Archives de catégorie : Logiciels

Actualités liées logiciels de sécurité informatique et protections numériques des entreprises et particuliers.

L’antivirus Français VirusKeeper disponible en version 2017 gratuite pour les particuliers

La société d’édition AxBx annonce la sortie de la version 2017 de son antivirus VirusKeeper. Une version gratuite pour le grand publique.

VirusKeeper est le seul antivirus français. Il repose sur un moteur d’analyse comportementale exclusif qui lui permet de détecter les malwares connus ou non. En 2006, VirusKeeper innovait déjà puisqu’il était le premier antivirus reposant sur l’analyse comportementale. Les antivirus fonctionnant à base de scanner de signatures, technologie qui date des années 80, sont aujourd’hui obsolètes et incapables de détecter les menaces actuelles.

Le nouveau VirusKeeper 2017 marque un tournant majeur dans le monde de l’antivirus puisqu’il propose désormais une version gratuite pour les particuliers. Le constat est qu’en France plus d’un particulier sur deux est mal protégé parce qu’il utilise une antivirus de technologie obsolète ou une version d’essai bridée qui est insuffisante pour assurer une protection efficace. VirusKeeper 2017 Free Edition est ainsi le premier antivirus gratuit de nouvelle génération 100% Made in France.

La version 2017 est disponible en 2 éditions : L’édition « Free » version gratuite pour les particuliers qui fournit une protection complète multi niveaux contre les menaces actuelles : virus, vers, chevaux de Troie, spyware et programmes malveillants. La version gratuite est réservée aux particuliers et aux usages privés. L’édition « Ultimate », qui fournit une protection de très haut niveau contre toutes les formes de menaces actuelles. La version Ultimate inclut également un scanner anti-grayware et Security Advisor un outil de détection de failles de sécurité. 97,8 millions de fichiers malveillants détectés et bloqués 10 années d’expérience.

Patch Tuesday Juin 2016

L’analyse du Patch Tuesday juin contient une menace 0-Day connue sur Flash, qui est actuellement en cours d’exploitation à l’aveugle. Le reste est plutôt classique avec 16 bulletins de Microsoft pour corriger plus de 40 vulnérabilités pour le mois de juin.

Le Patch Tuesday juin 2016 arrive avec un cortège de 16 bulletins publiés par Microsoft pour résoudre plus de 40 vulnérabilités (CVE) différentes. Cela porte à 81 le nombre de bulletins pour les 6 premiers mois, ce qui laisse augurer plus de 160 bulletins d’ici fin 2016, un nouveau record pour la dernière décennie en termes de correctifs.

Votre attention doit se porter en priorité sur Adobe Flash. En effet, Adobe a reconnu qu’une vulnérabilité (CVE-2016-4171) au sein du lecteur Flash actuel est en cours d’exploitation en aveugle, si bien que l’éditeur a reporté le patch mensuel pour Adobe Flash. Dans son avis de sécurité APSA16-03. Adobe promet ce patch pour d’ici la fin de la semaine. Surveillez attentivement sa diffusion et déployez-le dès que possible. Si l’outil EMET est installé sur vos systèmes, vous êtes protégés. Pour information, c’est le troisième mois d’affilée qu’une faille 0-Day est découverte dans Flash, ce qui en fait le logiciel certainement le plus ciblé sur les points d’extrémité de votre entreprise.

Ce mois-ci, un ensemble de bulletins à la fois pour les serveurs et les systèmes clients va occuper cette semaine toute l’équipe IT qui devra sécuriser les systèmes de l’entreprise.

Vulnérabilité critique

La vulnérabilité la plus intéressante côté serveur est résolue dans le bulletin MS16-071. Ce dernier corrige une vulnérabilité critique unique sur le serveur DNS de Microsoft. En cas d’exploitation réussie, l’attaquant déclenche une exécution de code à distance (RCE) sur le serveur, ce qui est extrêmement fâcheux pour un service aussi critique que DNS. Les entreprises qui exécutent leur serveur DNS sur la même machine que leur serveur Active Directory doivent être doublement conscientes du danger que représente cette vulnérabilité.

Côté client, la vulnérabilité la plus importante est résolue dans le bulletin MS16-070 Elle corrige plusieurs problèmes dans Microsoft Office. Principale vulnérabilité associée au format Microsoft Word RTF, CVE-2016-0025 déclenche une exécution RCE au profit de l’attaquant. Le format RTF pouvant être utilisé pour attaquer via le volet d’aperçu d’Outlook, la faille peut être déclenchée à l’aide d’un simple email et sans interaction avec l’utilisateur.

Côté navigateur Web, les bulletins MS16-063 pour Internet Explorer, MS16-068 pour Edge et MS16-069 pour Javascript sur Windows Vista traitent plusieurs vulnérabilités RCE critiques qui sont exploitables lors d’une simple navigation sur le Web. Ces vulnérabilités constituent un vecteur d’attaque privilégié pour les cybercriminels et nous vous recommandons de les corriger dans les 7 prochains jours.

