Archives de catégorie : Patch

Une mise à jour plante des milliers de télévisions connectées Samsung

Des milliers de télévisions connectées de marque Samsung sont aux abonnés absents. Les propriétaires font les frais d’une mise à jour qui a tout planté.

Des milliers de propriétaires de télévisions connectées haut de gamme Samsung se sont plaints après une mise à jour logicielle qui a laissé leur écran sourd et muet. La raison, une mise à jour bancale. L’alerte a été lancée par le quotidien britannique « The Guardian« . La société coréenne a déclaré aux clients qu’elle travaillait pour résoudre le problème, mais que jusqu’à présent (soit plus d’une semaine, Ndr) rien n’est encore sorti pour corriger le « bug ». Le problème semble affecter les derniers modèles de la marque car les propriétaires d’anciens téléviseurs Samsung ne signalent aucun soucis. Une fois encore, le géant Samsung montre de léger dérapage dans sa structure. En 2016, l’entreprise proposait dans ses téléviseurs vendus au Royaume-Uni l’application BBC iPlayer. Sauf que l’entreprise avait omis d’en acquérir les droits. La diffusion des images étaient donc impossibles pour les acquéreurs des coûteux écrans. Un étonnant bug qui apparaît alors que Samsung a lancé, ce 23 août, son Samsung Note 8.

Un pirate écume les loteries américaines et remporte 25 ans de prison

Un pirate informatique vient d’être condamné à 25 ans de prison pour avoir « joué » avec l’informatique des loteries de plusieurs états américains. Il aurait détourné plus de 14 millions de dollars.

En avril 2015, je vous parlais du pirate informatique Eddie Raymond Tipton. Cet informaticien travaillait comme programmeur pour la loterie du Texas. Il sera arrêté pour avoir piraté les machines dédiées à ce « jeu de hasard » afin d’empocher 14,3 millions de dollars. L’homme vient de connaitre sa sentence définitive : 25 ans de prison fédérale. Il a été découvert que Tipton avait piraté et manipulé les systèmes informatiques dans trois autres États Américains : Colorado, Iowa et le Wisconsin. Sa manipulation lui aurait permis d’engranger 2,2 millions de dollars supplémentaires. Une escroquerie informatique qui aura durée six ans. Timpton n’était pas n’importe qui, il était le responsable de la sécurité de la Multi-State Lottery Association (MUSL).

La MUSL fournit des systèmes informatiques destinés aux loteries pour quasiment l’ensemble des États-Unis, y compris les îles Vierges américaines et Porto Rico.

Tipton avait codé une clé USB qui lui permettait de générer les nombres aléatoires qui déterminaient les gagnants de la loterie. Employé par la MUSL, Timpton ne pouvait pas jouer et encore moins retirer l’argent. L’argent du billet gagnant de 14 millions de dollars ne sera pas retiré durant un an. Timpto va créer une entreprise « fantôme » à Belize afin de réclamer le prix, via un avocat de New York. C’est la caméra de vidéo surveillance d’une boutique ou avait été acheté le billet qui perdra le pirate.

Joao : cyberattaque via un site dédié aux joueurs en ligne

Des chercheurs ont découvert un nouveau malware baptisé Joao, qui se répand par le biais de jeux informatiques diffusés sur des sites non officiels. Joao est un malware modulaire, capable de télécharger et d’exécuter d’autres codes malveillants.

Joao, le malware joueur ! Pour diffuser leur malware, les attaquants cachés derrière Joao ont abusé de jeux de rôle en ligne massivement multi-joueurs. « Ils ont modifié les jeux pour les rendre capables de télécharger du malware additionnel” explique Tomáš Gardon, analyste de malware chez ESET.

Les recherches ont démontré que les criminels derrière cette campagne ont abusé de plusieurs titres de jeux d’Aeria Games et installé leurs versions modifiées sur des sites non officiels. Les jeux auxquels Joao a été rajouté, étaient capables de recueillir des informations concernant l’ordinateur infecté et ensuite de télécharger des composants supplémentaires offerts par le serveur Command&Control des malveillants. Les composants de Joao découvert disposaient de capacités backdoor (porte cachée), d’espionnage et de DDoS (blocage de serveur, ordinateur, …) par la diffusion de connexions malveillantes ayant pour mission de saturer la cible du Déni Distribué de Service. « Le processus d’infection est bien caché aux yeux des victimes et ces jeux modifiés fonctionnent comme on s’y attend. Lorsque des utilisateurs passionnés de jeux se lance dans le téléchargement du jeux usurpateur, rien ne peut éveiller leurs soupçons. Ceux qui ne sont pas protégés par une solutions de sécurité fiable se retrouvent avec leur ordinateur infecté ».

