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Citadel, WinSpy, Zeus … La fuite du code source de Citadel annonce des jours sombres sur Internet ?

Citadel, WinSpy, Zeus … La fuite du code source de Citadel annonce des jours sombres sur Internet ? Il nous aura fallu pas moins de 4 jours pour décortiquer le contenu d’un fichier zip dédié au code malveillant Citadel. 1.9 Go de données diffusées sur certains espaces underground russes.

Un fichier zip comprenant le code source de l’outil pirate Citadel mais aussi des dizaines d’autres outils pirates et malveillants. Nous ne parlons pas de l’analyse technique, qui demande beaucoup trop de ressources, mais uniquement de chaque code source, images, textes, exécutables.

Deux gros dossiers. Le premier avec les codes source de Citadel (source builder plugins). Un seconde dossier, comportant 57 répertoires (ayant eux mêmes des centaines de codes, outils, …) et 53 fichiers rar ou bruts de décoffrage avec autant de la malveillance numérique à revendre.

Un monstre informatique proposant Loader Hook (un keylogguer) ; Zeus 2.0.8.9 ; WinSpy 17 sans parler de mystérieux fichiers textes traitant d’un certain Igor. Sans parler de cet outil qui permet d’envoyer des SMS via Skype, sans parler de ces outils d’OCR capable de retranscrire les textes vues à l’écran ou dans de simples images ; un pack dédié à BitCoin ou encore des exploits pour Windows Seven. A noter aussi une série de ver, des worms (comme Blacj JW, ndlr zataz.com) avec code source et exécutables.

Citadel, WinSpy, Zeus … La fuite du code source de Citadel annonce des jours sombres sur Internet ? L’augmentation des attaques constatées ces derniers jours n’annonce rien de bon cet été !

Les responsables informatiques aveugles face aux failles de sécurité des réseaux d’entreprise ?

Dimension Data, le fournisseur mondial de services et de solutions informatiques, a déclaré à Data Security Breach que le nombre de périphériques vulnérables sur les réseaux informatiques d’entreprise a chuté entre 2011 et 2012, passant de 75 % à 67 %. Même s’il s’agit du chiffre le plus bas en deux ans, cette tendance met en évidence l’approche laxiste en matière de sécurité actuellement adoptée par les gestionnaires de réseau.

Telle est l’une des conclusions tirées dans le Baromètre des réseaux 2013 publié aujourd’hui par Dimension Data. Depuis son lancement en 2009, le Baromètre des réseaux informe de l’état des réseaux à l’échelle mondiale, en compilant des données en provenance des entreprises et les résultats des audits Technology Lifecycle Management (TLM) réalisés par Dimension Data dans le monde au cours de l’année écoulée. Ce rapport analyse la capacité opérationnelle des réseaux en évaluant la présence de failles de sécurité, le statut en fin de vie et le respect des bonnes pratiques de configuration des périphériques réseau. Aujourd’hui, Dimension Data affiche au compteur plus de 1 200 audits réalisés ces cinq dernières années, grâce à la solution Technology Lifecycle Management (TLM), auprès d’entreprises de toutes tailles et opérant dans tous les secteurs d’activités.

Comme l’explique à datasecuritybreach.fr Raoul Tecala, directeur du développement commercial de l’activité Intégration réseau chez Dimension Data : « Certaines failles de sécurité présentes depuis des années n’ont toujours pas été corrigées — et ce, malgré la proactivité dont font preuve certains fournisseurs comme Cisco Systems avec l’envoi d’alertes en cas de correctifs et les constantes mises à niveaux de leurs logiciels et systèmes. (…) « L’élimination de toutes les failles de sécurité peut constituer un défi de taille dans le cas d’environnements complexes d’envergure. Il convient toutefois de mettre en balance les perturbations subies et les efforts nécessaires, d’une part, avec les répercussions potentielles et les mesures qui s’avèrent indispensables. Bien que les réseaux semblent actuellement moins en proie aux failles de sécurité, la proportion importante de périphériques vulnérables se maintiendra jusqu’à l’application d’un correctif logiciel ou à la mise à niveau vers une nouvelle version plus sécurisée du code. »

Data security breach conseille aux entreprises de concentrer leurs efforts sur les failles de sécurité qui représentent le plus grand danger. « Plus le périphérique est proche d’Internet, plus le risque est important. Par conséquent, les entreprises doivent se montrer vigilantes et nous leur recommandons de mettre en place un système visant à évaluer, à hiérarchiser et à corriger en permanence les failles de sécurité des réseaux. termine Raoul Tecala, Même si les réseaux informatiques paraissent aujourd’hui moins vulnérables, bon nombre des failles de sécurité restantes sont difficiles à supprimer complètement et on en identifie de nouvelles chaque année. Il serait donc malvenu de se reposer sur ses lauriers ».

Des données d’employés Total diffusées sur la toile

Des pirates informatiques, sous la signature du groupe d’Hacktivistes Anonymous, ont diffusé ce qui semble être des données d’employés du groupe pétrolier Total. Cette diffusion fait parti d’une opération d’envergure mondiale de piratages de sites de sociétés pétroliéres et de gouvernement. une action baptisée Op Pétrol.

Les pirates expliquent agir pour manifester la hausse de l’essence. Certains groupes mettent en avant des motifs plus « politique » et « religieux » reprochant à L’Arabie Saoudite de vendre son pétrole en dollars.

Les données des présumés employés de Total, que DataSecurityBreach.fr a pu consulter, comprennent emails et mots de passe non chiffrés. A noter que zataz.com revient sur cette opération d’envergure d’Anonymous qui aurait fait plusieurs milliers de victimes numériques (entreprises et particuliers).

Pirate informatique complice de trafiquants de drogue

Le Pablo Escobar 2.0 vient d’être mis à jour, en Belgique. Data Security Breach vient d’apprendre que les policiers ont mis la main sur 1,099 tonne d’héroïne, 1,044 tonne de cocaïne, des armes et 1,3 million d’euros en liquide. Une saisie lors d’une opération d’envergure dans le port d’Anvers. Tout a débuté au Pays-Bas. Les douaniers néerlandais mettaient la main, en avril dans le port d’Amsterdam, sur plus de 110 kilos de drogue, cachée dans des poutres de bois. L’enquête va remonter chez le voisin Belge. Originalité de cette opération, deux informaticiens d’une trentaine d’années ont été arrêtés (sur les 23 perquisitions et 7 interpellations). Ils avaient orchestrés des piratages informatiques des ordinateurs du port belge, mais aussi de plusieurs transporteurs de marchandise passant par l’imposant port belge. Mission des piratages, repérer les conteneurs dans lesquels avaient été cachés la drogue. (GT)

48% des entreprises n’utilisent pas d’outils de gestion centralisée de leur sécurité informatique

DataSecurityBreach.fr a appris que 48% des entreprises n’utilisent pas d’outils de gestion centralisée de leur sécurité informatique. Bien que ces outils facilitent grandement la gestion des paramètres de sécurité informatique,  près de la moitié des entreprises interrogées n’y ont pas recours selon une enquête européenne réalisée par Kaspersky Lab en collaboration avec B2B International en novembre 2012.

Les entreprises en général – et particulièrement les plus petites organisations – trouvent souvent que le déploiement et le contrôle des postes de travail et la protection des appareils mobiles n’est pas une tâche aisée. Des outils de gestion centralisés ont été mis en place pour faire face à cette problématique, cependant à peine la moitié des entreprises sont conscientes de leur potentiel. Selon les résultats de l’enquête, seulement 52% des entreprises dans le monde utilisent des solutions permettant une gestion centralisée de leur infrastructure informatique.

