employés en moyenne), le coup porté reste important. Sur ce montant moyen, environ 72 000 dollars sont dépensés pour remédier à l’incident et 20 000 dollars seront dédiés à la prévention d’incidents similaires à l’avenir.

Autres types d’attaques coûteuses Même si leur coût financier est le plus élevé, les attaques ciblées ne sont pas les attaques les plus courantes. Environ 9 % des participants à l’enquête ont indiqué que leur entreprise avait subi une attaque ciblée au cours des 12 mois précédents Alors qu’un pourcentage nettement supérieur (24 %) a signalé le piratage de l’infrastructure de réseau de l’entreprise. Pour les grandes entreprises, ces attaques peuvent coûter jusqu’à 1,67 million de dollars (73 000 dollars pour les PME) et sont considérées comme le deuxième type d’attaque le plus coûteux. 19 % des entreprises ont subi des fuites intentionnelles de données, pour un coût financier moyen de 984 000 dollars (51 000 dollars pour les PME). Les attaques exploitant des failles dans des logiciels courants ont touché 39 % des entreprises. Suite à ce type d’attaque, les grandes entreprises ont subi des dégâts d’un montant moyen de 661 000 dollars, contre 61 000 dollars pour les PME.

Les mesures préventives appropriées Les attaques ciblées sont complexes et exigent généralement une longue période de préparation au cours de laquelle les utilisateurs malveillants s’efforcent de repérer les points faibles de l’infrastructure informatique d’une entreprise et de trouver les outils nécessaires au lancement de l’attaque. Un antivirus seul n’offre pas de protection contre ce type de menace, bien que des solutions antivirus efficaces permettent de gérer d’autres types de menaces. Il est nécessaire de mettre en place une solution professionnelle basée sur des technologies de détection des menaces à la fois modernes et proactives pour protéger l’entreprise aussi bien contre les attaques ciblées, que contre d’autres menaces informatiques dangereuses.

NetTraveler : code malveillant en guerre sur le web

Les experts de Kaspersky Lab ont identifié un nouveau vecteur d’attaque utilisé par NetTraveler. Datasecuritybreach.fr vous en a déjà parlé sous les noms de « Travnet », « Netfile » ou encore « Red Star APT » ; un malware ayant déjà touché plusieurs centaines de cibles dans plus de 40 pays. Les victimes de NetTraveler, identifiées à ce jour, incluent des activistes tibétains/ouïgours, des groupes pétroliers, des centres ou instituts de recherche scientifique, des universités, des entreprises privées, des gouvernements ou institutions gouvernementales, des ambassades et des partenaires militaires.

Suite aux révélations autour de la découverte de NetTraveler en juin 2013, ses auteurs avaient arrêté tous les systèmes de commande et de contrôle pour les déplacer vers de nouveaux serveurs en Chine, à Hong Kong ainsi qu’à Taiwan. Ils ont ensuite continué leurs activités sans entrave. Au cours des derniers jours, une attaque de phishing ciblée a été lancée contre plusieurs activistes ouïgours. « L’exploit » Java, utilisé pour distribuer cette nouvelle variante de l’APT Red Star, n’a bénéficié d’un patch que récemment (en juin 2013) et enregistre donc un taux de réussite très élevé.

En complément, NetTraveler adopte des nouvelles techniques pour piéger ses victimes, notamment le « watehing hole », le « drive-by downloads » et le recours à des domaines infectés. Un certain nombre d’attaques émanaient du domaine « wetstock[z]org », connu pour avoir été utilisé lors des précédentes attaques de NetTraveler. Ces redirections semblent venir d’autres sites en lien avec la communauté ouïgoure, qui ont, en réalité, été infectés. D’autres « exploits » récents pourraient être intégrés et utilisés à plus large échelle. Voici donc les règles à suivre pour se protéger de cette typologie d’attaque :

[+]  Mettre à jour Java pour utiliser la version la plus récente, où désinstaller Java si vous ne l’utilisez pas,

[+]  Mettre à jour Microsoft Windows et Office pour utiliser la version la plus récente,

[+]  Mettre à jour tous les autres logiciels tiers, comme Adobe Reader,

[+]  Utiliser un navigateur sécurisé tel que Google Chrome, dont les cycles de mise à jour et de développement des patches sont plus rapides que ceux d’Internet Explorer, installé par défaut dans Windows,

[+]  Etre attentif aux liens sur lesquels vous cliquez et aux pièces jointes que vous ouvrez dans les emails provenant de personnes inconnues.

