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Cloud Hybride : le meilleur du Cloud !

Avoir accès à ses données, partout dans le monde, quelle que soit l’heure, les entreprises ne peuvent plus s’en passer. Gagner en compétitivité, améliorer sa réactivité, bref gagner du terrain. Le cloud Hybride permet de garder cette longueur d’avance.

Mais qu’est-ce que le Cloud Hybride ? Le Cloud Hybride est la combinaison des environnements Cloud Privé et Cloud Public qui permet de répondre à toutes les exigences de l’entreprise.

De façon plus large, on parle maintenant d‘Hybrid IT : le choix d’une option technique, stratégique ou non, ne doit pas interdire de faire cohabiter d’autres options ou alternatives. C’est la condition nécessaire, pour les entreprises, de préserver leur flexibilité. Elles se préoccupent à juste titre de l’interopérabilité et de la réversibilité, ce qui les pousse souvent à se tourner vers des écosystèmes de partenariats efficaces et ouverts.

L’informatique hybride, la solution indispensable ?

Selon l’institut Gartner, l’informatique hybride transforme les architectures informatiques et le rôle de l’informatique elle-même. Elle est « le résultat de la combinaison et de l’utilisation simultanée de services internes et basés sur le Cloud pour répondre aux besoins informatiques d’une organisation, qui peuvent varier d’une application à l’autre. »

L’informatique hybride permet une réelle optimisation, – ajoute le Gartner – alors que dans les services antérieurs de Cloud computing, une telle flexibilité devait généralement être construite sur mesure, par entreprise.

Dans cette perspective, Gartner prévoit un changement majeur à venir. D’ici à 2020, 90% des organisations utilisant des services basés sur le cloud vont opter pour une infrastructure hybride. Les dépenses pour le Cloud computing hybride, en tant que services, devraient augmenter de 23,3 milliards de dollars à 68,4 milliards d’années d’ici à 2020

Le leader du secteur, Hewlett Packard Enterprise (HPE), propose des nouvelles solutions d’infrastructure hybride, notamment grâce à un nouveau type d’infrastructure composable (HPE Synergy), mais également des services d’accompagnement, et s’appuie sur un réseau de partenaires/prestataires de services (hébergeurs, datacenters, réseaux…) qui renforce l’efficacité du cloud, et permet de répondre aux besoins des entreprises, quelle que soit leur taille.

Les Service Providers, pilier important des solutions de Cloud hybride

La modernisation de l’informatique et sa capacité à « bouger » sont essentielles pour qu’une entreprise reste compétitive, efficace et sécurisée.

Dans ce contexte, il est clair que la DSI se modernise elle-même : elle sait anticiper, elle devient plus que jamais conseil, prestataire de services IT ou ‘broker de services », pour le grand bénéficie des métiers. C’est ainsi qu’elle s’active à pousser l’innovation attendue de la transformation digitale.

Le besoin de cartographier les attentes futures en matière d’IT et les partenaires potentiels pour la mise en place de solutions hybrides devient crucial.

Dans ce contexte, HPE soutient le projet Cloud28+, dont l’ambition est de proposer une plateforme de fédération de services Cloud au niveau mondial afin de faciliter la mise en relation entre fournisseurs de services, éditeurs et entreprises. Cloud28+ est une communauté qui regroupe aujourd’hui 427 membres à travers le monde et plus de 1 600 Services Cloud publiés.

Le pilotage : le nouveau défi du cloud hybride

Si le cloud aide à résoudre certains problèmes liés aux silos technologiques au sein des entreprises, la gestion de différents types de Clouds, voire de différents fournisseurs de services de Cloud crée une nouvelle complexité : le pilotage de l’ensemble pour assurer l’optimisation des coûts et l’application des règles de sécurité devient le nouveau défi à résoudre. Afin de résoudre celui-ci, des solutions de Cloud Management Platform (CMP) deviennent indispensables et peuvent être disponibles installées directement chez les clients ou hébergées chez fournisseurs de services. HPE peut vous aider à choisir la solution de CMP la plus adaptée à vos enjeux et votre contexte business, et vous accompagner dans son déploiement.

