Archives de catégorie : Cybersécurité

Actualités liées à la CyberSecurité.

De multiples vulnérabilités zéro day découvertes dans les technologies d’accès aux bâtiments

Un attaquant pourrait prendre le contrôle sur des bâtiments en exploitant des failles non corrigées pour créer des badges frauduleux et désactiver les serrures des bâtiments.

La société de « Cyber Exposure » Tenable, annonce avoir découvert plusieurs vulnérabilités du système de contrôle d’accès PremiSys™ développé par IDenticard. Lorsqu’elle est exploitée, la vulnérabilité la plus grave donne à l’attaquant un libre accès à la base de données du système de badges, ce qui lui permet d’entrer clandestinement dans les bâtiments en créant des badges frauduleux et en désactivant les serrures des bâtiments. D’après les informations disponibles sur son site Web, IDenticard compte des dizaines de milliers de clients dans le monde entier, y compris des entreprises Fortune 500, des écoles primaires et secondaires, des universités, des centres médicaux et des agences gouvernementales.

Zero-day

Aujourd’hui, toute entreprise dispose d’une infrastructure numérique extrêmement complexe composée à la fois d’actifs classiques et récents – depuis les postes de travail, les serveurs sur site jusqu’aux systèmes de sécurité des bâtiments. Sans oublier les dispositifs intelligents. Ce niveau de complexité a rendu de plus en plus difficile pour les équipes de sécurité d’établir des réseaux sécurisés. D’autant plus que les environnements d’entreprises en perpétuelle évolution.

Les « zero-days » nous rappellent que l’adoption massive des technologies émergentes brouille les frontières entre la sécurité physique et numérique. Cette découverte survient quelques mois à peine après que Tenable Research ait découvert une autre faille appelée Peekaboo, dans des logiciels de vidéosurveillance déployés à l’international.

Accès illimités

La technologie PremiSys permet aux clients d’accorder et de restreindre l’accès aux portes. Mais aussi aux installations de verrouillage et à la vidéosurveillance.

La faille la plus grave donnerait l’accès à l’ensemble de la BDD du système de badges. un accès via le terminal de service PremiSys Windows Communication Foundation (WCF). En utilisant les privilèges d’administrateur, les attaquants peuvent effectuer différentes actions. Télécharger le contenu intégral de la base de données du système, modifier son contenu ou supprimer des utilisateurs.

Bâtiments à l’ère numérique

« L’ère numérique a rapproché les mondes cybernétique et physique grâce, en partie, à l’adoption de l’IoT. La sécurité d’une organisation ne repose plus sur un pare-feu, des sous-réseaux ou un périmètre physique – elle n’a maintenant plus de frontières. C’est pourquoi il est essentiel que les équipes de sécurité aient une visibilité complète sur l’endroit où elles sont exposées et dans quelle mesure« , a déclaré Renaud Deraison, co-fondateur et directeur de la technologie chez Tenable. « Malheureusement, de nombreux fabricants d’IoT ne comprennent pas toujours les risques des logiciels non corrigés, laissant les consommateurs et les entreprises vulnérables à une cyberattaque.« 

Dans ce cas, les organisations qui utilisent PremiSys pour le contrôle d’accès courent un risque énorme. Les correctifs ne sont pas disponibles.

Au-delà de cette problématique spécifique, l’industrie de la sécurité a besoin d’un dialogue plus large sur les systèmes embarqués. Sans oublier leur maintenance dans le temps.

La complexité de l’infrastructure numérique ainsi que sa maintenance augmentent. Les fournisseurs doivent s’engager à livrer les correctifs de sécurité en temps opportun et de façon entièrement automatisée. Tenable Research s’engage à collaborer avec les fournisseurs qui le souhaite. Mission, coordonner les diffusions afin d’assurer la sécurité des consommateurs et des organisations. La collaboration de l’industrie est essentielle pour aider les clients à gérer, mesurer et réduire leur exposition.

Cinq CVE

Pour conclure, Tenable Research a divulgué les vulnérabilités (CVE-2019-3906, CVE-2019-3907, CVE-2019-3908, CVE-2019-3908, CVE-2019-3909). Ils affectent la version 3.1.190 chez IDenticard selon les procédures standard décrites dans sa politique de diffusion de vulnérabilité. L’équipe a tenté à plusieurs reprises de communiquer avec le fournisseur. Le 19 novembre 2018, Tenable a informé le CERT.

Pour réduire les risques, les utilisateurs doivent segmenter leur réseau. S’assurer que les systèmes comme PremiSys sont isolés autant que possible des menaces internes et externes.

Pour plus d’informations, lisez l’article du blog Tenable Research Advisory.

