Archives de catégorie : Particuliers

Actualités liées à la sécurité informatique des particuliers et à la vie privée.

IP-tracking: Le Parlement traque la Commission européenne

Les eurodéputés demandent que l’IP-tracking soit reconnu comme une pratique commerciale déloyale. La Commission des affaires juridiques du Parlement européen a adopté aujourd’hui un rapport sur l’application de la directive 2005/29/CE sur les pratiques commerciales déloyales. Dans ce rapport, voté à l’unanimité, les parlementaires demandent aux États membres et à la Commission européenne une protection adéquate des consommateurs face à l’IP-tracking [1].

Françoise Castex se félicite que l’ensemble des groupes politiques aient soutenu son amendement visant à reconnaître l’IP-tracking comme une pratique commerciale déloyale. « C’est la preuve que le ras-le-bol est général face à ces pratiques inadmissibles qui touchent des millions de consommateurs européens! » déclare l’eurodéputée socialiste.

« Le Parlement souhaite mettre un terme à l’inaction de la Commission et des États membres« , estime Françoise Castex, qui avait saisi l’exécutif européen un janvier puis en juillet dernier [2]. « Nous demandons à la Commission européenne de se pencher sur ce phénomène bien connu des consommateurs et de proposer enfin un texte qui interdise ces pratiques commerciales sur le net. »

« À défaut, nous demanderons à la Commission européenne une révision de la directive 2005/29« , conclut la Vice-présidente de la Commission des Affaires juridiques du Parlement européen.

[1] Méthode utilisée par un opérateur et qui consiste, lorsqu’un usager effectue une recherche de billets, à enregistrer cette recherche et l’associer à l’adresse IP du terminal utilisé. Si l’usager n’achète pas immédiatement, et se décide un peu plus tard, l’opérateur ayant gardé en mémoire l’intérêt manifesté par l’usager pour ce trajet, propose alors un prix un peu supérieur, ceci afin de susciter l’achat immédiatement en laissant penser à l’internaute que le nombre de places diminue et que le prix augmente.

[1] Françoise Castex avait saisi la Commission européenne le 29 janvier 2013 par une question avec demande de réponse écrite (http://www.europarl.europa.eu/sides/getDoc.do?pubRef=-//EP//TEXT+WQ+P-2013-000873+0+DOC+XML+V0//FR&language=fr) et interpellé le Commissaire à la protection des consommateurs lors de sa prise de fonctions le 2 juillet: http://www.francoisecastex.org/2013/07/ip-tracking-francoise-castex-saisit-le-nouveau-commissaire-croate.html

[1] Méthode utilisée par un opérateur et qui consiste, lorsqu’un usager effectue une recherche de billets, à enregistrer cette recherche et l’associer à l’adresse IP du terminal utilisé. Si l’usager n’achète pas immédiatement, et se décide un peu plus tard, l’opérateur ayant gardé en mémoire l’intérêt manifesté par l’usager pour ce trajet, propose alors un prix un peu supérieur, ceci afin de susciter l’achat immédiatement en laissant penser à l’internaute que le nombre de places diminue et que le prix augmente.

[2] Françoise Castex avait saisi la Commission européenne le 29 janvier 2013 par une question avec demande de réponse écrite (http://www.europarl.europa.eu/sides/getDoc.do?pubRef=-//EP//TEXT+WQ+P-2013-000873+0+DOC+XML+V0//FR&language=fr) et interpellé le Commissaire à la protection des consommateurs lors de sa prise de fonctions le 2 juillet: http://www.francoisecastex.org/2013/07/ip-tracking-francoise-castex-saisit-le-nouveau-commissaire-croate.html

Données personnelles: « Circulez, y’a rien à voir! »

La Commission européenne doit adopter mercredi 27 novembre un texte dans lequel il est clairement indiqué qu’elle continuera à travailler étroitement avec les services de renseignement américains. Dans ce document de travail, il est souligné que la Commission européenne ne suspendra pas les transferts controversés de données personnelles vers les Etats-Unis, et ce malgré les révélations d’Edward Snowden et les demandes répétées des parlementaires relatives à la protection de la vie privée. En particulier, la Commission ne veut pas suspendre l’accord Swift-TFTP comme l’a réclamé le Parlement européen dans une résolution du 23 octobre dernier. Elle rejette également toute révocation de l’accord «Safe Harbour», permettant l’utilisation commerciale des données personnelles des Européens par les sociétés américaines.