Règlement eiDAS, 2017 année charniére

Règlement eiDAS : 2017, une année charnière pour l’identification et la confiance numérique.

Grâce au règlement eIDAS (Règlement européen sur l’identification électronique et les services de confiance pour les transactions électroniques), l’Union européenne se distingue comme la première région mondiale à disposer d’un cadre juridique pour les transactions numériques transnationales visant à renforcer la confiance des échanges électroniques. Cela constitue un défi autant qu’une promesse dans un marché qui rassemble plus de 500 millions d’habitants. La mise en place de l’eIDAS, qui a débuté en 2015 avec une phase d’accompagnement et de précision des modalités d’application de ce règlement, s’échelonnera sur une période de 5 ans.

2017 sera une année charnière, marquée par les premières notifications des schémas d’identités numériques par des Etats membres au sein de l’Union européenne. C’est aussi une année importante pour le développement des services de confiance numérique qualifiés en Europe, le régime de transition cessant dès juillet prochain.

Un des aspects les plus novateurs et aussi des plus attendus du règlement est la possibilité d’accéder à de nombreux services presque partout en Europe, avec la même identité numérique nationale, qu’elle soit publique ou privée à condition que celle-ci soit officialisée par les autorités du pays où elle est actuellement utilisée. Les entreprises pourront également bénéficier de règles communes pour la reconnaissance mutuelle des signatures électroniques, des cachets ou des certificats numériques en s’appuyant sur un réseau de prestataires de confiance qualifiés, permettant de réduire les barrières aux transactions numériques et d’augmenter l’adoption de nouveaux services à travers les frontières.

Le Règlement de la confiance numérique, eIDAS introduit ainsi des bénéfices et des avancées sur le plan national pour presque tous les Etats membres. Un point important car la volumétrie des échanges numérique à l’intérieur des Etats reste pour l’instant largement supérieure à celle des flux transfrontières de l’UE. Concrètement, le dialogue initié par les acteurs économiques nationaux pour s’adapter aux exigences du règlement peut amener des améliorations significatives en particulier dans 4 domaines :

  1. 1.   1. Le renforcement d’une identité numérique nationale pour pouvoir s’authentifier avec fiabilité et signer numériquement
  1.  2. La modernisation de l’architecture des échanges numériques
  1. 3.  3.L’accélération du déploiement des services numériques utilisables. Cette démarche peut aussi favoriser une meilleure complémentarité et des synergies dans l’usage des infrastructures numériques entre secteur public et privé.
  1. 4.  4. La mise en place des signes de reconnaissance d’une confiance qualifiée assurant une garantie pour des échanges électroniques formels, caractéristique essentielle pour que les utilisateurs tirent pleinement avantage des services proposés.

Les citoyens et résidents pourront maintenant bénéficier de la reconnaissance aisée du nouveau label européen de confiance, instauré par le règlement dans le but de signaler les prestataires de services qualifiés. Ce label augmente la transparence du marché et apporte une présomption de valeur légale permettant de s’assurer de la sécurité maximale juridique et technique des échanges réalisés ou des services utilisés.

Les entreprises devront donc disposer de solutions compatibles avec le règlement eIDAS et les actes d’implémentation qui en découlent, afin de se mettre en conformité et ainsi bénéficier de solutions éprouvées.

Si vous souhaitez approfondir le sujet, vous trouverez ci-dessous le communiqué complet proposé par Gemalto : Règlement eIDAS : 2017 l’année charnière pour l’identification numérique

Sécuriser son achat sur Internet : nouvelle version de la technologie Verified by Visa

Sécuriser son achat sur Internet ! Visa lance une nouvelle version de la technologie Verified by Visa pour sécuriser et simplifier davantage les paiements en ligne

Sécuriser son achat sur Internet ! Visa annonce l’amélioration prochaine de son service Verified by Visa, une solution globale conçue pour rendre les paiements en ligne plus sûrs en s’assurant que ces paiements soient effectivement réalisés par le titulaire du compte Visa. La nouvelle version apportera aux institutions financières et aux commerçants des données de transaction enrichies permettant une meilleure authentification des consommateurs, réduisant ainsi les cas de fraude pour les achats effectués à partir d’un navigateur Internet fixe ou mobile, d’une application ou d’un objet connecté. Dans le cadre de cette mise à jour, Visa renforce ses systèmes pour soutenir
3-D Secure 2.0, la nouvelle génération de la plateforme de sécurité créée par Visa et servant de socle technologique au service Verified bv Visa.