Une entreprise qui souhaite mettre en place une sécurité minimale doit configurer un large éventail d’outils de sécurité spécifiques à l’infrastructure informatique d’une entreprise, tels que les postes de travail et les appareils mobiles. En outre, chacune de ces interfaces doit être configurée pour répondre aux besoins spécifiques de l’entreprise, notamment aux politiques de sécurité interne. Les outils de gestion centralisés peuvent avoir un rôle prépondérant pour aider à réaliser cela. Mais, selon B2B International, ces outils sont utilisés par seulement la moitié des entreprises interrogées dans le monde entier. Alors que seulement 30% des entreprises ont pleinement mis en œuvre des outils de gestion clients, 29% des personnes interrogées se limitent à l’installation partielle d’une console de gestion centralisée.

Or, ces solutions augmentent le niveau de sécurité de l’infrastructure, tout en réduisant considérablement la charge de travail informatique de l’entreprise, en éliminant la nécessité de configuration de la protection informatique et de surveillance l’état de chaque poste de travail individuellement.

Demande de report des négociations TTIP

Suite au scandale PRISM, l’eurodéputée socialiste demande aux ministres européens du Commerce de reporter la réunion du 14 juin.

« Devant l’ampleur des révélations, je demande aux Ministres du Commerce des 27 d’ajourner leur réunion prévue dans trois jours à Luxembourg » déclare Françoise Castex à Datasecuritybreach.fr. Les 27 doivent décider ce vendredi du mandat de négociation de la Commission européenne dans le cadre de l’accord de libre échange UE / Etats-Unis.

Pour l’eurodéputée qui a saisi l’exécutif européen sur l’affaire PRISM par le biais d’une question écrite: « la confiance a été clairement rompue et nous ne pouvons engager des négociations avec nos partenaires américains tant que des garanties suffisantes n’auront pas été apportées par les autorités américaines. »

Pour la Vice-présidente de la Commission des affaires juridiques du Parlement européen: « cette affaire met en lumière le décalage entre notre vieux continent, où il existe déjà de puissantes règles en matière de protection des données, et les Etats-Unis qui n’ont pas les mêmes exigences en la matière. »

« Sur ce point nous devons être intransigeant: le traitement des données des citoyens européens par les autorités publiques américaines doit être fait selon nos normes. », souligne la députée.

Avant de conclure à Datasecuritybreach.fr : « cette affaire nous montre l’urgence de faire émerger en Europe les conditions d’un marché de l’Internet basé sur la confiance pour permettre aux citoyens de relocaliser leurs données en Europe, et non l’inverse! »

Se protéger de la cyber surveillance

Un ancien fonctionnaire de la CIA, officiant pour la NSA, révèle l’existence de PRISM, un espion numérique. Voici comment combattre cet espionnage. Vous avez très certainement dû lire les « révélations » d’un ancien agent de la CIA, Edward Snowden, expliquant que les grandes oreilles de l’Oncle Sam avaient mises en place, avec l’aide de Microsoft, Yahoo!, Google, Facebook, PalTalk, Youtube, Skype, AOL et Apple, un moyen d’interception de données global. Collecte de fichiers, photos, vidéos, audios, … Des données que peuvent ensuite se partager la NSA, le FBI et le MI6/MI5 Anglais. Vous comprenez mieux pourquoi zataz.com expliquait, il y a peu, le rachat de Skype (Entreprise alors Australienne) par Microsoft. Une collecte de taille, 97 milliards d’informations. Bref, voici avec Prism, le petit frère espion du système Echelon qui avait fait couler pas mal d’encore à la fin des années 90.

Chiffrez vos informations

Pour cela, de nombreux outils vous permettent de protéger vos données et autres contenus. Pour les eMails, passez par EnigMail (http://www.enigmail.org) ; pour l’ensemble de vos données GNU Privacy Guard (http://www.gnupg.org) ; Mailvelope vous permet de chiffrer vos correspondances par webmail (http://www.mailvelope.com) ou encore, via votre navigateur, WebPG (http://webpg.org/) ; couplez à cela des outils d’anonymisation et d’auto destruction de vos fichiers comme avec AnonPaste (http://www.anonpaste.me/anonpaste2/index.php) ou encore PastBay (http://pastebay.com) et FileTea (https://filetea.me) et vous voilà avec de quoi sécuriser votre vie sur la toile. En parlant de webmail (Gmail, Yahoo, …), si vous utilisez un outil de la sorte, pensez à chiffrer vos correspondances. BitMessage (https://bitmessage.org/) et RiseUp feront parfaitement l’affaire. DataSecurityBreach.fr conseille cependant d’utiliser des clients de messagerie. Plus « secure » ! Pour pallier à Outlook ou encore Apple Mail, penchez-vous sur Mozilla Thunderbird (https://www.mozilla.org/en-US/thunderbird/) ou encore iCedove. (http://directory.fsf.org/wiki/Icedove).

Vos « surfs »

les navigateurs alternatifs ne sont pas légions. Oubliez donc, à en croire l’ex 007, Safari, Chrome et Internet Explorer. Passez vers Firefox, le navigateur Open Source de Mozilla et le chiffrement proposé par l’outil TOR. Ce dernier propose d’ailleurs un navigateur chiffré et à la navigation anonyme. Petit bémol pour Firefox, comme l’indique le document lié à la politique de confidentialité de Firefox, plusieurs données sont collectées. En ce qui concerne les recherches sur Internet, oubliez Google Search, Yahoo! Search et Bing de Microsoft. Passez vers DuckDuckGo (https://duckduckgo.com/), StartPage (https://startpage.com/) ou encore Yacy (http://www.yacy.net/). Nous ne proposerons pas de solutions pour le Cloud. Si vous utilisez un tel service, pensez à chiffrer vos sauvegardes. Pour les amateurs de messagerie instantanée, oubliez Whats App Messenger, Yahoo! et autre Google Talk. RetroShare (http://retroshare.sourceforge.net) est parfait.

Vous pouvez aussi vous pencher sur l’application Firefox Cryptocat. Utilisateurs de smartphone, Android permet d’installer des outils qui sécuriseront vos appels comme le montre l’émission du mois de mai de ZATAZWeb.tv. TextSecure (https://whispersystems.org/#encrypted_texts) permet de sécuriser SMS et MMS. Les clés USB, aussi, peuvent se sécuriser, comme cette possibilité biométrique chiffrée présentée sur Data Security Breach. Pour les utilisateurs des outils de la grosse pomme, un Cat sécurisé/crypté est proposé avec ChatSecure (https://chatsecure.org) et le surf sans trace avec Onion Browser (https://mike.tig.as/onionbrowser).

Bref, prévenir les actes d’attentats, ok. 62% des américains estimeraient selon une étude récente (Le Monde) que les écoutes téléphoniques sont importantes pour lutter contre les terroristes ; 45 % veulent que le gouvernement aille plus loin dans ses « enquêtes ». Que ces américains se réjouissent, c’est en cours !

APT: Détecter l’espion qui est sur votre réseau

Que signifie le fait d’être la cible d’une Menace Persistante Avancée (APT ou Advanced Persistent Threat en anglais) ? Comme vous l’indique souvent DataSecurityBreach.fr, les APT sont des menaces beaucoup plus subtiles, intelligentes et dangereuses que ses prédécesseurs qui étaient aléatoires et généralement moins sophistiquées. Les menaces Internet sont beaucoup plus malveillantes aujourd’hui et nous ne pouvons plus compter sur les défenses basées sur les signatures pour les combattre. Nous devons battre l’intelligence par l’intelligence. Christophe Auberger, Responsable Technique chez Fortinet considère auprès de Data Security Breach Magazine le ‘sandboxing’ comme étant un outil clé dans la lutte contre les APT

Alors que la cybercriminalité évolue et progresse, elle peut également être vue comme rétrospective dans son approche. La cybercriminalité a aujourd’hui de nombreuses similitudes avec l’âge d’or de l’espionnage d’antan – infiltrer, se cacher et extraire des informations de valeur ou sensibles sans être détecté. Cette approche est très efficace dans un monde où les informations numériques sont de plus en plus précieuses.

