Archives de catégorie : Entreprise

Actualités liées à la sécurité informatique des entreprises, PME, PMI, TPE, association, communes.

La fraude en ligne baisse… mais qu’en est-il de l’impact sur les ventes de l’e-commerçant ?

L’Observatoire de la Sécurité des Cartes de Paiement a rendu public il y a quelques jours son rapport annuel 2012. On y apprend que le taux de fraude sur les paiements en ligne est en baisse pour la première fois depuis 2008 en France, atteignant ainsi 0,29% en 2012, contre 0,34% en 2011.

Au-delà des tendances révélées par ce rapport, les e-commerçants doivent se poser la question de l’impact de leur politique de gestion du risque sur leur taux de conversion. En effet, la baisse constatée du nombre de fraudes sur Internet est sans nul doute liée au recours de plus en plus fréquent à des outils de sécurisation basés sur l’authentification forte : 3D Secure. Mais ce n’est pas sans conséquences : l’érosion des ventes induite par 3D Secure n’est plus un secret pour les professionnels du commerce en ligne. Et même si l’on entend de plus en plus parler de 3D Secure « débrayable » ou « à la demande », est-ce une réelle solution pour les e-commerçants qui doivent arbitrer entre vendre davantage et éviter les fraudes ?

Les paiements frauduleux peuvent avoir des conséquences lourdes sur l’e-commerçant. Outre l’évident impact financier, il y a des conséquences collatérales : charge administrative lourde, e-réputation du marchand mise à mal et impact sur la qualité de ses relations avec ses partenaires bancaires. D’autant plus que les e-commerçants sont inégaux face à la fraude, qu’il s’agisse du type de bien vendu (bien numérique, bien physique avec bon de livraison, valeur vénale du bien vendu), des territoires couverts (national ou international), des marges générées sur chaque vente (plus la marge est faible, plus les efforts nécessaires à la compensation d’une fraude sont importants) voire des ressources humaines et des outils à la disposition de chacun.

On comprend donc assez vite que la lutte contre la fraude doit s’inscrire dans une démarche globale de génération de marge. En bref, comment puis-je m’assurer d’une augmentation des ventes « fiables » sur mon site e-commerce tout en luttant efficacement contre les actes frauduleux? En période de crise, comment ne pas gâcher les opportunités fournies par l’un des seuls secteurs encore porteurs ?

Nombreuses sont les sociétés se vantant de fournir des outils de lutte contre la fraude couvrant jusqu’à plusieurs dizaines de milliers de critères de risque à chaque commande traitée. Mais une telle exhaustivité n’est pas gage d’efficacité, car au-delà de l’outil c’est l’analyse statistique de l’activité du marchand qui lui permettra de prendre les bonnes décisions. Chaque e-commerçant doit être en mesure de déterminer un profil d’acheteur normal. Tout comportement sortant de ce profil doit susciter le déclenchement de règles spécifiques avec des actions ciblées en fonction de l’écart entre le comportement analysé et le comportement « normal ». Un travail d’analyse qui doit s’effectuer en amont de la mise en place de toute stratégie de lutte contre la fraude et qui doit être remis en cause régulièrement en fonction des nouveaux comportements détectés. Il faut aussi prendre conscience que la détection a priori de la fraude n’est qu’une facette d’une stratégie efficace. Le partenaire de gestion du risque doit pouvoir fournir des outils d’aide à la décision pertinents et ergonomiques capables d’indiquer au marchand de façon claire quelles alertes ou règles ont été levées par telle ou telle transaction.

Il devient clair que le « mix » d’une stratégie efficace de gestion de risque repose sur l’expertise business du marchand, l’expertise métier de son partenaire et la pertinence des outils mis à disposition. (Par Nabil Naimy, Head of e-payment solutions chez HiPay pour DataSecurityBreach.fr)

L’armée électronique Syrienne pirate True Caller

La Syrian Electronic Army, qui a fait pas mal parler d’elle en piratant d’importants comptes Twitter, vient de ressortir de son trou numérique pour annoncer le piratage de l’annuaire collaboratif TrueCaller. Truecaller est un annuaire collaboratif mondial qui tient dans votre poche et vous permet de contacter facilement des personnes à travers toute la planète. Bref, une mine d’or pour malveillants.

