Des publicités malveillantes détectées sur Android

Publicités malveillantes dans votre smartphone ! Il y a quelques jours, l’équipe du Threatlabz Zscaler a identifié une application Android se téléchargeant d’elle-même à partir de publicités postées sur des forums. Le malvertising est un problème qui ne cesse de prendre de l’ampleur. Ces publicités se retrouvent principalement sur des sites SSL à visée malveillante. Sur l’un de ces forums baptisé « GodLike Productions », les visiteurs se sont plaint d’une application se téléchargeant automatiquement mais leurs messages ont été supprimés ou ignorés par les administrateurs permettant à la situation de se perpétuer. Dans ce cas particulier, l’App se présente sous la forme d’une « mise à jour sécurité » afin que l’utilisateur termine son installation.

Une fois le package APK téléchargé et installé, l’application se présente sous le nom de « KS Clean », une application de nettoyage Android. L’application affiche ensuite un faux message de mise à jour système où la seule option possible est de cliquer sur le bouton « OK » forçant ainsi l’usager à accepter le message.

Dès que ce dernier accepte, le malware lance l’installation d’un autre APK nommé Update. Lorsqu’elle est ouverte, l’App Update demande les droits d’administration. Une fois les droits obtenus, il est impossible de désinstaller l’application de l’appareil car un utilisateur ne peut pas supprimer une app ayant des droits d’administration. Habituellement, il est possible de retirer les privilèges à l’application dans les paramètres mais dans ce cas de figure, l’app se fait passer pour un récepteur Android pour garder ses privilèges.

Cette vidéo (activer les sous-titres en amont) montre la manière dont le téléphone se bloque lorsque la victime essaie de retirer les privilèges administrateur de l’application.

Cette App est capable de :

  • Lire/Ecrire l’historique
  • Installer/Désinstaller des fichiers système
  • Changer les permissions
  • Télécharger sans autorisation

L’application effraie l’utilisateur en lui faisant croire qu’il y a une faille de sécurité sur son appareil et qu’il doit faire une mise à jour pour éviter de perdre ses informations personnelles. Lorsqu’elle est installée, l’App ne peut plus être supprimée et le malware peut pousser des publicités même si une autre App est déjà lancée. Les utilisateurs Android peuvent prendre les mesures suivantes pour éviter d’être atteints par cette menace :

  • Ne pas cliquer sur des liens inconnus
  • Désactiver les « sources inconnues »
  • Désactiver le téléchargement automatique dans les navigateurs Android

L’humain, maillon faible de la cybersécurité

« Le Facteur Humain 2017 » indique que les cybercriminels se reposent de plus en plus sur l’humain plutôt que sur les failles logicielles pour installer des programmes malveillants, dérober des informations confidentielles et transférer des fonds.

Pas vraiment une nouveauté, le piratage informatique s’est toujours d’abord reposé sur le facteur humain. Le social engineering en est une preuve. Dans son rapport, Proofpoint spécialiste en sécurité et conformité, a interrogé plus de 5000 entreprises en 2016. Bilan, les indicateurs sur les attaques par le biais des emails, mobiles et réseaux sociaux, donne une tendance des clients de cette société.

« Cette tendance d’exploitation du facteur humain, qui a vu le jour en 2015, s’accélère, et les cybercriminels multiplient désormais les attaques générées par les clics des utilisateurs plutôt que par des logiciels d’exploitation vulnérables, conduisant ainsi les victimes à exécuter elles-mêmes les attaques », a déclaré Kevin Epstein, Vice-Président du centre d’opération des menaces de Proofpoint. « Il est essentiel que les entreprises mettent en place une protection avancée pour arrêter les cybercriminels avant qu’ils puissent atteindre leurs potentielles victimes. La détection anticipée des contenus malveillants dans la chaîne d’attaques permettra de les bloquer, de les canaliser et de les supprimer plus facilement. »