L’infiltration furtive en ligne visant à voler des informations confidentielles et de valeur est le but ultime des cybercriminels actuels. Il est clair que les organisations doivent être particulièrement vigilantes et préparées pour détecter ces nouveaux types de menaces endémiques et continues. L’incorporation et l’exécution réussies de codes malveillants sur un réseau peuvent faire des ravages au sein d’une organisation, le plus grand risque consistant dorénavant dans le vol de propriété intellectuelle. Avantage concurrentiel, informations d’initiés, propriété intellectuelle de valeur et cessible sont autant de données précieuses aussi bien pour les cybercriminels professionnels que pour les attaquants émergents cautionnés (fait encore non confirmé) par les Etats.

De nouvelles façons de travailler comme le BYOD, où les terminaux sont également utilisés à des fins non professionnels comme pour l’utilisation des medias sociaux, favorisent les APT. Un simple lien sur Facebook vers une page Web infectée peut s’avérer être le point d’entrée dans le réseau d’une organisation. Les cybercriminels deviennent très compétents dans le ciblage des personnes avec l’objectif de les inciter à leur insu à donner accès à leurs appareils et, par conséquent, au réseau de l’entreprise.

Par chance, il existe encore des moyens pour détecter les ‘espions’ qui tentent d’infiltrer, et même ceux qui ont eu accès et sont sur le réseau. Ils laissent toujours des indices. Il suffit de chercher les signes et, dans le cas d’un ‘espion’ présumé, on le pousse à commettre des erreurs qui permettront de l’identifier et de le confondre.

Le sandboxing n’est pas une idée nouvelle, datasecuritybreach.fr vous en parle souvent, mais il se révèle être de plus en plus utile dans la lutte contre les APT. Les logiciels malveillants ont toujours essayé de se dissimuler et les hackers d’aujourd’hui rendent leurs logiciels ‘conscients’ de leur environnement. Le sandbox – qui peut être local ou en mode cloud – offre un environnement virtuel étroitement contrôlé dans lequel seules les ressources de base sont fournies pour permettre aux logiciels suspects ou inconnus de s’exécuter, et où l’accès au réseau et aux autres fonctions critiques sont restreints. Les logiciels malveillants sont dupés sur le fait qu’ils ont atteint leur destination finale de sorte qu’ils dévoilent leurs véritables comportements alors qu’ils sont observés de près. Mais, comment savoir quelle partie du logiciel doit être conduite dans un environnement virtuel de sandbox pour un examen plus approfondi ?

Il y a cinq comportements d’exfiltration et exploitations de failles qui, soit isolément ou en tandem, peuvent indiquer une activité de logiciels malveillants. En les observant plus en détails Data Security Breach voit que certaines charges d’APT génèrent de manière aléatoire des chaines d’adresses IP visant à faciliter leur propagation, ou elles tentent d’établir une connexion avec un serveur de commande et de contrôle dans le but d’exfiltrer des données ou de faire appel à d’autres ressources d’attaques via un botnet. Si les détails du serveur malveillant sont identifiés, c’est comme si un espion présumé mis sous surveillance se dévoile lorsqu’il appelle son maitre-espion.

En outre, des cas avérés d’APT ont impliqué de nombreuses techniques pour dissimuler (obfuscating) le vrai sens et l’intention du code malveillant JavaScript, et bien sûr, le logiciel malveillant va certainement imiter le comportement du terminal ou de l’application hôte pour éviter la détection. Par conséquent, la tendance à avoir des logiciels malveillants encryptés au sein des charges d’APT expose l’ensemble du trafic encrypté à un risque élevé.

Pour une protection plus efficace et un meilleur contrôle, le sandboxing devrait idéalement opérer dans le cadre d’une stratégie multi-couches. La première ligne de défense est le moteur antivirus supporté par une sandbox embarquée en ligne opérant en temps réel. Si les menaces s’avèrent appropriées, les fichiers suspects peuvent être soumis à une sandbox basée sur le cloud pour davantage d’analyses. Cette approche unifiée et multi- couches offre plus de contrôle et de rapidité pour contrer une attaque potentielle. Et c’est nécessaire. De la même façon que la cybercriminalité devient plus évoluée et multi-couches, la stratégie de sécurité de l’organisation doit l’être également.

Mutuelle Française piratée

Un « groupe » de jeunes pirates informatiques du nom de Phenomenal a annoncé sur Internet le piratage du site Internet d’une mutuelle Française basée dans la région Centre. Les pirates, une fois dans le serveur, se sont empressés de télécharger la base de données qui peut laisser quelques sueurs froide dans le dos des clients de cette société. D’après les informations diffusées et que la rédaction de zataz.com a pu consulter, plus de 18000 clients se retrouvent avec leurs données dans la nature : login, mot de passe, …  Il est bon de rappeler que la loi française (Godfrain – 1988 et modifié lors de la refonte du Code Pénal Art. 323-1 et suivants) punit l’accès et le maintien frauduleux dans un système de traitement automatisé de données (STAD). Peine encourue : 2 ans de prison et 30 000€ d’amende. Cela peut monter jusqu’à 7 ans et 75 000€ dans certaines conditions (Etatique).

Piratage de l’Université de Ziguinchor

L’université Sénégalaise de Ziguinchor piratée. Identifiants de connexion des étudiants dérobés. Le groupe Phenomenal vient de faire parler de lui lors du piratage d’un site universitaire basé au Sénégal. D’après les informations collectées par Data Securit Breach, les pirates ayant diffusé dans un espace privé les données volées, plusieurs dizaines d’identifiants de connexion ont été dérobés.

Dans les informations détournées lors de ce piratage, une trentaine d’emails, logins et mot de passe, ainsi qu’un annuaire comprenant l’identités des professeurs et leurs numéros de téléphone. A première vue, il est fort probable que d’autres données ont pu être copiées par les pirates.

Un site libertin Belge piraté : 9000 membres à poil

Un important site belge dédié aux rencontres coquines piratés. Les visiteurs ont ponctionné les données de plus de 9000 membres. Voilà qui met à mal la vie privée, très privée même, de plus de 9000 membres du site Internet Belge annonce-libertine.be. La rédaction de ZATAZ.COM et Datasecuritybreach.fr ont été informés que ce portail dédié aux rencontres libertines entre adultes consentants avait été piraté par plusieurs pirates informatiques différents.

Dans tous les cas, les intrusions ont offert la possibilité aux « visiteurs » de mettre la main sur les données privées des « clients » de ce portail pour adulte. Parmi les informations que Data Security Breach a pu consulter, les pirates ayant diffusé sur Internet les données dans un espace « privé », un extrait des données, 8.728 emails, logins et mots de passe.

A noter que les identifiants de connexion ne sont pas chiffrés, laissant apercevoir des password particulièrement ridicule allant de la date de naissance (sic!), le numéro de téléphone portable (double sic!) ou le vrai prénom de l’anonyme caché derrière le pseudonyme employé sur le site. Ok, les participants ne sont pas au fait de la sécurité informatique, mais la pénétration du portail par au moins trois groupes de pirates (Phenomenal, AB, …) met clairement à mal la vie privée des intéressés. Le site a été alerté voilà 15 jours. Aucune réponse de leur part.

Atlantic Bank Group piraté

L’entreprise financière africaine Atlantic Bank Group piraté. Base de données corrompue. Il y a quelques jours, la rédaction de DataSecurityBreach.fr a appris le piratage d’une entreprise financière africaine d’importance. Le site de l’Atlantic Bank Group a été visitée par un groupe de pirates informatiques. La structure n’est pas anodine, le Groupe Banque Atlantique est un conglomérat de services financiers d’Afrique de l’Ouest, dont le siège est à Lomé (Togo). Le groupe est composé de banques et autres sociétés de services financiers localisés en Côte d’Ivoire, Bénin, Niger, Burkina Faso, Mali, Sénégal et Cameroun. D’après les informations que data security breach a pu consulter, les pirates ont diffusé des informations sur un espace web privé, la base de données du site banqueatlantique.net a pu être consultée, et très certainement ponctionnée, par les pirates. A première vue, parmi les actions malveillantes possibles : usurpation d’identité et diffusion de fausses informations économiques.