« Jusqu’ici, aucune vulnérabilité de type zero-day ne semble avoir été exploitée par le groupe NetTraveler. Pour s’en protéger, les patches sont impuissants mais des technologies comme Automatic Exploit Prevention et DefaultDeny offrent une protection efficace contre les menaces persistantes. » explique à data security breach magazine Costin Raiu, Directeur du GReAT chez Kaspersky Lab.

Hesper bot, cheval de Troie bancaire

Data Security Breach a été alerté par ESET au sujet de la découverte d’un cheval de Troie bancaire baptisé « Hesper bot ». Il affecte notamment les plates-formes Android en Europe et en Turquie. Utilisant une apparence très crédible de campagnes liées à des organisations dignes de confiance, il incite les victimes à exécuter des logiciels malveillants. Plusieurs victimes ont déjà été dépouillées de leurs avoirs  à cause de cette menace nouvellement révélée. Sur la base de données LiveGrid – système de collecte des logiciels malveillants basés sur le Cloud d’ESET – des centaines d’infections ont été détectées en Turquie, des dizaines en République tchèque, au Royaume-Uni et au Portugal. Ce malware bancaire très puissant et sophistiqué baptisé Hesperbot se propage par e-mails sous forme de phishing et tente d’infecter les appareils mobiles fonctionnant sous Android, Symbian et Blackberry.

Le code malveillant a été référencé sous le nom de Win32/Spy.Hesperbot. Cette menace intègre des fonctionnalités de keylogger, peut effectuer des captures d’écran fixe ou de vidéo et mettre en place un proxy distant. Il comporte également quelques astuces plus avancées, telles que la création d’une connexion à distance cachée pour le système infecté. « L’analyse de la menace a révélé que nous avions affaire à un cheval de Troie bancaire, avec des fonctionnalités similaires et des objectifs identiques au fameux malware Zeus et SpyEye, mais les différences d’installation sont importantes, laissant entendre qu’il s’agit d’une nouvelle famille de logiciels malveillants, et non d’une variante d’un cheval de Troie déjà connu, » explique à data Security Breach Robert Lipovsky, chercheur en malware d’ESET qui dirige l’équipe d’analyse de cette menace. « Les solutions d’ESET telles que ESET Smart Security et ESET Mobile Security protègent contre ce malware », a-t-il ajouté.

Les Cybercriminels visent à obtenir des informations de connexion leur permettant d’obtenir les codes d’accès au compte bancaire de la victime et de les amener à installer un composant mobile du malware sur leur téléphone Symbian, Blackberry ou Android. La campagne de malware a commencé en République Tchèque le 8 Août 2013. Les auteurs ont enregistré le domaine www.ceskaposta.net, qui est très ressemblant au site actuel de la Poste tchèque. « Ce n’est pas surprenant que les assaillants aient essayé de leurrer les victimes potentielles en les incitant à ouvrir les logiciels malveillants via des emails de phishing, apparaissant comme des informations de suivi de colis de la Poste. Cette technique a été utilisée de nombreuses fois auparavant » , précise à datasecuritybreach.fr Lipovsky. Le service postal tchèque a réagi très rapidement en émettant un avertissement sur l’escroquerie, via leur site web .

Néanmoins, le pays le plus touché par ce cheval de Troie bancaire est la Turquie, avec une détection de ce malware a une date antérieure au 8 Août. De récents pics d’activité de botnet ont été observés en Turquie en juillet 2013, mais ESET a également repéré des échantillons plus anciens qui remontent au moins à avril 2013.  L’e -mail de phishing qui a été envoyée aux victimes potentielles ressemble à une facture. Une variante du malware a également été trouvée sur la toile, conçue pour cibler les utilisateurs d’ordinateurs au Portugal et au Royaume-Uni .

