Archives de catégorie : Logiciels

Actualités liées logiciels de sécurité informatique et protections numériques des entreprises et particuliers.

Fleercivet : Nouvelle attaque contre les utilisateurs de Google Chrome

Fleercivet – Des chercheurs ont découvert une nouvelle attaque ciblant les utilisateurs de Google Chrome. Cette attaque incite les utilisateurs à télécharger un malware via des injections sélectives sur des sites web créant des problèmes fictifs et proposant de fausses solutions pour les résoudre. Les cibles de ces attaques se trouvent au quatre coins du globe et la méthode d’infection combine les sites Web compromis, le ciblage par navigateur et l’ingénierie sociale pour tromper les utilisateurs.

Le site ZATAZ.COM annonce ce mercredi 18 janvier le top 5 des failles dans les navigateurs en 2016. Au sommet des vulnérabilités révélées l’année dernière, Chrome arrivait en tête.

Des chercheurs de Proofpoint viennent de mettre la main sur un nouveau cas. Cette nouvelle voie d’infection est l’évolution la plus récente de la chaîne ElTest, une chaîne d’infection bien connue qui repose généralement sur des sites web compromis pour diriger les utilisateurs vers des pages hébergeant des exploit kits.

L’infection est simple : le script est inséré dans une page web et réécrit le site web compromis sur le navigateur d’une victime potentielle pour rendre la page illisible, créant un faux problème à résoudre par l’utilisateur.

L’utilisateur est averti via une fenêtre modale fournissant une « solution » : dans le cas présent, l’installation d’un faux pack de polices mis à jour qui est en fait la charge utile d’un malware. En cas d’infection, l’ordinateur commencera à naviguer seul en arrière-plan.

Cette campagne a commencé le 10 décembre 2016. Depuis cette date, l’exécutable téléchargé « Chrome_Font.exe » est en fait un type de malware par fraude publicitaire appelé Fleercivet.

Les écoles bordelaises attaquées par un code malveillant

La moitié des écoles de Bordeaux victimes d’un étrange code malveillant.

Voilà qui est fâcheux ! Qui a cliqué sur le fichier joint qui a mis à mal l’informatique de quasiment la moitié des écoles de Bordeaux.  Une attaque « sans précédent » indique l’adjointe au maire en charge de l’éducation, Emmanuelle Cuny, dans les colonnes de Sud Ouest. A première vue, un ransomware qui s’est promené de machine en machine dans au moins 40 écoles sur les 101 du périmètres de la ville bordelaise.

Les données pédagogiques pourraient être perdues suite à cette infection selon le quotidien r. Espérons que le mot sauvegarde soit dans la bouche et le cahier des charges de la municipalité concernant les écoles maternelles et primaires de la ville.

A noter que l’Académie de Bordeaux a un contrat avec l’éditeur d’antivirus TrendMicro. Ce dernier  propose Internet Security dans « toutes les écoles du 1er degré, publiques et privées« . A première vue, tout le monde ne l’a pas installé. Une bonne formation ne fera pas de mal non plus !

Le site ZATAZ indiquait il y a peu des chantages informatiques ayant visé des écoles britanniques. Un pirate réclamait plus de 9000 euros à plusieurs établissements scolaires après avoir chiffré les données sauvegardées dans les ordinateurs des écoles.

10 failles corrigées pour VirusScan Linux de McAfee

L’éditeur d’antivirus a mis en ligne des correctifs permettant de corriger une dizaine de faille visant son logiciel d’entreprise ViruScan Linux.

McAfee, filiale d’Intel, a publié des correctifs pour dix failles pour la version de VirusScan Entreprise tournant sous Linux [McAfee VirusScan Enterprise for Linux]. Des failles qui permettent à un attaquant de prendre la main, à distance, sur un système. McAfee avait été notifié de ces trous de sécurité… il y a six mois.

