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La simulation de crédit : un outil indispensable pour anticiper son emprunt

La simulation de crédit est un outil incontournable pour quiconque envisage de souscrire à un crédit. Que ce soit pour financer un projet, un achat conséquent ou gérer des imprévus, cet outil permet de mieux comprendre les implications financières liées à l’emprunt.

Pourtant, beaucoup ignorent l’importance d’une simulation de crédit bien réalisée avant de s’engager. Cet article vous présente l’intérêt et les étapes clés de la simulation de crédit, tout en vous guidant sur les éléments à prendre en compte pour en tirer un maximum d’avantages.

Pourquoi faire une simulation de crédit ?

Avant de contracter un crédit, il est essentiel d’évaluer sa capacité d’emprunt et d’anticiper les coûts totaux du prêt. La simulation de crédit, via un simulateur crédit par exemple, permet d’obtenir une estimation personnalisée du montant de vos mensualités en fonction de plusieurs critères tels que :

Le montant emprunté : L’outil prend en compte le capital que vous souhaitez emprunter. Plus le montant est élevé, plus les mensualités seront conséquentes.

La durée du crédit : La durée de remboursement impacte directement le montant des mensualités. Un crédit sur une durée plus courte entraîne des mensualités plus élevées, mais réduit le coût total du crédit.

Le taux d’intérêt : Le taux d’intérêt proposé par la banque ou l’établissement financier est un facteur décisif dans le coût global du crédit. En simulant différentes offres, vous pouvez comparer les taux et choisir l’option la plus avantageuse.

Les assurances et garanties : Certaines simulations incluent le coût de l’assurance emprunteur, qui est souvent exigée pour garantir le remboursement en cas d’imprévus (maladie, accident, etc.). Cette couverture représente un coût additionnel qui doit être pris en compte dans la simulation.

Un outil pour mieux anticiper le coût réel

Une simulation de crédit ne se limite pas à déterminer le montant de vos mensualités. Elle vous donne également une vue d’ensemble du coût total du crédit, c’est-à-dire la somme des intérêts et des frais annexes qui s’ajoutent au capital emprunté. Cela permet d’éviter les mauvaises surprises une fois le crédit souscrit.

De plus, la simulation de crédit vous aide à mieux évaluer votre capacité de remboursement. Cela vous permet de vous assurer que le montant des mensualités est compatible avec vos revenus et vos autres charges mensuelles. En fin de compte, cela vous permet d’éviter le surendettement, qui peut vite devenir un problème si le remboursement d’un crédit dépasse vos capacités financières.

Les différents types de simulation de crédit

Les outils de simulation de crédit sont proposés par la majorité des établissements financiers et sont accessibles en ligne. Voici les principaux types de simulations que l’on peut rencontrer :

Crédit à la consommation : Ce type de crédit concerne principalement les achats de biens de consommation, comme un véhicule, des équipements pour la maison ou des voyages. La simulation permet de connaître le montant total à rembourser en fonction de l’emprunt et des conditions du crédit.

Crédit renouvelable : Cette simulation est essentielle pour ceux qui envisagent ce type de crédit où l’emprunteur dispose d’une somme d’argent qu’il peut utiliser à sa convenance. Une simulation permettra de visualiser les intérêts et les frais associés.

Crédit pour travaux ou aménagements : Pour les particuliers qui souhaitent financer des rénovations ou des aménagements dans leur domicile, la simulation est également utile pour prévoir les coûts globaux liés aux travaux.

Les pièges à éviter lors d’une simulation de crédit

Bien que la simulation de crédit soit un outil puissant, il existe certains pièges à éviter :

Négliger les frais annexes : Certaines simulations ne prennent pas en compte les frais de dossier ou les assurances. Il est essentiel de veiller à ce que ces coûts soient inclus dans le calcul.

Sous-estimer sa capacité de remboursement : Se baser uniquement sur les mensualités les plus basses peut sembler alléchant, mais cela allonge la durée du crédit et augmente les intérêts payés au final.

Oublier les variations de taux : Si vous optez pour un crédit à taux variable, il est important de simuler plusieurs scénarios en fonction de différentes variations du taux afin de prévoir les éventuels impacts sur vos mensualités.

Floa* : une référence dans la simulation de crédit

Parmi les établissements financiers proposant des outils performants de simulation de crédit, Floa* se démarque par la simplicité et la précision de ses services en ligne. Les particuliers peuvent accéder à une interface intuitive pour simuler leurs emprunts. Floa* propose plusieurs types de crédits, et leurs outils de simulation permettent d’obtenir des résultats précis en quelques clics. De plus, un accompagnement personnalisé afin de guider les internautes dans le choix de la meilleure solution de financement est possible.

Attention, assurez vous de pouvoir rembourser tous crédits que vous souhaiteriez souscrire. Le site du Ministère de l’économie apporte de nombreuses questions sur les crédits, les assurances crédits, Etc.