Faites risettes, Facebook vend votre sourire

Un peu de biométrie, un peu de stockage et voilà nos photographies de profils devenus une denrée économique pour Facebook. Nous vous en parlions, l’année dernière dans zatazweb.tv. Facebook met en place des systèmes économiques avec nos données et nos photographies. Parmi les (très) nombreuses actions en préparations, une webcam, chez les commerçants qui, couplée avec Facebook et votre smartphone, vous communique des bons de réductions dans la boutique partenaire.

Depuis quelques jours, Big Brother a décidé de débuter une autre forme de commercialisation des vies privées proposées dans son portail communautaire. L’information a été diffusée de manière « douce », dans un courriel annonçant « de nouvelles conditions d’utilisation« . Dans ces nouveautés, l’utilisation des photos des profils des utilisateurs. Ces dernières peuvent être stockées (ce qui était déjà le cas, ndlr datasecuritybreach.fr) dans une base de données centrale (la nouveauté, ndlr zataz.com). Une BDD centralisée que peuvent consulter les annonceurs.

L’intérêt ? L’avenir va très rapidement nous le dire via les applications et outils (comme notre webcam citée plus haut, ndlr datasecuritybreach.fr). L’annonce de Facebook est aussi d’indiquer aux utilisateurs que leur visage pourra être scanné et exploitée à partir d’un système biométrique prévu à cet effet. Erin Egan, responsable de la confidentialité et de la vie privée chez Facebook, indique ces données offriront aux utilisateurs un meilleur contrôle sur leurs informations personnelles. En gros, si quelqu’un diffuse votre tête sur Facebook, Facebook vous préviendra. Un peu de vie privée par-ci et un gros coup de louche dans le tas car si vous n’acceptez pas les nouvelles conditions d’utilisations, dehors ! Bref, la BDD centrale ne gardera que votre photographie de profile, tout en étant capable de contrôler les autres.

Pour vous protéger de ce genre de débordement commercial, plusieurs choix. Ne pas s’inscrire à Facebook. Bien choisir ses options de confidentialités proposées par le portail. Chiffrer votre visage. Pour cela, troublez par exemple, vos yeux ; mettez un bonnet ; où faîtes comme votre serviteur, faîtes des sourires à vous arracher la mâchoire.

Prudence aux distributeurs de billets

La grande braderie de la capitale flamande va attirer des centaines de milliers de visiteurs. Quelques conseils face aux distributeurs de billets. Qu’on le veuille ou non, les grands rendez-vous populaires comme la Braderie de Lille, qui se tiendra ce week-end dans la capitale flamande, attirent les pirates informatiques. Les premiers dans notre liste, les skimmeurs, les professionnels du vol de données bancaires. Il faut dire qu’avec un potentiel de 2 millions de visiteurs, voilà de quoi attirer les convoitises. DataSecurityBreach.fr propose plusieurs conseils de base à retenir, histoire de ne pas finir avec son clone de carte bancaire dans les mains du black market.

Vérifiez bien si :
– Le clavier bouge-t-il ?
– Le lecteur de carte vous semble-t-il mobile ?
– Le plafonnier a-t-il un trou en son centre ?
– Des « boites » publicitaires, pour flyers par exemple, sont-elles collées sur les côtés du GAB ? Oui ! N’utilisez pas ce distributeur.
– Des distributeurs en « panne » à côté d’un seul en fonction ? Passez votre chemin.
– Un papier vous indiquant des GAB hors-services et vous invite à utiliser un distributeur particulier ? No Way !

Si vous tombez sur un distributeur qui vous semble piégé (voir), ne touchez à rien, alertez les autorités proches du GAB. Ne vous interposez pas. Les « propriétaires » du matos de skimming ne sont pas des enfants de cœur.

Un nouveau Kit pour bloquer des sites web

Nous ne donnerons pas le nom de l’outil, histoire de ne pas voir débouler les zozos du web et éviter des attaques DDoS contre des sites web qui ne demandent rien. Un internaute, qui semble être franco/belge, vient d’annoncer sur un forum dédié au piratage, la commercialisation d’un Bot, que DataSecurityBreach.fr a baptisé Le Chat Fou, capable de lancer des attaques électroniques sous la forme de Déni Distribué de Service (DDoS) : UDP, TCP, HTTP et Slowloris.