Francoise Castex ironise: « C’est la façon qu’a la Commission de lancer la campagne des européennes! Déjà en 2008, lors de l’adoption du paquet Telecom, Viviane Reding nous avait fait le coup[1]. Votez ce que vous voudrez, on n’en tiendra pas compte! » Avant d’ajouter, plus sérieusement: « C’est un très mauvais signal envoyé aux électeurs qui n’en finissent plus de se demander à quoi sert l’Europe! ». Pour l’eurodéputée socialiste: « Après ACTA et le TTIP, Barroso se fait une nouvelle fois le supplétif des intérêts américains. » L’élue gersoise conclut: « Le rôle de la Commission européenne est de défendre le projet européen, pas de le vendre!« 

[1] Le 24 septembre 2008, quelques heures après l’adoption de l’amendement 138 sur le paquet Telecom, Viviane Reding  avait annoncé que la Commission européenne ne reprendrait pas cet amendement pourtant voté par 80% des parlementaires, avant de se rétracter.

A lire, le document de la Direction Générale des Politiques Internets du Parlement Européen sur Les programmes de surveillance des Etats-Unis et leurs effets sur les droits fondamentaux des citoyens de l’UE.

Les réseaux sociaux, « faille insidieuse » des cyberattaques ?

Les cyberattaques sont plus sophistiquées que jamais et les techniques de hacking ne cessent d’évoluer, de se renouveler. Aujourd’hui, force est de constater que la menace ne provient plus exclusivement de l’extérieur. Au sein d’une organisation, les utilisateurs sont à la fois victimes et potentiels « cybercriminels » notamment dans le cadre de leur usage des réseaux sociaux.

Les bonnes pratiques de l’usage des réseaux sociaux au bureau
Afin de réduire les risques d’attaques et de renforcer la sécurisation des données, les entreprises doivent former les employés aux bonnes pratiques de l’usage des réseaux sociaux au bureau ; de nombreux utilisateurs ont un comportement à risque par manque de sensibilisation et/ou parce qu’ils ne mesurent pas les dangers qu’ils font prendre aux organisations. Pourtant, les menaces les plus importantes proviennent surtout des sites professionnels tels que LinkedIn ou Viadeo, qui sont des sources intarissables d’informations à très forte valeur ajoutée sur les entreprises pour les hackers.

Ceux-ci ont accès en « libre-service » à un très grand nombre d’informations sur l’activité de l’entreprise qui leur permettent de récupérer des données sensibles. Les réseaux sociaux professionnels sont, en effet, le point d’entrée à des informations sur les employés, leur rôle dans l’entreprise, leurs fonctions quotidiennes, voire les nombreuses informations sur les outils de sécurité utilisés et les problématiques auxquelles ils ont été exposés. Les hackers utilisent actuellement l’ensemble des vecteurs à leur disposition : ils peuvent également pirater des informations professionnelles via un terminal personnel lorsque l’employé utilise ses propres outils (BYOD) ou travaille de chez lui à partir de son ordinateur personnel. Aujourd’hui, les brèches de sécurité sont progressives et permettent aux pirates de s’introduire dans les systèmes informatiques de la manière la plus discrète possible pour collecter le maximum d’informations et accéder petit à petit aux données les plus critiques.