Grâce à la mise à jour de 3-D Secure 2.0, les émetteurs de moyen de paiement Visa et les commerçants auront plus d’options pour personnaliser le processus d’authentification et rendre l’expérience d’achat toujours plus rapide et ergonome. Bref, Sécuriser son achat sur Internet deviendra plus efficace encore. En construisant un canal de partage d’informations en temps réel et collaboratif, Visa améliore le transfert de données entre commerçants et émetteurs qui accèdent ainsi accès à une masse d’informations inédite relative aux transactions (type d’appareil, adresse de livraison…),  et peuvent vérifier en temps réel l’identité de leurs clients avec davantage d’exactitude. Les études montrent que la durée de règlement des paniers d’achat peut être réduite de 85% avec le nouveau système, et qu’il pourrait y avoir jusqu’à 70%  de diminution du taux d’abandon de panier.

Sécuriser son achat sur Internet

« Les technologies d’authentification ont énormément évolué depuis l’époque des bandes magnétiques et des signatures, tout comme notre manière de payer : d’où le besoin d’innovation pour assurer la sécurité des achats. La grande majorité des Européens utilise aujourd’hui un appareil mobile pour effectuer des paiements, mais la fraude et les problèmes de sécurité restent le frein numéro un à l’adoption, » remarque Mike Lemberger, Senior Vice President, Product Solutions Europe, Visa.

« En soutenant le développement de la plateforme 3DS 2.0, nous sommes en mesure d’offrir un service d’authentification amélioré qui rend ces paiements à la fois plus rapides et mieux sécurisés. Cela permet aux e-commerçants européens de s’attaquer à l’enjeu stratégique des abandons de paniers. Cette mise à jour apporte également tous les outils nécessaires pour se conformer aux dispositions de la Directive Service de Paiement 2 (DSP2) pour les paiements par carte : un avantage majeur qu’il ne faudrait pas sous-estimer. »

Pour donner du temps aux émetteurs de moyens de paiement Visa et aux commerçants de tester, réaliser des pilotes et déployer les solutions, les règles actuelles s’appliquant aux tests commerçants pour les transactions utilisant 3-D Secure s’étendront jusqu’à la version mise à jour début avril 2019. Les commerçants et les émetteurs travaillent déjà à la mise en place de la nouvelle version et Visa prévoit son adoption à partir du deuxième semestre 2017. Visa collaborera avec ses clients et ses partenaires dans le monde entier pour accompagner le déploiement et l’utilisation des nouvelles solutions 3-D Secure 2.0, au service de la sécurité des paiements et d’un meilleur taux d’autorisation des transactions, pour assurer une expérience fluide et intuitive du paiement digital.

Cette nouvelle version ayant la capacité de fonctionner sur de multiples appareils (mobile, app, navigateur Internet), elle aidera à renforcer la protection des consommateurs, quels que soient le lieu et le mode de paiement choisi. L’étude Digital Payments 2016 de Visa, qui a interrogé plus de 36 000 consommateurs européens, révèle que trois fois plus d’entre eux effectuent régulièrement des paiements avec un appareil mobile par rapport à 2015 (54% contre 18%). Les améliorations permettront aussi l’intégration future de technologies de paiement dans l’Internet des Objets, alors que Gartner prévoit plus de 20,8 milliards d’objets connectés d’ici 2020. L’amélioration de l’authentification basée sur le risque atténuera les points de friction en réduisant les étapes supplémentaires de vérification, tels que les mots de passe statiques ou les codes PIN, lors d’un achat quel que soit le terminal utilisé.