  • Les messages d’attaques BEC (Business Email Compromise – attaques de la messagerie d’entreprise) relatifs aux emails contenant des chevaux de Troie bancaires sont passés de 1 % en 2015 à 42 % fin 2016. Les attaques BEC ont coûté plus de 5 milliards de dollars aux entreprises dans le monde. Elles utilisent des messages sans malware, incitant les destinataires à envoyer des informations confidentielles ou à transférer des fonds aux cybercriminels. Ce type d’attaque affiche la croissance la plus rapide.
  • Près de 90 % des clics sur des URL malveillantes ont lieu dans un délai de 24 heures après la remise de l’email. 25 % de ces clics se produisent en seulement 10 minutes et près de 50 % en une heure. Le temps de clic moyen (le temps passé entre l’arrivée de l’email et le clic) est plus court pendant les heures de travail, soit entre 8h00 et 15h00.
  • Plus de 90 % des emails contenant des URL frauduleuses redirigent les utilisateurs vers des pages de phishing (hameçonnage). 99 % des attaques à la fraude financière par email sont provoquées par les clics humains plutôt que par des logiciels d’exploitation automatisés visant à infecter les systèmes. Les messages de phishing destinés à dérober les identifiants Apple ont été les plus envoyés, mais les liens de phishing Google Drive sont ceux ayant reçu le plus de clics.
  • La moitié des clics sur des URL malveillantes est effectuée à partir de terminaux ne relevant pas de la gestion des postes de travail de l’entreprise. 42 % des clics sur des URL frauduleuses ont été effectués depuis des terminaux mobiles, doublant ainsi le taux, longtemps maintenu à 20 %. De plus, 8 % des clics sont effectués sur des versions potentiellement vulnérables de Windows, pour lesquelles les correctifs de sécurité ne sont plus disponibles.
  • Le phishing des comptes de réseaux sociaux a augmenté de 150 % en 2016. Au cours de ces attaques, les cybercriminels créent un compte sur un réseau social imitant celui d’un service client d’une marque de confiance. Lorsqu’une personne demande de l’aide à une entreprise par le biais d’un tweet par exemple, le cybercriminel intervient.
  • Surveillez de près votre boîte de réception le jeudi. On observe un pic de croissance de plus de 38 % du nombre de pièces jointes frauduleuses le jeudi, par rapport au volume moyen en semaine. Les hackers utilisant des ransomwares (rançongiciels) privilégient l’envoi de messages malveillants entre le mardi et le jeudi. D’autre part, on observe un pic pour les chevaux de Troie bancaires le mercredi. Les campagnes sur les points de vente (PDV) sont envoyées presque exclusivement le jeudi et le vendredi, tandis que les keyloggers et les backdoors préfèrent le lundi.
  • En adéquation avec les habitudes des usagers, les cybercriminels envoient la plupart des emails dans un délai de 4 à 5 heures après le début de la journée de travail, provoquant ainsi un pic d’activité à l’heure du déjeuner. C’est au cours de cette période que les utilisateurs américains, canadiens et australiens ont tendance à cliquer, tandis que les clics français ont lieu aux alentours de 13 heures. Les utilisateurs suisses et allemands n’attendant pas l’heure du déjeuner pour cliquer; on observe un pic de clics dès les premières heures de travail. Le rythme des clics au Royaume-Uni est régulier au cours de la journée, avec une nette baisse après 14 heures.

Pour télécharger le rapport « Le Facteur Humain2017 » de Proofpoint, rendez-vous sur le site https://www.proofpoint.com/fr/resources/white-papers/human-factor-report

Turla : Instagram détourné pour espionner

Turla, le groupe de cyberespionnage qui cible des représentants de gouvernements et des diplomates, aurait lancé une nouvelle attaque en se servant d’Instagram.

Turla aime Britney Spears ? En février 2017, la société Forcepoint a publié une liste de sites Internet récemment compromis. Les cybercriminels utilisent la technique d’attaque de trou d’eau, qui vise à rediriger les victimes ayant cliqué sur un site compromis vers leurs serveurs C&C. Les chercheurs ESET ont repéré une extension de Firefox qui utilise une URL bit.ly pour renvoyer vers les serveurs C&C. Le chemin de l’URL est diffusé via des commentaires d’une publication Instagram. Dans l’échantillon analysé, l’un des commentaires s’affiche sur une photo du compte officiel de Britney Spears.