La SEA a annoncé sur son Twitter qu’il avait mis la main sur les données du site. Sept bases de données auraient été volées. La principale BDD pèserait 450GB. La BDD, baptisée Profiles, tiendrait dans 4Go. Le base de données contiendrait, selon les hacktivistes, les codes d’accès de plusieurs millions de Facebook, Twitter, Linkedin, de comptes Gmail.

True Caller explique sur son blog ne pas stocker « les mots de passe, informations de carte de crédit, ou toute autre information sensible sur nos utilisateurs. a pu lire datasecuritybreach.fr, Il est faux que les attaquants ont pu accéder à Facebook de nos utilisateurs, Twitter, ou autres mots de passe de médias sociaux.« 

L’entreprise américaine explique enquêter sur l’étendue de l’accès non autorisé dans ses bases de données. « Nous pensons qu’il est essentiel de faire connaître l’attaque, car il est important que nous gardions fidèle notre honnêteté et notre intégrité« .

Près de neuf français sur dix plébisciteraient la biométrie comme moyen de lutte contre la criminalité

Une étude de Steria, que datasecuritybreach.fr a pu consulter, menée auprès de 1 000 français (sur un total de 3 650 personnes interrogées en Europe), révèle que près de 9 français sur 10 (89 %) se disent favorables à l’utilisation de la biométrie pour identifier les criminels. La majorité est pour l’utilisation de la biométrie dans les cartes d’identité et les passeports (81 %), de même que pour contrôler les accès aux zones réglementées (77 %). En revanche, seuls 52 % acceptent que des solutions biométriques viennent remplacer les numéros PIN des cartes bancaires.

La plupart des français (89 %) se disent favorables à l’utilisation des technologies biométriques pour l’identification des criminels. Pourtant seuls 52 % accepteraient de voir la biométrie entrer dans leur vie quotidienne et remplacer les codes PIN des cartes bancaires par exemple. Une majorité de français (70 %) estime en effet que l’usage de la biométrie se limite à la protection contre l’usurpation d’identité, alors que de nombreux domaines de développement sont aujourd’hui envisagés : contrôles automatiques, simplification des procédures administratives, traçabilité des données, lutte contre la fraude ou encore réduction du crime.

Au niveau européen, les français sont plus favorables à l’adoption des technologies biométriques pour l’identification des criminels, que les britanniques (80 %), et les allemands (77 %). Près des trois-quarts (69 %) des sondés en Europe sont pour l’utilisation de la biométrie dans les cartes d’identité et les passeports, ainsi que pour contrôler l’accès aux zones réglementées.

Un marché à fort potentiel Selon de récentes estimations, le marché mondial de la biométrie représentera 8,5 milliards d’euros d’ici 2015. Cela traduit une formidable évolution des usages de la biométrie. Pour Florent Skrabacz, responsable des activités de Sécurité de Steria « les nouvelles applications de la biométrie, notamment pour la mobilité et les applications en ligne, sont une arme indispensable pour lutter contre les nouvelles fraudes à l’identité numérique ».

Ces propos sont renforcés par Ole Marius Steinkjer, expert des technologies biométriques chez Steria qui explique à DataSecurityBreach.fr : « Les applications de la technologie biométrique ne cessent de se diversifier : demandes d’asile, fluidité du trafic transfrontalier, authentification des criminels, contrôle d’accès aux sites militaires, aux dossiers médias, aux comptes bancaires, etc. Pourtant, en raison de préoccupations vis-à-vis de la protection de la vie privée, les citoyens hésitent toujours à adopter cette technologie au quotidien ».

Pour avoir déployé des solutions biométriques lors de projets dans 27 pays, notamment au Royaume-Uni, en Suisse, en France, en Allemagne, en Belgique et en Norvège, Steria jouit d’une grande expérience de la question. Cette année, Steria a notamment été sélectionné par la Police danoise pour un programme biométrique d’identification d’empreintes digitales et a annoncé, aux côtés de la Commission européenne, le déploiement de la seconde génération du système d’information Schengen (SIS II), qui prévoit de rationaliser les procédures de contrôle aux frontières de toute la zone et de faciliter la communication entre les Etats membres grâce aux données biométriques.