Les autres vulnérabilités concernées par ce Patch Tuesday juin sont toutes classées comme importantes. Elles sont généralement exploitées pour élever des privilèges une fois qu’un intrus est parvenu à exécuter du code sur la machine et sont donc associées avec une exécution de code à distance comme décrit ci-dessus. L’exception est MS16-076 qui résout une faille unique dans Windows Netlogon pouvant fournir une exécution RCE à l’attaquant. Sa gravité est moindre qu’une vulnérabilité RCE normale parce l’attaquant devra dans un premier temps prendre le contrôle du serveur Active Directory.

Deux autres vulnérabilités côté serveur dans le patch tuesday juin

Une élévation de privilèges sur le composant du serveur SMB résolue dans le bulletin MS16-075

Une faille dans Microsoft Exchange résolue dans le bulletin MS16-079 entraînant aussi une élévation de privilèges, certains étant liés au patch Oracle dans la bibliothèque Outside-in.

En résumé, il s’agit d’un Patch Tuesday relativement classique mais avec une menace 0-Day connue qui nécessite de surveiller impérativement la publication de la prochaine mise à jour de Flash. Corrigez les autres problèmes en fonction de vos priorités habituelles, mais faites particulièrement attention à la vulnérabilité qui affecte le serveur DNS et qui va forcément susciter des comportements indésirables. (Wolfgang Kandek, CTO de Qualys).

Panama Papers : le résultat d’une sécurité informatique négligée

Sécurité informatique négligée – Le monde financier, politique et juridique a été bouleversé par les Panama Papers. Mais comment a-t-il été possible de voler 2,6 To de données appartenant à Mossack Fonseca ?

Au delà de l’affaire fiscale, politiciens, industriels et autres personnalités auraient utilisé des entreprises offshore pour réaliser de l’optimisation, Mossack Fonseca est aussi une affaire de sécurité informatique ! Même si nous n’avons encore aucune certitude sur la manière dont la fuite s’est précisément produite, c’est tout de même 2,6 To de données qui ont été volées chez Mossack Fonseca. Le cabinet-conseil juridique a déclaré que les données ont été volées à partir d’un serveur email attaqué, sans donner davantage de détails.

Plusieurs experts se sont penchés sur la question. Regardons quelques dérapages de cette sécurité informatique négligée :
Mossack Fonseca utilise WordPress pour son site internet. Comme nous le savons, il est important de mettre à jour les sites internet WordPress régulièrement à cause des failles qui ressortent très souvent. La version utilisée mi-avril a été mise à jour la dernière fois il y a cinq mois.
Le serveur WordPress utilisait le même serveur que la base de  données contenant tous les fichiers client.
Le site internet de Mossack Fonseca utilise un plug-in WordPress propice aux fuites : Revolution Slider. Le plug-in a été attaqué régulièrement depuis 2014. Même sanction pour son application dédiée aux offres d’emploi. Une révélation de ZATAZ.
Les détails d’identification du serveur mail étaient stockés en texte dans un autre plug-in WordPress.
Il y avait un portail où les clients pouvaient s’identifier. Une version de Drupal propice aux fuites était utilisée à ces fins et contenait 25 vulnérabilités différentes. Drupal n’a pas été mis à jour depuis 2013.
Le serveur email de Mossack Fonseca n’a pas été mis à jour depuis 2009 et contenait par conséquence beaucoup de failles de sécurité.
Le protocole hasardeux SSL v2 était utilisé pour le portail client.
Le site était vulnérable aux injections SQL.
Les mails n’étaient pas chiffrés.
Différents experts émettent également l’hypothèse qu’un espionnage interne pourrait être à l’origine de la fuite.

Même s’il est difficile de savoir si une ou plusieurs de ces failles ont été utilisées dans l’attaque, il parait évident que la sécurisation des informations du cabinet de conseil était trop faible. Mais le vol de données est un symptôme qui est présent dans tous les secteurs. D’une manière générale, la sécurité de l’information et l’informatique est bien souvent le parent pauvre des entreprises. Les directives de protection des données de la commission européenne qui vont rendre illégales l’attitude laxiste face à la sécurité des informations, ne peut qu’être bénéfiques. Même si l’on peut craindre qu’il n’y ait aucune action des entreprises jusqu’à ce que tombent les premières amendes.

Ransomware: +30% d’attaques en 3 mois

Le ransomware a dépassé les attaques de type APT (menaces persistantes avancées) pour devenir le principal sujet d’actualité du trimestre. 2900 nouvelles variantes de malwares au cours de ces 92 jours.