Le Community Manager, danger insoupçonné
Le Community Manager a un rôle clé dans une entreprise puisqu’il gère son image et sa présence sur les réseaux sociaux. Il ne s’agit pas tant de ses privilèges (qui sont finalement peu élevés) que de son impact sur l’image et la communication officielle de l’entreprise sur les médias sociaux. Le détournement de ce type de compte est aujourd’hui une cible privilégiée de groupes cherchant à nuire à l’image d’une société ou à profiter de sa notoriété pour passer des messages non sollicités ou diffuser des informations confidentielles. Par ailleurs, lorsqu’un salarié quitte l’entreprise, il doit rendre ses clés, son badge mais les employeurs ne pensent pas nécessairement à changer ses mots de passe. Or, un Community Manager ou autre employé mécontent qui quitte l’entreprise emportant avec lui identifiants et mots de passe pourrait également lui nuire sans difficultés – tout salarié d’une entreprise est susceptible de conserver ses données de connexion après son départ de la société.

Prenons l’exemple récent de l’affaire PRISM, il ressortirait que l’ancien analyste de la NSA, Edward Snowden, aurait accédé à des informations extrêmement confidentielles grâce aux identifiants de connexion de plusieurs de ses collègues, qu’il aurait convaincu de lui fournir en prétextant un travail qu’il devait faire, en tant qu’administrateur du système informatique. Ce type de comportements peut avoir des conséquences catastrophiques sur l’économie d’une entreprise et engendrer des dommages collatéraux durables (perte de clients, impact sur le cours des actions en bourse pour les sociétés cotées, retrait d’investisseurs/business angels…).

De l’importance d’appliquer et transmettre les bonnes pratiques
Les cyberattaques sont une réalité pour tous et les entreprises comme les employés doivent prendre conscience que chaque individu est une porte d’accès aux données sensibles d’une société. Pour ce faire, les organisations peuvent appliquer plusieurs règles simples et peu coûteuses afin de renforcer la sécurisation des informations :

[dsb] Sensibiliser les utilisateurs au fait que le risque existe et  qu’ils doivent adopter un comportement de méfiance vis-à-vis d’informations en provenance de l’extérieur, mais également de l’intérieur – le fait de partager un simple mot de passe avec un collègue, peut aussi être considéré comme un comportement à risque.

[dsb] Identifier la source et le parcours des hackers afin de paralyser l’attaque et le retrait de données sensibles.

[dsb] Mettre en place des solutions de détection pour alerter les personnes responsables de l’entreprise qu’un compte sensible est en cours d’utilisation (peut-être frauduleuse) afin de favoriser une intervention rapide.

[dsb] Identifier et sécuriser les comptes à privilèges au sein des entreprises, premières cibles des attaquants puisque souvent méconnus et négligés.

En conclusion, pour parer au maximum à ces « failles humaines », employés et entreprises doivent redoubler de vigilance pour un usage plus réglementé des réseaux sociaux professionnels et privés. Commentaire d’Olivier Prompt, Regional Sales Engineer, Northern Europe & Africa chez Cyber-Ark Software pour Data Security Breach.

Les services secrets britanniques font dans le phishing

Quoi de plus sympathique qu’un bon gros phishing pour mettre la main sur les données privées et sensibles d’une cible. Les services secrets de sa gracieuse majesté britannique, le British Intelligence Agency GCHQ (Government Communications Headquarters) aurait utilisé de fausses pages du portail professionnel communautaire Linkedin pour mettre la main sur des données ciblées.

Une information que le magazine allemand Der Spiegel a révélé après l’analyse de documents secrets du GCHQ que l’ancien « analyste » Edward Snowden aurait volé. La première attaque connue visait le gouvernement belge et Belgacom, l’opérateur de télécommunication. Une fois le visiteur piégé par la fausse page Linkedin, un logiciel espion s’installait dans l’ordinateur des cibles de la GCHQ. L’objectif aurait été d’accéder au système de routeur GRX exploité par BICS pour intercepter le trafic téléphonique.

C’est quand même dingue de voir comment ces services secrets peuvent être bavards, dans leurs bureaux ; Ca n’étonne personne de savoir qu’un simple analyse « du privé » puisse accèder à autant d’informations variées !