Operation Hangover : La plus grande activité de cyber-espionnage jamais connue originaire d’Inde

 Norman Shark, fournisseur leadeur mondial de solutions d’analyse malware pour entreprises, fournisseurs de services et gouvernements, a communiqué à Datasecuritybreach.fr un rapport détaillant l’infrastructure d’une vaste cyber-attaque sophistiquée qui serait originaire d’Inde. Les attaques, menées par des pirates privés depuis 3 ans, ne semblent pas avoir l’appui d’un État, mais le but principal du réseau C2 (Commande/Contrôle) mondial aurait été de cibler à la fois la sécurité nationale et les entreprises du secteur privé.

« Les données que nous avons indiquent que ces attaques ont été menées par un groupe d’attaqueurs basés en Inde, avec plusieurs développeurs ayant pour tâche de livrer des malwares spécifiques. » commente à datasecuritybreach.fr Snorre Fagerland, chef des recherches dans les laboratoires de Norman Shark à Oslo en Norvège. « Ce groupe semble avoir les ressources et les relations nécessaires en Inde permettant aux attaques d’être surveillées de n’importe où dans le monde. La grande diversité des secteurs touchés est toutefois très surprenante : il s’agit des secteurs des ressources naturelles, des télécommunications, de la restauration mais aussi des secteurs alimentaire, juridique, et industriel. Il est vraiment peu probable que cette organisation fasse de l’espionnage industriel pour son propre usage uniquement, ce qui est vraiment inquiétant. »

L’enquête a présenté des preuves de pratiques professionnelles au niveau de la gestion de projet, utilisées pour concevoir des systèmes, des modules et des sous-composants. Il semblerait que les auteurs des attaques malware aient assigné certaines tâches et certains composants à des programmeurs freelances. « Il n’y avait encore jamais eu de preuves de ce genre d’attaques » ajoute à data security beach magazine M.Fagerland.

Les autorités nationales et internationales enquêtent toujours sur cette découverte. La découverte de cette affaire a débuté le 17 mars lorsque les journaux norvégiens ont publié des articles sur Telenor, un des plus gros opérateurs téléphoniques au monde, faisant partie du top 500 mondial, et considéré comme l’une des entreprises de télécommunications leader en Norvège. Cette entreprise a porté plainte pour avoir été victime d’une intrusion informatique illégale. La source de cette infection proviendrait d’emails phishing ciblant la haute direction de l’entreprise.

Grâce à la structure et au type de comportement des fichiers malware, les analystes en sécurité de Norman Shark ont pu rechercher des cas similaires dans des bases de données internes et publiques, en utilisant les systèmes d’analyse automatique du Malware Analyzer G2 de Norman. Le nombre de malwares trouvé par les analystes de Norman et de ses partenaires était étonnamment grand. Il était donc évident que l’attaque de Telenor n’était pas isolée : elle fait partie d’un effort continu cherchant à mettre en danger les entreprises et les gouvernements du monde entier.

D’après les analyses des adresses IP collectées sur les banques de données criminelles découvertes pendant l’enquête, les victimes ciblées par ces attaques seraient répertoriées dans plus de 12 pays différents. Les cibles précises de ces attaques sont les gouvernements, les organisations militaires et les entreprises. C’est grâce à une analyse détaillée des adresses IP, des enregistrements de nom de domaine, et des identifiants texte contenus au sein même des codes malveillants que les malwares ont pu être attribués.

Malgré la récente attention médiatique portée sur l’exploitation de failles de type zero day , qui utilisent les toutes dernières méthodes d’attaques, Operation Hangover semble avoir exploité les failles déjà connues et identifiées dans Java, les documents Word et les navigateurs internet. « Ces dernières années, ce type d’activité était avant tout associé à la Chine, mais à notre connaissance, c’est la première fois qu’une activité de cyber-espionnage est originaire d’Inde », conclut à datasecuritybreach.fr M.Fagerland.

La justice protège l’inventeur d’une fuite de données

Si un administrateur d’un système informatique ne protège pas ses données, le « découvreur » de la fuite ne risque plus d’être poursuivi pour piratage. Voilà qui devient intéressant. Legalis annonce un jugement qui va attirer l’œil de plus d’un internaute. Si le responsable d’un système d’information ne sécurise pas son réseau, serveur, … contre les intrusions, la justice ne poursuivra pas l’Internaute qui aura pu accéder aux dites données.

Pour le tribunal correctionnel de Créteil, via son jugement du 23 avril, le délit d’accès et de maintien frauduleux n’est pas constitué. Un jugement rendu après la relaxe d’un internaute qui s’était « introduit » dans l’extranet de l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail. Le surfeur, un internaute journaliste, y avait récupéré des documents accessibles, car non protégés par un code d’accès et un mot de passe.

Ce jugement va dans le sens de la jurisprudence Kitetoa de 2002 et impose ‘enfin » au responsable d’un traitement d’information une obligation de sécurité. L’internaute poursuivi avait découvert les fichiers via Google. Google ayant aspiré liens et les données (dans son cache, ndlr), considérant ces derniers comme une source ouverte. Le tribunal indique que s’il n’y pas eu soustraction matérielle des documents, que ces derniers sont toujours à disposition du propriétaire, il n’y a pas « piratage ».

Un détail, de taille, surtout pour les amateurs de logiciels d’injections SQL : ne pensez pas que cette décision vous protège, bien au contraire. Le tribunal correctionnel de Créteil protège les personnes qui cliquent sur des documents, via Google, pendant pouvoir le faire, pas des pirates qui utilisent un logiciel Internet, via une action clairement illicites, et qui tombe sous le coup de la loi Godfrain. (Legalis)

Piratage de CNN : de faux articles diffusés ?

Un pirate informatique aurait découvert comment diffuser de faux articles sur le site américain CNN. Le pirate informatique Reckz0r, 25 ans, originaire d’Arabie Saoudite, vient d’annoncer le piratage du site CNN et plus précisément de son espace Edition. Quatre faux articles, dont une version très personnelle de Bill Gates, le fondateur de Microsoft, en train d’empoisonner de jeunes africains. Le pirate explique avoir découvert une injection SQL dans le portail américain d’information. Neuf comptes utilisateurs, 5 administrateurs et 4 journalistes ont été diffusés sur la toile. L’un des comptes, celui Kate Gosling, aurait été utilisé pour ces fausses diffusions sur Edition.cnn.com.

Le fichier diffusé par le pirate sur Pastbin en dit peu sur la faille. Un lien vers edition.cnn.com et les comptes interceptés. Une capture écran tente de prouver une fausse diffusion (sur les 4) d’article, celle de Bill Gates. Un article signé Kate Gosling. La même Kate que l’on retrouve dans les 9 administrateurs. Sauf qu’il y a un problème. Kate Gosling n’existe pas chez CNN. Un nettoyage total dans le serveur des américains pour faire disparaitre se compte ou un moyen pour ce pirate saoudien de faire parler de lui et de sa cause ?

Reckz0r explique avoir attaqué CNN pour le punir des fausses informations diffusées dans ses pages et antennes. Le bidouilleur reproche à la chaîne d’information d’être trop proche d’Israël et ne pas suffisamment soutenir les palestiniens. Ce pirate était apparu sur la toile en 2012 avant de disparaitre, voilà un an, quasiment jour pour jour. A-t-il connu une prison du royaume durant cette période ? En 2012, le pirate avait fait un passage remarqué chez Visa et Mastercard. Ancien membre d’UGNazi, il indiquait le 12 juin 2012 devenir un « White Hat ». Voilà qui est raté !