Le chercheur en sécurité Andrew Fasano du MIT Lincoln Laboratory a déclaré qu’au total, se sont 10 failles de sécurité qui ont été patchées. Les problèmes de sécurité permettaient l’exécution de code à distance en tant qu’utilisateur root. « Voilà donc un logiciel peut apprécié, qui fonctionne en tant que root, qui annonce sécuriser les entreprises, qui n’a pas été patché depuis des lustres » s’amuse le chercheur.

Quatre des failles sont considérées comme critiques : CVE-2016-8020, CVE-2016-8021, CVE-2016-8022 et CVE-2016-8023.

Toutes ces vulnérabilités ont déjà été confirmées dans les versions 1.9.2 à 2.0.2 de McAfee VirusScan Enterprise for Linux. Ils est largement recommandé de mettre à jourl’outil… ou d’en changer !

Stegano, un malware publicitaire infectant de nombreux sites Internet

Découverte de Stegano, un nouveau kit d’exploitation se propageant via des campagnes publicitaires. De très nombreux sites Internet à forte notoriété ayant des millions de visiteurs quotidiens ont été touchés. Au cours des deux derniers mois, Stegano a été affiché auprès de plus d’un million d’utilisateurs. Stegano se cache dans les images publicitaires (en Flash) affichées sur les pages d’accueil des sites Internet.

Depuis le début du mois d’octobre 2016, des cybercriminels ciblent les utilisateurs d’Internet Explorer et analysent leur ordinateur pour détecter les vulnérabilités dans Flash Player. En exploitant leurs failles, ils tentent de télécharger et d’exécuter à distance différents types de malwares.

Ces attaques se rangent dans la catégorie des publicités malveillantes, c’est-à-dire que des codes malicieux sont distribués via des bannières publicitaires. La victime n’a même pas besoin de cliquer sur la publicité : il suffit qu’elle visite un site Internet l’affichant pour être infecté. Elle est alors renvoyée automatiquement vers un kit d’exploitation invisible permettant aux cybercriminels d’installer à distance des malwares sur son ordinateur.

« Certaines des charges utiles que nous avons analysées comprennent des chevaux de Troie, des portes dérobées et des logiciels espions, mais nous pouvons tout aussi bien imaginer que la victime se retrouve confrontée à une attaque par ransomware, » explique Robert Lipovsky, senior malware researcher chez ESET. « Cette menace montre combien il est important d’avoir un logiciel entièrement patché et d’être protégé par une solution de sécurité efficace et reconnue. Si l’utilisateur applique ces recommandations, il sera protégé contre ce genre d’attaque.» poursuit Robert Lipovsky.

« Stegano » fait référence à la sténographie, une technique utilisée par les cybercriminels pour cacher une partie de leur code malveillant dans les pixels d’images présents dans les bannières publicitaires. Ceux-ci sont masqués dans les paramètres contrôlant la transparence de chaque pixel. Cela entraîne un changement mineur des tons de l’image, rendant ces derniers invisibles à l’œil nu pour la victime potentielle.

Pour vous protéger, bannissez Flash de vos ordinateurs !

Ransomware : 10 conseils pour les éviter

Le ransomware, une menace bien réelle. Une fois qu’ils ont infecté un ordinateur ou un réseau d’entreprise, ces malwares en cryptent toutes les données et exigent le paiement d’une rançon pour pouvoir récupérer la clé de cryptage.

Les victimes d’un ransomware sont souvent démunies face à cet arrêt brutal de leurs systèmes, et se tournent vers différentes sources pour chercher de l’aide, mais il est déjà bien trop tard.

Heureusement, il existe de nombreux moyens d’anticiper ce type d’attaques avancées afin réduire leur impact. La clé ? Une solution de sauvegarde éprouvée. Qu’il s’agisse de logiciels de demandes de rançons, les attaques informatiques ciblent tout le monde : particuliers, petites entreprises, ou encore grands groupes. Une attaque réussie peut être particulièrement onéreuse et nuire à la réputation de la marque.

