Archives de catégorie : Entreprise

Actualités liées à la sécurité informatique des entreprises, PME, PMI, TPE, association, communes.

Spam : une rentrée très agressive !

En septembre, 89 % du flux email sont des spams et 9 % des emails sont des publicités. Ce mois-ci, près de 90% d’e-mails sont des e-mails non prioritaires et non souhaités. Sans la partie analyse heuristique du filtre de Vade Retro, seuls 56 % des mails auraient été triés au lieu de 89 %. L’intérêt du filtrage protocolaire est d’optimiser les performances des relais filtrant en rejetant les connexions des spammeurs, sans analyser le contenu du message. En septembre, le nombre total de spams filtrés2 (filtrage protocolaire et heuristique) a été multiplié par 1,84 par rapport au mois d’août 2013. Le volume d’attaque a donc presque été doublé en seulement un mois.

Cela s’explique par une très forte reprise de l’activité des botnets (voir explication ci-dessous) avec l’activation de nouveaux réseaux jusqu’ici inconnus. Et cela s’explique également par l’actualité de la rentrée : reprise de l’activité professionnelle suite aux congés d’été, rentrée scolaire, paiement des impôts, versements de la CAF… autant de sources d’arnaques potentielles pour les spammeurs / phisheurs. Pour rappel, un botnet représente un réseau de PC zombies dont le contrôle a été pris par des cybercriminels à l’insu de l’utilisateur. Ce réseau est ensuite utilisé pour des campagnes de spam. Le plus souvent, l’utilisateur ne se rend même pas compte que son ordinateur est infecté. Il est devient spammeur sans le savoir.

A propos de Vade Retro Technology

Avec la protection de plusieurs centaines de millions de boîtes aux lettres dans le monde, Vade Retro Technology est le spécialiste de la protection de messagerie contre tous les types de courriers indésirables et de la classification des emails non prioritaires. Outre la protection des plus grands fournisseurs d’accès Internet français et internationaux, l’éditeur protège également des milliers de PME et grandes entreprises ainsi que plusieurs millions d’indépendants et de particuliers.

Les écoutes de la NSA : rien de nouveau sous les drapeaux

La NSA a toujours été à l’écoute de ses alliés et des pays non alliés dans le cadre de la lutte anti-terroriste. Rappelons que lors de la découverte du programme Echelon en 2000, la classe politique française et européenne avait été choquée par cette découverte. Voyons messieurs les politiciens ! Echelon surveillait tout et tout le monde bien avant les années 2000, entre autres : les communications téléphoniques, les fax et les communications électroniques, celles qui transitent par ondes radio, voies hertziennes, satellites, câbles, fibres optiques, sans oublier, bien sûr, les réseaux informatiques.

Et les services français ne sont pas en reste. A la même époque, ils avaient développé leur propre système d’écoute, basé également sur Echelon, mais ne disposaient pas des mêmes moyens pour avoir une panoplie d’outils aussi large. Les entreprises comme Airbus, Thomson-CSF, Siemens, Wanadoo, Alcatel-Lucent et autres, ont toujours subi ce genre d’espionnage industriel. A l’heure où la France lance rapports sur rapports, livres blancs sur la défense et la sécurité nationale (2008 et 2013), tous abordant les questions concernant notre capacité de cyber défense, notre allié a affiné son programme d’écoute Prism et s’adapte aux nouveaux outils technologiques disponibles dans le monde. Il a ainsi créé un ensemble d’outils lui permettant d’effectuer des recherches de masse avec son moteur XKeyscore, alimenté par les différents programmes développés par la NSA (FairView, Evilolive, Prism), associés à sa capacité de surveillance des câbles sous-marins grâce à Upstream.