En attendant, pour répondre aux écoutes probables de la NSA du trafic data de Yahoo! et Google, les deux géants de l’Internet viennent d’annoncer qu’ils allaient protéger leurs données internes. La CEO de Yahoo!, Marissa Mayer, a indiqué que les connexions de son groupe seraient désormais chiffrées.

Propagation d’un trojan bancaire via Skype

Le pic de ces envois a été enregistré dans la première moitié de novembre 2013. BackDoor.Caphaw est capable de voler les identifiants d’accès aux comptes en ligne et d’autres données sensibles stockées sur la machine infectée. Il exploite les vulnérabilités des navigateurs (par exemple les packages d’exploits BlackHole), et se copie sur les supports amovibles et réseau.

Depuis la deuxième quinzaine d’octobre 2013, les attaquants utilisent Skype pour distribuer le Trojan BackDoor.Caphaw. Le pic de la propagation, selon DrWeb, a été enregistré entre le 5 et 14 novembre 2013. Les attaquants envoient des messages via Skype en utilisant les comptes des utilisateurs déjà infectés. Les messages incluent un lien vers une archive portant le nom invoice_XXXXX.pdf.exe.zip (où XXXXX est un ensemble aléatoire de chiffres). L’archive contient le fichier exécutable du Trojan BackDoor.Caphaw.

Après son lancement, le Trojan sauvegarde sa copie dans un dossier d’application comme un fichier, avec un nom aléatoire, et modifie la clé du Registre chargée du lancement automatique des applications. Afin de faire face aux tentatives d’être étudié, ce Trojan possède un mécanisme de détection de lancement sur une machine virtuelle.

Suite à son installation, le Trojan BackDoor.Caphaw essaie de s’intégrer dans les processus en cours et de se connecter à un serveur des attaquants. Ce Trojan surveille l’activité de l’utilisateur et détecte les connexions aux banques en ligne. Dans ce cas, BackDoor.Caphaw peut injecter du contenu malveillant et intercepter les données entrées dans différents formulaires.

Une autre de ses fonctions est l’utilisation de la caméra et l’enregistrement, sur la machine infectée, de vidéos en streaming, afin de le transmettre au serveur des attaquants sous la forme d’une archive RAR. En outre le BackDoor.Caphaw peut télécharger depuis le serveur distant des composants additionnels et les lancer. Par exemple, des modules pour rechercher et transmettre aux attaquants les mots de passe des clients FTP ou créer un serveur VNC. Il existe également un module MBR bootkit, capable d’infecter des secteurs d’amorçage etc. Enfin, il existe un module pour l’envoi automatique de liens malveillants via Skype. Les utilisateurs doivent rester prudents et éviter de cliquer sur les liens reçus dans les messages via Skype, même si ces messages proviennent de leurs connaissances, car leurs ordinateurs peuvent être déjà infectés par le BackDoor.Caphaw.

 

Débandade numérique : du viagra dans le site de La Poste

« Fitness, netteté de l’objectif, une considération attentive de con de la question de l’échelle ainsi que la beauté et de l’art et de l’unité coupons » c’est par ces quelques mots que la page 10386, mais aussi des centaines d’autres, de l’espace « Courrier International » du site officiel de La Poste (laposte.fr) s’ouvre aux regards des internautes étonnés par ce charabia bien loin de l’univers de la société Française.

Derrière le lien « Suivre vos envois« , un pirate informatique spécialisé dans la diffusion de publicités illicites vantant, la plupart du temps, les médicaments contrefaits. Dans le cas de Laposte.fr, du viagra, la petite pilule bleue qui fait rougir maman et durcir papa… ou le contraire ! La rédaction de Data Security Breach a recensé plusieurs centaines de fausses pages. Ici, une injection d’un texte n’ayant ni queue, ni tête, sauf quelques lignes exploitant des mots clés que les moteurs de recherche, Google en tête, reprendront sans sourciller. Aucun blocage des moteurs de recherche, d’autant plus que les phrases sont diffusées par un site très sérieux. Google and Co n’y voient que du feu. Les pages ranks des sites pirates, et donc leur visibilité, sera plus forte encore grâce à des alliés ainsi manipulés.