C’est pourquoi il est important de prendre conscience du danger et suivre les 10 conseils suivants :

1. Comprendre le ransomware : il est courant de considérer – à tort – que les PME ne constituent pas des cibles d’attaque intéressantes. En fait, les faits suggèrent même le contraire. Tout le monde est une cible : aucune entreprise, aucun compte bancaire ne fait exception.

2. Sécuriser tous les vecteurs de menace : les attaques d’un ransomware exploitent plusieurs vecteurs, notamment le comportement des utilisateurs, les applications et les systèmes. Les six principaux vecteurs d’attaque sont les e-mails, les applications web, les utilisateurs à distance, les utilisateurs sur site, le périmètre réseau et l’accès à distance. Une sécurité complète doit englober tous ces vecteurs. Un pare-feu ne suffit plus.

3. Sécuriser tous les angles d’attaque : en raison de leurs nombreux avantages les réseaux hybrides sont de plus en lus nombreux. La sécurisation efficace des applications SaaS ou Cloud, comme Office 365, nécessite une solution complète, conçue pour gérer les réseaux hybrides de façon centralisée.

4. Éduquer les utilisateurs : le comportement des utilisateurs peut être la plus grande vulnérabilité d’une entreprise. Une bonne sécurité est une combinaison de mise en œuvre, de suivi et d’éducation des utilisateurs, particulièrement contre les menaces comme l’hameçonnage, le harponnage, le typosquatting et l’ingénierie sociale.

5. Ne pas oublier les télétravailleurs : la révolution mobile stimule la productivité, la collaboration et l’innovation, mais elle entraine aussi un taux plus élevé de travailleurs à distance se connectant sur des appareils souvent personnels. Cela peut créer une faille de sécurité importante si les terminaux et les flux ne sont pas sécurisés.

6. Maintenir les systèmes à jour : lorsque des vulnérabilités dans des plateformes, des systèmes d’exploitation et des applications sont découvertes, les éditeurs publient des mises à jour et des correctifs pour les éliminer. Il faut donc s’assurer de toujours installer les dernières mises à jour, et ne pas utiliser de logiciels obsolètes qui ne seraient plus supportés par l’éditeur.

7. Détecter les menaces latentes. Toute infrastructure contient un certain nombre de menaces latentes. Les boîtes de réception d’e-mails sont remplies de pièces jointes et de liens malveillants qui n’attendent qu’un clic pour entrer en action. De même, toutes les applications, qu’elles soient hébergées localement ou basées dans le Cloud, doivent être régulièrement scannées et mises à jour avec leurs correctifs, permettant ainsi de lutter contre d’éventuelles vulnérabilités.

8. Empêcher les nouvelles attaques : le domaine du piratage est en évolution permanente, des attaques sophistiquées, ciblées ou de type « zero day » se multiplient et cibleront, un jour ou l’autre, toutes les entreprises. Pour les arrêter, il faut mettre en place une protection dynamique et avancée, avec une analyse de sandbox et un accès précis à des renseignements internationaux sur les menaces.

9. Utiliser une bonne solution de sauvegarde : un simple système de sauvegarde fiable permet de se remettre de nombreuses attaques en quelques minutes ou quelques heures, pour un coût dérisoire. Si les données sont corrompues, chiffrées ou volées par un logiciel malveillant, il suffit de les restaurer à partir de la dernière sauvegarde. Cela permet à une entreprise de, rapidement, reprendre ses activités.

10. Préserver la simplicité de la gestion : comme la complexité des réseaux et des menaces augmente, il est facile de laisser la gestion de la sécurité devenir un fardeau majeur pour le personnel informatique. Cette gestion complexe et décousue ouvre la porte à davantage de négligences qui peuvent affaiblir la sécurité. Pour réduire les risques et les coûts au minimum, il est nécessaire de mettre en place une solution simple et complète offrant une administration de la sécurité centralisée et une visibilité sur l’ensemble de l’infrastructure. (Par Wieland Alge, VP et DG EMEA)

Data Recovery Wizard : outil de récupération de données

Vous avez effacé par erreur un fichier, une vidéo ? L’outil de récupération de données Data Recovery Wizard d’EaseUs va vous permettre de récupérer vos données perdues.