La NSA possède cette capacité phénoménale d’enregistrer l’ensemble du trafic mondial sur ses propres data center, lui donnant la possibilité de stocker ainsi cinq zettaoctets de données dans un seul de ses centres basé dans l’Utah. Pour comparaison, cela qui équivaut à la capacité de stockage de 250 milliards de DVD. Aujourd’hui, la question n’est plus de savoir ce qui est écouté, mais de mettre en évidence l’ensemble des techniques utilisées dans le cadre de l’espionnage ; les implications réelles des constructeurs et éditeurs de solution IT, et des opérateurs de télécommunications ; l’implication des sociétés de services de type Skype, Google, Facebook, Microsoft, etc. Avec l’avènement du Cloud Computing et du Big Data, des questions doivent être posées sérieusement.

Après les révélations d’espionnage, le Parlement demande la suspension temporaire de l’accord SWIFT. Après les tergiversations du Parti Populaire Européen qui a demandé un report du vote sans l’obtenir, les eurodéputés ont finalement adopté à une courte majorité (280 pour, 254 contre) une résolution demandant la suspension de l’accord SWIFT avec les États-Unis. En vertu de l’accord UE/États-Unis sur le Programme américain de pistage des financements terroristes (TFTP), approuvé en juillet 2010 par le Parlement européen, les autorités américaines peuvent avoir accès aux données bancaires européennes stockées sur le réseau de la société SWIFT (Society for Worldwide Interbank Financial Telecommunication), aux seules fins de lutte contre le terrorisme et dans le respect de certaines exigences de protection de la vie privée des citoyens.

Les médias brésiliens ont révélé le 8 septembre dernier que la NSA est capable d’entrer dans le système SWIFT depuis 2006, malgré les cryptages et les pare-feu. À l’occasion du débat du 9 octobre dernier en plénière, la Commission avait indiqué ne pas souhaiter, à ce stade, demander la suspension de l’accord SWIFT, car elle estimait qu’elle ne disposait d’aucune preuve selon laquelle les États-Unis auraient frauduleusement accédé à ce système.

Pour Françoise Castex, c’est inacceptable: « Il existe, selon nous, des indications claires selon lesquelles la NSA pourrait récupérer des informations relatives à nos entreprises et à nos concitoyens sur le serveur SWIFT et les détourner. Nous appelons les 28 à suspendre cet accord, le temps de faire toute la lumière sur cette affaire. Nous demandons, en outre, à EUROPOL d’ouvrir une enquête sur l’accès non autorisé aux données financières de paiement. »

Pour l’eurodéputée socialiste: « A partir du moment où votre partenaire vous espionne, la confiance est rompue. » Avant d’ajouter: « Depuis avril, je demande la suspension des accords PNR et SWIFT avec les USA. L’Europe devrait aller plus loin en gelant les négociations sur l’accord de libre-échange avec les États-Unis! ». De conclure: « Le respect des droits fondamentaux des citoyens européens doit être une condition préalable à tout accord! ». (Par Jean-François Beuze, Président de Sifaris et Madame La Député Françoise Castex pour DataSecurityBreach.fr)

Les hackers partent aussi en vacances en août

Selon le « RSA Fraud Report », la France n’est plus dans le trio de tête des pays les plus attaqués par les campagnes de phishing. Dans l’édition de septembre de son Fraud Report, RSA, la division sécurité d’EMC, constate que les attaques utilisant des techniques de phishing ont diminué de 25% au mois d’août 2013 comparé au mois de juillet, passant de 45232 à 33861. De plus, la France – présente en quatrième position du classement des pays les plus attaqués en juillet – n’est plus dans la compétition au mois d’août, cédant sa place à l’Inde qui a enregistré une augmentation des attaques de 2 points. Le phishing ou hameçonnage est l’une des techniques les plus utilisées par les fraudeurs afin d’obtenir des renseignements personnels et usurper ainsi l’identité de l’internaute. Particulièrement adaptés pour obtenir des renseignements bancaires, ces trojans sont déployés pour présenter aux utilisateurs un site web généré par un programme malveillant qui les incite à rentrer leurs informations personnelles.