« Basé sur une source d’un simple HTTP botnet, Axxx Cxx est un projet personnel que j’ai débuté il y a 5 mois, à pu lire DataSecurityBreach.fr. Ce bot a été fait pour soutenir un grand nombre d’autres bots. » L’objet est commercialisé. Le codeur d’A.C. commercialise son outil « Le prix est de 40 € pour le panel + serveur + mises à jour + support« . Il est réclamé 10 € pour une installation sur un hébergement personnel et 1€ pour modifier les DNS.

Une option assez étonnante est proposée par A.C. Il est possible d’accéder à l’espace d’administration depuis son iPhone et de lancer des attaques. Ce bot est diffusé dans sa version 1.2. Bref, un outil qui risque de permettre aux pousses bouton de dire : T’es mort, t’as vu !

Pirates de CB arrêtés à Nice

Les « Amis du petits dejeuners », comme les nomme ZATAZ.COM, de la région de Nice se sont mis au houmous, moutabal, böreks et autres dolmas. La division économique et financière de la police judiciaire niçoise a arrêté dans un hôtel, fin juillet, deux Arméniens soupçonnés d’avoir mis en place des skimmeurs dans des distributeurs automatiques de billets de Nice, Aix-les-Bains, Marseille, Lyon. C’est d’ailleurs des policiers lyonnais qui avaient traqué et logé les deux présumés voleurs.

Les skimmeurs ? Des systèmes permettant d’intercepter les données de votre carte bancaire insérée dans un distributeur de billet officiel. Du « matos » qui pullule. Les deux pirates appréhendés, comme d’habitude, font parti d’une bande très organisée avec les « placeurs », les collecteurs et les revendeurs. Déférés au parquet, les deux amateurs du skimming ont été mis en examen pour escroqueries en bande organisée. (Nice matin)

Failles pour plusieurs banques étrangères

Fahmi Ben Khlifa, jeune chercheur tunisien en sécurité informatique, a alerté la rédaction de datasecuritybreach.fr au sujet de plusieurs failles découvertes sur les sites Internet de trois banques étrangères. Les vulnérabilités, des XSS (Cross-site scripting) qui pourraient permettre à un pirate informatique de mettre en place des pages phishing directement à partir des urls officiels des banques visées, de lancer l’installation d’un code malveillant dans l’ordinateur d’un visiteur, …

Il faut, cependant, que le pirate construise une adresse web malveillante qu’il doit diffuser à ses cibles par courriel, Twitter, Facebook, … Les trois banques concernées ont été alertées : Central bank of Azerbaïdjan, Central bank of Belize et la banque centrale de la république dominicaine.

Piratage d’un compte bancaire, les indices qui mettent la puce à l’oreille

La plupart des utilisateurs jugent important de protéger leurs informations personnelles stockées sur leurs ordinateurs. Et selon une récente enquête consultée par DataSecurityBreach.fr, réalisée pour Kaspersky Lab, aussi incroyable que cela puisse paraître un participant sur trois (33%) conserve ses coordonnées bancaires sur son ordinateur domestique. A noter que 62 % des utilisateurs considèrent la fuite de données financières comme la menace la plus dangereuse ; 47 % estiment que le vol d’informations bancaires lors d’achat en ligne est le problème le plus préoccupant lorsque l’on se rend sur internet. 57 % des français estiment qu’ils ne sont pas suffisamment outillés pour faire face aux menaces de sécurité sur internet.

Les cybercriminels multiplient les tentatives pour pirater les sites de banque et de commerce en ligne. C’est pourquoi, surveiller ses comptes de paiement en ligne (PayPal, Amazon, Google Checkout, etc.) de près peut éviter des mauvaises surprises à la fin du mois. Comme le rappelle ZATAZWeb.tv, s’informer, c’est déjà se sécuriser. Voici les six « alertes » qui doivent vous faire tendre l’oreille.

1.     Surveiller les activités non autorisées : savoir toujours quelles opérations sont prévues. Tout montant débité sans l’autorisation du détenteur du compte, aussi faible soit-il, doit constituer un signal d’alerte.