Pour obtenir l’URL bit.ly, l’extension scrute les commentaires de chaque photo et pour chaque commentaire en calcule un hash. Si la valeur de hash correspond à un code de déclenchement, l’extension exécute une opération pour convertir le commentaire en URL.

« L’utilisation par Turla des réseaux sociaux pour récupérer les adresses C&C ne facilite pas la tâche aux chercheurs en cybersécurité. Il est difficile de distinguer le trafic malveillant du trafic légitime sur les réseaux sociaux, » explique Jean-Ian Boutin, Senior Malware Researcher chez ESET. Par ailleurs, cette technique offre plus de souplesse aux pirates : « comme l’information nécessaire pour obtenir l’URL du serveur C&C n’est autre qu’un commentaire sur les réseaux sociaux, le cybercriminel a la possibilité de le modifier ou de l’effacer à tout moment, » poursuit Jean-Ian Boutin.

Pour éviter d’être infecté par une attaque de trou d’eau de ce type, les chercheurs ESET recommandent de :

Mettre à jour les navigateurs et les plugins des navigateurs ;
Eviter de télécharger ou d’installer des extensions venant de sources non vérifiées ;
Utiliser une solution de sécurité (à jour) capable de détecter les sites Internet compromis.

Seuls 17 clics ont été enregistrés sur ce lien en février lorsque le commentaire a été posté. Le nombre étant relativement faible, on peut supposer qu’il s’agit d’un test pour une attaque de plus grande envergure.

Dvmap : Un nouveau Trojan Android téléchargé 50 000 fois

Des experts ont découvert un nouveau Trojan peu commun, qui se propage via Google Play Store sous la forme d’un jeu.

Baptisé Dvmap, ce Trojan est non seulement capable d’obtenir les droits d’accès root de n’importe quel smartphone Android, mais il peut également prendre le contrôle de l’appareil en injectant un code malveillant dans la bibliothèque système (system library). Si l’attaque réussit, il supprime l’accès root, ce qui lui permet de ne pas être détecté. Ce Trojan a été téléchargé depuis Google Play plus de 50 000 fois depuis mars 2017.

Kaspersky Lab a signalé ce Trojan à Google, qui l’a depuis retiré de sa marketplace.

Pour contourner les contrôles de sécurité de la plate-forme, les créateurs du malware ont mis en ligne une application saine à la fin du mois de mars 2017. Ils l’ont ensuite mise à jour avec une version malveillante pendant une courte période, avant de remettre en ligne une version saine. En seulement 4 semaines, ils ont réalisé cette opération au moins 5 fois.

« Le Trojan Dvmap marque un nouveau développement des malwares Android. Le code malveillant s’injecte directement dans les bibliothèques système, où il est plus difficile à détecter et supprimer. Nous pensons avoir découvert le malware à un stade très précoce . Notre analyse montre que les modules malveillants rendent compte de leurs moindres mouvements aux attaquants et certaines techniques peuvent entrainer une panne des appareils infectés. Il n’y a pas de temps à perdre si nous voulons éviter une attaque de grande envergure, » explique Roman Unuchek, Senior Malware Analyst, Kaspersky Lab.

Pour en savoir plus, consultez le rapport complet de Kaspersky Lab : https://securelist.com/78648/dvmap-the-first-android-malware-with-code-injection/

Cloud Hybride : le meilleur du Cloud !

Avoir accès à ses données, partout dans le monde, quelle que soit l’heure, les entreprises ne peuvent plus s’en passer. Gagner en compétitivité, améliorer sa réactivité, bref gagner du terrain. Le cloud Hybride permet de garder cette longueur d’avance.

Mais qu’est-ce que le Cloud Hybride ? Le Cloud Hybride est la combinaison des environnements Cloud Privé et Cloud Public qui permet de répondre à toutes les exigences de l’entreprise.

De façon plus large, on parle maintenant d‘Hybrid IT : le choix d’une option technique, stratégique ou non, ne doit pas interdire de faire cohabiter d’autres options ou alternatives. C’est la condition nécessaire, pour les entreprises, de préserver leur flexibilité. Elles se préoccupent à juste titre de l’interopérabilité et de la réversibilité, ce qui les pousse souvent à se tourner vers des écosystèmes de partenariats efficaces et ouverts.