Les experts en sécurité d’ESET conseillent de télécharger les jeux sur des sources officielles ; de faire les mises à jour proposées par les éditeurs ; utiliser une solution de sécurité fiable ; ne pas débrancher l’antivirus lors d’un jeu en ligne.

Les auteurs de Fireball arrêtés

Le logiciel malveillant Fireball a infiltré plus de 250 millions d’ordinateurs. Onze personnes soupçonnées d’être derrière cet outil pirate arrêtées.

La police Chinoise vient d’arrêter 11 présumés pirates informatiques auteurs de l’infiltration de plus de 250 millions d’ordinateurs. Les personnes sont soupçonnées d’avoir développé des logiciels malveillants nommés Fireball. Parmi les dispositifs infectés, 20% appartiennent à de grands réseaux d’entreprises dans divers pays. Le programme malveillant Fireball a été découvert il y a deux mois par des chercheurs de la société Proofpoint.

Fireball avait pour mission de se cacher dans les ordinateurs et d’afficher des publicités dans les navigateurs. Pour piéger les internautes, les pirates passaient par un éditeur de logiciels Chinois, Rafotech. Les publicités affichés, rapportaient de l’argent aux pirates à chaque diffusion. Les 11 personnes arrêtées travaillaient pour Rafotech. Les pirates informatiques auraient gagné 80 millions de yuans (Plus de 10 928 290 millions d’euros) avec leur campagne de logiciels malveillants, rapporte le Beijing Youth Daily. Au moment de la découverte de Fireball, les chercheurs ont trouvé 25,3 millions d’appareils infectés en Inde, 5,5 millions d’appareils aux États-Unis, 24,1 millions au Brésil, 16,1 millions au Mexique, 13,1 millions en Indonésie.

Devil’s Ivy : une vulnérabilité aux dizaines de millions d’objets connectés

Devil’s Ivy, un bug récemment découvert affecte des dizaines de millions de périphériques connectés de part le monde.

La problématique du piratage informatique, de la mise à jour des objets connectés ne fait que commencer. Suite à la découverte par la Senrio Labs d’une vulnérabilité qui concernerait potentiellement une dizaine de millions d’objets connectés, la question se pose encore aujourd’hui. Que va-t-il se poser le jour [demain, NDR] ou les objets connectés se compteront par milliard ? Le bug a été découvert dans le code gSOAP  (Simple Object Access Protocol). Pour faire simple, une gSOAP est une série d’outils qui permettent aux objets connectés de parler et de se faire comprendre sur Internet.

Genivia, la société qui gère gSOAP, annonce avoir plus d’un million de téléchargements, et possède comme client IBM, Microsoft, Adobe ou encore Xerox. « Il est probable que des dizaines de millions de produits – produits logiciels et périphériques connectés – sont affectés par Devil’s Ivy dans une certaine mesure », déclarent les chercheurs de chez Senrio « Nous avons nommé la vulnérabilité Devil’s Ivy car, comme la plante, il est presque impossible de la tuer et elle se propager rapidement grâce à la réutilisation du code« .

Si l’impact de la vulnérabilité Devil’s Ivy est relatif, elle ne permettrait « que » de voir le flux vidéo ou d’interdire l’accès au flux vidéo des caméras concernées, celle-ci montre néanmoins l’importance du risque qui peut en découler et l’intérêt pour les pirates d’identifier des vulnérabilités similaires. « Du fait de l’industrialisation de ces objets et de leur sécurité, une fois une vulnérabilité identifiée, un groupe de malveillants peut très rapidement l’utiliser à des fins d’espionnage, de destruction » souligne Vincent Lavergne, Expert chez F5 Networks. L’internet des objets (IoT) offre un effet de levier sans précédent pour constituer très rapidement un nid conséquent de BotNets, comme ce fût le cas avec Miraï. Miraï ne comportait qu’une centaine de milliers de caméras de vidéo surveillance dans son portefeuille pirate.