2.     Attention aux notifications : Le fait de recevoir un e-mail informant que les informations de son compte ont changé alors que rien n’a été modifié peut être un signe que le compte a été piraté.

3.    Attention aux faux appels : si un interlocuteur se présente comme travaillant pour un établissement bancaire ou prestataire de paiement au téléphone, ne pas hésiter à rappeler le service client pour vérifier l’authenticité de l’appel.

4.    Se méfier des textos : si l’utilisateur reçoit soudainement des SMS ou des appels provenant d’un numéro de mobile habituellement non utilisé par son prestataire, il faut être extrêmement prudent quant à son origine.

5.     Vérifier chaque e-mail : si un e-mail ou une autre forme de communication en ligne ne paraît pas authentique, ne pas y répondre sans avoir vérifié son authenticité auprès de son prestataire.

6.     Attention aux faux liens : si des activités inhabituelles sont observées sur son compte, il faut vérifier si aucun lien suspect dans un e-mail n’a été ouvert.

Ainsi, il est bien sûr recommandé aux utilisateurs d’adopter les bons réflexes de sécurité lors des achats en ligne. En outre, l’installation d’un logiciel efficace de sécurisation d’Internet, et notamment des fonctions de banque en ligne, permet d’éviter les attaques de type « man in the browser » qui interceptent les données normalement sécurisées transitant dans un navigateur Web. Dans ce type d’attaque, un malware implanté sur l’ordinateur infecté modifie de manière invisible des pages Web légitimes afin de prendre le contrôle des activités de banque en ligne. L’internaute est bien connecté au site Web authentique de la banque, l’adresse affichée (URL) est la bonne mais des cybercriminels peuvent intercepter la transaction pour dérober les informations financières et, plus grave, de l’argent.

La méthode miracle anti-cellulite… des pirates

Bitdefender, éditeur de solutions de sécurité, a informé DataSecurityBreach.fr que les utilisateurs de Pinterest étaient visés par la propagation d’une arnaque publicitaire sur ce réseau social qui permet d’épingler ses photos préférées. Ce scam publicitaire concerne une solution « miracle » pour se débarrasser de la cellulite et perdre du poids, une arnaque qui apparaît bien souvent en cette saison estivale. Les scammeurs voient en Pinterest l’endroit idéal pour diffuser ce type d’arnaque puisque parmi les 49 millions d’utilisateurs du réseau social, 80 % sont des femmes. Ce scam n’est pas malveillant mais vise à tirer profit des utilisatrices qui, tombées dans le piège, achèteront le ‘pack beauté’ ou ‘l’offre du jour’.

Cette arnaque, qui a envahi Pinterest en quelques semaines, utilise le tableau d’utilisatrices pour s’y afficher en tant que ‘pin’. Ainsi, de nombreuses femmes ont épinglé malgré elles, sur leur tableau, des dizaines de photos d’un corps exhibant de la cellulite et d’une personne « avant/après » le test de cette solution miraculeuse.

Scam anti-cellulite

L’interface de Pinterest se prête particulièrement à la mise en avant de ce genre de produits. Les images utilisées sont efficaces et le slogan optimiste, ce qui pousse les utilisatrices à cliquer afin de recevoir des « informations auxquelles seulement quelques personnes privilégiées ont accès ». En cliquant sur la photo, l’utilisatrice est redirigée vers plusieurs sites qui affichent tous la même vidéo : quelques exercices basiques qui permettraient de faire fondre les excès de graisse à vitesse grand V. Après ce teasing attrayant, la visiteuse est invitée à s’offrir le pack beauté, sans oublier l’offre du jour, elle aussi à ne pas manquer.

Certains noms de domaines de ces sites sont enregistrés anonymement afin de ne pas révéler l’identité de « l’entreprise » qui fournit les produits en question. Cependant, Pinterest et Google parviennent à bloquer quelques-uns de ces sites, signalés comme dangereux. Afin de se prémunir des arnaques en ligne, Bitdefender préconise aux internautes de toujours utiliser une solution de sécurité à jour et de vérifier sur Internet les informations relatives à la société qui commercialise les produits désirés. Les internautes peuvent aussi bénéficier d’éventuels avertissements ou de l’expérience d’autres acheteurs, grâce à de simples recherches sur le Web.

