L’excellent outil OpenSSH permet de chiffrer les communications sur Internet. Une faille critique vient d’être corrigée. Sortez la rustine, la colle et votre plus beau sourire. OpenSSH, un outil qui offre la possibilité de chiffrer vos communications sur Internet, via le protocole SSH, vient de corriger une vulnérabilité considérée comme critique. « Une corruption de mémoire existe dans le processus de sshd post-authentification lors d’un chiffrement AES-GCM (AES128-GCM @ openssh.com ou aes256-gcm@openssh.com) » indique OpenSSH.
Si elle est exploitée, cette vulnérabilité pourrait permettre l’exécution de code avec les privilèges de l’utilisateur authentifié. La vulnérabilité a été identifiée par un développeur d’OpenSSH, Mark Friedl, le 7 Novembre.
Le correctif a immédiatement été mis en ligne. L’erreur est fixé dans OpenSSH version 6.4. Pour ceux qui veulent rester sous OpenSSH 6.2 et 6.3, des rustines sont disponibles.
Cinq spécifications qui permettraient à la version Android 4.4 de mieux protéger ses utilisateurs contre les malwares. Face à un nombre toujours croissant de menaces spécifiquement conçues pour les appareils mobiles, les laboratoires Bitdefender ont étudié la dernière version du système d’exploitation Android (4.4) afin d’identifier les spécifications manquantes en matière de sécurité et de protection des utilisateurs.
Bitdefender a ainsi listé 5 spécifications dont devrait disposer Android 4.4 pour assurer une meilleure protection des utilisateurs et permettre également aux éditeurs d’antivirus de lutter plus efficacement contre les malwares.
Android est aujourd’hui le 1er OS mobile avec plus de 900 millions d’appareils dans le monde, et donc une cible privilégiée des cybercriminels. Malgré les importantes modifications apportées à sa version Jelly Bean 4.3, le prochain système baptisé KitKat a cependant des progrès à faire en matière de sécurité :
1- Une API d’analyse antivirus
Par défaut, Android n’autorise pas les applications à interagir les unes avec les autres, sauf si l’application partage un identifiant utilisateur et est signée numériquement par le même développeur. Cela pose un problème aux développeurs antivirus qui ne peuvent pas analyser correctement les autres applications installées, à moins que le téléphone ne soit rooté.
Une API d’analyse antivirus permettrait aux éditeurs de mieux intégrer leur solution de sécurité au système d’exploitation et garantirait ainsi à l’utilisateur que toutes les applications soient analysées convenablement.
2- Un contrôle individuel des permissions des applications
Celui-ci permettrait à un utilisateur d’accepter ou de refuser des autorisations spécifiques à une application. Il semble que Google travaille dans ce sens puisque la version Android 4.3 dispose d’un menu caché qui permet de gérer de façon précise certaines autorisations avant d’installer l’APK.
3- Des applications de sécurité intégrées
La possibilité de disposer d’applications clés de sécurité et de protection des données, telles qu’un outil antivol, directement intégrées dans son appareil permettrait de parer à la suppression des données et à la restauration des paramètres d’usine.
En effet, lorsqu’un appareil est perdu ou dérobé par un tiers, il est d’usage que le voleur efface complètement les données utilisateur à l’aide du mode de restauration intégré, ce qui supprime entre autres les applications de sécurité et les outils antivol et par conséquent ne permet plus au propriétaire de contrôler son appareil à distance et d’activer la géolocalisation de l’appareil.
4- Une sandbox intégrée pour isoler les applications suspectes
Lorsque l’utilisateur installe une application à partir d’une source non fiable, comme des ‘market-places’ alternatives ou directement de développeurs, il faudrait qu’il ait la possibilité de l’exécuter dans une sandbox (bac-à-sable) et ainsi surveiller les éventuelles fuites d’informations ou les activités coûteuses (telles que l’envoi ou la réception de SMS premium).
5- Des profils selon les usages : Professionnel / Loisirs
La configuration de 2 profils pour un utilisateur sur un appareil unique : d’une part un profil Professionnel pour consulter les données liées à son entreprise, et d’autre part un profil Loisirs avec les applications personnelles, répondrait parfaitement au manque de politique de sécurité encadrant le BYOD qui permet aux salariés d’accéder aux données confidentielles de l’entreprise via leurs appareils personnels.