Backdoor D-Link

Accéder, sans mot de passe, dans un routeur D Link, facile grâce à une backdoor. Craig, du blog Dev TTys 0, vient d’analyser le routeur DIR-100 REVA de D-Link. Son petit jeu, un reverse engineering, lui a donné l’occasion de découvrir qu’en quelques lignes de code, il était possible d’accéder aux commandes de la machine, en outre passant login et mot de passe.

Bilan, il semble qu’une porte cachée dans le firware permet à celui qui connait le truc de s’inviter dans le – précieux -. « On peut raisonnablement conclure que de nombreux dispositifs D-Link sont susceptibles d’être affectés par cette backdoor » souligne le chercheur. En bref, si votre navigateur est configuré avec comme User-Agent « xmlset_roodkcableoj28840ybtide », vous obtiendrez automatiquement un accès administrateur sur le panneau de contrôle web du routeur, sans la moindre demande d’autorisation.

Les machines concernées par cet étrange firware sont : DIR-100 ; DI-524 ; DI-524UP ; DI-604S ; DI-604UP ; DI-604 + et TM-G5240. « En outre, plusieurs routeurs Planex semblent également utiliser le même firware » termine Craig. Il s’agit de BRL-04UR et BRL-04CW. Une raison de plus pour commencer à adopter openwrt/ddwrt/tomato etc. D-Link n’a pas encore donnée ses explications sur ce sujet.

La sécurité reste le principal frein à la transformation numérique des entreprises en Europe

Selon une enquête réalisée à l’échelle européenne par Quocirca pour CA Technologies, les problématiques liées à la sécurité des données (propriétés intellectuelles, données personnelles et localisation de stockage) restent la principale barrière qui freine l’adoption du Cloud par les entreprises

1.     L’enquête « L’Adoption des Services basés sur le Cloud » révèle qu’une majorité d’entreprises européennes (52%) restent prudentes vis-à-vis du Cloud. Parallèlement, une proportion équivalente (environ 25%) l’adoptent et le rejettent.

2.    Le premier vecteur d’adoption du Cloud reste les économies de coût. Mais désormais, les entreprises cherchent également à améliorer leur efficacité en mettant l’informatique réellement au service des métiers. Le Cloud devient ainsi le levier d’accélération des stratégies de transformation que les entreprises appellent de leurs vœux depuis 30 ans.

3.    La principale barrière freinant l’adoption du Cloud est la sécurité des données. 78% des entreprises réticentes pensent qu’elles ne disposent pas de ressources suffisantes et 65% considèrent qu’elles manquent des compétences nécessaires à la sécurisation de leurs services de Cloud. Mais les entreprises ayant déjà mis en œuvre des programmes de transformation numérique reposant sur le Cloud ont pris en compte dès le départ les problématiques de sécurité.

4.    Pour consulter le rapport complet, « The Adoption of Cloud-Based Services », cliquez ici.

L’adoption des services de Cloud par les entreprises ne cesse d’augmenter. Une récente enquête réalisée par Quocirca pour le compte de CA Technologies révèle que 57% des DSI de grandes entreprises européennes utilisent des services de Cloud dès qu’ils le peuvent ou en complément à leurs propres ressources internes. Selon eux, les services de Cloud accroissent la compétitivité de l’entreprise (la productivité, l’efficacité et la collaboration), le tout pour un coût total de possession inférieur. Près d’une entreprise européenne sur deux est encore réticente à adopter le  Cloud, du fait de préoccupations liées à la sécurité de leurs données 43% des entreprises européennes restent encore réticentes au Cloud. Parmi elles, on en compte 23% qui évitent de recourir au Cloud. 17% évaluent leur intérêt au cas par cas et  3% bloquent systématiquement l’accès au Cloud.

La principale barrière freinant l’adoption du Cloud est la sécurité. Plus de 54% de ces entreprises se déclarent préoccupées par les problématiques de sécurité liées à la propriété intellectuelle (vol de brevets, etc.), 43% par les problématiques de respect de la vie privée (exploitation de données personnelles, etc.) et 39% par le stockage de données confidentielles dans le Cloud (l’actualité relate quotidiennement des cas retentissants de vols et de fuites de données critiques).