Vous avez égaré vidéos, photos ! Vous avez effacé par mégarde ce précieux tableau Excel si longuement travaillé ? Un formatage d’une clé USB, de votre carte SD un peu trop rapidement ? Pas d’inquiétude, voici venir un outil facile d’utilisation qui devrait vous permettre de retrouver votre bien. La société EaseUS propose « Data Recovery Wizard » un logiciel de récupération de données qui offre la possibilité de remettre la main sur le fameux documents envolés. Data Recovery Wizard est notre premier test d’une longue série. Cet outil sera capable de récupérer vos données supprimées, formatées et inaccessibles. Quatre versions de DRW sont proposés. La version gratuite offre la possibilité de retrouver jusqu’à 500Mo d’informations [1,5Go de plus en partageant sur Facebook, Twitter et Google+].

Les versions PRO, WINPe et Techniciens font la même chose, mais en quantité de données repêchées illimitée. La version « Data Recovery Wizard Pro + WinPE » est commercialisée 95€. Elle permet aussi de récupérer les données même lorsque le système ne démarre plus.

Pas à pas

L’utilisation de « Data Recovery Wizard » est facile. L’espace de travail est ergonomique. Après avoir téléchargé et installé l’outil [15Mo] vous sélectionner le type de fichier que vous souhaitez récupérer : photos [BMP, JPG, PNG, …] ; documents [Word, Excel, PDF, TXT, …] ; vidéo, mails, audio…

Vous sélectionnez l’emplacement à analyser et le tour est joué. Dans ma démonstration, l’outil a été capable de me ressortir, d’une clé USB, des images datant de 2008. Parallèlement, Data Recovery Wizard peut
s’attaquer aux fichiers perdus dans un téléphone Android, iPhone, …

Bref, vous cherchiez un couteau Suisse pour vous permettre de retrouver vos biens numériques perdus, Data Recovery Wizard d’EasUs devrait parfaitement vous satisfaire.

Effectuer des tests réguliers

L’élaboration d’une stratégie et le déploiement d’une technologie de récupération des données comme Data Recovery Wizard constitue un bon départ. Elle pourra vous sauver en cas de besoin de récupération de données en cas de ransomware, incident, effacement et autre formatage… Il faut cependant aller plus loin pour véritablement se protéger. Pour s’assurer que la stratégie de récupération en cas de désastre fonctionne avec les outils choisis, il faut aussi procéder régulièrement à des essais, des tests qui permettront de vérifier le plan de sauvegarde, et l’utilisation efficace d’un tel logiciel de récupération de données. Les tests permettent de s’assurer que le plan fonctionne toujours parfaitement, même en cas d’ajout de nouveaux éléments au sein du réseau, de votre ordinateur et autres supports de sauvegarde.

Planifier et se documenter

Se préparer à un sinistre éventuel consiste tout d’abord à accepter pleinement le fait qu’un désastre peut se produire. Il faut pour cela visualiser les désastres potentiels, qu’il s’agisse d’un incendie détruisant le centre de traitement des données ou d’une panne d’un serveur hébergeant des données critiques. La première étape est donc de préparer des plans de restauration des données spécifiques pour chaque scénario, et de documenter chaque étape nécessaire. Cela représente un investissement de temps, mais le temps passé à planifier maintenant peut sauver l’entreprise de la faillite plus tard.

Cybersécurité : la France, bonne élève face à la menace croissante des arnaques aux services clients ?

Dans le cadre du Mois de la Cybersécurité, Microsoft a conduit une étude couvrant 12 pays*, dont la France, sur le comportement des internautes face aux arnaques aux faux services clients qui proposent un support technique (en anglais Tech Support Scam), actuellement en pleine croissance. Si l’Inde, la Chine et les Etats-Unis dénombrent le nombre de victimes le plus important (respectivement 54%, 35% et 33%), la France tire son épingle du jeu en n’affichant que 5% de victimes. Méfiant, plus d’un Français sur deux (51%) ne donne pas suite à ce type de sollicitation malveillante.