Selon le dernier rapport sur l’évolution des malwares Android publié par Bitdefender, les techniques utilisées par les menaces sur mobiles se rapprochent de plus en plus de celles utilisées sur PC, à l’exemple du malware bancaire Zeus qui s’est répandu sous l’appellation ZitMo dans sa version mobile. La sécurité mobile sur Android n’est plus facultative mais obligatoire. Plusieurs initiatives, plus ou moins pertinentes, vont dans le sens d’apporter plus de sécurité aux utilisateurs d’appareils mobiles à l’instar de Firefox OS de Mozilla, Knox de Samsung, Ubuntu for Touch de Canonical ou encore le projet DAVFI.
Après le piratage de 38 millions de clients de l’éditeur ADOBE, une étude montre que les mots de passe des piratés sont aussi ridicules qu’inutiles. A se demander si le piratage de 38 millions de clients ADOBE n’est pas un moyen de communiquer auprès des clients et entreprises utilisatrices des produits de l’éditeur de Photoshop, Adobe Acrobat, ColdFusion. Des chercheurs, qui ont été mettre la main sur les données diffusées sur un forum russe, ont analysé les mots de passe volés à ADOBE. Des précieux appartenant donc à ses clients.
Jeremi Gosney, chercheur chez Stricture Consulting Group révèle une liste des 100 mots de passe les plus utilisés. Autant dire qu’il y a des claques qui se perdent : 1,9 million de comptes utilisaient comme sésame : 123456 ; plus de 400 000 : 123456789. On vous passe les mots de passe « password« , « 12345678 » ou encore « adobe123« . Bref, avec de telle sécurité pas besoin de voler une base de données ! (Developpez)
L’existence d’une faille de sécurité potentielle dans la monnaie virtuelle Bitcoin inquiète le web… ou pas ! Alors que le Bitcoin rencontre un succès mondial, des chercheurs de l’université Cornell viennent de révéler l’existence d’une faille de sécurité potentielle dans la monnaie virtuelle. Sergey Lozhkin, chercheur senior en sécurité chez Kaspersky Lab, explique : “Comme pour chaque découverte scientifique, les recherches concernant une potentielle vulnérabilité du Bitcoin doivent être revues et analysées par la communauté. Cependant, nous pouvons d’ores et déjà noter que la vulnérabilité dont il est question ici relève davantage de l’économie que de la technologie. Même s’il était possible pour certains groupes de personnes (ou plus probablement une entité gouvernementale disposant d’un pouvoir informatique illimité) de disposer d’un contrôle sur le processus de ‘mining’ de Bitcoin, cela n’entrainerait pas forcément la chute et la disparition de la monnaie virtuelle. » L’agitation autour de ces recherches est donc injustifiée, bien que compréhensible. Actuellement, le Bitcoin est davantage menacé par des risques politiques que technologiques.
Pendant ce temps, en Australie, le responsable du site internet Inputs.io a déposé plainte après avoir été ponctionné d’un million de dollars de Bitcoin. L’atteinte à la sécurité de cette « banque » Bitcoin aurait eu lieu les 23 et 26 Octobre derniers. Les pirates auraient réussi à voler 4.100 bitcoins. Un porte-parole de la police fédérale australienne a déclaré au Daily Mail qu’un vol de bitcoin n’a jamais été étudié par ses services. Les serveurs étaient basés aux USA. Sur son site web, le responsable d’Inputs indique « Je sais que cela ne signifie pas grand-chose, mais je suis désolé, et dire que je suis très triste de ce qui s’est passé est un euphémisme. »
Au sommaire de ce nouvel opus de ZATAZWeb.tv HD de Novembre :
1 – Découverte de Gith, un environnement sécurisé et chiffré que vous allez pouvoir emmener partout avec vous sans peur d’être espionné. Cerise sur le gâteau, Gith est une application Mac, Linux, Windows et Smartphone « Made in France ».
2 – Espionner une carte bancaire qui permet le paiement sans fil, une puce RFID, de plus en plus simple. En avant-première, zatazweb.tv va vous présenter l’alarme anti RFID de poche. De la taille d’un porte-clés, il vous indique quand une lecture NFC est en cours.