Bref, si les mots « viagra acheter » ; « viagra au meilleur prix » ou encore « achat viagra le moins cher online viagra prescription » apparaissent dans vos sites, inquiétez-vous. Vous servez de rebond à des vendeurs de contrefaçons de médicaments.

Un piratage qui pourrait faire sourire, sauf que l’injection n’installe pas qu’une seule page. Chaque phrase dirige l’internaute vers d’autres pages « La Poste », avec autant de nouvelles phrases et des villes comme Lyon, Montpellier, … Finalité pour le pirate, plus le site comportera ses « liens » malveillants, plus il sera aperçu, ensuite, par les moteurs de recherche, donc les internautes potentiels acheteurs. Il suffit de taper « Viagra » et « Laposte » pour comprendre l’épineux problème. Les liens proposés par les moteurs de recherche dirigent, dans un premier temps vers le site de Laposte.fr, pour être ensuite redirigé dans la foulée, sur les pharmacies illicites.

D’après les informations de zataz.com, l’injection a pu être possible via une vulnérabilité dans un CMS. En attendant, Google a intercepté, au moment de l’écriture de notre article, une dizaine de page… par mots clés. DataSecurityBreach est passé par le protocole d’alerte de son grand frêre pour alerter le CERT La Poste [HaideD 2668]. (Merci à @Stoff33)

Mise à jour : La Poste aura été totalement transparente au sujet de cette attaque informatique. Le CERT La Poste revient sur les actions menées et comment le pirate a pu agir : « Le site piraté est l’ancien site du courrier international (www.laposte.fr/courrierinternational ) que nous allions désactiver la semaine prochaine, explique le CERT La Poste à DataSecurityBreach.fr. Nous avons migré et réorganisé ses contenus sur le portail laposte.fr. Les contenus du courrier international sont aujourd’hui consultables sur http://www.laposte.fr/Entreprise/Courrier-international/. Nous réintégrons sur laposte.fr les contenus qui étaient disponibles sur d’autres sites. Cet exemple s’inscrit dans cette démarche. Les pirates ont apparemment réussi à rentrer par une faille du CMS Typo3 de l’ancien site web. Actuellement, l’ancien site est désactivé (pages incriminées inaccessibles) et tous ses fichiers sont archivés pour analyse dès demain matin.Nous activons notre réseau de correspondants chez Google pour demander un retrait des résultats de recherche (et du cache Google associé) le plus rapidement possible. » Un exemple qui démontre que les anciens CMS, qui ne sont plus exploités, ne doivent pas rester sur un serveur ; et que les mises à jour sont indispensables dans le cas contraire.

 

 

 

Près de 2 millions de mots de passe 123456 pour des clients ADOBE

Après le piratage de 38 millions de clients de l’éditeur ADOBE, une étude montre que les mots de passe des piratés sont aussi ridicules qu’inutiles. A se demander si le piratage de 38 millions de clients ADOBE n’est pas un moyen de communiquer auprès des clients et entreprises utilisatrices des produits de l’éditeur de Photoshop, Adobe Acrobat, ColdFusion. Des chercheurs, qui ont été mettre la main sur les données diffusées sur un forum russe, ont analysé les mots de passe volés à ADOBE. Des précieux appartenant donc à ses clients.

Jeremi Gosney, chercheur chez Stricture Consulting Group révèle une liste des 100 mots de passe les plus utilisés. Autant dire qu’il y a des claques qui se perdent : 1,9 million de comptes utilisaient comme sésame : 123456 ; plus de 400 000 : 123456789. On vous passe les mots de passe « password« , « 12345678 » ou encore « adobe123« . Bref, avec de telle sécurité pas besoin de voler une base de données ! (Developpez)

ZATAZ Web TV HD episode S3E3

Au sommaire de ce nouvel opus de ZATAZWeb.tv HD de Novembre :

1 – Découverte de Gith, un environnement sécurisé et chiffré que vous allez pouvoir emmener partout avec vous sans peur d’être espionné. Cerise sur le gâteau, Gith est une application Mac, Linux, Windows et Smartphone « Made in France ».