Judy : Potentiellement la plus grande campagne de malwares détectée sur Google Play

Les chercheurs de chez Check Point viennent de découvrir une nouvelle menace baptisée JUDY, passée sous le radar de la sécurité de Google Play.

Ce malware de publicité frauduleuse est contenu dans 41 applications d’une société Coréenne. Son principe est simple : il produit un grand nombre de clics sur de la publicité, et génère ainsi un revenu important pour les créateurs des applications malveillantes. Check Point estime le nombre de victimes entre 4,5 et 18 millions. Le code malicieux est présent sur Google Play depuis des années, mais il est impossible de savoir depuis quand exactement.

Les applications malveillantes ont atteint un écart étonnant entre 4,5 millions et 18,5 millions de téléchargements. Certaines des applications découvertes résident sur Google Play pendant plusieurs années, mais toutes ont été récemment mises à jour. On ne sait pas combien de temps existe le code malveillant dans les applications, d’où la diffusion réelle du malware reste inconnue.

Les sous-titres de films dangereux sur le web ?

Des chercheurs ont étudié un nouveau vecteur d’attaque, les sous-titres, menaçant des centaines de millions d’utilisateurs de lecteurs multimédias populaires, dont notamment VLC, Kodi (XBMC), Popcorn Time et Stremio.

En créant des sous-titres malveillants, qui sont ensuite téléchargés par les téléspectateurs, des agresseurs peuvent potentiellement prendre le contrôle total de tout appareil utilisant les plates-formes vulnérables.

« La chaîne d’approvisionnement des sous-titres est complexe. Il existe plus de 25 formats de sous-titres différents, tous dotés de fonctionnalités uniques. Un tel écosystème fragmenté, avec une sécurité limitée, signifie qu’il existe de multiples vulnérabilités qui pourraient être exploitées, ce qui en fait une cible extrêmement attrayante pour les agresseurs, » déclare Omri Herscovici, vulnerability research team leader chez Check Point. « Nous avons actuellement découvert que des sous-titres malveillants peuvent être créés et automatiquement diffusés à des millions d’appareils, en contournant les logiciels de sécurité et en donnant aux agresseurs un contrôle total sur les appareils infectés et les données qu’ils détiennent. »

L’équipe de recherche a découvert des vulnérabilités dans quatre des lecteurs multimédias les plus populaires, VLC, Kodi, Popcorn Time et Stremio, et a suivi les bonnes pratiques de communication responsable pour signaler les vulnérabilités. En exploitant les vulnérabilités de ces plates-formes, des pirates étaient en mesure d’utiliser des fichiers malveillants pour prendre le contrôle des appareils équipés de lecteurs de médias vulnérables.

Les sous-titres des films ou des émissions de télévision sont créés par une grande variété d’auteurs de sous-titres, et sont téléchargés sur des sites de partage tels que OpenSubtitles.org pour indexation et classement. Les chercheurs de Check Point ont également démontré qu’en manipulant l’algorithme de classement de ces sites, les sous-titres malveillants peuvent être automatiquement téléchargés par le lecteur multimédia, ce qui permet aux pirates d’exercer un contrôle total sur toute la chaîne d’approvisionnement des sous-titres sans nécessiter d’interaction de la part des utilisateurs.

Depuis que ces vulnérabilités ont été signalées, les quatre entreprises les ont corrigées. Stremio et VLC ont également publié de nouvelles versions de leurs logiciels intégrant cette correction. « Pour se protéger et minimiser le risque d’attaque, les utilisateurs doivent mettre à jour leurs lecteurs en streaming, » conclut M. Herscovici.

La dernière version de VLC publiée le 5 juin 2016 a été téléchargée plus de 170 millions de fois. Kodi (XBMC) compte plus de 10 millions d’utilisateurs uniques par jour et près de 40 millions d’utilisateurs uniques par mois. Aucune estimation actuelle n’existe quant aux utilisateurs de Popcorn Time, qui sont cependant estimés à des dizaines de millions. Check Point a des raisons de croire que des vulnérabilités similaires existent dans d’autres lecteurs multimédias.