Plus des trois quarts (78%) de ces entreprises françaises réticentes au Cloud déclarent manquer de ressources pour sécuriser ces services de Cloud et 65% de compétences adéquates. Ces chiffres laissent entendre que si on les aidait à mettre en œuvre et à sécuriser leurs services de Cloud, la plupart pourrait surmonter la principale barrière qui freine leur adoption.

Parmi les autres barrières mentionnées par les dirigeants informatiques interrogés, les législations sont perçues comme d’importants freins, principalement dans le secteur public, l’industrie et les télécommunications. Ceci soulève deux questions fondamentales :

–      comment innover dans un contexte de régulation intense ?

–      la loi est-elle un obstacle à l’innovation ?

La gestion des identités et des accès pour sécuriser les services de Cloud Les entreprises qui ont adopté le Cloud ont pensé à la sécurité dès le début de leur projet : 93% des entreprises françaises favorables au Cloud disposent d’un système de gestion des identités et des accès, contre seulement 48% des entreprises réticentes. 68% d’entre elles exploitent un modèle SaaS, contre seulement 30% des entreprises réticentes.

« Notre enquête prouve que la gestion des identités et des accès est primordiale pour les entreprises adoptant le Cloud. Les entreprises françaises encore réticentes peuvent surmonter leurs problématiques de sécurité et simplifier leurs processus grâce à des offres SaaS. D’ailleurs l’étude montre que 82% des entreprises favorables au Cloud considèrent que de nombreux services de sécurité – Single Sign On (SSO), gouvernance fédérée des identités et des accès – sont plus efficaces lorsqu’ils sont délivrés via des modèles SaaS ou hybrides », déclare Gaël Kergot, Directeur des Solutions de Sécurité chez CA Technologies.

Outre les gains d’efficacité, de productivité et de satisfaction des clients, les solutions de gestion des identités et des accès en mode SaaS répondent surtout au besoin de réduction de la complexité informatique exprimé par les entreprises européennes dans cette enquête. Qu’elles soient enthousiastes ou réticentes au Cloud, entre 30 et 40% d’entre elles considèrent que la complexité est encore un frein majeur au déploiement de services de Cloud. Ceci est notamment dû au fait qu’elles considèrent manquer des compétences nécessaires pour réussir leurs déploiements.

YesWeHack – Le portail qui permet de recruter un hacker

La sécurité informatique évolue. Les entreprises, petites ou grandes, ont un véritable besoin d’hommes et de femmes compétents dans le domaine de la sécurité informatique. Une étude sortie lors des Assises de la Sécurité 2013 indiquait même que 9 entreprises sur 10 ont connu un problème de sécurité l’année dernière [1]. 91% des entreprises ont vécu au moins un incident de sécurité externe ; 85% un incident interne. Autant dire que la recherche de compétences n’est pas un vain mot. De ce constat est né YesWeHack (http://yeswehack.com), un portail d’offres d’emplois et de services dédiées à la sécurité informatique. Un espace unique en partenariat avec RemixJobs [2].

Sécurité, confidentialité, efficacité, convivialité En 2013, l’offre a dépassé la demande dans le domaine de la sécurité informatique et les bonnes ressources se font rares, car être un hacker, c’est avant tout être un passionné qui souhaite exercer son art pour le compte d’une entreprise au même titre qu’un peintre souhaite exposer des œuvres dans une galerie. Recruter, chercher un emploi, proposer ou trouver un stage dans la sécurité informatique est un parcours du combattant. YesWeHack (http://yeswehack.com) veut faciliter les démarches. En effet, aucun outil ne centralise l’ensemble de ces demandes. Les services existant tentent de s’en approcher mais sont trop généralistes, peu ergonomiques et trop onéreux pour espérer faire gagner du temps lors d’un recrutement ou de la recherche d’un emploi.