Prison pour un vendeur de DDoS

Un tribunal de Londres vient de condamner un pirate informatique Israélo-Britannique. Il vendait des attaques de DDoS.

Daniel Kaye, 30 ans, qui se faisait appeler dans l’underground « BestBuy » et « Popopret » vient d’écoper de deux ans et huit mois de prison ferme pour avoir lancé des attaques de type DDoS. Des Dénis Distribués de Service qui ont visé, entre autres, Lonestar Cell MTN, une société de télécommunication basée au Libéria.

Des DDoS qui ont perturbé l’Internet du pays et aurait causé des dizaines de millions de dollars de dommages.

Pour réussir ses malveillance, Popopret a exploité le botnet malveillant Mirai. Parmi les autres cibles de ce pirate : Lloyds Bank, Bank of Scotland et la banque Barclays.

Mirai comme arme numérique

À partir de septembre 2016, Kaye a utilisé son propre réseau de robots Mirai, constitué d’un réseau de caméras de sécurité Dahua infectées, pour mener des attaques sur Lonestar.

En novembre 2016, le trafic généré par le botnet de Kaye était si important que l’accès Internet à travers le Libéria a été totalement désactivé.

Un mandat d’arrêt européen a été émis contre Kaye et à son retour au Royaume-Uni en février 2017, il a été arrêté par des agents de la NCA. Il sera dans la foulée extradé à la demande de l’Allemagne. Il sera condamné à de la prison avec sursis pour des attaques similaires à l’encontre de Deutsche Telekom (novembre 2016).

Embauché par un concurrent !

Selon la National Crime Agency (NCA), les cyber-limiers du Royaume-Uni, Kaye a été embauché par un concurrent de Lonestar, Cellcom. Contre de l’argent, Daniel Kaye a lancé de multiples blocages.

C’est à la suite de sa condamnation allemande que Popopret a été extradé au Royaume-Uni. Kaye aurait commercialisé son réseau à d’autres pirates. Le pirate était aussi un utilisateur de stresser pour commercialiser ses actions malveillantes.

System Down pour les distributions Linux

Des vulnérabilités, baptisées System Down, découvertes dans plusieurs distributions Linux.

Le laboratoire de la société Qualys vient de révéler trois vulnérabilités exploitables localement dans systemd-journald, un composant central présent dans toutes les distributions Linux. Ces vulnérabilité sont baptisée « System Down » en référence au groupe de Rock, System of a Down. L’avis de sécurité complet est ici.

CVE-2018-16864 et CVE-2018-16865, deux corruptions de mémoire (alloca () s) contrôlé par l’attaquant;

CVE-2018-16866, une fuite d’informations (lecture en dehors des limites).

CVE-2018-1686, avril 2013 (systemd v203). Exploitable depuis février 2016 (systemd v230). Une preuve de concept (PoC) mis en place pour CVE-2018-16864. iL gagne le contrôle eip sur i386.

CVE-2018-16865 date de décembre 2011 (systemd v38). Exploitable en avril 2013 (systemd v201).

CVE-2018-16866 introduit en juin 2015 (systemd v221),  corrigée en août 2018. Un exploit pour CVE-2018-16865 et CVE-2018-16866 permet d’obtennir un shell racine local en 10 minutes sur i386 et 70 minutes Amd64, en moyenne. « Nous publierons notre exploit dans un proche avenir » indique Qualys.

À notre connaissance, toutes les distributions Linux basées sur systemd sont vulnérables.

SUSE Linux Enterprise 15, openSUSE Leap 15.0, Fedora 28 et 29 sont « safe ». Leur espace utilisateur sous compilation GCC’s -fstack-clash-protection.

Vulnérabilités pour les caméras de surveillance Guardzilla Indoor Security

Des experts en cybersécurité passent au banc d’essai la caméra de surveillance pour la maison, Guardzilla Indoor Security. Ils découvrent de nombreuses vulnérabilités.

Guardzilla produit des caméras de surveillance, discrètes, faciles à utiliser et à installer à la maison. Il s’agit de produits très abordables dont l’objectif principal est de fournir une sécurité physique contre l’effraction. Elles s’intègrent également de manière transparente aux réseaux domestiques et sont faciles à utiliser via des smartphones et une application Guardzilla dédiée. Il n’y a pas de frais et de coûts supplémentaires associés au produit.

Un produit assez populaire dans sa catégorie : plus de 100 000 installations et 4000 commentaires vérifiés enregistés par Google Play. En plus des utilisateurs d’Android, il existe une forte communauté Apple qui utilise Guardzilla. Les recherches de Bitdefender Labs estiment le nombre d’appareils Guardzilla activés à environ 410 000, ce qui donne un bon indice sur leur popularité.