Sécurité informatique : six Faiblesses dans les installations Industrielles

FireEye annonce avoir identifié six faiblesses majeures que des individus mal intentionnés peuvent utiliser pour saboter le fonctionnement d’installations industrielles. Les entreprises industrielles telles que les fournisseurs d’électricité, les compagnies pétrolières et les industries lourdes investissent lourdement dans des systèmes de contrôle industriels (ICS) pour faire fonctionner des processus industriels de façon efficace, fiable et sûre. Sans les technologies présentes dans leurs usines, leur activité n’existerait pas. Mais les administrateurs, les dirigeants et les responsables de la sécurité n’ont souvent pas conscience que les technologies qui gèrent le moteur économique de leurs entreprises sont perméables à des attaques non détectées.

Protocoles non authentifiés : Lorsqu’un protocole ICS n’est pas authentifié, n’importe quel ordinateur sur le réseau peut envoyer des commandes qui altèrent les processus industriels. Ceci peut mener à des processus incorrects, endommageant des biens, détruisant des équipements, blessant du personnel ou dégradant l’environnement. Matériels obsolètes: Les matériels des systèmes de contrôle peuvent être opérationnels depuis des décennies. Ils peuvent fonctionner de façon trop simpliste ou ne pas disposer de la puissance de traitement et de la capacité mémoire nécessaires pour gérer l’environnement de menaces qui caractérise les technologies  réseau d’aujourd’hui. Authentification des utilisateurs trop faible : Les faiblesses en matière d’authentification des utilisateurs dans les systèmes de contrôle traditionnels comprennent souvent des mots de passe statiques programmés en dur, des mots de passe faciles à craquer, des mots de passe stockés dans des formats facilement récupérables, et des mots de passe envoyés en clair. Un attaquant qui obtient ces mots de passe peut souvent interagir à sa guise avec les processus sous contrôle. Contrôles insuffisants de l’intégrité des fichiers : L’absence de ‘software signing’ permet aux attaquants d’abuser les utilisateurs, qui installent à leur insu des logiciels qui ne proviennent pas de leur fournisseur légitime. Elle permet aussi aux attaquants de remplacer des fichiers légitimes par des fichiers malicieux. Systèmes d’exploitation Windows vulnérables : Beaucoup de systèmes industriels fonctionnent souvent sous des systèmes d’exploitation Windows non patchés, ce qui les expose à des vulnérabilités connues. Relations avec des tiers (fournisseurs, partenaires…) peu ou mal documentées : Beaucoup de fournisseurs de systèmes de contrôle industriels peuvent ne pas connaître parfaitement les composants utilisés par des tiers, ce qui rend difficile pour eux d’informer leurs propres usagers des vulnérabilités sous-jacentes. Des assaillants au courant de ce manque d’information peuvent cibler un logiciel que l’industriel n’a même pas conscience d’utiliser.

Installations industrielles

Les sites industriels dépendent de plus en plus de systèmes connectés et de capteurs pour assurer leur bon fonctionnement, mais la cyber sécurité sur la plupart de ces sites n’est pas du tout ce qu’elle devrait être. Une compréhension claire des faiblesses communes aux environnements industriels aide les dirigeants et les responsables informatiques à aborder le sujet de la sécurité en toute connaissance de cause, à se poser les bonnes questions, et à investir à bon escient” déclare Sean McBride, Attack Synthesis Lead Analyst chez FireEye.

 

Vulnérabilités : Microsoft corrige son moteur de protection anti-Malware

Quelques heures avant la diffusion de son Patch Tuesday, Microsoft a publié une mise à jour urgente qui corrige une vulnérabilité au sein de son moteur de protection anti-Malware (Malware Protection Engine). Cette vulnérabilité critique permet à un attaquant de prendre le plein contrôle de la machine ciblée en envoyant tout simplement un courrier avec une pièce jointe malveillante. Lorsque le moteur de protection anti-malware analyse la pièce jointe, le code malveillant présent dans le fichier s’exécute et donne à l’attaquant un accès complet et total à l’ordinateur ciblé. L’attaque peut également être menée en envoyant le fichier par l’intermédiaire d’un message instantané ou en persuadant la victime de télécharger le fichier depuis un site Web. Il est absolument essentiel que les entreprises qui utilisent Microsoft Malware Protection Engine vérifient qu’elles disposent bien de la version 1.1.10701.0 ou supérieure. En outre, elles doivent vérifier si elles ont bien déployé le correctif pour la vulnérabilité CVE-2017-0290 qui vient d’être publié pour résoudre même problème.