Yahoo piraté : 22 millions d’identifiants peuvent avoir été volés

Suite à la nouvelle de la toute récente acquisition de Tumblr pour 1,1 milliard de dollars, Yahoo est devenue une cible privilégiée des pirates informatiques. L’annonce d’une intrusion sur les serveurs de Yahoo Japon, indique que 22 millions d’identifiants de connexion – soit environ un dixième des abonnés de Yahoo au niveau mondial – pourraient avoir été volés par les pirates. Bien que l’envergure de l’attaque n’ait pas été confirmée, Yahoo Japon a admis son infrastructure avait été compromise et la société a déclaré qu’elle ne pouvait pas « nier la possibilité » qu’un fichier contenant 22 millions de nom d’utilisateurs ait pu être dérobés. Jean-Pierre Carlin, Directeur régional pour l’Europe du Sud chez LogRhythm, commente à datasecuritybreach.fr : « Si 22 millions d’identifiants utilisateur ont été volés, nous pouvons considéré cela comme un piratage à grande échelle. Malheureusement, il n’est plus rare d’entendre parler de ce type d’attaques d’envergure, et Yahoo est simplement la dernière société d’’une longue liste de grandes marques qui se rend compte que la question n’est plus de savoir « si » la société est attaquée, mais « quand » elle le sera.« 

Cependant, à porter à son crédit, Yahoo n’a pas tardé à communiquer à propos de cette attaque, et la société devrait également être félicitée pour avoir fourni à ses membres des conseils concrets sur la façon d’empêcher les pirates de compromettre leurs comptes individuels. Toutefois, à la suite d’une violation, quelle qu’en soit la sorte, il est aussi absolument vital d’étudier la manière dont les pirates ont réussi à s’introduire, pour ensuite à utiliser ces informations afin de renforcer les défenses de sécurité à l’avenir. Les indices seront contenus dans les messages d’activité. En analysant les millions – voire des milliards – de logs que chaque infrastructure informatique génère quotidiennement, les organisations peuvent recueillir des indications essentielles sur la façon dont les pirates sont capables d’infiltrer leurs réseaux, de cibler les fichiers de grande valeur ou les bases de données pour ensuite extraire ces informations à des fins de profit personnel.

C’est seulement à ce niveau d’intelligence réseau qu’une organisation peut améliorer sa stratégie de sécurité globale et être ainsi en meilleure position de contrecarrer les futures attaques. En effet, avec l’analyse en temps réel des données contenues dans les messages d’activité, les entreprises peuvent identifier les attaques ainsi que d’autres incidents inattendus au moment même où ils se produisent, permettant de stopper les pirates et d’éviter les gros titres médiatiques embarrassants qui accompagnent toute violation de données au sein d’une organisation. A noter que le protocole d’alerte de zataz.com, qui permet d’aider bénévolement des entreprises à se protéger face à une fuite, un piratage, … a alerté Yahoo! de plusieurs failles. des XSS et injection SQL.

L’université de Moscou piratée

Suffisamment rare pour être noté, des pirates s’attaquent à la Russie et à l’université de Moscou. Voilà une attaque informatique qui intrigue sur plusieurs points. L’université de Moscou (Lomonosov Moscow State University – msu.ru) a été piratée par des hacktivistes turques. Il est très rare de voir un important site Russe finir dans les mains de pirates informatiques. D’abord en raison d’un manque de communication sur le sujet, communication « légèrement » contrôlée par l’état et des sociétés locales spécialisées dans la sécurité informatique qui n’hésitent pas à contacter les defaceurs et autres « fouineurs ». Ensuite, la législation locale ne laisse que peu de chance aux intrus locaux.

Sauf que dans ce cas, se sont des pirates du groupe 1923Turkz, sorte d’Anonymous politique du pays, à s’être énervés sur l’espace universitaire russe. Les « visiteurs » ont diffusé un extrait de la base de données qu’ils ont ponctionné à partir d’une bête SQL.

Une autre attaque turque, cette fois à l’encontre du site officiel du gouvernement d’Istanbul (istanbul.gov.tr) par la RedHack Team. Une défiguration pour commémorer le mort d’un homme, Yusuf Huseyin pendu le 6 mai 1972.

Le ministére de la défense d’Arabie Saoudite infiltré

Un compte email du ministère de la défense d’Arabie Saoudite infiltré par des pirates Syriens. Le groupe de pirates Syrian Electronic Army a délaissé, un peu, les attaques à l’encontre des comptes Twitter de grands medias. Le groupe de pirates pro gouvernement Syrien vient d’annoncer, avec preuves, l’infiltration d’un compte mails appartenant au ministère de la défense d’Arabie Saoudite. Le SEA indique bientôt diffuser des informations secrètes trouvées dans l’espace électronique. Le groupe a déclaré que cette fuite « comprend de la correspondance et des informations secrètes du ministère saoudien de la Défense … Elles ont été transmises au gouvernement syrien. » Ce même groupe avait déjà attaqué plusieurs sociétés pétrolières du royaume saoudien.

Les gens prennent soin de protéger leurs données mais négligent certaines mesures élémentaires

Une étude que datasecuritybreach.fr a pu consulter, réalisée par Varonis, leader des logiciels complets de gouvernance des données, indique que la grande majorité des gens comptent que les entreprises protègent leurs données, malgré le nombre élevé de brèches de sécurité signalées. L’étude montre que la plupart des personnes interrogées ont généralement de bonnes pratiques de sécurité, mais ont néanmoins des comportements à risque qui pourraient permettre à des pirates d’accéder à leurs données.

La recherche révèle qu’une majorité écrasante de 91 % des personnes interrogées supposent que les entreprises protègent leurs données personnelles et leurs identités en ligne, et cela en dépit du fait que 93 % des grandes entreprises et 87 % des petites entreprises ont connu en 2013 des failles de sécurité des données. D’une façon générale, l’étude montre que la sécurité des données a une grande valeur : 97 % des répondants préfèrent faire affaire avec une entreprise qui protège leurs données et 54 % se déclarent prêts à payer plus cher s’ils pensent qu’une entreprise protège efficacement leurs données.

Les participants à l’enquête ont fait état de plusieurs habitudes de sécurité en ligne qui seraient mises en évidence dans n’importe quel rapport de sécurité. L’étude a établi que 71 % regardent les dispositions en petits caractères des accords de licence d’utilisation et autres conditions générales.

La sécurité mobile est également prioritaire : plus des trois quarts (77 %) protègent leur téléphone par un mot de passe, et près de la moitié (47 %) utilisent une authentification à deux facteurs pour protéger leur email personnel et leurs services en ligne.

Malheureusement, Varonis a aussi découvert quelques mauvaises habitudes troublantes. Si les participants protègent avec soin leur téléphone par un mot de passe, 61 % utilisent toujours ou fréquemment le même mot de passe sur des sites web ou des applications différents, mettant ainsi leurs informations personnelles en danger. Les deux tiers des participants (67 %) reconnaissent ou soupçonnent qu’ils ont envoyé par email des informations personnelles non cryptées à une entreprise.

« Il est encourageant de constater que les gens recherchent les entreprises qui parviennent mieux à sécuriser leurs données », explique David Gibson à Data Security Breach, vice-président de Varonis. « Cependant, le grand nombre de piratages qui se produisent presque tous les jours indique que les entreprises, comme les individus, ont encore du mal à mettre en oeuvre les bases nécessaires à la sécurisation de leurs données. »

Les personnes doivent se concentrer sur l’élimination de mauvaises habitudes numériques et prendre davantage le contrôle de leur sécurité. Les entreprises ont leur part à jouer pour s’assurer que les départements informatiques mettent en œuvre les bonnes pratiques élémentaires de sécurité.