Prise de contrôle à distance, accès au flux vidéo en direct…

L’analyse révéle de nombreuses vulnérabilités au sein de la caméra Guardzilla Indoor Security. Ces vulnérabilités peuvent être exploitées pour compromettre totalement la caméra, ce qui se traduitrait par un grave impact sur la vie privée de ses utilisateurs. Les criminels peuvent se connecter à distance à la caméra, avoir un accès complet pour faire fonctionner l’appareil, et également accéder au flux vidéo en direct.

Trois types d’attaques potentielles, offrant chacune un contrôle total à la caméra :

A – Prise de contrôle total de la caméra en altérant le service d’authentification Guardzilla et en usurpant l’identité d’un utilisateur légitime. En forçant brutalement des ID de comptes uniques, l’attaquant peut demander des noms d’utilisateurs (adresses e-mail) et des mots de passe et les modifier sans aucune confirmation.

B – Prise de contrôle total de la caméra et exécution du code à distance en exploitant un composant Cloud.

C – Obtention du contrôle total de l’appareil en usurpant l’identité d’une fausse mise à jour. Connaissant l’ID utilisateur et le mot de passe des périphériques (voir attaque A), l’attaquant peut accéder au système en abusant de la commande de mise à jour à distance.

Informé en août 2018, le fabricant n’a pas donné suite aux alertes

Les chercheurs ont établit un premier contact avec le fournisseur en août 2018. Ils demandent une clé PGP ou un canal sécurisé pour une divulgation privée des vulnérabilités. Aucun accusé de réception, ni réponse. Après une relance en septembre 2018, les CVE (Common Vulnerabilities Exposures) suivants : CVE-2018-18600, CVE-2018-18601, CVE-2018-18602 en préparation pour publication. Ces CVE accordés en moins de 24h. Finalité, un rapport publié. Une décision de diffusion motivée par l’absence complète de réponse du fournisseur. Le délai de 90 jours pour la divulgation des vulnérabilités expire. Bitdefender décide de prolonger ce délai. Une partie des vulnérabilités identifiées sont toujours à ce jour présentes dans le firmware de la caméra.

47 vulnérabilités dont 7 critiques corrigées en janvier 2019

De taille moyenne, le premier Patch Tuesday de l’année 2019 permet de résoudre 47 vulnérabilités dont seulement 7 sont considérées comme critiques.

26 de ces vulnérabilités concernent les serveurs Windows et des systèmes d’exploitation pour postes de travail. Deux des vulnérabilités critiques concernent Hyper-V et pourraient conduire à l’exécution de code à distance (RCE) sur le système hôte. En outre, Microsoft a publié un correctif en urgence en décembre pour les versions 9 à 11 d’Internet Explorer en raison d’attaques actives à l’aveugle. Quant à Adobe, l’éditeur a publié des correctifs en urgence la semaine dernière pour Acrobat et Reader afin de résoudre deux vulnérabilités critiques.

Patches pour postes de travail

Les patches pour les navigateurs et le moteur de script sont une priorité pour les équipements de type poste de travail, c’est-à-dire tous les systèmes utilisés pour accéder à sa messagerie ou à Internet depuis un navigateur. Concernés, les serveurs multi-utilisateurs comme poste de travail distant. Quatre des sept vulnérabilités critiques concernent Chakra / Microsoft Edge. ils devraient être traitées rapidement pour ces types de systèmes.

Patch pour IE en urgence

Le 19 novembre, Microsoft a publié un patch en urgence (CVE-2018-8653) pour les versions 9 à 11 d’Internet Explorer à cause d’attaques actives en mode aveugle contre cette vulnérabilité. Ce patch est également une priorité pour tous les équipements de type poste de travail.

Hyper-V

Deux des vulnérabilités concernent Hyper-V et pourraient conduire à un exploit de type Évasion de machines virtuelles (VM). Microsoft les considère comme moins susceptibles d’être dangereuse, mais le déploiement de ces correctifs critiques sur les hôtes Hyper-V doit rester prioritaire.

Patches Adobe

Adobe a publié des patches pour Flash, mais ces derniers ne contiennent pas de mises à jour de sécurité. Des patches sécurité publiés pour Adobe Digital Editions et Adobe Connect afin de traiter deux vulnérabilités CVE importantes. En outre, Adobe a publié des patches urgents pour traiter deux vulnérabilités critiques dans Acrobat et Reader.