3 – Contrer la contrefaçon de diplôme ? Une première européenne pour un lycée lillois qui tag les diplômes de ses bacheliers.
4 – WatchDogs retardé ? ZATAZWeb.tv a été tirer les vers du nez d’Ubi Soft pour en savoir plus sur ce jeu qui nous fait baver.
5 – Un 0Day découvert dans plus d’une dizaine de sites de rectorats français. Explications et démonstration.
6 – Pour sauver les hackers, donnez-leur du travail. Découverte de Yes We Hack, le portail dédié à l’emploi de la sécurité informatique.
7 – Wizzywig : la BD qui retrace les « aventures » de l’ancien hacker, Kévin Mitnick.
8 – HackNowLedge – La grande finale (les 7 et 8 décembre) : 6 pays, 12 équipes, 70 épreuves de hacking éthique.
Sweeties a 10 ans. Cette enfant de 10 ans a réussi à attirer à elle pas moins de 20.000 prédateurs de l’Internet. Des pédophiles qui étaient prêts à payer pour voir la jeune fille participer à des actes sexuels. Une horreur… sauf que Sweeties n’existe pas. C’est un personnage en 3d créé par l’ONG néerlandaise Terre des Hommes. L’idée de l’organisation de lutte contre la pédophilie sur le réseau des réseaux, créer une petite fille et un « bot » capable de piéger les internautes, consommateurs de documents pédopornographiques. 20.000 pédophiles, via 71 pays, ont été piégés de la sorte. Sweeties a permis de remonter à « seulement », 1.000 d’entre eux. Interpol a été saisi. D’après l’ONU, 750.000 pédophiles évolueraient sur les réseaux.
Nous vous expliquions, en octobre, comment une backdoor, une porte cachée donnant accès à l’administration d’un espace informatique, avait été découvert dans plusieurs routeurs de la marque D-Link. Début novembre, nouvelle marque chinoise dans le collimateur avec Tenda.
TTSO a découvert un accès possible et cela via un seul petit paquet UDP. Après extraction du firmware dédié à ce routeur sans fil (Tenda W302R), il a été découvert une possibilité d’écoute des informations. A la différence de D-Link, l’espionnage ne peut se faire qu’en mode réseau local, pas d’exploit à partir du WAN. Ou est donc le problème vont rapidement chantonner les plus pointilleux. L’exploit passe via le réseau mobile. Ce dernier a le WPS activé par défaut, sans aucune limitation de test de mots de passe. Autant dire que le brute forçage de la bête n’est plus qu’un détail. Cette backdoor existe dabs le Tenda W302R, mais aussi dans le Tenda W330R, ainsi que dans le Medialink MWN-WAPR150N.
Il y a un déjà, une étonnante fuite visant Tenda (un ingénieur ?) expliquait comment la porte cachée « MfgThread » fonctionnait. Bref, si vous n’invitez pas la planète sur votre réseau, que le WPS n’est pas activé et que l’utilisation d’un mot de passe digne de ce nom en WPA vous est familier, peu de risque. Il est possible aussi que cette porte cachée soit un oubli d’un codeur local, payé quelques euros, utilisée lors de la fabrication de l’outil et qui n’a pas été effacée.
Une fuite Internet peut rapidement intervenir si on n’y prend pas garde. Un fichier mal maîtrisé, sauvegardé n’importe comment, et c’est rapidement la catastrophe. Google, ainsi que d’autres moteurs de recherche, ne font pas la différence entre le document Excel en libre accès reprenant les recettes de Tata Jeannette, et le fichier regroupant plusieurs dizaines de Centres Hospitaliers Français, avec logins et mots de passe, permettant d’accéder à un espace informatique sensible, celui des patients reçus par les Urgences. Google les voit, donc pour lui, ils sont « libres » d’être référencés, sauvegardés en cache.
Voilà la mésaventure qui vient de toucher une société Française spécialisée dans la création de solutions informatiques de gestion des dossiers patients dédiée aux urgences. Un lecteur, Kyle, nous a alerté de cette fuite complétement folle. Lors d’une cherche d’informations qu’elle ne fût pas son étonnement de se retrouver nez-à-nez face à un fichier Excel intitulé InfosEtContacts.xls.