Quelques recommandations de DataSecrityBreach.fr

.    Sachez où se trouvent vos informations, qui peut y accéder, et comprenez ce que les fournisseurs de service peuvent faire de vos données sans votre consentement explicite

.    N’envoyez jamais par email de données personnelles ou autres données sensibles non cryptées, spécialement les numéros de compte, de carte de crédit et de sécurité sociale, ainsi que les informations ayant trait à la santé 3.    Choisissez des mots de passe forts — mélangeant majuscules et minuscules, chiffres et symboles spéciaux — et utilisez un mot de passe unique pour chaque site. Les gestionnaires de mots de passe sont d’un grand secours dans ce but.

·      Authentification : vérifiez que toute personne accédant à un compte soit vraiment qui elle prétend être ; l’utilisation de plusieurs facteurs est préférable

·      Autorisation : assurez-vous que les employés ont exclusivement accès aux données dont ils ont besoin

·      Audit : surveillez tous les accès

·      Alerte : analysez l’activité à la recherche d’abus potentiels

.     Assurez-vous que les employés utilisent des plateformes sécurisées et autorisées

.     Concentrez-vous sur l’équilibre entre productivité et sécurité : les employés ont besoin d’une expérience de travail moderne qui ne fasse pas courir de risques aux données de l’entreprise.

L’occasion pour les particuliers de faire de même. Voici 6 conseils pratiques pour mettre en ordre son ordinateur et faire le grand ménage de printemps.

.            Sauvegarde des fichiers. Les utilisateurs ont tendance à conserver des fichiers importants et en grande quantité sur leur système sans jamais les stocker. Or, si le système « crash », toutes ces données seront perdues.  La solution la plus simple et efficace est alors de stocker les données les plus sensibles sur un disque dur externe.

.            Nettoyage du registre du système. Le système accumule de nombreux fichiers temporaires au cours de sa vie, surtout en surfant sur Internet.

Pour qu’il fonctionne plus rapidement, la suppression de ces fichiers est alors indispensable. Il existe plusieurs outils pour supprimer les anciennes entrées de registre (sur les PC) comme le fait de vider sa corbeille régulièrement, de supprimer les fichiers temporaires Internet et les cookies, ainsi que son historique de navigation. CCleaner est un outil connu gratuit qui peut effectuer ces tâches, néanmoins une plateforme de sécurité complète telle que Kaspersky PURE 3.0 contient des outils pour nettoyer son PC qui pourront réaliser la même opération tout en protégeant également le système.

.            Défragmentation du disque dur. Il s’agit d’une option sur les systèmes Windows qui augmente la vitesse et l’efficacité du système. Sur Windows 8, cette fonctionnalité se trouve dans « Fichiers » en cherchant « défragmenteur », sur une ancienne version de Windows dans « Programme », «Accessoires », et ensuite « Outils système ». L’utilisation du défragmenteur de disque prend un certain temps et oblige de laisser son PC « au repos ». Il est donc préférable de lancer la défragmentation quand l’utilisateur est absent de chez lui ou lorsque qu’il effectue d’autres activités.

.            Suppression des programmes inconnus.  Il y a de grandes chances pour qu’au fil du temps, les programmes inutilisés s’accumulent sur le système. Mais ces programmes occupent de l’espace sur le disque et ralentissent tout le système. Sur Windows, l’opération à suivre est la suivante : cliquer dans le panneau de configuration, puis sélectionner « Ajouter/supprimer des programmes ». Examiner la liste – sélectionner les programmes inutilisés cette année pour les supprimer. Sur Mac, ouvrir le LaunchPad, et déplacer les icônes des applications inutilisées dans la corbeille.

.            Changement des  mots de passe. Il s’agit d’une étape importante à effectuer régulièrement qui peut-être couplée à la mise à jour du système. Le mot de passe idéal doit être long et compliqué : le mélange des lettres et symboles non-alphanumériques permet de complexifier les mots de passe. Le classique « 123456 » est à éviter ! L’accumulation de mots de passe différents et complexes rend difficile leur mémorisation, l’utilisation d’un gestionnaire de mots de passe facilite grandement cette tâche.

.            Installation des mises à jour des programmes. Il est nécessaire de réaliser régulièrement les mises à jour car celles-ci contiennent les derniers patchs de sécurité. Les versions plus anciennes ont plus de risque d’être exploitées par des pirates informatiques qui trouvent des faiblesses dans les programmes dépassés. Sur Windows, cliquer sur le bouton « démarrer » puis se rendre dans le panneau de configuration, cliquer sur « tous les programmes » et ensuite sur « Windows Update ». C’est ici que se trouvent l’ensemble des mises à jour pour l’ordinateur. La dernière étape est de cliquer sur « rechercher des mises à jour » afin de savoir si l’ordinateur est bien à jour.

Piratage de la gestion du bâtiment de Google

Des experts en sécurité informatique de la société américaine Cylance viennent de remettre au goût du jour le piratage des systèmes de gestion des bâtiments. Eaux usées, climatisation, électricité, téléphone, … l’attaque de ce genre d’infrastructure se transforme très vite en un énorme problème pour l’entreprise attaquée. Imaginez, un pirate informatique souhaite mettre en « carafe », en panne, un serveur installé au sein d’une société qu’il décide d’attaquer. Faire déborder les égouts ou éteindre la climatisation pourrait être fatale pour la cible et ses données. Les chercheurs de Cylance ont expliqué que des centaines de sièges d’entreprises, d’administration et de secteurs sensibles comme les hôpitaux, banques basés en Australie sont ouverts à qui sait se faufiler. Parmi les cibles de cette grande chasse au trésor, l’immeuble qui loge Google Australie.

L’auteur de SpyEye extradé aux USA

Hamza Bendellaj, surnommé le « hacker souriant » et reconnu sur la toile sous le pseudonyme de BX1, accusé d’être l’auteur/diffuseur du virus informatique SpyEye, a été extradé vers les Etats-Unis. Pour rappel, le jeune homme avait été arrêté en grande pompe par la police Thaïlandaise le 5 janvier 2013. Il était poursuivi par le FBI depuis son inculpation, en décembre 2011. Hamza Bendellaj a été présenté devant une cour fédérale d’Atlanta. Il est accusé de 23 chefs d’inculpation pour avoir participé au développement, à la vente et à la distribution du virus « SpyEye ».

Ce logiciel malveillant a pour mission de recueillir secrètement des informations financières, mots de passe. But final, détourner l’argent des comptes en banques d’internautes ainsi piéger. Le procureur en charge du cas Hamza, Sally Yates, indique que 253 établissements financiers américains ont été touchés par cette intrusion malveillante. Infiltrations qui auraient rapporté plusieurs millions de dollars au(x) pirate(s). L’Oncle Sam s’intéresse à ce présumé pirate car ce dernier avait loué des serveurs, à Atlanta, ayant permis les attaques informatiques.

« L’acte d’accusation fédéral et l’extradition de Bendelladj doivent être  un message très clair aux cybercriminels internationaux qui se sentent en sécurité derrière leurs ordinateurs dans des pays étrangers : ils sont, en fait, à portée de main», a pu lire datasecuritybreach.fr dans le communiqué de presse diffusé par Mark F. Giuliano agent du FBI d’Atlanta en charge de l’affaire.

BX1 risque 30 ans de prison pour fraude bancaire; 5 ans pour fraude informatique; 5 ans par chef d’accusation. Bref, il risque de perdre rapidement le sourire face à 155 ans de prison ferme !

Fuites pour la PS4

Street skater fu vient de diffuser un document rigolo concernant un document traitant de la fuite de documents internes chez Sony. Une source anonyme a fourni quelques captures d’écran d’un document baptisé « Report on Implementation of Preventing Information Leaks » – «Rapport sur la mise en œuvre de la prévention des fuites d’information».