L’informatique hybride, la solution indispensable ?

Selon l’institut Gartner, l’informatique hybride transforme les architectures informatiques et le rôle de l’informatique elle-même. Elle est « le résultat de la combinaison et de l’utilisation simultanée de services internes et basés sur le Cloud pour répondre aux besoins informatiques d’une organisation, qui peuvent varier d’une application à l’autre. »

L’informatique hybride permet une réelle optimisation, – ajoute le Gartner – alors que dans les services antérieurs de Cloud computing, une telle flexibilité devait généralement être construite sur mesure, par entreprise.

Dans cette perspective, Gartner prévoit un changement majeur à venir. D’ici à 2020, 90% des organisations utilisant des services basés sur le cloud vont opter pour une infrastructure hybride. Les dépenses pour le Cloud computing hybride, en tant que services, devraient augmenter de 23,3 milliards de dollars à 68,4 milliards d’années d’ici à 2020

Le leader du secteur, Hewlett Packard Enterprise (HPE), propose des nouvelles solutions d’infrastructure hybride, notamment grâce à un nouveau type d’infrastructure composable (HPE Synergy), mais également des services d’accompagnement, et s’appuie sur un réseau de partenaires/prestataires de services (hébergeurs, datacenters, réseaux…) qui renforce l’efficacité du cloud, et permet de répondre aux besoins des entreprises, quelle que soit leur taille.

Les Service Providers, pilier important des solutions de Cloud hybride

La modernisation de l’informatique et sa capacité à « bouger » sont essentielles pour qu’une entreprise reste compétitive, efficace et sécurisée.

Dans ce contexte, il est clair que la DSI se modernise elle-même : elle sait anticiper, elle devient plus que jamais conseil, prestataire de services IT ou ‘broker de services », pour le grand bénéficie des métiers. C’est ainsi qu’elle s’active à pousser l’innovation attendue de la transformation digitale.

Le besoin de cartographier les attentes futures en matière d’IT et les partenaires potentiels pour la mise en place de solutions hybrides devient crucial.

Dans ce contexte, HPE soutient le projet Cloud28+, dont l’ambition est de proposer une plateforme de fédération de services Cloud au niveau mondial afin de faciliter la mise en relation entre fournisseurs de services, éditeurs et entreprises. Cloud28+ est une communauté qui regroupe aujourd’hui 427 membres à travers le monde et plus de 1 600 Services Cloud publiés.

Le pilotage : le nouveau défi du cloud hybride

Si le cloud aide à résoudre certains problèmes liés aux silos technologiques au sein des entreprises, la gestion de différents types de Clouds, voire de différents fournisseurs de services de Cloud crée une nouvelle complexité : le pilotage de l’ensemble pour assurer l’optimisation des coûts et l’application des règles de sécurité devient le nouveau défi à résoudre. Afin de résoudre celui-ci, des solutions de Cloud Management Platform (CMP) deviennent indispensables et peuvent être disponibles installées directement chez les clients ou hébergées chez fournisseurs de services. HPE peut vous aider à choisir la solution de CMP la plus adaptée à vos enjeux et votre contexte business, et vous accompagner dans son déploiement.

Vol de code : quand la rivalité entre pirates profite aux victimes de ransomwares

Un outil de déchiffrement pour des variantes du ransomware AES-NI grâce aux pirates eux-mêmes. Ils l’ont rendu public suite à la propagation d’un autre ransomware utilisant le même code.

Les clés de la variante A (Win32 / Filecoder.AESNI.A.) avaient déjà été publiées sur un forum d’aide aux victimes de ransomware, les auteurs ayant revendiqué être les développeurs du malware. Pour la variante B (Win32 / Filecoder.AESNI.B), les pirates l’ont diffusé sur Twitter. Quant à la variante C (Win32 / Filecoder.AESNI.C) connue sous le nom d’XData, un invité anonyme a posté la clé sur un forum quelques jours plus tard.

Comme le souligne BleepingComputer, le groupe de cybercriminels responsable de la propagation du ransomware AES-NI affirme que son code source a été volé et utilisé par le ransomware XData (détecté par ESET le 8 décembre 2016 sous Win32 / Filecoder.AESNI.C).

