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Les secrets du crypto-ransomware JIGSAW

Forcepoint Jigsaw Cryptojacking menace interne authentification multifacteur

Les malwares et les cyber risques sont devenus de plus en plus présents sur Internet, et malgré la vigilance montante des utilisateurs, certains de ces logiciels arrivent tout de même à se frayer un chemin jusqu’à l’ordinateur de certains utilisateurs. Parmi eux, Jigsaw, un ransomware qui s’attaque directement à ce que vous avez virtuellement de plus précieux : vos fichiers, et votre argent.

Un ransomware est un type de malware qui infecte un ordinateur et restreint son accès à l’utilisateur. Ce genre de malware, qui existe depuis plusieurs années, essaie de soutirer de l’argent à l’utilisateur en affichant une alerte sur l’écran. La plupart du temps, ces alertes préviennent l’utilisateur que son ordinateur est bloqué et que tous ses fichiers ont été cryptés, et qu’en payant une rançon il pourra retrouver l’accès à son ordinateur. Les rançons vont le plus souvent entre 100 $ et 300 $, et la majeure partie du temps cette rançon est demandée en monnaie virtuelle comme du Bitcoin, augmentant les cyber risques.

Qu’est-ce que le ransomware Jigsaw ?

La cyberattaque Jigsaw est un ransomware conçu en avril 2016, mis en circulation une semaine plus tard, et désigné pour être déployé à travers des mails frauduleux. Jigsaw s’active lorsque l’utilisateur télécharge le malware, qui va commencer à crypter tous les fichiers de son PC. Suite à cela, un popup avec Billy the puppet va s’afficher, avec une demande de rançon en Bitcoin en échange du décryptage du PC. Si la rançon n’est pas payée dans l’heure, un fichier sera supprimé.

Et à chaque heure suivante où la rançon n’est pas payée, la quantité de fichiers supprimés augmente exponentiellement, jusqu’à ce que le PC soit formaté après 72 h. Enfin, si l’utilisateur tente de redémarrer son PC, 1000 fichiers sont supprimés.

Caractéristiques de Jigsaw : les cyber risques

L’unicité – Jigsaw est le seul crypto-ransomware qui joue sur la peur. En effet, du point de vue de la victime, perdre l’intégralité de ce qu’il a sur son disque dur est ce qui pourrait arriver de pire. D’un autre côté, payer reviendrait à financer les activités illégales des auteurs de ce genre de malware. De plus, utiliser des images et des références liées à l’horrifique, rajoutent de l’anxiété à ce phénomène.

L’utilisation de Bitcoin – Le Bitcoin est devenu aujourd’hui quelque chose de très en vogue, et tout le monde sait au moins qu’il s’agit d’une crypto monnaie. Néanmoins, en 2016, son utilisation était encore marginale. La rétro-ingénierie de ce malware a permis de découvrir que d’une part il utilisait des clés de cryptage très poussées, mais possédait également une centaine d’adresses Bitcoin utilisées pour le paiement des rançons.

Le codage – Après analyse, il a paru évident que l’auteur De cette cybertattaque a essayé de cacher tant bien que mal l’utilisation du langage .NET pour la création de son malware, afin de le protéger d’éventuelles analyses.

Il existe heureusement des solutions concernant la gestion des risques informatiques, comme celles proposées par Forcepoint par exemple, et l’essentiel est de ne pas céder à la panique.

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