Pendant ce temps, les informations concernant la Playstation 4 commencent à arriver. L’une des sources intéressantes sur ce sujet … le logiciel PSN Store Secret Search. Un outil qui permet, entre autres, d’afficher tout ce qui est stocké sur le PlayStation Store. Des informations qui ne sont pas visibles à l’utilisateur lambda. Dans les informations relevées, des tests de Sony pour la mise en ligne de contenus à destination de la PlayStation 4.

A quelques mois du lancement de la machine, il serait peut-être temps de s’y mettre ! Des mots semblent cacher des préparatifs secrets pour la PS4 : Chihiro, Marteau ou encore Espadon. (SKF)

Ministère du Travail piraté par des hackers Chinois

Le Ministère du Travail américain infiltré. Des traces de hackers Chinois retrouvés. Analyse ! DataSecurityBreach.fr vient d’être alerté par Jaime Blasco, directeur du labs d’AlienVault au sujet de plusieurs infiltrations web d’envergure qui semblent être signés par des hackers Chinois. Dans les « cibles », le site du ministère du Travail américain. Les pirates y ont caché un code malveillant.

L’idée des intrus, installer une redirection sur un programme espion. Au cours des dernières heures, Data Security Breach a pu identifier plusieurs autres sites web, moins importants que cet espace ministériel. Les pirates ont profité du site sem.dol.gov pour, ensuite, piéger dol.gov, dol.ns01.us et statse.webtrendslive.com. Lors de la visite de « SEM », l’internaute se retrouvait à lire, via son navigateur, le fichier textsize.js. Un JavaScript qui contient le code suivant malveillant. Le serveur « malicieux » est exécuté via un fichier baptisé xss.php caché sur NS01.

Le script pirate recueille beaucoup d’informations du système et il télécharge les informations recueillies sur le serveur malveillant. L’attaque est intéressante car dans les commandes de l’outil pirate, un détecteur de Flash fonctionnant sur l’ordinateur du visiteur, ainsi que des tueurs d’antivirus. Le code malveillant élimine l’antivirus Bitdefender. Une fonction détermine si BitDefender est exécuté sur le système et le désactive. Même sanction pour Avast antivirus et AntiVir. Pour ce dernier cas, le code pirate cherche la présence de l’extension fonctionnant sou Chrome. Le JavaScript cherche aussi les antivirus : Avira, BitDefender 2013, McAfee entreprise, avg2012, Eset nod32, Dr.Web, Mse, Sophos, f-secure 2011, Kaspersky 2012/2013 ainsi que les versions de Microsoft Office, Adobe Reader installés.

Une fois que toutes les informations ont été collectées, il communique les données via le fichier js.php (caché sur NS01). Cette attaque ressemble à celle lancée, il y a quelques semaines, à l’encontre de plusieurs ONG. La faille exploitée dans le départ de cette attaque a été fixée en début d’année (CVE-2012-4792). Elle avait fait surface en décembre 2012. La charge utile lancée dans le piratage du Ministère Américain est cachée dans le fichier bookmark.png sur NS01.

Une fois dans le pc du visiteur, le fichier espion se cache dans la machine sous le nom de conime.exe. Il se connecte à un C&C sur microsoftUpdate.ns1.name pointant vers un serveur DNS Google 8.8.8.8. Il pointait, quelques temps auparavant sur 173.254.229.176. L’attaque, du moins le code pirate Deep Panda, est connu pour être exploité par un chinois (Mr. Sun, CardMagic, Edward Sun, …). Les premières traces datent de 2007.

Pour se protéger de ce type d’attaque, data security breach vous conseille de mettre à jour l’ensemble de vos outils web (Flash, PDF, navigateur, antivirus) et bloquer JavaScript.

Le top 10 des arnaques sur Facebook

Data Security Breach a reçu un nouvelle étude sur les arnaques se propageant sur Facebook, les plus répandues à l’échelle mondiale étant de type « qui a vu mon profil ». En seconde position et parmi les stars les plus dangereuses pour la sécurité de votre compte : Rihanna et sa fausse sex tape. Continuer la lecture de Le top 10 des arnaques sur Facebook

Obliger les entreprises à notifier les attaques informatiques qu’elles subissent

Le livre blanc de la défense rendu public le 29 avril par le gouvernement, prévoit une loi obligeant les entreprises non seulement à se doter d’outils de détection et de protection de leurs données, mais aussi à signaler toute attaque qu’elles subissent. Continuer la lecture de Obliger les entreprises à notifier les attaques informatiques qu’elles subissent

Protéger l’entreprise contre les cyberattaques est insatisfaisante

En France, les professionnels de la sécurité informatique estiment que leur capacité à protéger leur entreprise contre les cyberattaques est insatisfaisante. Juniper Networks, leader de l’innovation réseaux, annonce à datasecuritybreach.fr les résultats pour la France d’une étude mondiale réalisée par l’Institut Ponemon pour le compte de Juniper Networks. En France, les entreprises interrogées peinent à se protéger contre les attaques menaçant la sécurité de leur réseau en raison du nombre de terminaux grand public et d’applications introduits sur le lieu de travail, ainsi que du manque de visibilité des systèmes. 65 % des entreprises françaises sondées estiment que la migration des systèmes sur site vers des environnements cloud constitue également une menace importante pour la sécurité de leur réseau.

Réalisée auprès de 4 774 informaticiens et responsables de la sécurité informatique dans neuf pays, dont plus de 450 professionnels en France, l’enquête identifie les problématiques auxquelles les entreprises sont confrontées face aux nouvelles menaces et à leurs difficultés à s’en prémunir. L’enquête montre que la sophistication croissante des cyberattaques, l’évolution des menaces et la crainte croissante du vol de propriété intellectuelle et de secrets professionnels stimulent les investissements dans les technologies de sécurité réseau.

De nombreux professionnels de la sécurité informatique interrogés dans le monde estiment que les entreprises sont mal équipées pour détecter, bloquer et prévenir rapidement les attaques. En France, les personnes interrogées considèrent la stratégie mise en place par leur entreprise pour protéger le réseau contre ces attaques comme « insatisfaisante ». 60 % des professionnels français interrogés sont également convaincus que les nouvelles lois européennes relatives à la protection des informations personnelles auront un réel impact sur l’ensemble des opérations de leur entreprise. Cet impact sera notamment vrai quant à l’obligation pour les entreprises de signaler un vol de données sous 24 heures, la plupart des entreprises sondées ayant fait état d’un vol de données une fois par an au cours des deux dernières années.

L’étude identifie plusieurs problématiques de sécurité réseau auxquelles les professionnels de la sécurité informatique sont confrontés aujourd’hui en France :

·         Les entreprises françaises se concentrent sur les menaces internes pour gérer les risques pesant sur la cybersécurité : 43 % des professionnels interrogés en France ont déclaré que leur entreprise utilise une solution de protection de réseau pour faire face aux menaces internes (menaces émanant du réseau) ;

·         Il est important de sensibiliser les employés aux nouvelles menaces et aux risques relatifs au cloud : en France, 72 % des professionnels de la sécurité informatique ont déclaré que la sensibilisation aux nouvelles menaces est une priorité pour promouvoir l’utilisation des nouvelles technologies de sécurité ;

·         Les préoccupations concernant les lois européennes relatives à la protection des informations personnelles : 60 % des professionnels interrogés en France ont déclaré que les nouvelles lois européennes relatives à la protection des informations personnelles auront un impact important sur l’ensemble des opérations des entreprises et leur mise en conformité.

Vers une Union européenne de la Sécurité Informatique …

Est-il temps d’inventer une « échelle de Richter » des incidents de sécurité ? Alors qu’un projet de Directive a été présenté par Neelie Kroes, commissaire européenne chargée de la société numérique et au moment où le Conseil et le Parlement européens doivent discuter de ce nouveau texte, François Lavaste, Président de NETASQ, acteur de la sécurité informatique revient pour DataSecurityBreach.fr sur cette nouvelle directive.