2 – Espionner une carte bancaire qui permet le paiement sans fil, une puce RFID, de plus en plus simple. En avant-première, zatazweb.tv va vous présenter l’alarme anti RFID de poche. De la taille d’un porte-clés, il vous indique quand une lecture NFC est en cours.

3 – Contrer la contrefaçon de diplôme ? Une première européenne pour un lycée lillois qui tag les diplômes de ses bacheliers.

4 – WatchDogs retardé ? ZATAZWeb.tv a été tirer les vers du nez d’Ubi Soft pour en savoir plus sur ce jeu qui nous fait baver.

5 – Un 0Day découvert dans plus d’une dizaine de sites de rectorats français. Explications et démonstration.

6 – Pour sauver les hackers, donnez-leur du travail. Découverte de Yes We Hack, le portail dédié à l’emploi de la sécurité informatique.

7 – Wizzywig : la BD qui retrace les « aventures » de l’ancien hacker, Kévin Mitnick.

8 – HackNowLedge – La grande finale (les 7 et 8 décembre) : 6 pays, 12 équipes, 70 épreuves de hacking éthique.

Retrouvez les autres épisodes de ZATAZ Web TV HD sur http://www.zatazweb.tv

Une fillette virtuelle piège 20.000 pédophiles

Sweeties a 10 ans. Cette enfant de 10 ans a réussi à attirer à elle pas moins de 20.000 prédateurs de l’Internet. Des pédophiles qui étaient prêts à payer pour voir la jeune fille participer à des actes sexuels. Une horreur… sauf que Sweeties n’existe pas. C’est un personnage en 3d créé par l’ONG néerlandaise Terre des Hommes. L’idée de l’organisation de lutte contre la pédophilie sur le réseau des réseaux, créer une petite fille et un « bot » capable de piéger les internautes, consommateurs de documents pédopornographiques. 20.000 pédophiles, via 71 pays, ont été piégés de la sorte. Sweeties a permis de remonter à « seulement », 1.000 d’entre eux. Interpol a été saisi. D’après l’ONU, 750.000 pédophiles évolueraient sur les réseaux.

Backdoor dans le routeur Tenda

Nous vous expliquions, en octobre, comment une backdoor, une porte cachée donnant accès à l’administration d’un espace informatique, avait été découvert dans plusieurs routeurs de la marque D-Link. Début novembre, nouvelle marque chinoise dans le collimateur avec Tenda.

TTSO a découvert un accès possible et cela via un seul petit paquet UDP. Après extraction du firmware dédié à ce routeur sans fil (Tenda W302R), il a été découvert une possibilité d’écoute des informations. A la différence de D-Link, l’espionnage ne peut se faire qu’en mode réseau local, pas d’exploit à partir du WAN. Ou est donc le problème vont rapidement chantonner les plus pointilleux. L’exploit passe via le réseau mobile. Ce dernier a le WPS activé par défaut, sans aucune limitation de test de mots de passe. Autant dire que le brute forçage de la bête n’est plus qu’un détail. Cette backdoor existe dabs le Tenda W302R, mais aussi dans le Tenda W330R, ainsi que dans le Medialink MWN-WAPR150N.

Il y a un déjà, une étonnante fuite visant Tenda (un ingénieur ?) expliquait comment la porte cachée « MfgThread » fonctionnait. Bref, si vous n’invitez pas la planète sur votre réseau, que le WPS n’est pas activé et que l’utilisation d’un mot de passe digne de ce nom en WPA vous est familier, peu de risque. Il est possible aussi que cette porte cachée soit un oubli d’un codeur local, payé quelques euros, utilisée lors de la fabrication de l’outil et qui n’a pas été effacée.