Citadel, WinSpy, Zeus … La fuite du code source de Citadel annonce des jours sombres sur Internet ?

Citadel, WinSpy, Zeus … La fuite du code source de Citadel annonce des jours sombres sur Internet ? Il nous aura fallu pas moins de 4 jours pour décortiquer le contenu d’un fichier zip dédié au code malveillant Citadel. 1.9 Go de données diffusées sur certains espaces underground russes.

Un fichier zip comprenant le code source de l’outil pirate Citadel mais aussi des dizaines d’autres outils pirates et malveillants. Nous ne parlons pas de l’analyse technique, qui demande beaucoup trop de ressources, mais uniquement de chaque code source, images, textes, exécutables.

Deux gros dossiers. Le premier avec les codes source de Citadel (source builder plugins). Un seconde dossier, comportant 57 répertoires (ayant eux mêmes des centaines de codes, outils, …) et 53 fichiers rar ou bruts de décoffrage avec autant de la malveillance numérique à revendre.

Un monstre informatique proposant Loader Hook (un keylogguer) ; Zeus 2.0.8.9 ; WinSpy 17 sans parler de mystérieux fichiers textes traitant d’un certain Igor. Sans parler de cet outil qui permet d’envoyer des SMS via Skype, sans parler de ces outils d’OCR capable de retranscrire les textes vues à l’écran ou dans de simples images ; un pack dédié à BitCoin ou encore des exploits pour Windows Seven. A noter aussi une série de ver, des worms (comme Blacj JW, ndlr zataz.com) avec code source et exécutables.

Citadel, WinSpy, Zeus … La fuite du code source de Citadel annonce des jours sombres sur Internet ? L’augmentation des attaques constatées ces derniers jours n’annonce rien de bon cet été !

Pour que les e-soldes d’été riment avec e-sécurité

Pour que les e-soldes d’été riment avec e-sécurité Pour que les bonnes affaires le restent, 6 conseils de Data Security Breach pour succomber à la tentation des bonnes affaires estivales sans tomber dans les pièges qui peuvent être tendus sur internet. 26 juin, c’est officiellement le coup d’envoi des soldes d’été. C’est l’occasion de se faire plaisir en réalisant des économies d’autant que le mauvais temps de ces dernières semaines présage d’un important stock à écouler. Malgré la crise, 80% des français ont l’intention de faire les soldes cette année selon l’étude Ifop pour Spartoo avec un panier moyen prévu de 201 euros.

De plus en plus de français font leur achat sur des sites d’e-commerce. Cependant, même si ces sites sont mieux protégés qu’auparavant, le risque de se faire arnaquer sur Internet persiste. Alors que 52% des victimes de fraude déclarent que la fraude subie « a été effectué dans un commerce en ligne », 27% des acheteurs continuent d’utiliser leur carte de crédit avec désinvolture pour effectuer des achats en ligne selon une étude Harris Interactive pour Kaspersky Lab. Les montants volés constatés sont en moyenne de 250 euros mais si 20% de ces débits sont supérieurs à 1 000 euros.

Voici une liste de 6 conseils prodigués par Kaspersky Lab pour ne pas tomber dans les mailles du filet des cybercriminels pendant cette période d’achats :

1.     Etre vigilant face aux offres trop alléchantes – Les internautes ont pour habitude de recevoir des promotions de différentes marques soit via e-mail ou sur les réseaux sociaux tels que Facebook et Twitter. Cependant, certains cybercriminels abusent de cette méthode de distribution en envoyant de faux e-mails déguisés en messages légitimes de marques (phishing). Après avoir cliqué sur le lien, l’utilisateur est alors redirigé vers un site malveillant au lieu de celui du distributeur. Les pirates pourront récupérer toutes les informations bancaires stockées sur l’ordinateur; 1/3 des internautes conservent ce type d’information sur leur ordinateur domestique.