Devil’s Ivy

« Dans le cas de cette vulnérabilité, les objets concernés étant déjà déployés, il va être difficile de mettre en place une action corrective à grande échelle pour combler la vulnérabilité. Et c’est l’un des principaux défis de l’IoT : comment gérer la réponse aux incidents pour ce type d’équipement ?  L’internet des objets introduit en effet de nouvelles problématiques pour la sécurité et beaucoup d’entre elles mériteraient des analyses approfondies ou une collaboration entre industriels afin de définir une approche optimale à long terme. La conception et l’implémentation de systèmes IoT vont venir empiler des protocoles, des couches techniques complexes et des programmes qui souffrent parfois de failles de sécurité. On met ainsi le doigt sur le manque de maturité des standards autour de l’internet des objets et d’un cadre de meilleures pratiques à respecter par les développeurs. Chacun se positionne en effet avec ses interfaces, ses plateformes, ses protocoles et – inévitablement – ses vulnérabilités. » termine Vincent Lavergne.

Un exploit utilisant l’idée du Devil’s Ivy entraînerait une exécution de code à distance – dans le boîtier de la caméra – et donc d’accéder à un flux vidéo, ou de couper ce dernier. Étant donné que des caméras de vidéo surveillance sont destinées à sécuriser quelque chose, le danger est réel. Le constructeur de caméra Axis a déclaré que ce problème était présent dans 249 de ses modèles, à l’exception de trois anciens models.

CopyCat : 14 millions de terminaux Android infectés, 1 million de revenus en 2 mois

La Research Team de Check Point vient d’identifier un tout nouveau malware – CopyCat – qui a infecté 14 millions de terminaux Android, dont 8 millions ont subi un « rootage », ce qui permet à l’attaquant d’obtenir des accès système qu’un utilisateur lambda ne possède pas (contrairement à un administrateur par exemple). 

Cette cyberattaque a permis aux cybercriminels de récolter 1,5 millions de dollars, en deux mois, grâce à de la publicité malveillante. CopyCat utilise une toute nouvelle méthode pour générer et voler des revenus issus de la publicité.
Le logiciel malveillant, baptisé CopyCat par les chercheurs utilise une nouvelle technique pour générer et voler des revenus publicitaires. Alors que les utilisateurs infectés par CopyCat sont principalement en Asie du Sud-Est, CC a touché plus de  280 000 utilisateurs d’Android aux États-Unis.
CopyCat est un logiciel malveillant entièrement développé avec de vastes fonctionnalités, y compris des dispositifs d’enracinement, l’établissement de la persistance et l’injection de code dans Zygote – un démon responsable du lancement d’applications dans le système d’exploitation Android – qui permet aux logiciels malveillants de contrôler toute activité sur le périphérique.
CopyCat est une vaste campagne qui a infecté 14 millions d’Android dans le monde, et piégeant 8 millions d’entre eux, dans ce que les chercheurs décrivent comme un taux de réussite sans précédent. Les chercheurs de Check Point estiment que le malware a généré 1,5 million de dollars pour le groupe derrière la campagne.

La cyberattaque Petya attribuée au groupe TeleBots

La cyberattaque dite « Petya » pourrait être attribuée au groupe TeleBots. Il existe des similitudes entre les nombreuses campagnes menées contre l’Ukraine, l’amélioration des outils utilisés par le cyber-groupe entre décembre 2016 et mars 2017 et la menace Diskoder.C (Petya).

Petya ne serait pas un ransomware mais une attaque du groupe TeleBots à l’encontre de l’Ukraine ! « La cyberattaque de 2016 menée contre les institutions financières ainsi que le développement d’une version Linux du malware KillDisk par TeleBots, ont attiré l’attention des chercheurs. En parallèle, le nombre croissant d’attaques contre les systèmes informatiques que connaît l’Ukraine nous ont fait pointer du doigt le groupe TeleBots, » déclare Anton Cherepanov, Senior malware researcher chez ESET.