Connection VPN, entre 2 clés USB, en 60 secondes

Dans la nouvelle émission de ZATAZWeb.tv, numéro estival, il est proposé plusieurs sujets qui devraient vous intéresser. En plus de découvrir un jouet chinois qui permet de hacker certaines cartes RFID, l’émission ZATAZ Web TV revient aussi sur les livres à emmener avec soit à la plage, dont le dernier du moment des Editions ENI, Malware.

Particulièrement intéressant, les clés USB iTwin. L’émission a testé la version professionnelle de ces clés USB qui permettent de créer un accès VPN, entre deux portables.  iTwin est composé de deux parties. La première clé est insérée dans l’ordinateur de bureau, et le second – à la maison, par exemple. La connexion, en quelques secondes, est automatiquement établie sous la forme d’une connexion VPN sécurisée entre les deux machines.

A noter que l’émission profite des beaux jours pour lancer le grand jeu de l’été. A gagner : deux Playstation 4 de Sony ; des tee-shirts Nuit du hack et ZATAZ.COM et des livres. Lancement de notre grand jeu de l’été, lundi 22 juillet. Les premiers indices se trouvent déjà dans l’émission.

IP-tracking: une député Européenne saisit le nouveau Commissaire croate

En guise de bienvenue, l’eurodéputée Françoise Castex a enjoint le nouveau Commissaire à la protection des consommateurs, Neven Mimica, de se saisir du dossier IP-tracking. Alors que la CNIL a confirmé sur son site, vendredi 28 juin, le lancement d’une enquête conjointe avec la DGCCRF sur le développement, sur certains sites de vente de billets de transport en ligne, d’une pratique dénommée « IP Tracking », Françoise Castex a saisi l’occasion de la prise de fonction du Commissaire croate Neven Mimica pour le sensibiliser à cette pratique qui « contrevient d’une part aux dispositions européennes relatives à la protection des données personnelles, dont l’adresse IP fait partie, et d’autre part, génère une concurrence déloyale, avec un prix à la tête du client« .

Dans une lettre adressée au nouveau Commissaire croate, l’eurodéputée socialiste invite la Commission européenne à « enquêter sur la fréquence de cette pratique et protéger les consommateurs en conséquence. » Pour la Vice-présidente de la Commission des Affaires juridiques: « la création de ce nouveau portefeuille dédié à la protection des consommateurs doit amener la Commission européenne à se saisir enfin du dossier!« , estime à zataz.com et Data Security Breach, Françoise Castex.

Avant de conclure: « Alors que les vacances commencent, et que 53% des Européens réservent leurs vacances en ligne, il existe une forte attente des citoyens en la matière. La Commission enverrait un signal fort en ouvrant dès maintenant une enquête à l’échelle européenne« .

Mon terminal mobile sur le lieu de travail

Les salariés qui utilisent leur propre terminal mobile au bureau sont inquiets à l’idée que leur employeur puisse accéder à leurs informations personnelles. C’est ce qu’a pu constater Data Security Breach dans le rapport reçu d’Aruba Networks, leader de l’accès réseau pour l’entreprise mobile. En France, cette méfiance se traduit en faits concrets. DataSecurityBreach.fr a pu constater que 24% des salariés français déclarent que leur employeur ne sait pas qu’ils utilisent un terminal personnel au travail ; 57% d’entre eux ne déclareraient pas à leur employeur le nouveau terminal qu’ils envisagent d’utiliser au travail ; 65% déclarent que leur employeur n’installe pas de logiciel de sécurité supplémentaire sur leur terminal ; 48%  ne signaleraient pas immédiatement une fuite de données professionnelles.

Le rapport de l’étude « Employees tell the truth about your company’s data », menée auprès de plus de 3 000 salariés dans le monde, révèle que près de la moitié des salariés européens (45 %) redoutent la perte de données personnelles, une crainte que partagent 40 % des personnes interrogées au Moyen-Orient et 66 % aux Etats-Unis. Par ailleurs, ils sont 34 % en Europe, 35 % au Moyen-Orient et 51 % aux Etats-Unis à déclarer que leur service informatique ne prend aucune mesure pour assurer la protection des dossiers et applications professionnels se trouvant sur leurs terminaux personnels.

Ces inquiétudes font que de nombreux salariés rechignent à mettre leur terminal personnel entre les mains du service informatique, mettant ainsi en danger les données de leur entreprise. Près d’un salarié européen sur six (soit 15 %) déclare n’avoir même pas prévenu son employeur qu’il utilise un terminal personnel au travail. Ils sont 17 % dans ce cas au Moyen-Orient et en Amérique.