Dans ce Patch Tuesday de mai, Microsoft publie des correctifs pour un total de 57 vulnérabilités. La priorité absolue va à la correction des vulnérabilités 0-Day activement exploitées. Au top de notre liste, le patch pour Office destiné à corriger la vulnérabilité CVE-2017-0261 qui est déclenchée lorsqu’un utilisateur ciblé ouvre un fichier Office contenant une image graphique déformée. Le fichier peut être envoyé par email ou tout autre moyen. Comme cette vulnérabilité est activement exploitée en aveugle et que les attaquants peuvent prendre le plein contrôle du système visé, elle doit être traitée de manière prioritaire.

La vulnérabilité CVE-2017-0222 se trouve également en haut de notre liste car elle affecte Internet Explorer dont les utilisateurs peuvent être compromis s’ils se rendent sur un site Web malveillant hébergé par des attaquants. Ce correctif est prioritaire car la vulnérabilité est actuellement exploitée en aveugle et les attaquants peuvent prendre le plein contrôle du système ciblé.

La priorité suivante revient à CVE-2017-0229, la vulnérabilité qui touche le navigateur Edge et qui a été divulguée publiquement avant la publication de ce Patch Tuesday. Grâce à cette faille, un attaquant peut prendre le contrôle total de la machine ciblée lorsqu’un utilisateur navigue sur des sites malveillants à l’aide d’Edge.

Ensuite, la priorité va à trois vulnérabilités critiques au sein du protocole SMB avec exécution de code à distance (CVE-2017-0277, CVE-2017-0278 et CVE-2017-0279) qui affectent les serveurs Windows ainsi que les postes de travail clients. Ce problème est lié à la manière dont le serveur Microsoft Server Message Block 1.0 (SMBv1) traite certaines requêtes. En effet, un attaquant parvenant à exploiter cette vulnérabilité pourrait exécuter du code sur la machine ciblée. Dans la plupart des cas, pour exploiter cette vulnérabilité, un attaquant non authentifié enverra un paquet malveillant au serveur SMBv1.

Microsoft a profité de ce Patch Tuesday pour publier des mises à jour pour Microsoft Edge et Internet Explorer 11 pour empêcher le chargement de sites protégés par l’algorithme SHA-1 et afficher un avertissement de certificat non valide. Ce changement impactera uniquement les certificats SHA-1 chaînés à un certificat racine faisant partie du programme de certificats racines de confiance Microsoft où le certificat de l’entité finale ou de l’autorité de certification intermédiaire s’appuie sur l’algorithme SHA-1. Les certificats SHA-1 installés manuellement dans les entreprises ou auto-signés ne seront pas concernés par cette mesure.

En résumé, la publication d’aujourd’hui permet de corriger 3 vulnérabilités activement exploitées ainsi que 4 vulnérabilités divulguées publiquement dont celles affectant le moteur de protection anti-logiciels malveillants Microsoft, Office, IE, Edge et le protocole SMB. Gardez également en mémoire que Microsoft a déprécié les certificats SHA-1 pour IE et Edge. (Publié par amolsarwate dans The Laws of Vulnerabilities)

Du matériel IBM infiltré par un code malveillant dès l’usine

Un outil pirate découvert dans du materiel IBM destiné à certains serveurs du géant de l’informatique. Une fois branchée, elle télécharge un logiciel d’espionnage.