Piratage informatique dans le monde du ransomware ! À l’origine, le ransomware possède des restrictions empêchant les infections en Russie et dans la Communauté des États Indépendants (CEI). Cette technique est souvent utilisée par les cybercriminels russes qui évitent ainsi les poursuites intentées par leur gouvernement.

Après avoir volé le code source plus tôt cette année, les restrictions semblent avoir été levées pour cibler l’Ukraine et ses pays voisins :  entre le 17 et le 22 mai 2017, ce ransomware a été détecté à 96% en Ukraine.

Les victimes ayant des fichiers chiffrés peuvent télécharger l’outil de déchiffrement ESET en cliquant ici.

Comment se protéger

Pour ce cas précis, la séparation des comptes d’administration et d’utilisateur évite en grande partie les préjudices, car le ransomware XData se sert des mots de passe d’administration pour se propager. Sans les privilèges administrateurs, XData ne peut infecter qu’un seul ordinateur au lieu du réseau.

De manière générale, voici ce que vous pouvez faire pour vous protéger contre la plupart des ransomwares :

• utilisez une solution de sécurité fiable et multicouche ;

• mettez régulièrement à jour vos logiciels et patchez votre système d’exploitation ;

• sauvegardez vos fichiers sur un disque dur ou un emplacement distant non connecté au réseau ;

• ne cliquez jamais sur les pièces jointes et les liens des emails suspects ou dont vous ignorez la source.

 

Fireball, un malware aux 250 millions d’ordinateurs piégés

Fireball : une opération d’infiltration qui aurait infecté plus de 250 millions d’ordinateurs dans le monde et 20% des réseaux d’entreprises.

Le logiciel malveillant, appelé Fireball, agit comme un navigateur mais peut être transformé en un logiciel de téléchargement de logiciels malveillants. Fireball est capable d’exécuter n’importe quel code sur les machines victimes, ce qui entraîne une large gamme d’actions : voler des informations, suppression de logiciels, … Les principaux pays infectés sont l’Inde (10,1%) et le Brésil (9,6%).

Fireball, ennemi de masse 

Du piratage informatique de masse ! La portée de la distribution de logiciels malveillants est alarmante. Selon l’analyse, plus de 250 millions d’ordinateurs dans le monde ont été infectés: en particulier, 25,3 millions d’infections en Inde (10,1%), 24,1 millions au Brésil (9,6%), 16,1 millions au Mexique (6,4%) et 13,1 millions en Indonésie ( 5,2%). Les États-Unis, 5,5 millions d’infections (2,2%).

Basé sur ses capteurs, Check Point affiche que 20% de tous les réseaux d’entreprises sont affectés. Les taux de succès aux États-Unis (10,7%) et en Chine (4,7%) sont alarmants, mais l’Indonésie (60%), l’Inde (43%) et le Brésil (38%) ont des taux beaucoup plus graves.

Un autre indicateur du taux d’infection incroyablement élevé est la popularité des faux moteurs de recherche de Rafotech, la société derrière cette infiltration. Selon les données de trafic Web d’Alexa, 14 de ces faux moteurs de recherche figurent parmi les 10 meilleurs sites Web, dont certains arrivent occasionnellement aux 1000 premiers.

Règlement eiDAS, 2017 année charniére

Règlement eiDAS : 2017, une année charnière pour l’identification et la confiance numérique.

Grâce au règlement eIDAS (Règlement européen sur l’identification électronique et les services de confiance pour les transactions électroniques), l’Union européenne se distingue comme la première région mondiale à disposer d’un cadre juridique pour les transactions numériques transnationales visant à renforcer la confiance des échanges électroniques. Cela constitue un défi autant qu’une promesse dans un marché qui rassemble plus de 500 millions d’habitants. La mise en place de l’eIDAS, qui a débuté en 2015 avec une phase d’accompagnement et de précision des modalités d’application de ce règlement, s’échelonnera sur une période de 5 ans.