Google avait sauvegardé les données.
Chaque CH avait son dossier.
Plusieurs moteurs de recherche avaient accès aux données.
Si les premières lignes ne m’ont pas paru des plus perturbantes, les suivantes auraient eu de quoi faire tomber en syncope le premier SAMU/SMUR qui passait par là. Dans ce fichier, une liste de Centres Hospitaliers (Régionaux/Universitaires/…) : Saône, Brive, Besançon, Belfort, Beauvais, Amiens, R/Yon, La Rochelle, Gueret, Gentilly, St Ame, Blanc Mesnil, Forbach, Epinal, Dole, Senlis, Rennes, Provins, Guadeloupe, Neuilly, Nancy, Lille, Montpellier, Metz ou encore Lunéville.
Ce fichier relatait, avant d’être effacé du web (et de la cache Google, Ndr), les accès à distance (avec login et mot de passe en clairs) ; la prise de contrôle des serveurs (ip, vnc, accès, …), ouverture de session (avec ip et identifiants de connexion). Dans certains cas, l’accès à des bases de données avec ip, login et mot de passe. Bref, des centaines d’informations qui auraient pu faire de gros dégâts dans les mains d’internautes malveillants. Heureusement, du moins nous l’espérons, aucun pirate n’est passé par là.
Dès la découverte de la « chose », nous avons alerté le CERT A, l’ANSSI et la CNIL via le protocole d’alerte de ZATAZ.COM. Comme à son habitude, le Centre d’Expertise gouvernemental de Réponse et de Traitement des Attaques informatiques a répondu à notre alerte au quart de tour. Nous avons attendu que la fuite soit colmatée afin de vous relater ce gros, très gros problème.
Comment une telle fuite peut-elle être possible ?
Un dossier, sur le site internet officiel de cette entreprise, non protégé par un login et mot de passe. Un simple htaccess aurait suffi à réclamer les précieux identifiants de connexion. Un contrôle d’accès très simple à mettre en place pourtant. Cela aurait empêché Google, et la planète web entière, d’accéder aux informations.
Autre possibilité de sécurisation, qui nous semble la plus efficace chez DataSecuritybreach.fr : ne pas sauvegarder ce genre de données sur un espace connecté à Internet, et encore moins quand ce dernier est … le site web lui-même.C’est un peu comme si la Banque de France déposait des lingots d’or sur une table, dans la rue, à l’entrée de son bâtiment. Pas évident que les petits blocs jaunes restent sur place bien longtemps.
Pour finir, il est fortement conseillé, c’est la CNIL qui l’écrit, de chiffrer ce genre de contenu et de le sauvegarder dans un espace non disponible/accessible d’un simple clic de souris.
Christophe Jochum a 24 ans. Cet informaticien Suisse vient de terminer une application web qui lui aura pris 5 mois de son temps. Baptisé Odin Secure Networking, l’outil a pour mission de protéger les internautes d’une cyber surveillance. « En vue des soucis actuels concernant l’écoute d’internet publique,indique à DataSecurityBreach.fr Christophe Jochum, j’ai développé une plateforme de discussion privée, cryptée, sans logs et ne retenant aucune informations sur les utilisateurs ou leurs messages« .
Voilà une idée intéressante, surtout qu’il devient de plus en plus difficile de garder une information confidentielle suite au politiques de confidentialité des entreprises telles que Google, Facebook, Microsoft etc… Pour rester dans la confidentialité et ne pas laisser de traces des échanges sur internet, il faut une bonne dose de connaissances informatiques (réseau Freenet, Tor, I2P), acquerir un service VPN (A noter l’excellent Vypr VPN). Autant dire que cela n’est pas obligatoirement simple.
Odin offre donc la possibilité de sécuriser un échange d’informations via un tchat. Odin permet à n’importe quel néophyte en informatique de dialoguer uniquement avec son interlocuteur, sans craindre la lecture d’une tierce personne ni une retenue d’informations. Grâce à plusieurs sécurités (de multiples encryptions à différentes étapes de la transmission du message et la suppression quasi instantanée des transactions encryptées), Odin s’annonce comme le seul service à ce jour permettant un total anonymat et une confidentialité absolue sur le web, et ce, tout en se situant sur le clear web. Odin est un projet en pleine évolution, plusieurs mises à jours sont en attente de publication.