Mentions légales :

* Floa – Société Anonyme au capital de 72 297 200€ – Siège social : Immeuble G7, 71 rue Lucien Faure, 33300 Bordeaux – RCS Bordeaux 434 130 423. Soumise au contrôle de l’Autorité de Contrôle Prudentiel et de Résolution 4 Place de Budapest, CS 92459, 75436 Paris. Orias N° : 07 028 160  (www.orias.fr).

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Remplacer les mots de passe tous les mois ? Plus utile selon le NIST

La sécurité des mots de passe reste un enjeu majeur dans la protection des systèmes numériques et des données sensibles. Le guide du NIST, « Special Publication 800-63B », aborde en détail les pratiques à suivre pour garantir une gestion et une utilisation des mots de passe conformes aux normes de sécurité modernes.

Le National Institute of Standards and Technology (NIST) est l’autorité fédérale américaine. Sa mission, mettre en place des normes technologiques qui s’appliquent aux entreprises américaines. Ses recommandations dépassent les frontière et font, la plupart du temps, référence à l’échelle mondiale. Le guide SP 800-63B du National Institute of Standards and Technology place l’authentification au cœur de la protection des systèmes d’information avec quelque chamboulement. Le NIST rappelle que l’authentification est subdivisée en trois niveaux d’assurance, appelés AAL (Authentication Assurance Levels), qui varient en fonction du niveau de sécurité nécessaire :

AAL1 : Authentification à faible niveau d’assurance, généralement un mot de passe seul.
AAL2 : Authentification nécessitant au moins deux facteurs (par exemple, mot de passe et un facteur physique comme un smartphone ou une clé de sécurité).
AAL3 : Authentification à très haut niveau d’assurance, requérant des méthodes robustes et cryptographiquement sécurisées.

L’un des aspects critiques du SP 800-63B concerne la gestion des mots de passe à tous les niveaux d’authentification.

Traditionnellement, les politiques de sécurité exigeaient des mots de passe complexes, avec des règles telles que l’obligation d’inclure des caractères spéciaux, des chiffres et des majuscules. Le NIST recommande un changement d’approche radical. Plutôt que de forcer la complexité, le guide encourage à privilégier des mots de passe plus longs (au moins 8 caractères) qui sont plus faciles à retenir pour les utilisateurs mais plus difficiles à deviner pour les attaquants. Les mots de passe de 64 caractères ou plus sont autorisés, et les restrictions de complexité doivent être minimisées pour encourager l’utilisation de phrases de passe.

Une autre recommandation du NIST consiste à abandonner les politiques de changement de mot de passe régulier, qui peuvent avoir des effets contre-productifs. Lorsqu’on oblige les utilisateurs à changer leurs mots de passe trop fréquemment, cela les conduit souvent à choisir des mots de passe plus simples ou à réutiliser des variantes faciles à deviner. Bilan, le NIST préconise de ne pas imposer de changement de mot de passe à moins qu’il y ait une raison spécifique, comme la détection d’une compromission. Cela permet de diminuer le stress des utilisateurs tout en garantissant une meilleure protection des comptes.

Désactivation des contraintes inutiles

Le guide déconseille également l’utilisation de règles de composition restrictives qui refusent certains caractères ou qui exigent des combinaisons spécifiques. Cela inclut également la désactivation des systèmes qui empêchent les utilisateurs de copier-coller ou de générer automatiquement des mots de passe, une pratique courante avec les gestionnaires de mots de passe. Le but est de faciliter la création de mots de passe sécurisés tout en réduisant le fardeau cognitif sur les utilisateurs. Le NIST recommande que les mots de passe proposés par les utilisateurs soient vérifiés par rapport à des listes de mots de passe compromis, communément disponibles après des violations de données. Cela inclut les mots de passe courants, les mots de passe exposés et les termes prévisibles associés à des informations personnelles. En bloquant l’utilisation de ces mots de passe connus, le risque de compromission est considérablement réduit. A noter que le Service Veille ZATAZ, entreprise Française, est capable de vous alerter lors de la compromission des informations de votre entreprise, dont les mots de passe.

Les attaques par force brute, où un pirate (ou ses logiciels automatisés) tente d’essayer toutes les combinaisons possibles de mots de passe, restent une menace constante. Le NIST suggère des mesures pour limiter ces tentatives, comme l’introduction de temporisations après un certain nombre d’échecs de connexion. De nombreux sites utilisent cette solution, dont Data Security Breach. L’utilisation d’authentification multi-facteurs est également une défense efficace contre ces types d’attaques, car le hacker malveillant doit non seulement deviner un mot de passe, mais également obtenir un second facteur, ce qui est « quasiment » impossible rapidement et efficacement. Le NIST recommande l’authentification multi-facteurs (MFA) comme méthode essentielle pour garantir une sécurité accrue. Le MFA combine généralement un mot de passe avec quelque chose que l’utilisateur possède (comme un téléphone ou une clé de sécurité) ou quelque chose qu’il est (comme une empreinte digitale). Concernant la biométrie (contrôle par l’empreinte palmaire, l’iris, Etc), le NIST encourage à ne pas utiliser la biométrie comme unique facteur.