L’idée de YesWeHack (http://yeswehack.com), mettre en relation les recruteurs, les chefs d’entreprises et les spécialistes de la sécurité informatique, le tout dans un espace dédié, efficace, sécurisé et convivial. Vous cherchez, vous trouverez avec YesWeHack (http://yeswehack.com).

Dans quelques semaines, un annonceur pourra prendre une option baptisé « challenge ». Elle obligera le candidat à valider une épreuve de sécurité informatique afin de postuler à l’offre. Une recherche qui sera définie dans un cahier des charges décidé par le recruteur. Les challenges seront développés par Hackerzvoice [3]. Une équipe forte de son expérience sur la Nuit du Hack [4]. A noter que pour plus de sécurité, un identifiant PGP [5] du recruteur et/ou d’un candidat sera proposé dans les offres/recherches afin d’identifier parfaitement les parties.

Simplicité, efficacité autour d’un domaine, d’une passion : la sécurité informatique. YesWeHack (http://yeswehack.com) apporte aux recruteurs et aux candidats l’outil ultime qui facilitera le quotidien en termes d’emploi dans le domaine de la sécurité informatique.

[+] Contacts Mail:

contact@yeswehack.com

Twitter: @yeswehack

Web : http://yeswehack.com

[+] Références [1] Neuf entreprise sur dix ont connu un problème de sécurité en 2013 https://www.datasecuritybreach.fr/9-entreprise-sur-10-ont-connu-un-probleme-de-securite-en-2013/

[2] RemixJobs

http://remixjobs.com

[3] HackerzVoice

http://www.hackerzvoice.net

[4] Nuit du Hack

http://www.nuitduhack.com

[5] Open PGP

http://www.openpgp.org

Un centre hospitalier mit en demeure par la CNIL

Le 25 septembre dernier, la Présidente de la CNIL a lancé une mise en demeure à l’encontre du Centre hospitalier de Saint-Malo. Tout a débuté en juin 2013, la Commission Informatique et liberté contrôlait le C.H. et découvrait qu’un prestataire avait pu accéder, avec le concours de l’établissement, aux dossiers médicaux de plusieurs centaines de patients. Un acte interdit par le code de la santé publique et la loi Informatique et Libertés. Les établissements de santé publics et privés doivent  procéder à l’analyse de leur activité.

Les actes pratiqués à l’occasion de la prise en charge des malades sont ainsi « codés » selon une nomenclature particulière, de sorte qu’à chaque acte possède son code de remboursement par l’assurance maladie. « Afin d’analyser leur activité et de détecter d’éventuelles anomalies de codage, certains établissements ont recours à l’expertise de sociétés extérieures pour procéder à la vérification et à la correction de ces opérations« . Une aide qui permet des remboursements rapides.

Sauf que les entreprises de santé ont oublié qu’en application des dispositions prévues au chapitre X de la loi Informatique et Libertés, les traitements de données à caractère personnel à des fins d’évaluation ou d’analyse des activités de soins et de prévention sont soumis à l’autorisation de la CNIL. De tels actes doivent s’opérer dans le respect du secret médical et des droits des malades. La CNIL veille à ce que ces traitements ne portent pas sur les données nominatives des malades.

Le contrôle au Centre hospitalier de Saint-Malo a permis à la CNIL de relever que le prestataire mandaté par l’hôpital a pu accéder, avec le concours de l’établissement, aux dossiers médicaux de 950 patients (informatisés ou en version papier). La mise en demeure du Centre hospitalier de Saint-Malo indique que l’hôpital doit veiller à ce que les dossiers des malades ne puissent pas être accessibles par des tiers, notamment par les prestataires choisis pour l’optimisation du codage.

La CNIL a décidé de rendre publique cette mise en demeure en raison de la sensibilité des données (à savoir des données de santé), de la gravité des manquements constatés, du nombre de personnes concernées et de la nécessité de prévenir le renouvellement de tels manquements. Pas de sanction prise, aucune suite ne sera donnée à cette procédure si le Centre hospitalier de Saint-Malo se conforme à la loi dans le délai imparti de 10 jours.