2017 sera une année charnière, marquée par les premières notifications des schémas d’identités numériques par des Etats membres au sein de l’Union européenne. C’est aussi une année importante pour le développement des services de confiance numérique qualifiés en Europe, le régime de transition cessant dès juillet prochain.

Un des aspects les plus novateurs et aussi des plus attendus du règlement est la possibilité d’accéder à de nombreux services presque partout en Europe, avec la même identité numérique nationale, qu’elle soit publique ou privée à condition que celle-ci soit officialisée par les autorités du pays où elle est actuellement utilisée. Les entreprises pourront également bénéficier de règles communes pour la reconnaissance mutuelle des signatures électroniques, des cachets ou des certificats numériques en s’appuyant sur un réseau de prestataires de confiance qualifiés, permettant de réduire les barrières aux transactions numériques et d’augmenter l’adoption de nouveaux services à travers les frontières.

Le Règlement de la confiance numérique, eIDAS introduit ainsi des bénéfices et des avancées sur le plan national pour presque tous les Etats membres. Un point important car la volumétrie des échanges numérique à l’intérieur des Etats reste pour l’instant largement supérieure à celle des flux transfrontières de l’UE. Concrètement, le dialogue initié par les acteurs économiques nationaux pour s’adapter aux exigences du règlement peut amener des améliorations significatives en particulier dans 4 domaines :

  1. 1.   1. Le renforcement d’une identité numérique nationale pour pouvoir s’authentifier avec fiabilité et signer numériquement
  1.  2. La modernisation de l’architecture des échanges numériques
  1. 3.  3.L’accélération du déploiement des services numériques utilisables. Cette démarche peut aussi favoriser une meilleure complémentarité et des synergies dans l’usage des infrastructures numériques entre secteur public et privé.
  1. 4.  4. La mise en place des signes de reconnaissance d’une confiance qualifiée assurant une garantie pour des échanges électroniques formels, caractéristique essentielle pour que les utilisateurs tirent pleinement avantage des services proposés.

Les citoyens et résidents pourront maintenant bénéficier de la reconnaissance aisée du nouveau label européen de confiance, instauré par le règlement dans le but de signaler les prestataires de services qualifiés. Ce label augmente la transparence du marché et apporte une présomption de valeur légale permettant de s’assurer de la sécurité maximale juridique et technique des échanges réalisés ou des services utilisés.

Les entreprises devront donc disposer de solutions compatibles avec le règlement eIDAS et les actes d’implémentation qui en découlent, afin de se mettre en conformité et ainsi bénéficier de solutions éprouvées.

Si vous souhaitez approfondir le sujet, vous trouverez ci-dessous le communiqué complet proposé par Gemalto : Règlement eIDAS : 2017 l’année charnière pour l’identification numérique

Sécuriser son achat sur Internet : nouvelle version de la technologie Verified by Visa

Sécuriser son achat sur Internet ! Visa lance une nouvelle version de la technologie Verified by Visa pour sécuriser et simplifier davantage les paiements en ligne

Sécuriser son achat sur Internet ! Visa annonce l’amélioration prochaine de son service Verified by Visa, une solution globale conçue pour rendre les paiements en ligne plus sûrs en s’assurant que ces paiements soient effectivement réalisés par le titulaire du compte Visa. La nouvelle version apportera aux institutions financières et aux commerçants des données de transaction enrichies permettant une meilleure authentification des consommateurs, réduisant ainsi les cas de fraude pour les achats effectués à partir d’un navigateur Internet fixe ou mobile, d’une application ou d’un objet connecté. Dans le cadre de cette mise à jour, Visa renforce ses systèmes pour soutenir
3-D Secure 2.0, la nouvelle génération de la plateforme de sécurité créée par Visa et servant de socle technologique au service Verified bv Visa.

Grâce à la mise à jour de 3-D Secure 2.0, les émetteurs de moyen de paiement Visa et les commerçants auront plus d’options pour personnaliser le processus d’authentification et rendre l’expérience d’achat toujours plus rapide et ergonome. Bref, Sécuriser son achat sur Internet deviendra plus efficace encore. En construisant un canal de partage d’informations en temps réel et collaboratif, Visa améliore le transfert de données entre commerçants et émetteurs qui accèdent ainsi accès à une masse d’informations inédite relative aux transactions (type d’appareil, adresse de livraison…),  et peuvent vérifier en temps réel l’identité de leurs clients avec davantage d’exactitude. Les études montrent que la durée de règlement des paniers d’achat peut être réduite de 85% avec le nouveau système, et qu’il pourrait y avoir jusqu’à 70%  de diminution du taux d’abandon de panier.