Ces patches doivent également être déployés en priorité sur tous les équipements de type poste de travail. (Par Jimmy GrahamThe Laws of Vulnerabilities)

10 ans de prison pour des DDoS à l’encontre d’hôpitaux

Un internaute de 34 ans condamné à 10 ans de prison pour avoir lancé des attaques de DDoS, sous le masque Anonymous. Ils voulaient punir des centres de soins américains.

Dix ans de prison pour un DDoS critique ! Toute l’affaire débute en avril 2014. Un internaute, s’annonçant comme membre Anonymous, lance plusieurs attaques informatiques de type DDoS. Des Dénis Distribués de Services à l’encontre du Boston Children’s Hospital et du Wayside Youth Family Support.

L’Anonymous voulait soutenir une jeune fille, Justina Pelletier. Cette dernière, par décision médicale, avait été séparée de ses parents.

Bilan, une opération Anonymous s’organise, la #OpJustina.

Plusieurs internautes participent à « l’op », dont Martin Gottesfeld.

10 ans de prison !

40 000 routeurs, via un bot, utilisés pour lancer ce DDoS.

Reconnu coupable en août 2018, il écope aujourd’hui de 443 000 dollars de dommages et intérêts et 10 ans de prison.

L’attaque a été si puissante que l’hôpital de Boston mettra deux semaines pour relancer ses services. Un DDoS qui impactera, sans que cela soit prévu par le pirate, plusieurs autres hôpitaux de la région.

Le baron de la drogue El Chapo utilisait son propre réseau de communication chiffré

Joaquin Guzman, plus connu sous le pseudonyme d’El Chapo, l’un des plus important baron de la drogue utilisait un réseau de communication chiffré spécialement créé pour lui. Le FBI va réussir à le mettre sur écoute avec l’aide de son administrateur.

En informatique, la première faille reste l’humain. Le baron de la drogue mexicain Joaquin Guzman, alias El Chapo, aujourd’hui dans les mains des autorités américaines, en a fait les frais.

Pour converser avec ses clients et fournisseurs, El Chapo utilisait un réseau de communication privé et chiffré spécialement créé à son intention. Bilan,les autorités ne pouvaient n’y le suivre, ni l’écouter.

Un système de sécurité mis en place par un informaticien qui apparaît dans les documents du FBI sous le nom de Cristian Rodriguez, très certainement un pseudonyme.

Cristian se retrouve chez El Chapo. Son travail pour un autre baron de la drogue, le colombien Jorge Cifuentes, attire Guzman. De la VoIP interne sécurisée.

Seulement, le FBI a réussi à convaincre Rodriguez à collaborer.

Infiltration du FBI

Dans un premier temps, février 2010. L’agent du FBI se fait passer pour un dealer Russe. Il souhaite acquérir son système de chiffrement. Quelques semaines plus tard, le FBI « propose » de collaborer. L’histoire n’indique pas la proposition : argent, risque de prison, finir dans un bloc de béton …

Bilan, Rodriguez va migrer son serveur de communication au Pays-Bas. Préalablement installé au Canada, le serveur se retrouve aux Pays-Bas. Un pays choisi pour être plus souple avec les demandes de la justice américaine.

Finalité, l’agence fédérale a pu mettre sur écoute ce système chiffré. 1 500 appels téléphoniques sur écoute avec l’aide du service cybercrime (Team High Tech Crime) néerlandais.

L’existence de ce stratagème – et de plusieurs appels téléphoniques – a été révélée pour la première fois mardi 8 janvier 2019 lorsque Stephen Marston, un agent du FBI qui a aidé à diriger l’opération, a comparu en tant que témoin lors du procès de Guzmán.

Marston a déclaré aux jurés que l’étape cruciale de l’enquête consistait à recruter Rodriguez. Il fallait qu’il collabore avec les autorités américaines.

Les voix ont pu être comparées et authentifiées à partir, entre autre, d’une interview donnée par El Chapo à l’acteur Sean Penn pour le journal Rolling Stone.

El Chapo est locataire d’une prison fédérale américaine depuis 2016.

Espionnage des vidéos des sonnettes de porte d’entrée Ring

Les employés de la filiale d’Amazon, Ring, pouvaient consulter les vidéos et photos prises par les sonnettes de portes connectées installées partout dans le monde.

Ambiance espionnage pour la société Ring, filiale d’Amazon. Cette société, créée en Ukraine et racheté en 2018 par le géant de la vente en ligne américain (environ 1 milliard de dollars), commercialise des objets connectés, dont une sonnette pour porte d’entrée. L’objet permet de recevoir sur son smartphone des photos et vidéos des personnes pouvant sonner à l’entrée de votre domicile. Ring indique que sa mission est de « diminuer la criminalité dans les voisinages du monde entier« .