Algorithmes de hachage obsolètes

Le NIST déconseille de stocker les mots de passe en texte clair ou sous une forme faiblement protégée, comme les algorithmes de hachage obsolètes (par exemple, MD5 ou SHA-1). Il est essentiel d’utiliser des méthodes modernes de protection des mots de passe comme l’algorithme de hachage sécurisé PBKDF2 ou Argon2, qui ralentissent le processus de vérification hors ligne, rendant les attaques par force brute beaucoup plus difficiles. Les gestionnaires de mots de passe sont fortement recommandés par le NIST pour gérer la complexité de la création et de la mémorisation des mots de passe. Ces outils permettent aux utilisateurs de créer des mots de passe longs et uniques pour chaque service sans avoir à s’en souvenir, ce qui réduit le risque de réutilisation de mots de passe. Le guide suggère d’encourager les utilisateurs à adopter ces outils comme une solution viable pour renforcer leur sécurité personnelle.

Pour conclure, le NIST rappelle la base de la cyber : éducation ! L’un des éléments clés de la sécurité des mots de passe est la sensibilisation des utilisateurs. Les meilleures pratiques en matière de sécurité peuvent être inefficaces si les utilisateurs ne sont pas bien formés. Le NIST insiste sur l’importance de campagnes de sensibilisation pour encourager l’utilisation de phrases de passe, de gestionnaires de mots de passe et de l’authentification multi-facteurs. Il est également crucial que les utilisateurs comprennent les risques liés aux attaques par phishing et à la compromission de leurs identifiants.

4 conseils pour choisir une batterie pour votre ordinateur

La batterie est l’un des éléments indispensables pour le fonctionnement d’un ordinateur portable. Elle offre la liberté et la mobilité aux utilisateurs en raison de son autonomie. Cependant, cet accessoire est disponible en plusieurs marques. De même, les caractéristiques varient selon chaque modèle. Dans cet article, nous vous présentons les paramètres à prendre en compte pour choisir une bonne batterie pour votre ordinateur portable.

Pour acheter une batterie originale pour votre ordinateur portable, la première indication est la marque. Sachez qu’une batterie ne peut pas alimenter toutes les marques d’ordinateur. Pour chaque appareil, il existe une batterie spécifique.  Si votre ordinateur est de marque Apple, par exemple, seule une batterie Apple peut l’alimenter. Ce principe est valable pour toutes les autres fabrications.

Un autre indice pour reconnaître rapidement la batterie idéale pour votre ordinateur est de trouver le numéro de produit de l’ancienne batterie. En effet, chaque batterie possède un code d’identification unique. Celui-ci est souvent une combinaison de chiffres et de lettres. Votre mission est de choisir une nouvelle batterie ayant la même référence que l’ancienne.

Vérifier la capacité de la batterie

Une autre caractéristique à prendre en compte pour choisir la batterie de votre ordinateur portable est sa capacité. C’est l’élément qui détermine l’autonomie de votre ordinateur. Plus la capacité de la batterie est importante, plus votre appareil fonctionnera plus longtemps. À titre indicatif, une batterie de 4400 mAh peut alimenter votre ordinateur pendant 48 h.

Le choix de la capacité de votre batterie dépend de vos besoins. Si vous devez utiliser votre ordinateur uniquement pour travailler au bureau ou à la maison, une batterie de capacité moyenne peut vous convenir. En revanche, si vous utilisez l’appareil en dehors de votre bureau, l’idéal est de privilégier une batterie dotée d’une grande capacité.

Tenir compte de la tension de la batterie

La tension est un autre indicateur à vérifier avant d’acheter une nouvelle batterie pour votre ordinateur portable. La plupart des appareils disponibles aujourd’hui sur le marché fonctionnent avec des batteries dont la tension est comprise entre 7,2 V et 14,8 V. Il est donc essentiel de bien vérifier le voltage correspondant à votre ordinateur pour éviter de choisir une batterie incompatible.

En réalité, un ordinateur qui nécessite un voltage plus bas ne fonctionnera pas avec une batterie de haute tension. Par exemple, vous ne pouvez pas utiliser une batterie de 4,8 V pour un ordinateur qui n’en demande que 7,2 V. En revanche, une petite différence de tension est acceptable. Par exemple, 14,4 V et 14,8 V sont considérés comme la même tension.

Choisir une batterie ayant un grand nombre de cellules

Le nombre de cellules est un critère étroitement lié à la capacité de la batterie. Plus le nombre de cellules est élevé, plus la capacité est importante. De manière générale, 80 % des ordinateurs actuels possèdent entre 3 et 6 cellules.