Encore plus inquiétant pour les entreprises : 13 % des salariés européens, 26 % au Moyen-Orient et 11 % aux Etats-Unis avouent qu’ils n’informeraient pas leur employeur si leur terminal était corrompu, même si cela entraînait une fuite de données professionnelles. Ils sont par ailleurs 40 % en Europe, 41 % au Moyen-Orient et 36 % en Asie à affirmer qu’ils ne signaleraient pas immédiatement une fuite de données.

Cette réticence s’explique par la perception négative que les salariés ont du service informatique de leur entreprise. Ils s’inquiètent plus particulièrement de ce que le personnel informatique pourrait faire de leur terminal et des données qu’il contient. 25 % des salariés européens interrogés, 31 % au Moyen-Orient et 45 % aux Etats-Unis sont inquiets à l’idée que le personnel informatique accède à leurs données personnelles, et ils sont 18 % en Europe et 26 % au Moyen-Orient à craindre que leur service informatique ne fouille dans leurs données privées s’ils lui confiaient leur terminal.

Lorsqu’on leur demande comment elles réagiraient si le personnel informatique de l’entreprise accédait à leurs données personnelles, près de la moitié des personnes interrogées en Europe et au Moyen-Orient répondent qu’elles seraient en colère, tandis qu’elles seraient 41 % en Europe, 47 % au Moyen-Orient et 46 % aux Etats-Unis à percevoir cela comme une violation.

Ben Gibson, directeur marketing chez Aruba Networks, a déclaré à datasecuritybreach.fr : « L’étude menée des deux côtés de l’Atlantique montre que les employés et les services informatiques jouent avec la sécurité des données, mais cela n’est pas uniquement le fait du hasard. Pour résumer : autant les salariés acceptent mal le pouvoir que les employeurs exercent aujourd’hui sur leurs données personnelles, autant ils sont indifférents à la sécurité des données de l’entreprise. »

« L’utilisation de terminaux électroniques personnels pour un usage professionnel (BYOD) est devenue aujourd’hui une réalité face à laquelle les entreprises doivent adopter des solutions pour, d’un côté, garantir le caractère privé des données des employés et, de l’autre, exercer un contrôle plus étroit sur le réseau afin de s’assurer qu’aucune information sensible ne puisse être divulguée, le tout sans perturber l’expérience de l’utilisateur », a-t-il conclu à Data Security Breach.

Il existe clairement un fossé entre ce que les employés veulent et ce dont les services informatiques des entreprises ont besoin. Créer une véritable séparation entre données personnelles et données de l’entreprise contribuerait fortement à résoudre ces problèmes et à tranquilliser les salariés.

A noter que l’éditeur de solutions de sécurité informatique AVG a mis en ligne, dans le Google Play, un outil qui permet de désinstaller, efficacement, toutes les applications que l’on souhaite détruire.

VPN Persona non grata pour Visa et MasterCard

Le fondateur d’iPredator, un service de VPN qui permet de sécuriser et anonymiser ses connexions sur la toile, Data Security Breach vous vantait dernièrement l’intérêt des VPN, vient d’annoncer sur son blog que Visa et MasterCard interdisait toutes utilisation d’iPredator. Peter Sunde, propriétaire d’iPredator, et cofondateur de Pirate Bay, explique que les internautes qui souhaitent payer via ses deux solutions de paiement ne peuvent plus le faire. La société PaySon, qui se charge des transactions bancaires lui aurait indiqué que Visa et MasterCard interdisaient dorénavant les paiements pour des services VPN et autres systèmes d’anonymisation.

Le site Torrent freak, qui diffuse le courriel reçu par Payson, montre que les deux sociétés de paiement se sont aussi attaqués aux revenus des sociétés Anonine, Mullvad, VPNTunnel et Privatvpn. Bref, les deux entreprises américaines refont le coup de Wikileaks en bloquant les possibilités d’achats par leur biais. Un moyen pour le FBI et les services de renseignements américains de contrer, encore un peu plus, les fraudes et le black market ; ou est-ce une nouvelle méthode des majors de combattre les contrefacteurs de films, logiciels, albums de musique en les empêchant d’exploiter des moyens de rendre anonymes leurs actions.