Les développeurs pouvaient accéder aux vidéos. Un espionnage des visiteurs sans véritable intérêt. Mais une fuite de données, reste une fuite de données d’autant plus pour les clients qui versent une abonnement de quelques euros par mois pour un stockage de 6 mois des documents créés par les sonnettes. The Information explique que les employés de l’ex-bureau de Ring en Ukraine accédait aux serveurs de stockage 3S d’Amazon.

Ensuite, les vidéos n’étaient pas chiffrées. Lisibles par tous, et cela depuis 2016. Il suffisait de taper le mail d’un client et utilisateur de Ring pour accéder aux clichés. Les employés se servaient des images pour « se taquiner ». La filiale d’Amazon a diffusé un communiqué de presse stipulant qu’elle prenait « très au sérieux la confidentialité et la sécurité des informations personnelles de ses clients. »

Pour conclure, le communiqué indique que les employés et son intelligence artificielle continuent de visionner les images prises par son matériel « afin d’améliorer ses services« . Des vidéos partagées publiquement. Les clients de Ring peuvent aussi donner leur accord de visionnage.

Une fausse mise à jour s’affiche sur Electrum Bitcoin, des centaines de milliers d’euros volés ?

Une faille a permis à des pirates informatiques d’afficher une fausse mise à jour pour les utilisateurs d’Electrum Bitcoin.

Une faille sur le site d’Electrum, un espace dédié à la cryptomonnaie Bictoin, a permis l’affichage de fausses mises à jour dans les écrans des utilisateurs. Les pirates ont eu pour mission d’inciter les « clients » à se connecter à l’un des 33 faux serveurs Electrum ouverts pour l’occasion.

Bilan de cette attaque, la possibilité de voler plusieurs centaines de milliers d’euros.

Une page Github revient sur cette infiltration sournoise. « Une attaque contre des utilisateurs dans laquelle les serveurs soulèvent des exceptions lorsqu’un client diffuse une transaction ; dans ce cas, une fenêtre s’affiche« .

 

Le pirate a créé de nombreux serveurs afin d’augmenter ses chances de connexion. Les messages d’erreur tentent d’amener l’utilisateur à télécharger et à installer des logiciels malveillants. Déguisés en versions de mises à jour d’Electum. Une fois le logiciel malveillant installé, les utilisateurs étaient invités à entrer les codes d’authentification 2FA. Les pirates ont pu transférer des fonds dans leurs propres portefeuilles.

L’Electrum, un alliage naturel d’or et d’argent, utilise des serveurs distants qui se chargent des transactions Bitcoin. Electrum permet, par exemple, de récupérer son portefeuille BTC via une phrase secrète.

Failles et bugs corrigés dans Symfony 3.4.20

Le framework Symfony a sorti une nouvelle version. Elle corrige 14 failles de sécurité et autres bugs.

Le framework Symfony est un environnement informatique qui a fait ses preuves. Un bel outil robuste, proposant des fonctionnalités de cybersécurité. Authentification, gestion des sessions, … Symfony permet d’assurer la sécurité à la condition d’être prise au sérieuse. C’est d’ailleurs pour cela qu’une mise à jour, la 3.4.20, a été diffusée, début décembre 2018. 12 bugs et 2 problèmes sérieux de sécurité ont été corrigés.

La première faille de sécurité concerne [CVE-2018-19790] une vulnérabilité de redirection lors de l’utilisation des formulaires de connexion. Il était possible de rediriger l’utilisateur vers n’importe quel domaine après la connexion. La seconde faille corrigée [CVE-2018-19789] permettait de connaitre le chemin complet des fichiers téléchargés. En manipulant certaines commandes, cela pouvait lancer une exécution de code à distance.

Se protéger… avant le drame

Une protection, nous le savons, ne sera jamais infaillible. Il y aura toujours ce petit « truc » qui perturbera. Ce bug oublié, cette faille laissée de côté pour « plus tard ». Il existe pourtant quelques bases simples. Pour symfony, comme pour l’ensemble de vos productions web, assurez que vos mots de passe soient chiffrés. Dans ce cas, nous parlons de hashage. Des mots de passe hashés dans la base de données. Pour cela, utilisez bcrypt, par exemple. Mais, par pitié, par du MD5. Aujourd’hui, trop facilement maltraité par les centaines de bases de données regroupant des hashs de mot de passe. Pensez aussi au https. Cela évitera de jouer, entre autres, avec les cookies. le « secure flag » n’est pas à prendre à la légère. un firewall digne de ce nom doit renforce votre politique de sécurité. un WAF (Web Application Firewall). Dans tous les cas, un budget sécurité n’est plus une option.