La semaine dernière aux Etats-Unis, des chercheurs ont identifié 25 vulnérabilités zero-day (des exploits qui utilisent une faille jusqu’ici méconnue) dans des logiciels de contrôle industriel d’une seule entreprise, et plus précisément au sein de ses systèmes de gestion SCADA. Bien qu’aucune faille détectée n’ait pu permettre une prise de contrôle totale des serveurs, les chercheurs ont pu ainsi prouver que cette possibilité existait bel et bien, et que des pirates pourraient utiliser ce biais pour prendre contrôle de l’ensemble du système.
En France, Patrick Pailloux, Directeur Général de l’ANSSI, s’est exprimé lors des dernières Assises de la Sécurité sur le besoin urgent pour les entreprises et les organismes gouvernementaux de s’assurer un haut niveau de sécurité inhérent aux systèmes industriels critiques. Le gouvernement vient appuyer le positionnement de l’ANSSI face à cette vulnérabilité des systèmes de contrôle-commande industriels via un projet de loi prévoyant que l’Etat puisse règlementer la protection des systèmes d’information critiques des Opérateurs d’importance vitale (OIV), c’est-à-dire les hôpitaux, les banques ou encore les acteurs dans le secteur de l’énergie (nucléaire, eau, électricité, etc.), des télécoms et des transports.
Jean-Pierre Carlin, Directeur Europe du Sud chez LogRhythm, commente à dataSecurityBreach.fr : « Les cyber-attaques sur les systèmes de gestion SCADA sont rares si nous les comparons aux nombreux incidents touchant des applications Internet ou encore les réseaux informatiques d’entreprise, mais les dommages causés sont bien plus graves. Il suffit que les systèmes SCADA en charge de la télégestion de l’infrastructure critique nationale soient vieillissants ou bien peu protégés pour que les hackers puissent en prendre le contrôle via un simple virus informatique. Dès lors, ils peuvent altérer les opérations au sein des usines de production d’eau, d’électricité ou des réseaux d’énergie. L’ampleur des dégâts liés aux cyber-attaques peut être colossale : elles peuvent non seulement entrainer la perte des données, lourdes de conséquences sur les entreprises et leurs clients, mais aussi engendrer des dommages sur le monde physique, avec un réel impact sur la population. »
Les systèmes SCADA sont beaucoup plus vulnérables face aux cyber-attaques dans la mesure où ils ont été développés à l’époque où Internet n’était pas encore un outil indispensable et omniprésent au quotidien, tant sur le plan professionnel que personnel. La conception du système de contrôle de sécurité s’est donc limitée aux accès physiques, ne prenant ainsi pas en compte le risque de cybermenaces. Les plus virulentes cyber-attaques expérimentées au cours de ces dernières années, telles que les virus Stuxnet ou encore Flame, ont été initiée par le biais de systèmes SCADA, il est donc évident que de telles attaques peuvent encore frapper aujourd’hui, notamment en raison d’un niveau de sécurité insuffisant. Avec la découverte régulière de nouvelles vulnérabilités, les organisations et les gouvernements doivent prendre conscience qu’il est important et désormais urgent de renforcer la sécurité inhérente aux systèmes industriels critiques.
« Les outils traditionnels de cyber sécurité tels que les antivirus ont prouvé leurs limites à maintes reprises. Le virus Flame par exemple, a réussi à contourner le système de détection de 43 antivirus et il a fallu plus de deux ans avant qu’il ne soit identifié. Les entreprises et organismes gouvernementaux doivent donc mettre en place des solutions d’investigation, de détection et de prise en charge de toutes les menaces et vulnérabilités évoluées, avec davantage de précision et des mesures en temps réel. Pour y parvenir, une analyse permanente et complète de tous les logs générés par les systèmes informatiques est indispensable. Avec la forte augmentation de l’informatisation, les infrastructures critiques nationales deviennent de plus en plus vulnérables, il est devenu indispensable de s’équiper avec des niveaux de protection avancés, il en va de l’intérêt général. »
Petites entreprises, grandes menaces : restez informés, restez protégés