Le mode opératoire du groupe TeleBots est l’utilisation systématique du malware KillDisk qui réécrit les extensions de fichiers des victimes. L’obtention d’une rançon n’est donc pas leur objectif principal, car les fichiers cibles ne sont pas chiffrés, mais réécrit. Si l’évolution du malware contient de nouvelles fonctions, comme le chiffrement ou l’ajout de leurs coordonnées, l’objectif de KillDisk n’est toujours pas de récolter de l’argent.

Entre janvier et mars 2017, TeleBots a compromis une société d’édition de logiciels en Ukraine, utilisant alors des tunnels VPN pour accéder aux réseaux internes de plusieurs institutions financières. Au cours de cette campagne, les cybercriminels ont utilisé tout un arsenal d’outils en Python, SysInternals PsExec et des logins de session Windows volés pour déployer un nouveau ransomware. Il fut détecté comme Win32/Filecoder.NKH et fut suivi par une version pour Linux, détecté comme Python/Filecoder.R.

TeleBots a ensuite lancé un nouveau malware le 18 mai 2017 : Win32/Filecoder.AESNI.C (également appelée XData). Ce ransomware s’est principalement diffusé en Ukraine via une mise à jour du logiciel financier M.E.Doc, largement utilisé en Ukraine.

Le malware se déploie juste après l’exécution du logiciel, ce qui lui permet de se répandre automatiquement à l’intérieur d’un réseau compromis. Bien qu’ESET ait mis à la disposition un outil de déchiffrement pour la plateforme Windows, cette attaque ne fut pas très médiatisée.

Le 27 juin 2017, l’épidémie de ransomwares de type Petya (Diskoder.C) ayant compromis de nombreux systèmes notamment en Ukraine, a permis de montrer la capacité du malware à remplacer le MBR par son propre code malveillant, code qui a été emprunté au ransomware Win32/Diskoder.Petya : c’est pourquoi certains chercheurs ont nommé cette menace ExPetr, PetrWrap, Petya ou NotPetya.

Cependant, contrairement au ransomware original Petya, les auteurs de Diskcoder.C ont modifié le code MBR de telle sorte que la récupération de fichiers ne soit pas possible, malgré l’affichage des instructions de paiement. Une fois le malware exécuté, il tente de se propager à l’aide de l’exploit Eternablue, en s’aidant de la backdoor DoublePulsar. Il s’agit de la même méthode utilisée par le ransomware WannaCry.

Le malware est également capable de se diffuser de la même manière que le ransomware Win32/Filecoder.AESNI.C (XData), en utilisant Mimikatz, pour obtenir des mots de passe, puis en exécutant SysInternals PsExec. En outre, les attaquants ont mis en place une troisième méthode de diffusion à l’aide d’un mécanisme WMI.

Ces trois méthodes ont été utilisées pour diffuser les ransomwares, cependant et contrairement à WannaCry, l’exploit EternalBlue utilisé par le malware Diskoder.C cible uniquement des ordinateurs ayant un adressage interne.

Lier TeleBots à cette activité permet de comprendre pourquoi les infections se sont étendues à d’autres pays que l’Ukraine. ESET a analysé les connexions VPN entre les employés, les clients et les partenaires mondiaux de l’éditeur ainsi que le système interne de messagerie et d’échange de documents. Tout cela a permis aux cybercriminels d’envoyer des messages aux victimes (spearphishing). Les pirates ayant eu accès au serveur légitime de mise à jour ont diffusé des mises à jour malveillantes automatiquement (aucune interaction avec l’utilisateur ne fut nécessaire).

« Avec une infiltration si poussée dans l’infrastructure de l’éditeur du logiciel M.E.Doc et de sa clientèle, les pirates disposaient des ressources nécessaires pour diffuser Diskoder.C. Bien qu’il y eut des dommages collatéraux, cette attaque a permis de démontrer la connaissance approfondie de leur cible par les pirates. D’autre part, l’amélioration du kit d’exploit EternalBlue le rend encore plus sophistiqué, ce à quoi devront faire face les acteurs de la cybersécurité dans les prochaines années, » conclut Anton Cherepanov.

 

Failles de sécurité : responsables de la sécurité des systèmes d’information, pourquoi faire l’aveugle ?