Toutefois, si vous souhaitez utiliser votre ordinateur le plus longtemps possible, il est conseillé de choisir une batterie ayant 9 à 12 cellules. Cependant, une batterie avec un nombre important de cellules est plus lourde et coûte aussi cher.

Cybersécurité : la menace interne

Le FBI a récemment émis une alerte sur une menace de plus en plus courante et souvent négligée : la menace interne. Si les entreprises se concentrent principalement sur les attaques externes, il apparaît que les cybercriminels trouvent de nouveaux moyens d’infiltrer les systèmes de sécurité des organisations en se faisant passer pour des employés.

Une menace interne qui prend une nouvelle dimension avec l’exemple concret de Kyle, un faux employé nord-coréen, qui a réussi à contourner toutes les étapes de recrutement, jusqu’à pénétrer le réseau d’une entreprise. En juillet, KnowBe4 a levé le voile sur un cas inquiétant. L’entreprise avait recruté un employé, appelé Kyle, qui semblait remplir toutes les qualifications nécessaires.

Cependant, dès que Kyle a connecté son PC au réseau de l’entreprise, une vague de malwares a immédiatement été détectée. Le helpdesk a tenté de joindre l’utilisateur, mais celui-ci est resté silencieux. Après une enquête approfondie, il est apparu que Kyle n’était en réalité qu’un faux employé – un agent nord-coréen ayant utilisé une fausse photo générée par l’IA pour tromper les recruteurs. Cette infiltration a mis en lumière un schéma de fraude bien rodé : des fermes d’ordinateurs portables aux États-Unis permettent aux agents nord-coréens de se connecter aux serveurs internes des entreprises depuis l’étranger, camouflant ainsi leur localisation réelle.

Une menace en plein essor aux États-Unis

Et Kyle n’est pas un cas isolé. Le FBI a récemment averti que ce type de menace se propageait aux États-Unis, avec des centaines, voire des milliers de cas similaires recensés depuis 2022 et 2023. Ces infiltrations par des agents étrangers montrent clairement que la cybercriminalité interne est un problème persistant et que les entreprises ne peuvent plus se permettre de sous-estimer ce risque. Face à cette menace croissante, il est essentiel pour les entreprises d’adopter une approche proactive pour renforcer leurs défenses internes. Bien que certaines mesures de sécurité soient déjà en place, d’autres actions peuvent être prises pour limiter les risques d’infiltration.

Les recruteurs doivent désormais redoubler de vigilance, notamment en matière de vérification des antécédents. Même pour des postes en full remote, il est important d’exiger la présence physique des candidats lors du processus de recrutement et régulièrement après leur embauche. La mise en place d’un système de détection des comportements inhabituels est cruciale. Cela peut être aussi simple que de surveiller des paramètres tels que les volumes de données transférées ou les horaires de connexion, ou d’utiliser des technologies avancées comme l’UEBA (User and Entity Behavior Analytics) pour identifier des anomalies plus subtiles. La gestion des droits d’accès aux informations est souvent un point faible dans la sécurité des entreprises. Il est impératif de limiter l’accès aux données sensibles et de s’assurer que chaque employé n’ait accès qu’à ce qui est nécessaire à son travail.

Il est recommandé de constituer une équipe spécifiquement chargée de traiter les incidents liés aux menaces internes. Cette équipe pourra gérer les cas de manière discrète, sans que les informations sensibles ne circulent librement dans le SOC (Security Operations Center) ou dans les tickets ouverts, afin d’éviter des fuites d’informations. Une red team dédiée à la « menace interne » devrait être incluse dans les budgets de cybersécurité pour l’année 2025. Cette équipe spécialisée pourrait simuler des scénarios d’infiltration afin d’identifier les failles potentielles dans les processus de recrutement et de sécurité des entreprises.

Protéger la vie privée tout en assurant la sécurité

Bien que ces mesures soient cruciales, il est tout aussi important de respecter les droits à la vie privée des employés. Les entreprises doivent donc équilibrer la protection contre les menaces internes avec les préoccupations en matière de protection des données personnelles. Pour ce faire, elles peuvent s’inspirer des pratiques éprouvées dans le domaine de la lutte contre la fraude, où des protocoles de sécurité sont en place depuis longtemps tout en préservant les droits des individus.

La menace interne représente un défi croissant pour les entreprises, en particulier avec des cybercriminels capables de se faire passer pour des employés légitimes. L’exemple de Kyle, l’agent nord-coréen infiltré, souligne à quel point ces attaques peuvent être sophistiquées et difficiles à détecter. Mais attention, l’employé malveillant n’est pas obligatoirement venu de pays étranger. Il peut être aussi un « simple » malveillant comme a pu le vivre l’entreprise CapGemini, en France, en 2024.