Sécuriser son achat sur Internet

« Les technologies d’authentification ont énormément évolué depuis l’époque des bandes magnétiques et des signatures, tout comme notre manière de payer : d’où le besoin d’innovation pour assurer la sécurité des achats. La grande majorité des Européens utilise aujourd’hui un appareil mobile pour effectuer des paiements, mais la fraude et les problèmes de sécurité restent le frein numéro un à l’adoption, » remarque Mike Lemberger, Senior Vice President, Product Solutions Europe, Visa.

« En soutenant le développement de la plateforme 3DS 2.0, nous sommes en mesure d’offrir un service d’authentification amélioré qui rend ces paiements à la fois plus rapides et mieux sécurisés. Cela permet aux e-commerçants européens de s’attaquer à l’enjeu stratégique des abandons de paniers. Cette mise à jour apporte également tous les outils nécessaires pour se conformer aux dispositions de la Directive Service de Paiement 2 (DSP2) pour les paiements par carte : un avantage majeur qu’il ne faudrait pas sous-estimer. »

Pour donner du temps aux émetteurs de moyens de paiement Visa et aux commerçants de tester, réaliser des pilotes et déployer les solutions, les règles actuelles s’appliquant aux tests commerçants pour les transactions utilisant 3-D Secure s’étendront jusqu’à la version mise à jour début avril 2019. Les commerçants et les émetteurs travaillent déjà à la mise en place de la nouvelle version et Visa prévoit son adoption à partir du deuxième semestre 2017. Visa collaborera avec ses clients et ses partenaires dans le monde entier pour accompagner le déploiement et l’utilisation des nouvelles solutions 3-D Secure 2.0, au service de la sécurité des paiements et d’un meilleur taux d’autorisation des transactions, pour assurer une expérience fluide et intuitive du paiement digital.

Cette nouvelle version ayant la capacité de fonctionner sur de multiples appareils (mobile, app, navigateur Internet), elle aidera à renforcer la protection des consommateurs, quels que soient le lieu et le mode de paiement choisi. L’étude Digital Payments 2016 de Visa, qui a interrogé plus de 36 000 consommateurs européens, révèle que trois fois plus d’entre eux effectuent régulièrement des paiements avec un appareil mobile par rapport à 2015 (54% contre 18%). Les améliorations permettront aussi l’intégration future de technologies de paiement dans l’Internet des Objets, alors que Gartner prévoit plus de 20,8 milliards d’objets connectés d’ici 2020. L’amélioration de l’authentification basée sur le risque atténuera les points de friction en réduisant les étapes supplémentaires de vérification, tels que les mots de passe statiques ou les codes PIN, lors d’un achat quel que soit le terminal utilisé.

Judy : Potentiellement la plus grande campagne de malwares détectée sur Google Play

Les chercheurs de chez Check Point viennent de découvrir une nouvelle menace baptisée JUDY, passée sous le radar de la sécurité de Google Play.

Ce malware de publicité frauduleuse est contenu dans 41 applications d’une société Coréenne. Son principe est simple : il produit un grand nombre de clics sur de la publicité, et génère ainsi un revenu important pour les créateurs des applications malveillantes. Check Point estime le nombre de victimes entre 4,5 et 18 millions. Le code malicieux est présent sur Google Play depuis des années, mais il est impossible de savoir depuis quand exactement.

Les applications malveillantes ont atteint un écart étonnant entre 4,5 millions et 18,5 millions de téléchargements. Certaines des applications découvertes résident sur Google Play pendant plusieurs années, mais toutes ont été récemment mises à jour. On ne sait pas combien de temps existe le code malveillant dans les applications, d’où la diffusion réelle du malware reste inconnue.

Petites entreprises, grandes menaces : restez informés, restez protégés

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