Concours de hacking inversé

D’habitude, dans les concours de hacking éthique, les concurrents doivent trouver des failles, des passages numériques, hardware et/ou résoudre des problèmes informatiques afin d’atteindre une autre épreuve et ainsi engranger des points. Chez BT, c’est le contraire via son « Challenge ». Le jeudi 7 novembre, à partir de 18 heures, sera organisé le BT Cyber Défense Challenge. L’idée, vous aurez 3 heures pour défendre votre système et contrer les attaques des experts BT. Ce  sympathique challenge consiste en la défense d’une application à l’aide d’équipements de sécurité d’infrastructure (Check Point et SourceFire). L’idée, analyser dans un premier temps les logs pour identifier les vulnérabilités exploitées par les informaticiens de chez BT. Il faudra ensuite construire une défense adaptée à l’aide des technologies proposées par BT. A gagner, un drône Barrot 2.0. [Inscription]

Les dirigeants d’entreprise ne s’inquiètent pas de la sécurité des données sur le Cloud

Peu préoccupés par la sécurité, les hauts dirigeants n’hésitent pas à contourner les règles d’utilisation des applications sur le Cloud. Si la sécurité des applications déployées dans le Cloud est une préoccupation importante pour les utilisateurs professionnels, la plupart d’entre eux n’hésitent pas à recourir au Cloud pour y stocker leurs données personnelles et professionnelles…sans se soucier des risques encourus. C’est l’une des principales conclusions de la récente étude publiée par SafeNet Labs, créateur de la solution SafeMonk, nouveau  service de chiffrement des espaces de stockage dans le Cloud « Dropbox » à destination des entreprises.

Lorsque SafeNet Labs – incubateur technologique lancé par SafeNet, Inc. (leader mondial de la protection de données) en faveur du développement de nouvelles technologies – a demandé à des centaines d’utilisateurs professionnels du monde entier s’ils étaient préoccupés par la sécurité des applications ou des données stockées dans le Cloud, 52 % ont répondu « Oui ». Cependant, 64 % des personnes interrogées ont déclaré utiliser fréquemment des applications basées sur le Cloud pour stocker leurs données personnelles et professionnelles. À la question « Est-ce que la sécurité de vos données et informations vous empêche de dormir ?», plus de la moitié ont répondu « Non, je dors comme un bébé. »

Un examen approfondi des résultats de cette étude montre que plus un poste est élevé dans la hiérarchie d’une entreprise, plus son titulaire est susceptible de recourir à des services de partage de fichiers comme Dropbox – et ce, en dépit des règles en vigueur dans l’entreprise. Ainsi, 33 % des dirigeants de niveau corporate (CEO, CFO, COO.) répondent par l’affirmative contre seulement 18 % pour les autres employés. La majorité des personnes interrogées (59 %) a déclaré qu’elle « ne serait pas surprise » d’apprendre que leur patron ou des dirigeants de leur entreprise utilisent des applications de partage de fichiers telles que Dropbox, malgré les règles s’opposant à cette pratique. En général, les dirigeants se sentent moins préoccupés par la sécurité dans le Cloud que leurs collaborateurs (respectivement 39 % et 54 % ont répondu « Oui »).

« Cette étude suggère que l’utilisation d’applications et le stockage de documents dans le Cloud continuent de proliférer, et que les sociétés devraient revoir les attitudes archaïques qui prévalent quant à l’utilisation de ces applications dans l’entreprise », a déclaré à datasecuritybreach.fr Tsion Gonen, Chief Strategy Officer, SafeNet, Inc. « Il ne fait pas de doute que les hauts dirigeants comprennent parfaitement les avantages que peut offrir l’utilisation d’applications dans le Cloud, et qu’ils devraient donner à leur entreprise les moyens d’en tirer parti en adoptant des outils et des pratiques de sécurité modernes ».