L’objectif de cette nouvelle Directive européenne vise à renforcer le niveau de sécurité des systèmes d’information européens et ce, de façon homogène. Au programme, la mise en place, dans chaque état membre, d’une infrastructure complète en matière de cybersécurité et une obligation de notification des violations de la sécurité des données personnelles sur 6 secteurs « cibles » qui sont les services financiers, les services internet clés, l’énergie, la santé, les transports et les administrations publiques.   Alors que l’on pouvait s’attendre, par exemple, à une obligation visant à inciter les éditeurs de logiciels à « patcher» les codes défectueux, ou à des obligations pour les acteurs de la filières de mettre en place des mesures de prévention ou de sensibilisation en matière de sécurité des données et des systèmes, le texte ne prévoit, a priori, rien sur ces sujets pour le moment. « Les États membres veillent à ce que les administrations publiques et les acteurs du marché notifient à l’autorité compétente les incidents qui ont un impact significatif sur la sécurité des services essentiels qu’ils fournissent ».

Que recouvre exactement cette notion d’incidents ayant “un impact significatif” sur la SSI ?

La sécurité informatique est, de manière assez surprenante, un domaine qui n’a pas encore inventé ou imposé son « échelle de Richter ». Il existe des indices de gravité pour les vulnérabilités (faible, modéré, important, critique) mais ceux-ci sont assez basiques. Certaines entreprises de sécurité, inspirées probablement par les niveaux d’alerte du plan VIGIPIRATE en France ou par ceux du NTAS (National Terrorism  Advisory System) aux Etats-Unis, publient leur propre échelle de menace (basse, medium, élevée, extrême par exemple). Ces indicateurs sont souvent subjectifs et précèdent les incidents potentiels. Cependant après un incident, aucune « échelle » de gravité n’est véritablement communément admise et utilisée. On pourrait imaginer qu’une telle échelle « a posteriori » de la gravité d’un incident de sécurité serait utile pour rapidement mettre en place, pour les victimes prévenues, les mesures à prendre et pour que les médias positionnent ces évènements de manière la plus objective possible.

Impression des documents : un faux sentiment de sécurité ?

Quant à l’exposition des entreprises et des administrations aux risques de pertes de données confidentielles via les documents imprimés. Il repose sur l’étude menée par le cabinet d’analyses Quorcica sur 150 entreprises de plus de 1000 salariés, au Royaume-Uni, en France et en Allemagne. Selon Quocirca, à peine 22 % des entreprises ont mis en place un environnement d’impression sécurisé et 63 % des entreprises déclarent avoir subi des fuites de données dues à des documents imprimés, les entreprises s’exposent à de sérieux problèmes de confidentialité. Le livre blanc de Nuance présente les avantages d’une technologie d’impression sécurisée en matière d’authentification, d’autorisation et de suivi, et explique comment les entreprises peuvent améliorer la sécurité de leurs documents et se conformer aux exigences réglementaires.

Les entreprises qui consolident leur parc d’imprimantes optent très souvent pour des environnements partagés. Inévitablement, le risque de voir des documents tomber entre de mauvaises mains s’accroît. Dans le cadre d’une stratégie de sécurité des impressions, les entreprises doivent pouvoir contrôler l’accès à leurs multifonctions et disposer de fonctionnalités de contrôle et d’audit permettant un suivi des activités par périphérique et par utilisateur. L’efficacité d’une stratégie de protection des informations est toujours limitée à son maillon le plus faible. L’impression de documents demeure une pratique courante pour de nombreuses entreprises, mais celles-ci ne peuvent plus se permettre la moindre négligence en matière de sécurité. Même si l’impression en mode « pull » offre un moyen efficace pour lutter contre la perte de données, elle doit s’inscrire dans une stratégie globale, intégrant formation des utilisateurs, définition de règles et intégration de technologies complémentaires. Ce rapport comporte aussi deux études de cas d’ent solutions Equitrac et SafeCom de Nuance pour mieux protéger leurs impressions.

Mise à jour de sécurité Postgres

Le projet PostgreSQL a informé ses utilisateurs de la publication d’un correctif de sécurité pour une vulnérabilité critique dans leur logiciel de serveur de base de données. Toutes les versions actuellement supportées sont touchées et le correctif sera publié le jeudi 4 avril.

The PostgreSQL Project will be releasing a security update for all
supported versions on Thursday April 4th, 2013. This release will include a
fix for a high-exposure security vulnerability. All users are strongly
urged to apply the update as soon as it is available.

We are providing this advance notice so that users may schedule an update
of their production systems on or shortly after April 4th.

As always, update releases only require installation of packages and a
database system restart. You do not need to dump/restore or use pg_upgrade
for this update release.

À notre connaissance, c’est la première fois qu’un projet Open Source annonce en amont de sa sortie un correctif de sécurité. Nous nous attendons à ce que le correctif corrige une vulnérabilité permettant l’exécution de code à distance dans ce moteur de base de données. Nous recommandons à tous les utilisateurs de PostgreSQL d’effectuer cette mise à jour dès que possible, spécialement si leur serveur de base de données est connecté directement à Internet. Le moteur de recherche Shodan répertorie actuellement plus de 30.000 systèmes ayant un serveur PostgreSQL accessible depuis Internet. Soulignant la gravité de la vulnérabilité, la plate-forme cloud Heroku a annoncé avoir débuté la mise à jour de toutes les installations PostgreSQL de ses clients.

Piratage des données du Boss de la CIA et des Services Secrets

Nouvelles fuites de données bancaires appartenant au patron de la CIA, de la directrice des Services Secrets, ainsi que d’Angelina Jolie, Hillary Clinton, ou encore Lady gaga.

Il y a 15 jours, un pirate informatique diffusait sur le site Exposed.su (fermé depuis, ndlr Data Security Breach) des informations sensibles et confidentielles appartenant à de nombreuses stars américaines (politiques, sportives ou culturelles). Deux semaines plus tard, retour des pirates avec cette fois, un nouveau site (plusieurs domaines ont été enregistrés, ndlr datasecuritybreach.fr) avec de nouvelles données dont celles de Michelle Obama, Beyonce, Hillary Clinton, Angelina Jolie, Lady Gaga. Dans les fichiers mis en ligne Tom Cruise, John Brennan (le directeur de la CIA), Dennis Rodman (boxeur), P. Diddy (rappeur), Robert De Niro ou encore Julia Pierson (Directrice du Secret Service).

Mi-mars, Britney Spears, Mel Gibson, Arnold Schwarzeneger, Beyonce, Jay Z, Hulk Hogan étaient piratés via l’infiltration de serveurs de sociétés de crédit : Equifax et, d’après les informations collectées par DSB et zataz.com, TransUnion. Nous avons retrouvé ce qui semble être un des instigateurs de cette grande fuite. Nous le baptiserons « Nippon ». Cet informaticien nous a confié ne pas être seul dans ce piratage. « La vulnérabilité est Cookie Logged, après nous n’avons eu qu’à jouer au DOM pour bypasser le Pop-uP » explique  le présumé pirate.

Nous avons donc tenté d’en savoir plus. Usurpateur, mythomane, … « J’ai la femme et les trois enfants du patron de la CIA, va nous confirmer Nippon, mais je préserve l’anonymat de la famille. Ce serait un déshonneur de s’attaquer à eux. » Il semble, à l’analyse de notre discussion, que l’équipe derrière cette diffusion ne soit pas particulièrement raccord sur la méthode à employer pour parler de cette infiltration. Certains ayant décidé de diffuser sans l’accord global du groupe.

Pour finir, nous avons demandé à notre interlocuteur de prouver les données qu’il annonçait avoir piraté avec ses « amis ». Il nous a communiqué un document comprenant l’intégralité des données appartenant au patron de la CIA. Autant dire totalement invérifiable… à moins de savoir nager dans le béton ! Les derniers documents volés, dont plusieurs à la société Credit Sesame et Credit Karma, datent du 31 mars, preuve que les pirates ont encore des accès.