Entreprise : tentative d’extorsion de données en interne

Le 27 août 2024, Daniel Ryan, un résident de Kansas City, Missouri, âgé de 57 ans, a été arrêté pour tentative d’extorsion de données suite à une opération de cyber-chantage menée contre son ancien employeur, une entreprise industrielle basée dans le comté de Somerset, New Jersey. Cet événement marquant soulève des questions cruciales sur la sécurité des systèmes informatiques et les vulnérabilités internes que certaines entreprises doivent affronter.

Un ancien employé devient cybercriminel

Daniel Ryan, un ancien ingénieur en infrastructures, a été inculpé de trois chefs d’accusation : extorsion par menace de dommages à un ordinateur protégé, dommages intentionnels à un système informatique protégé, et fraude électronique. Ces charges résultent d’une tentative de sabotage et d’extorsion visant à paralyser le réseau informatique de l’entreprise, à moins qu’une somme non spécifiée ne soit versée.

L’arrestation de Ryan met en lumière l’importance de la confiance placée dans les employés ayant accès à des informations sensibles. L’ancien employé, après avoir quitté son poste, a réussi à conserver un accès non autorisé aux systèmes de l’entreprise, exploitant cette faille pour lancer son attaque.

Tentative d’extorsion : un scénario de chaos planifié

L’affaire a débuté lorsque Ryan a envoyé plusieurs lettres de menace à des employés de l’entreprise le 25 novembre 2023, affirmant que le réseau de l’entreprise avait été compromis. Dans ces lettres, il indiquait que tous les administrateurs IT avaient été « exclus ou supprimés » du réseau et que les sauvegardes de données avaient été détruites. Plus alarmant encore, Ryan menaçait de fermer 40 serveurs par jour pendant une période de 10 jours si l’entreprise refusait de se plier à ses exigences.

Cette menace, visant à paralyser totalement l’activité de l’entreprise, souligne l’impact potentiel d’une cyberattaque initiée de l’intérieur, une menace souvent négligée par les entreprises.

L’enquête, menée par le ministère américain de la Justice (DoJ), a révélé que Daniel Ryan avait réussi à obtenir un accès à distance non autorisé au réseau de l’entreprise, en utilisant un compte administrateur. Il a configuré plusieurs tâches malveillantes, incluant la modification des mots de passe des administrateurs et l’arrêt des serveurs, compromettant ainsi la stabilité du réseau.

L’enquête a également découvert que Ryan avait utilisé des outils de hacking bien connus comme Sysinternals Utilities PsPasswd pour changer les mots de passe de l’administrateur de domaine et des comptes locaux, modifiant ces derniers pour qu’ils deviennent TheFr0zenCrew!. Cette modification lui a donné un contrôle quasi total sur les systèmes informatiques de l’entreprise.

De plus, Ryan avait mis en place une machine virtuelle cachée qui lui permettait d’accéder à distance aux systèmes de l’entreprise, dissimulant ses traces grâce à des techniques sophistiquées comme l’effacement des journaux Windows. Les autorités ont également découvert des recherches effectuées par Ryan sur la façon de changer les mots de passe administrateurs à travers des lignes de commande.

Procès et sanctions sévères

Daniel Ryan, après son arrestation, a immédiatement comparu devant la justice. Pour les trois chefs d’accusation retenus contre lui, il risque une peine maximale de 35 ans de prison et une amende de 750 000 dollars. Ce cas de cybercriminalité met en lumière la sévérité des peines encourues pour les crimes liés à l’extorsion et à la fraude électronique, ainsi que l’importance d’une sécurisation renforcée des systèmes IT, même après le départ d’un employé.

L’arrestation de Daniel Ryan est un rappel frappant des dangers internes auxquels les entreprises sont confrontées en matière de cybersécurité. Il est impératif que les entreprises mettent en place des procédures strictes de contrôle d’accès, en particulier lorsque des employés quittent l’organisation, afin de minimiser les risques d’abus. Des systèmes de surveillance renforcés, associés à des pratiques de cybersécurité rigoureuses, sont essentiels pour prévenir de telles attaques internes à l’avenir.

En résumé, la tentative infructueuse d’extorsion de Daniel Ryan démontre les risques liés à une mauvaise gestion des accès IT et souligne la nécessité de rester vigilant face aux menaces internes. Le secteur de la cybersécurité doit continuer à évoluer pour faire face à ces défis en constante mutation, garantissant ainsi la protection des données critiques des entreprises.

Enregistrement obligatoire des blogueurs avec plus de 10 000 abonnés : ce qu’il faut savoir

Le Service fédéral de surveillance des communications, des technologies de l’information et des communications de masse (Roskomnadzor) Russe a publié le premier document officiel sur l’enregistrement des blogueurs ayant une audience de 10 000 abonnés ou plus.