Le critère géographique entre également en ligne de compte en matière de sécurité des données dans le Cloud. Par exemple, l’utilisation d’applications basées sur le Cloud est nettement plus courante dans la région EMEA (Europe, Moyen-Orient et Afrique) qu’aux États-Unis et en Asie-Pacifique, de même que les niveaux d’inquiétude concernant la sécurité des données ou l’application de règles contre l’utilisation d’applications dans le Cloud. Toutefois, les personnes interrogées dans la zone EMEA sont davantage susceptibles d’ignorer lesdites règles. L’objet de leur préoccupation varie également en ce qui concerne la confidentialité de leurs données : les personnes interrogées aux États-Unis et dans la région EMEA déclarent se méfier des administrations, tandis qu’en Asie-Pacifique, Google est en ligne de mire. De plus, les personnes consultées en Asie-Pacifique constituent le groupe d’utilisateurs le plus inquiet s’agissant de leurs données et informations, craignant qu’elles soient exploitées à des fins malveillantes.

Au total, 52 % des personnes interrogées se disent inquiètes à l’idée que leurs applications bancaires et financières puissent être piratées. Les systèmes qu’elles utilisent le plus souvent sont Dropbox pour le stockage de fichiers (39 %) et les outils d’organisation personnels (25 %) ; par ailleurs, la messagerie électronique reste le principal outil utilisé pour partager des fichiers (68 %), selon l’enquête.

* SafeNet Labs a mené cette enquête en août 2013. SafeNet Labs est le créateur de SafeMonk, seule solution de chiffrement au monde contre les interceptions, spécialement conçue pour les utilisateurs du service de partage de fichiers Dropbox.

9 entreprise sur 10 ont connu un problème de sécurité en 2013

A l’occasion de l’ouverture des Assises de la Sécurité à Monaco, Kaspersky Lab a présenté les principaux résultats de son étude « Global Corporate IT Security Risks 2013 », réalisée par B2B International en avril 2013 auprès de plus de 2800 entreprises à travers le monde. L’étude explique que 91% des entreprises ont connu au moins un incident de sécurité externe et 85% un incident interne au cours des 12 derniers mois, avec les conséquences financières que cela implique parfois. Ces chiffres élevés peuvent s’expliquer par un manque de connaissance des risques, exprimé par les professionnels. Un quart des répondants considèrent que les problèmes de sécurité informatique « n’arrivent qu’aux autres ». 28% des entreprises pensent à tort que s’équiper d’une solution de sécurité informatique représente un investissement plus élevé que les coûts liés à une attaque.

Près 60% des responsables informatiques ne disposent pas des ressources de temps et d’argent nécessaires à la mise en place de règles de sécurité informatique. En conséquence, seule 1 entreprise sur 2 pense disposer des processus automatisés et organisés nécessaires à la gestion des menaces. La situation est particulièrement critique dans le secteur de l’éducation, où 28% des organisations confirment disposer de règles de sécurité suffisantes. Plus inquiétant encore, 34% seulement des organisations gouvernementales ou travaillant dans le secteur de la défense au niveau mondial disposent des ressources nécessaires pour développer des règles de sécurité. Les autres, elles, sont exposées au danger permanent de perdre des informations gouvernementales confidentielles.

Pourtant, il suffit parfois d’une seule mesure, comme la mise en place d’une stratégie de sécurité mobile, associée à de la pédagogie, pour réduire de manière significative les risques liés à l’utilisation des smartphones et des tablettes en entreprise, qu’il s’agisse de flottes professionnelles ou dans le cadre du BYOD. Ainsi, l’étude révèle que près de la moitié des répondants ne disposent pas de ce type protection. Même les entreprises qui disposent d’une stratégie de sécurité mobile ne peuvent y attribuer les ressources associées : près de la moitié déplorent des augmentations de budgets insuffisantes, et 16% n’ont enregistré aucun accroissement budgétaire.