Parmi les menaces et escroqueries actuellement en pleine croissance sur Internet figurent les arnaques aux services clients. Il s’agit pour les usurpateurs de se faire passer pour un représentant du support technique d’un éditeur comme Microsoft afin de bloquer un ordinateur à distance jusqu’à ce que son utilisateur verse une rançon. Ce type d’escroqueries constitue la déclinaison de ce qui se faisait auparavant par téléphone et peut être désormais initié par e-mails, via des fenêtres pop-up ou des sites Internet. Effrayé, l’internaute est alors bien souvent tenté de répondre à la sollicitation et d’entrer dans le jeu des escrocs.

Afin de sensibiliser les internautes à ce phénomène de plus en plus courant, Microsoft publie les résultats d’une étude portant sur les comportements constatés dans 12 pays* face à ces menaces. Si globalement un tiers de la population de ces pays n’a jamais été confronté à ce type de menaces, 20% en ont en revanche été victimes. Dans ce cadre, certains pays se démarquent, tels que l’Inde, la Chine ou les Etats-Unis qui affichent un nombre de victimes bien supérieur. De même, les populations les plus vulnérables sont les Millenials (18-34 ans), ce qui s’explique probablement par leur confiance intuitive dans Internet.

La France : une population mature face à ce genre d’escroqueries
Près de 43% des internautes français n’ont jamais rencontré ce type de menaces ; Un Français sur deux, confronté à un risque d’attaque, a ignoré l’interaction (51%) ; 5 % des Français ont déjà été victimes de l’arnaque au support technique, dont 4% qui reconnaissent avoir subi des dommages financiers.

Pour aider les internautes français à renforcer leur vigilance et éviter ces escroqueries, Microsoft a mis en ligne une page pédagogique expliquant les différents types de menaces existants sur Internet et le comportement à adopter pour les éviter. Cette page est régulièrement mise à jour afin de permettre à chacun de se défendre dans le cadre d’un Internet toujours plus sûr.

Outil de déchiffrement contre le ransomware Polyglot

Les victimes du ransomware Polyglot, aussi connu sous le nom MarsJoke, peuvent maintenant récupérer leurs fichiers grâce à l’outil de déchiffrement développé par Kaspersky Lab.

Comment fonctionne Polyglot ? Il se propage via des emails de spam qui contiennent une pièce jointe malicieuse cachée dans une archive RAR. Durant le processus de chiffrement, il ne change pas le nom des fichiers infectés mais en bloque l’accès. Une fois le processus de chiffrement terminé, le wallpaper de bureau de la victime est remplacé par la demande de rançon. Les fraudeurs demandent que l’argent leur soit remis en bitcoins et si le paiement n’est pas fait dans les temps, le Trojan se détruit en laissant tous les fichiers chiffrés.

Lien avec CTB-Locker ?
Le fonctionnement et le design de ce nouveau ransomware sont proches de ceux de CTB-Locker, un autre ransomware découvert en 2014 qui compte de nombreuses victimes à travers le monde. Mais après analyse, les experts de Kaspersky Lab n’ont trouvé aucune similarité dans le code. En revanche, contrairement à CTB-Locker, le générateur de clés de chiffrement utilisé par Polyglot est faible. Les créateurs de Polyglot semblaient penser qu’en imitant CTB-Locker, ils pourraient piéger les utilisateurs en leur faisant croire qu’ils étaient victimes d’un grave malware, ne leur laissant d’autre option que de payer. Télécharger l’outil [.zip]

Firewall applicatif : un premier rempart face aux pirates ?

Le filtrage applicatif par un firewall, un coupe feu numérique, permet-il aujourd’hui de filtrer les communications application de manière efficace ?