2.     Vérifier l’authenticité et la sécurité du site – Si une bonne affaire se profile, il suffit de se rendre sur le site officiel de la marque pour confirmer qu’il s’agit bien d’une offre légitime et que le site n’est pas un faux. Le témoignage de clients, la présence de conditions générales et la réactivité du service client constituent d’autres indices prouvant la véracité du site. Le paiement en ligne doit également être sécurisé car même si 44% des acheteurs sur Internet ne sont pas particulièrement inquiets lorsqu’ils utilisent leurs cartes de crédit en ligne1, il est important de vérifier l’existence du cadenas et de la mention https dans la barre d’adresse.

3.     Privilégier les réseaux 3G/4G au Wi-Fi – Les smartphones et les tablettes peuvent aider à suivre les bonnes affaires même au sein des centres commerciaux physiques. Cependant, les cybercriminels savent que les consommateurs ont tendance à se rendre sur des sites dotés d’identifiants ou d’informations bancaires pendant ces événements particuliers. Ils peuvent facilement surveiller les informations envoyées sur les réseaux Wi-Fi publics, telles que le numéro de compte ou de carte bancaire.

4.    Favoriser des moyens de paiements fiables – Il est important de privilégier les moyens de paiement qui permettent un recours comme les systèmes de paiement sécurisés par carte bancaire et d’éviter au maximum les services de transfert d’argent, notamment à l’étranger.

5.     Eviter de renseigner les sites avec trop de données personnelles – Certains sites d’e-commerce sont très intrusifs et demandent de fournir beaucoup de données personnelles. Il faut donc éviter de laisser trop d’informations sur soi.

6.     Choisir un mot de passe sécurisé – Un bon mot de passe est la condition indispensable pour une protection optimale de ses données. Le mot de passe idéal doit combiner plusieurs combinaisons de caractères mais ne doit pas être réutilisé à l’infini. Plusieurs mots de passe sont nécessaires pour éviter de se faire pirater ses comptes.

Volkswagen France piraté pour piéger les utilisateurs de Skype et iTunes

Le piratage informatique d’un site web cache très souvent des actions biens plus malveillantes qu’un simple barbouillage. Pour preuve, le cas vécu, ce jeudi, par le site Internet du groupe Volkswagen France. Datasecuritybreach.fr et ZATAZ.COM ont pu constater qu’un pirate informatique avait réussi à s’inviter dans le serveur de la marque automobile Allemande afin d’y cacher une redirection malveillante vers une fausse page d’administration à Skype.

Au moment de l’écriture de cet article, l’adresse volkswagengroup.fr/ (…) /connect.html renvoyait les internautes sur le site usurpateur skype-france.fr. Plus grave encore, le pirate a aussi caché une fausse page iTunes Connect dans le serveur de la filiale française du constructeur automobile.

Le voleur a lancé son hameçonnage Skype (comme pour iTunes) via un courriel électronique contenant ce type de message (exemple pour skype, ndlr datasecuritybreach.fr) « Chère/Cher client Nous vous informons que votre compte Skype arrive a l’expiration dans moins de 48H. Cliquez simplement sur le lien suivant et ouvrez une session a l’aide de votre Skype ID et Mot de passe. Vérifiez maintenant. Cordialement L’assistance a la clientèle Skype 2013« .

Pirate informatique complice de trafiquants de drogue

Le Pablo Escobar 2.0 vient d’être mis à jour, en Belgique. Data Security Breach vient d’apprendre que les policiers ont mis la main sur 1,099 tonne d’héroïne, 1,044 tonne de cocaïne, des armes et 1,3 million d’euros en liquide. Une saisie lors d’une opération d’envergure dans le port d’Anvers. Tout a débuté au Pays-Bas. Les douaniers néerlandais mettaient la main, en avril dans le port d’Amsterdam, sur plus de 110 kilos de drogue, cachée dans des poutres de bois. L’enquête va remonter chez le voisin Belge. Originalité de cette opération, deux informaticiens d’une trentaine d’années ont été arrêtés (sur les 23 perquisitions et 7 interpellations). Ils avaient orchestrés des piratages informatiques des ordinateurs du port belge, mais aussi de plusieurs transporteurs de marchandise passant par l’imposant port belge. Mission des piratages, repérer les conteneurs dans lesquels avaient été cachés la drogue. (GT)