Selon une enquête réalisée par ServiceNow, 90 % des responsables de la sécurité des systèmes d’information français déclarent que les failles de données dont ils ont connaissance ne sont pas traitées. Les RSSI augmentent l’efficacité de leur réponse aux incidents de sécurité en automatisant les tâches de sécurité et en hiérarchisant les menaces en fonction du risque pour l’entreprise.

Une nouvelle enquête menée par ServiceNow, the enterprise Cloud company, auprès de 300 responsables de la sécurité des systèmes d’information (RSSI — Chief Information Security Officer, CISO) du monde entier souligne la nécessité d’adopter une nouvelle approche pour répondre à l’augmentation du nombre de menaces qui pèsent sur la sécurité des données, ainsi qu’à la hausse de leur coût. Selon cette étude intitulée « The Global RSSI Study: How Leading Organizations Respond to Security Threats and Keep Data Safe », 90 % des RSSI français indiquent que les failles de données détectées ne sont pas traitées (80 % au niveau mondial) et 68 % déclarent pour leur part éprouver des difficultés à hiérarchiser les menaces en fonction du risque qu’elles représentent pour l’entreprise.

Ces lacunes ont un coût : 14 % des RSSI français (13 % au plan mondial) déclarent avoir vécu au cours des trois dernières années une importante faille de sécurité ayant eu un impact important sur l’image ou les finances de leur entreprise. Les processus manuels, le manque de ressources et de talents, ainsi que l’impossibilité de hiérarchiser les menaces grèvent l’efficacité de la réponse aux incidents de sécurité. Résultat, les RSSI augmentent l’automatisation des tâches de sécurité pour répondre et remédier aux failles de sécurité avec une plus grande efficacité.

« En France, les RSSI consacrent de plus en plus de temps à prévenir et détecter des failles de sécurité, mais notre étude souligne que c’est sur la réponse à apporter qu’ils devraient se concentrer », a déclaré Matthieu de Montvallon, Directeur Technique de ServiceNow France. « L’automatisation et l’orchestration de la réponse aux incidents de sécurité constituent le chaînon manquant qui empêche les RSSI d’accroitre de façon significative l’efficacité de leurs programmes de sécurité ».

Principales conclusions de l’étude menée en France via la réponse de responsables de la sécurité des systèmes d’information

· seulement 18 % des RSSI interrogés considèrent que leur entreprise lutte très efficacement contre les failles de sécurité (19 % à l’échelle mondiale) ;

· ce sont les clients qui souffrent le plus de ces lacunes : seulement 38 % des RSSI — en France et dans le monde — pensent protéger les données de leurs clients de façon très efficace contre les failles de sécurité ;

· environ un cinquième des RSSI français (22 %) déclare que les processus manuels entravent la capacité de leur entreprise à détecter des failles de sécurité et à y faire face ; 26 % d’entre eux imputent cette difficulté au manque de ressources ;

· seulement 4 % des RSSI français estiment que leurs employés disposent des compétences nécessaires pour hiérarchiser avec succès les menaces qui pèsent sur la sécurité, contre 7 % au plan mondial.

Au sein du panel couvert par cette enquête, un petit groupe (11 % à l’échelle mondiale et 14 % en France) de « leaders dans la lutte contre les incidents de sécurité » affiche une tendance différente en ce sens où ils souhaitent :

· automatiser un pourcentage supérieur d’activités de sécurité, en incluant des tâches plus avancées telles que les rapports de tendances ;

· hiérarchiser les réponses aux alertes de sécurité en fonction du niveau de risque pour l’entreprise ;

· et nouer des relations plus étroites avec la DSI et autres services de l’entreprise.

Lutte contre le terrorisme, Google montre les dents ?

Le géant américain de l’Internet Google annonce renforcer sa lutte contre le terrorisme… un diffusant des vidéos contre la radicalisation.

Google vient d’annoncer dans le Financial Times, via la bouche de Kent Walker, qu’il allait renforcer sa lutte contre le terrorisme. Google et Youtube ont été montrés du doigt après la diffusion de vidéos de propagande terroriste. Google et Youtube ont donc décidé de renforcer leurs règles, dernièrement, face aux vidéos violentes ou déplaisants à leurs annonceurs. Bilan, des dizaines de Youtubeurs se retrouvent aujourd’hui avec des montants publicitaires divisés par 10. La grande majorité n’ont plus droit à la publicité pour diverses raisons.