Selon ce document, les blogueurs ayant une telle audience sont tenus de s’inscrire auprès de Roskomnadzor dans un registre spécial et de fournir des informations sur :

Nom complet du blogueur (propriétaire de la page personnelle).
Date de naissance.
Données de passeport ou données d’un autre document d’identification.
Adresse email.
Numéro de téléphone du contact.
Le nom du réseau social ou de la plateforme (par exemple, VKontakte, Telegram, YouTube, etc.).
Un lien vers une page personnelle ou un compte comptant plus de 10 000 abonnés.
Confirmation que le nombre d’abonnés dépasse le seuil des 10 000 personnes.
Informations sur le fournisseur d’hébergement et l’adresse IP (le cas échéant).
La nature du contenu.
Les blogueurs s’engagent également à vérifier l’exactitude des informations publiées et à ne pas enfreindre les lois de la Fédération de Russie (par exemple, les lois sur les fausses nouvelles et l’extrémisme). En cas de violation, ils s’exposent à des amendes ou à d’autres sanctions prévues par la législation de la Fédération de Russie. À son tour, Roskomnadzor a la possibilité de surveiller les informations diffusées par les principaux blogueurs pour garantir leur conformité avec les lois russes.

Statistiques

Les statistiques sur le nombre de blogueurs en Russie comptant plus de 10 000 abonnés changent constamment. Ainsi, les blogueurs comptant plus de 10 000 abonnés sont classés parmi les micro-influenceurs, qui représentent une part importante du marché. En 2022, il y avait environ 1,5 million de blogueurs en Russie avec différents niveaux d’abonnés. Parmi eux, les micro-influenceurs (10 000 à 50 000 abonnés) représentent plus de 50 %, les influenceurs intermédiaires (50 000 à 100 000 abonnés) – environ 20 %.

Les chiffres exacts changent constamment, mais le total des blogueurs avec une audience de plus de 10 000 personnes peut être estimé à des centaines de milliers uniquement sur les principales plateformes : VKontakte, Odnoklassniki, Telegram, LiveJournal, Pikabu, Pinterest, Rutube, Yandex.Zen, Twich, Discorde et Yappy. Des plateformes telles qu’Instagram et TikTok, qui sont bloquées en Russie (mais accessibles via un VPN), pourraient également tomber sous le coup de ces règles si elles opèrent officiellement en Russie.

A noter que Roskomnadzor a supprimé le document de son portail quelques heures aprés sa diffusion.

Ce qu’il faut savoir sur les totems d’affichage dynamique d’intérieur

Dans un monde où la communication visuelle prend de plus en plus d’importance, les totems d’affichage dynamique d’intérieur se révèlent être des outils indispensables pour capter l’attention et transmettre efficacement des messages. Utilisés dans divers secteurs, allant des centres commerciaux aux salons professionnels, ces dispositifs technologiques offrent une multitude de possibilités. Voici ce que vous devez savoir sur le totem d’affichage dynamique d’intérieur.

Qu’est-ce qu’un totem d’affichage dynamique ?

Un totem d’affichage dynamique est une borne numérique, généralement de forme verticale, équipée d’un écran haute définition. Ces dispositifs sont conçus pour diffuser des contenus multimédias variés tels que des vidéos, des images, des textes ou des animations. Grâce à leur design élégant et leur capacité à captiver l’attention, les totems sont devenus des éléments clés dans les stratégies de communication visuelle.

Les avantages des totems d’affichage dynamique d’intérieur

1. Attention et Engagement

Les totems d’affichage dynamique attirent naturellement l’attention grâce à leurs écrans lumineux et animés. Ils sont particulièrement efficaces pour capter l’intérêt des passants dans des environnements souvent surchargés d’informations visuelles, comme les centres commerciaux ou les halls d’exposition.

2. Flexibilité du contenu

Contrairement aux affiches statiques, les totems permettent de diffuser un contenu dynamique et modifiable en temps réel. Les messages peuvent être ajustés instantanément pour s’adapter à l’audience ou à des événements spécifiques. Cette flexibilité est un atout majeur pour les campagnes marketing, les annonces promotionnelles ou les informations institutionnelles.

3. Interactivité

De nombreux totems sont équipés de technologies tactiles, permettant une interaction directe avec les utilisateurs. Cette interactivité peut enrichir l’expérience client, fournir des informations personnalisées et même recueillir des données sur les préférences des utilisateurs.

4. Impact environnemental réduit

En remplaçant les affiches papier par des supports numériques, les entreprises réduisent leur consommation de papier et leur empreinte écologique. De plus, les contenus numériques peuvent être mis à jour sans coût supplémentaire de production, contrairement aux affiches traditionnelles.

Applications courantes des totems d’affichage dynamique

1. Marketing et publicité

Les totems sont largement utilisés dans les campagnes publicitaires pour promouvoir des produits, des services ou des événements. Leur capacité à diffuser des contenus attrayants et leur flexibilité en font des outils de choix pour les marketeurs.