C’est malheureusement mal connaitre ce milieu qui peut utiliser d’autres moyens de paiement comme PaySafeCard, des services téléphoniques surtaxés ou encore BitCoin.

Trois français sur 10 ont perdu des données stockées dans le cloud en 2012

Aujourd’hui, de nombreuses entreprises migrent vers des plates-formes de cloud computing pour bénéficier des avantages concurrentiels inhérents aux gains qui en découlent en matière de vitesse, d’agilité et de flexibilité. Selon l’enquête Avoiding the Hidden Costs of the Cloud – 2013 publiée en janvier 2013 par Symantec, Datasecuritybreach.fr vous en parlait à l’époque, 86 % des entreprises françaises en sont au moins à discuter de cloud computing, 79 % pour les PME.

Une mauvaise utilisation du cloud computing peut en revanche se révéler désastreuse pour les entreprises qui peuvent voir leurs coûts augmenter ou observer des pertes d’informations ou de données. En France, 33 % des entreprises ont perdu des données stockées dans des clouds et 70 % ont été confrontées à des échecs de restauration. C’est du moins ce qu’indique ce rapport. 70 % des entreprises françaises ont expérimenté des déploiements non-autorisés et non-gérés d’applications de cloud computing ; parmi elles, 40 % ont été confrontées à des problèmes de divulgation d’informations confidentielles et plus d’un quart à des problèmes de prise de contrôle de comptes, de dégradation de ressources Web ou de vols de produits ou de services.

Des données diffusées au sujet de Vinci construction

Un pirate informatique du nom de Lewis, du groupe SamouraiZ, a diffusé il y a quelques jours un document reprenant ce qui semble être un Pentest, une analyse de faille, sur le site de Vinci Construction. Des informations techniques (certificats, clés de chiffrement, XSS) et l’annonce de failles dans des espaces web du géant français de la construction. Au moment ou la planète se penche sur l’espionnage des entreprises, cette diffusion « underground » est assez étonnante. Le bidouilleur n’a cependant pas fourni (sauf via des captures écrans, ndlr datasecuritybreach.fr) les méthodes d’actions.

Pas de doute, cependant, que des entités de veilles (guerres) économiques seront capables de reproduire les découvertes du bidouilleur. Pour rappel, la loi Française considère les « pentests » sauvages comme des attaques informatiques. Les risques judiciaires sont importants : de 3 à 7 ans de prison ; jusqu’à 350.000 euros d’amende.

Watch dogs : Ubi Soft attaqué par de vrais pirates

Des pirates informatiques ont mis la main, voilà quelques semaines, sur une faille de type injection SQL qui leur aurait permis de consulter la base de données de comptes d’utilisateurs de l’éditeur de jeu. Ubisoft recommande à ses utilisateurs de changer leur mot de passe par sécurité.

Le créateur de « Assassin’s » ou encore du très attendu Watch dogs affirme que la sécurité d’un de ses sites internet (Uplay) avait été compromise. Un audit a permis de démonter que des données de la base de données avaient été consultées. Data Security Breach ne sait pas si les informations (noms d’utilisateurs, adresses courriel et mots de passe [MD5]) ont été copiées et diffusées par le pirate.

Voici le courriel envoyé par UBI Soft. « Cher Membre, Nous avons récemment découvert que la sécurité d’un de nos sites Internet avait été compromise, permettant d’accéder à certains de nos systèmes en ligne sans autorisation. Nous avons immédiatement pris les mesures nécessaires pour supprimer cet accès, enquêter sur cet incident et restaurer la sécurité des systèmes touchés. Pendant cette procédure, nous avons appris que des données avaient été illégalement consultées depuis notre base de données de comptes. Ces données incluent des noms d’utilisateurs, des adresses e-mail ainsi que des mots de passe cryptés. Sachez qu’aucune information de paiement n’est stockée chez Ubisoft : vos informations bancaires ne sont donc pas concernées par cette intrusion. En conséquence, nous vous recommandons de changer le mot de passe de votre compte : datasecuritybreach.fr. Par mesure de précaution, nous vous recommandons aussi de changer vos mots de passe sur les autres sites Internet ou services où vous utilisez un mot de passe identique ou proche. Veuillez accepter nos sincères excuses pour cet incident. Soyez assurés que votre sécurité reste notre priorité. »