Côté « terrorisme », Google a donc annoncé dans le journal économique, donc lu par les annonceurs, quatre nouvelles règles. « Nous ne sommes pas les seuls à procéder depuis des années déjà à l’identification et à la suppression de contenus qui enfreignent notre façon de faire. La vérité embarrassante, c’est qu’il nous faut bien reconnaître que nous devons en faire plus« , confirme Kent Walker dans le Financial Times.

Quatre nouvelles règles donc : d’abord plus d’experts humains qui pourront juger de la pertinence, ou non, d’une vidéo. Google annonce l’embauche de 50 personnes supplémentaires ; les robots, avec l’apprentissage des machines de contrôle ; un « logo » avertissement qui sera accolé aux vidéos de groupes religieux. Les vidéos resteront, mais elles n’auront pas de publicité. Dernier point, des vidéos anti propagande seront diffusées pour combattre la radicalisation.

A noter que la semaine dernière, Facebook a annoncé la création d’une team anti terroristes (150 personnes) et un partenariat avec Google pour participer à cette lutte.

Gemalto et Dessmann améliorent la sécurité du verrouillage intelligent

Verrouillage intelligent : Gemalto, société spécialisée dans la sécurité numérique, fournit une connectivité sécurisée et fiable à la nouvelle plate-forme de verrouillage intelligent de Dessmann. La nouvelle solution du fabricant mondial de serrures intelligentes et de coffres-forts intègre les modules d’identification de machine (MIM) et les éléments sécurisés (Secure Element – SE) de Gemalto, permettant aux utilisateurs de verrouiller et de déverrouiller des portes avec leurs smartphones ou de créer des porte-clés numériques utilisables sur plusieurs serrures.

Cette solution de verrouillage intelligent offre une sécurité accrue par rapport aux verrous traditionnels. L’application mobile peut être utilisée pour créer des clés virtuelles de rechange ou temporaires à distance et simplifier ainsi les services de colocation. La solution est capable, par exemple, de suivre et de savoir qui a débloqué une porte récemment. Cette dernière envoie également instantanément des notifications si une porte est forcée et peut déclencher automatiquement l’alarme intégrée dans le verrou.

Le marché de la serrure intelligente est amené à se développer rapidement ses prochaines années. Selon l’étude Transparency Market Research, sa croissance annuelle moyenne atteindra 18,3%, ce qui entraînera une augmentation substantielle de la valeur marchande, passant de 226,7 millions de dollars US en 2016 à 1,01 milliard de dollars d’ici 2024. En raison de la hausse du niveau de vie et des préoccupations liées à la sécurité physique et à la sureté, la région Asie-Pacifique devient rapidement un marché cible pour l’industrie de la serrure intelligente.

« La sécurité est au cœur de toute technologie innovante de verrouillage intelligent et demeure essentielle pour nous. Nous sommes constamment à l’affût d’une technologie complémentaire qui puisse améliorer la sécurité de nos produits et services », déclare ZHU Zhiling, PDG de Dessmann. « Gemalto dispose d’un catalogue de solutions et d’expertise dont nous avons besoin pour notre nouvelle serrure intelligente. Nous avons été immédiatement convaincus par la capacité du groupe à fournir des solutions de sécurité  de bout en bout ainsi qu’une feuille de route de la future connectivité optimisée pour l’IoT, comme LTE Cat NB-IoT ».

« Le monde adopte les technologies digitales à un rythme sans précédent, avec des maisons intelligentes qui sont en train de devenir la nouvelle clé de voûte de la vie connectée. Nous espérons que les verrous intelligents connectés feront partie intégrante de la vie quotidienne dans un avenir proche « , affirme Suzanne Tong-Li, Vice-Présidente de la Chine et de la Corée pour les Services Mobiles et l’IoT chez Gemalto. «Notre gamme complète de solutions et services IoT sécurisés aide les fabricants à atteindre le plus haut niveau de confiance pour les consommateurs, ce qui est essentiel pour les services comme les clés virtuelles ».