Ambiance espionnage numérique dans les bureaux d’IBM. Le géant de l’informatique vient d’alerter ses clients que des clés USB fournies avec les systèmes IBM Storwize V3500, V3700 et V5000 Gen 1 contiennent un fichier qui a été infecté par un code malveillant. Ni les systèmes de stockage IBM Storwize, ni les données stockées sur ces systèmes ne sont infectés par ce code malveillant. En attendant, dès qu’elle est connectée cette clé USB télécharge un cheval de Troie, un logiciel d’espionnage.

Lorsque l’outil d’initialisation est lancé depuis le lecteur flash USB, ce dropper (logiciel qui va télécharger un autre programme, NDR) se reproduit dans un dossier temporaire sur le disque dur du bureau ou de l’ordinateur portable en fonctionnement normal. Avec cette étape, le fichier malveillant est copié avec l’outil d’initialisation vers le dossier temporaire suivant:

Sur les systèmes Windows:% TMP% \ initTool
Sur les systèmes Linux et Mac: / tmp / initTool

IBM propose de contrer le code malveillant en détruisant « le lecteur flash USB afin qu’il ne puisse pas être réutilisé. » ou en réinstallant les utilitaires contenu sur ce dernier. Les éditeurs d’antivirus ont baptisé le code pirate sous les noms de Pondre, Torjan Dropper, Windex.

Ménage de printemps : Effacer les virus

Effacer les virus ? Les ordinateurs, tablettes et portables ont aussi le droit à leur nettoyage de printemps. Pour optimiser les performances de vos appareils, voici 6 points à ne pas négliger.

Effacer les virus ! D’abord, nettoyer physiquement ses appareils. Ceci vaut surtout pour les unités centrales qui s’encrassent rapidement : les ventilateurs qui permettent de refroidir la machine aspirent de l’air extérieur. L’accumulation de poussières perturbe le refroidissement et peut entraîner une surchauffe, voire le plantage de la machine. Pour cela, il est recommandé de dépoussiérer l’appareil 1 à 2 fois par an avec un petit compresseur à air. Il est conseillé de faire de même avec l’ordinateur portable et de nettoyer également clavier, souris, écran (notamment ceux des téléphones et des tablettes). Les téléphones portables contiendraient 500 fois plus de bactéries que la cuvette des toilettes.

Ensuite, comme le rappelle ESET, mettre à jour les logiciels. La mise à jour des logiciels, quels qu’ils soient, est très importante pour la sécurité des appareils. Elle permet de réparer les éventuelles failles ou vulnérabilités découvertes par l’éditeur. Activer les mises à jour automatiques est un bon moyen de ne plus les oublier.

Faire une copie de ses fichiers sur un autre appareil. Il est important de sauvegarder ses données sur un support amovible (tel un disque dur). Les appareils ne sont pas infaillibles et personne n’est à l’abri d’une fuite de données. Cette étape est nécessaire avant de passer à la suivante, qui consiste à nettoyer entièrement le disque dur de l’ordinateur.

Nettoyer le disque dur

Le disque dur est soumis à rude épreuve : la navigation sur Internet, autant que les logiciels dont on se sert régulièrement (traitement de textes, jeux…) réduisent la place disponible sur le disque dur. Ceci entraîne un ralentissement de la machine. La première étape consiste à vider la corbeille puis à stocker ses données sur un support amovible, comme une clé USB ou un disque dur externe par exemple. Il faudra ensuite compresser les données et vider le cache Internet. Enfin, l’utilisateur devra lancer le nettoyage de disque, une fonctionnalité disponible chez Microsoft® par exemple, et qui permet de gagner de l’espace sur le disque dur en supprimant les fichiers inutiles (cookies, fichiers temporaires…). Une deuxième opération est également nécessaire : il s’agit de la défragmentation. Elle permet de ranger les fichiers les uns à la suite des autres afin d’optimiser l’espace disponible sur le disque dur.

Désinstaller les logiciels inutiles et effacer les virus

Supprimer les logiciels inutiles, voire néfastes, permet de libérer de l’espace sur le disque dur et d’améliorer la sécurité de son appareil. Pour ce faire, il est possible d’utiliser un logiciel spécialisé ou de chercher dans les paramètres de l’ordinateur l’outil de désinstallation d’un programme ou d’une fonctionnalité. C’est le moment d’en profiter pour supprimer les logiciels inutiles dont on ne se sert plus.