2. Information et orientation

Dans les lieux publics comme les gares, les aéroports ou les centres commerciaux, les totems servent souvent de points d’information et d’orientation. Ils fournissent des cartes interactives, des horaires ou des informations sur les services disponibles.

3. Événements et salons professionnels

Lors des salons et événements professionnels, les totems sont utilisés pour diffuser des présentations, des vidéos de démonstration ou des messages de bienvenue. Ils contribuent à renforcer l’image de marque et à engager les participants.

4. Secteur éducatif

Dans les écoles et les universités, les totems d’affichage dynamique sont utilisés pour communiquer des informations importantes, des annonces d’événements ou des messages de sécurité.

Comment choisir un totem d’affichage dynamique ?

Lors du choix d’un totem d’affichage dynamique, plusieurs critères doivent être pris en compte :

  • Taille et résolution de l’écran : Selon l’emplacement et la distance de visionnage, il est crucial de choisir un écran de taille appropriée et de haute résolution pour assurer une bonne lisibilité.
  • Capacités interactives : Si l’interactivité est un critère important, il faut opter pour des modèles équipés de technologies tactiles.
  • Robustesse et design : Les totems doivent être suffisamment robustes pour résister à une utilisation intensive et leur design doit s’intégrer harmonieusement dans l’environnement.
  • Facilité de mise à jour : Les systèmes de gestion de contenu doivent être intuitifs et permettre une mise à jour facile et rapide des contenus.

En conclusion, les totems d’affichage dynamique d’intérieur sont des outils puissants pour améliorer la communication visuelle et l’engagement des utilisateurs. Leur flexibilité, leur interactivité et leur impact visuel en font des alliés précieux dans de nombreux domaines. Pour maximiser leur efficacité, il est essentiel de choisir un modèle adapté à ses besoins spécifiques et à son environnement d’utilisation.

Le rôle de l’IA dans la Cybersécurité : entre Menaces et opportunités

L’ère numérique actuelle connaît une évolution rapide, et l’intelligence artificielle (IA) en est un acteur majeur. Selon le McKinsey Global Institute, l’IA générative pourrait apporter entre 2,6 et 4,4 milliards de dollars à l’économie mondiale chaque année, augmentant l’impact économique de l’IA de 15 à 40 %. Cependant, cette avancée s’accompagne de risques significatifs, notamment dans le domaine de la cybersécurité​​.

Notre partenaire Barracuda revient dans un nouveau livre blanc sur Le rôle de l’IA dans la Cybersécurité. L’IA modifie profondément le paysage des menaces en cybersécurité. Depuis la fin de 2022, les attaques de phishing ont augmenté de 1265 %, et celles ciblant les identifiants de 967 %. Cette montée en puissance coïncide avec le lancement de ChatGPT et d’autres outils d’IA générative, facilitant la création d’e-mails de phishing convaincants et difficiles à distinguer des messages légitimes​​.

Data Security Breach a retrouvé dans ce livre blanc à télécharger ICI plusieurs points d’exploitations de l’Intelligence Artificielle par les cybercriminels.
D’abord, le Phishing/Spear phishing/Spoofing : L’IA permet de générer des e-mails de phishing personnalisés et contextuellement pertinents, augmentant le taux de succès des attaques​​.
La génération de malwares : Des outils comme WormGPT permettent de créer des malwares adaptatifs capables d’échapper aux mesures de sécurité traditionnelles​​.
Les Deepfakes / fausses informations : Les vidéos et enregistrements audio falsifiés peuvent usurper l’identité de dirigeants pour extorquer des fonds ou diffuser des malwares​​.

Ensuite, localisation de contenu : L’IA permet de créer des contenus de phishing adaptés culturellement et linguistiquement, rendant les attaques plus convaincantes​​.

Enfin, le vol d’accès et d’identifiants : Les outils d’IA facilitent le bourrage d’identifiants et la création de fausses pages de connexion pour voler les informations sensibles​​.

Cependant, l’IA offre également des opportunités pour renforcer la cybersécurité. Elle peut aider à protéger les entreprises en détectant les anomalies, en identifiant les tentatives d’accès non autorisées et en automatisant les réponses aux incidents. Les solutions basées sur l’IA, telles que Barracuda Email Threat Scanner et Barracuda XDR, utilisent l’apprentissage automatique pour analyser les schémas de menace et améliorer la sécurité globale des systèmes d’information​​.

Comment réussir son cybermois 2024 ?

Le cybermois se présente chaque année et pour sa réussite, il est important de bien le préparer. L’été étant une période qui attire les cybercriminels, une approche proactive s’avère nécessaire pour une excellente préparation. Vous devez, en effet, mettre en place cette année des stratégies robustes et originales. À ce propos, voici ce qu’il faut faire.