Pas de doute, aujourd’hui, faire l’impasse sur la sécurisation d’un réseau est une hérésie. Les exemples de piratages n’ont jamais été aussi nombreux. Il est temps aux entreprises, surtout pour les plus petites, de s’affranchir de l’idée que les problèmes de sécurité informatique n’arrivent pas qu’aux autres.  Gardez à l’idée que se n’est pas la taille qui compte pour le pirate, mais les données que vous possédez. Bref, parmi les sécurités à incorporer dans votre réflexion globale, un firewall applicatif, outil indispensable pour la sécurisation d’un réseau.

Pour en savoir plus, et vous orienter sur l’intérêt d’un tel outil, je vous invite à consulter les conseils proposés sur le site Advens. Vous y découvrirez comme fonctionne la prévention, par exemple des identifications automatiques des applications ou encore l’évaluation des risques, sans oublier les filtrages, les modèles de sécurité négatifs ou positifs et l’indispensable analyse comportementale.

« L’objectif de ce billet n’est pas de revenir sur les détails techniques des firewalls applicatifs, mais plutôt de faire le point sur leur usage en général et sur les bonnes questions à se poser pour en tirer un maximum de bénéfices. » Explique Advens. Un contenu qui revient sur les propositions des éditeurs de firewall « Ils proposent tous à peu près la même chose et mettent en avant les 5 bénéfices. » Des bénéfices que vous retrouverez sur l’analyse de l’entreprise spécialisée en sécurité informatique.

Bref, vous comprendrez rapidement l’intérêt d’être accompagné dans la mise en place de vos outils de sécurité informatique. Des hommes et des cerveaux, sont avant tout la meilleure des sécurités informatique. État des lieux, accompagnement, définition des politiques de filtrages. Bref, du pain sur la planche mais devenu indispensable aujourd’hui.

L’état du spam et du phishing au premier trimestre 2016

Une étude sur le spam et le phishing au premier trimestre 2016 montre que le nombre de spams contenant des pièces jointes malveillantes ont augmenté de 50 % au cours des trois premiers mois de 2016.

Bitdefender, spécialiste des solutions de sécurité informatique souligne quelques tendances de fond au cours du premier trimestre 2016. Les spammeurs utilisent des techniques d’attaque de plus en plus pointues et ciblées contrairement à l’envoi en masse de spam, chose courante ces dernières années. Les services de partage de fichiers et de stockage dans le Cloud sont devenus des cibles privilégiées par les pirates pour diffuser des codes malveillants. VBS Downloader, Upatre, Andromeda et JS Downloader ont été les downloaders les plus bloqués par Bitdefender. Ce type de logiciel malveillant est intégré dans des pièces jointes. Une fois installé, le programme télécharge différents malware sur les systèmes infectés. Au premier trimestre 2016, une pièce jointe sur sept contenait un ransomware. Les extensions de fichier les plus utilisées sont les archives (Zip, Rar, etc.), ce qui démontre une volonté d’échapper aux filtres Antispam. Le format ZIP dissimule des fichiers Javascript dans 95% des cas et reste le  moyen de diffusion essentiel du ransomware Locky.

En ce qui concerne le phishing, les modèles d’attaques impliquant les services de partage et de stockage en ligne ont détrôné les secteurs de la vente et du paiement en ligne, traditionnellement prisés des cybercriminels.  Au cours du premier trimestre 2016,  les services les plus touchés étaient Apple, Paypal et Google.

Dans les prochains mois, il est fort probable que les tentatives de spear-phishing, les chevaux de Troie et les ransomwares tendront à augmenter en raison des réussites récentes (et lucratives) de fuite de données sensibles utilisant les identifiants de responsables gouvernementaux, de chefs d’états ou, des personnalités politiques etc. par les cybercriminels. Les évènements internationaux majeurs tels que les élections présidentielles américaines, les Jeux Olympiques, le soutien à des œuvres humanitaires par exemple, constituent autant d’opportunités à exploiter par les cybercriminels.