Et pour finir, protéger son appareil avec une suite de sécurité efficace afin de ne plus être obligé d’effacer les virus qui auraient pu s’installer dans votre ordinateur, tablette ou smartphone.

299 failles corrigées par Oracle

Oracle corrige un total de 299 failles dont la vulnérabilité Struts dévoilée par les pirates de la NSA, Shadow Brokers.

Un total de 299 nouveaux correctifs de sécurité viennent d’être publiés par Oracle pour l’ensemble de ses gammes de produits. Cette mise à jour de sécurité corrige 25 instances de la tristement célèbre vulnérabilité qui sévissait au sein du composant Apache Struts et permettait à un attaquant distant de prendre le contrôle total du serveur exécutant Struts. Le correctif pour Struts a été appliqué à 19 instances de cette vulnérabilité qui affectaient Oracle Financial Services Applications ainsi que WebCenter, WebLogic, Siebel, Oracle Communications, MySQL et Oracle Retail.

Oracle a également publié le patch 25878798 pour Solaris 10 et 11.3 pour corriger l’exploit EXTREMEPARR (CVE-2017-3622), la deuxième vulnérabilité dévoilée par le groupe de pirates Shadow Brokers. Si elle est exploitée avec succès, la vulnérabilité EXTREMEPARR, avec un score de sévérité CVSS de 7,8 sur 10, facilite une élévation de privilèges locaux dans le composant « dtappgather ». L’autre vulnérabilité CVE-2017-3623 dévoilée par Shadow Brokers, baptisée « Ebbisland » ou « Ebbshave », a déjà été corrigée par Oracle lors de plusieurs distributions de patches pour Solaris 10, diffusées depuis le 26 janvier 2012 et elle n’affecte pas Solaris 11.

Sur un ensemble de 299 correctifs, MySQL, Financial Services, Retail et Fusion Middleware se taillent la part du lion des correctifs. La majorité des vulnérabilités au sein de Financial Services, Retail et Fusion Middleware étaient exploitables via le protocole HTTP, les attaquants pouvant prendre le contrôle total du système à distance sans avoir besoin d’aucun certificat.

Concernant les bases de données, le volume de vulnérabilités MySQL a sensiblement augmenté par rapport au serveur de base de données Oracle. Il en va de même pour la mise à jour des 39 correctifs pour MySQL, dont 11 exploitables à distance sans authentification. Soit un nombre important de failles par rapport aux 3 seuls problèmes affectant le serveur de base de données. Toutes les vulnérabilités pour MySQL étaient exploitables via le protocole MySQL utilisé par les systèmes clients pour se connecter au serveur de bases de données. Les entreprises devraient donc dresser un inventaire détaillé de leurs serveurs MySQL concernant leur exposition, que ce soit à l’intérieur ou à l’extérieur de l’entreprise.

Java SE a bénéficié de 8 correctifs de sécurité, notamment pour 7 vulnérabilités exploitables à distance sans authentification. AWT, JCE ainsi que d’autres composants réseau Java étaient affectés et susceptibles d’être exploités via FTP, SMTP et de nombreux autres protocoles. 21 produits Sun Systems ont été corrigés dont Solaris, l’appliance de stockage Sun ZFS et Solaris Cluster. Parmi ces derniers, 8 vulnérabilités étaient exploitables à distance. Le composant le plus affecté dans Oracle Linux était la solution de virtualisation Oracle VM Virtual Box avec 6 vulnérabilités exploitables à distance.

(Cf tableau – liste de vulnérabilités exploitables à distance et résolues par le pack de correctifs).

En résumé, il s’agit d’une mise à jour de sécurité d’envergure avec 299 correctifs publiés pour toute la gamme de produits Oracle, corrigeant la vulnérabilité Apache Struts embarquée dans certains produits, ainsi que 162 vulnérabilités exploitables à distance. (Publié par amolsarwate dans The Laws of Vulnerabilities)