Évaluer les risques actuels

Avant de commencer toute préparation, il est indispensable d’évaluer les risques actuels liés à votre infrastructure numérique. Une évaluation complète vous permettra d’identifier les vulnérabilités potentielles et de prioriser les actions nécessaires pour les atténuer. Pour ce faire, vous devez réaliser un audit de sécurité complet de votre site web et de vos systèmes internes. Cela vous permettra d’identifier les points faibles que les cybercriminels pourraient exploiter. Vous pouvez également utiliser des outils de détection des menaces pour surveiller les activités suspectes et les tentatives d’intrusion.

Enfin, il faudra compiler les résultats de l’audit dans un rapport détaillé. Ce document servira de base pour les actions correctives à mettre en application.

Former vos équipes

La formation de vos équipes est une étape fondamentale pour garantir une sécurité optimale durant et après le Cybermois. Notez que les employés bien formés sont votre première ligne de défense contre les cyberattaques. Alors, organisez des sessions de sensibilisation pour informer vos employés sur les menaces actuelles et les bonnes pratiques à adopter. Pour ce faire, votre équipe pourrait prendre part à l’initiative comment réussir son cybermois 2024 avec Erium. Il faudra également mettre en place des programmes de formation continue pour maintenir les compétences de vos équipes à jour. À ce propos, l’initiative d’Erium confronte vos employés et vous à des scénarios réalistes pour simuler des attaques et tester les réactions.

Mettre à jour les logiciels et les politiques de sécurité

Les logiciels utilisés par votre entreprise et les politiques de sécurité doivent être régulièrement mis à jour pour rester efficaces face aux nouvelles menaces. Notez qu’une politique claire et bien communiquée est essentielle pour guider les actions de vos employés. Alors, examinez vos politiques de sécurité actuelles et identifiez les domaines nécessitant des améliorations. Impliquez toutes les parties prenantes pour obtenir des perspectives variées. Mettez à jour vos politiques de sécurité au moins une fois par an, ou plus fréquemment si nécessaire. Incluez des procédures pour la gestion des incidents, la protection des données et l’accès aux systèmes.

Quant aux logiciels, notez que les mises à jour régulières peuvent non seulement corriger des vulnérabilités connues, mais aussi renforcer la résistance de vos systèmes aux attaques.

Communiquer régulièrement

Pour maintenir la confiance et la sécurité durant cette période de changement en termes de cybersécurité, une communication régulière et transparente avec vos clients et employés est essentielle.

Informez donc vos clients des mesures de sécurité que vous avez mises en place pour protéger leurs données. Maintenez également à ce propos une communication ouverte avec vos employés. Utilisez des réunions régulières et des bulletins internes pour partager des mises à jour sur la sécurité et les meilleures pratiques.

Enfin, préparez un plan de communication spéciale pour les crises pour gérer les incidents de sécurité. Assurez-vous que votre équipe est prête à communiquer rapidement et efficacement en cas de problème.

Vente du code source du Ransomware INC

Depuis août 2023, le ransomware INC, fonctionnant sous le modèle Ransomware-as-a-Service (RaaS), fait parler de lui. Le code source a été mis en vente sur le darknet.

Par le passé, des entreprises notables comme la division américaine de Xerox Business Solutions, la division philippine de Yamaha Motor, et le National Health Service of Scotland (NHS) ont été touchées par le ransomware Ransomware INC. Le code source du ransomware est en vente, mais il semblerait aussi qu’une scission soit survenue au sein du groupe de hackers. Un individu surnommé salfetka a proposé les versions Windows et Linux/ESXi d’INC sur des forums de hackers, demandant 300 000 $ et limitant l’offre à trois acheteurs potentiels.

Les annonces de vente que le Service Veille ZATAZ a repéré mentionnent des détails techniques, comme l’utilisation d’AES-128 en mode CTR et l’algorithme Curve25519 de Donna, cohérents avec les analyses publiques précédentes des échantillons de INC Ransom.

Actif sur les forums de hackers depuis mars 2024, salfetka avait tenté d’acheter l’accès au réseau d’une organisation pour 7 000 $ et avait proposé une part de la rançon lors d’une future attaque. Sa signature inclut les URL des anciennes et nouvelles pages de INC Ransom, suggérant un lien avec le ransomware. Du moins tente-t-il de le faire croire.

Le 1er mai 2024, le groupe a annoncé sur son ancien site web qu’il déménageait vers un nouveau blog avec une adresse Tor, l’ancien site devant fermer dans deux à trois mois.

Un nouveau site qui reste sobre et affichant peu d’informations. Les divergences entre les deux sites pourraient indiquer un changement de direction ou une scission en différents groupes. Salfetka référant aux deux sites comme étant ses projets pourrait signifier qu’il est associé aux deux et que le nouveau blog a été créé pour maximiser les profits de la vente.

A moins qu’une infiltration des autorités se soit chargée de faire tomber ces criminels.