Selon le rapport de Kaspersky Lab sur les malwares au premier trimestre, les experts de la société ont détecté 2900 nouvelles variantes de malwares au cours de cette période, soit une augmentation de 14 % par rapport au trimestre précédent. 15 000 variantes de ransomware sont ainsi dorénavant recensés. Un nombre qui va sans cesse croissant. Pourquoi ? Comme j’ai pu vous en parler, plusieurs kits dédiés aux ransomwares sont commercialisés dans le blackmarket. Autant dire qu’il devient malheureusement très simple de fabriquer son arme de maître chanteur 2.0.

Au premier trimestre 2016, les solutions de sécurité de l’éditeur d’antivirus ont empêché 372 602 attaques de ransomware contre leurs utilisateurs, dont 17 % ciblant les entreprises. Le nombre d’utilisateurs attaqués a augmenté de 30 % par rapport au 4ème trimestre 2015. Un chiffre à prendre avec des pincettes, les ransomwares restant très difficiles à détecter dans leurs premiéres apparitions.

Locky , l’un des ransomwares les plus médiatisés et répandus au 1er trimestre
Le ransomware Locky est apparu, par exemple, dans 114 pays. Celui-ci était toujours actif début mai. Un autre ransomware nommé Petya est intéressant du point de vue technique en raison de sa capacité, non seulement à crypter les données stockées sur un ordinateur, mais aussi à écraser le secteur d’amorce (MBR) du disque dur, ce qui empêche le démarrage du système d’exploitation sur les machines infectées.

Les trois familles de ransomware les plus détectées au 1er trimestre ont été Teslacrypt (58,4 %), CTB-Locker (23,5 %) et Cryptowall (3,4 %). Toutes les trois se propagent principalement par des spams comportant des pièces jointes malveillantes ou des liens vers des pages web infectées. « Une fois le ransomware infiltré dans le système de l’utilisateur, il est pratiquement impossible de s’en débarrasser sans perdre des données personnelles. » confirme Aleks Gostev, expert de sécurité en chef au sein de l’équipe GReAT (Global Research & Analysis Team) de KL.

Une autre raison explique la croissance des attaques de ransomware : les utilisateurs ne s’estiment pas en mesure de combattre cette menace. Les entreprises et les particuliers n’ont pas conscience des contre-mesures technologiques pouvant les aider à prévenir une infection et le verrouillage des fichiers ou des systèmes, et négligent les règles de sécurité informatique de base, une situation dont profitent les cybercriminels entre autres. Bref, trop d’entreprise se contente d’un ou deux logiciels de sécurité, se pensant sécurisées et non concernées. L’éducation du personnel devrait pourtant être la priorité des priorités.

Le fichier Pagat.txt dans votre site, attention danger

Plus de 45% d’augmentation, selon IBM Security, de la présence du fichier Pagat.txt dans les machines de ses clients. Le programme, une porte cachée qui permet bien des malveillances.

La force de WordPress, sa souplesse et ses nombreux plugins (options permettant d’agrémenter de services son site web). Cette force et aussi une faiblesse si vous ne mettez pas à jour votre CMS (WordPress, mais aussi Joomla! et compagnie, NDR) et les outils que vous avez pu y installer.

Au cours des mois de février en mars 2016, l’équipe IBM Managed Security Services (MSS) a découvert une augmentation de 45% de la présence d’un fichier baptisé pagat.txt dans les machines des clients.

Derrière ce faux fichier texte, une backdoor, un shell, bref une porte cachée codée en php. L’outil pirate est connu, aussi, sous le nom de C99. Une arme numérique ultra exploitée sur la toile. On trouve ce webshell sous forme d’image, de vidéo… Pagat semble être diffusé en profitant de failles dans les plugins de WordPress. Une quinzaine serait exploité à cet effet.

Rien de bien nouveau cependant, en janvier 2015, lors de l’opération pirate Anti Charlie, 80% des sites défacés (barbouillés) en France étaient le résultat de l’installation de C99 (grand frêre de Pagat) dans les serveurs des sites non sécurisés. Rien de plus simple, pour le pirate, de modifier la page index, de mettre la main sur les données privées. Cela démontre aussi que les mises à jour ne sont pas prises au sérieux par les utilisateurs. Google indique que 31 829 sites seraient touchés par cette malveillance.

Effacer Quicktime de votre PC

Apple arrête de mettre à jour son logiciel QuickTime pour Windows. De multiples failles sortent de l’ombre. Effacer Quicktime de votre PC.

QuickTime et Windows, une longue et périlleuse histoire d’amour. Apple stoppe les frais, et vient de décider que son outil ne sera plus mis à jour pour les ordinateurs tournant sous Windows. Bilan, quelques minutes après cette annonce, des failles sortaient de l’ombre. Parmi les alertes, celles de Trend Micro, du Cert USA et du blackmarket.

Certes, tous les logiciels ont un cycle de vie, mais cet arrêt soudain et brutal pourrait entraîner de sérieux problèmes aux internautes et entreprises non avertis. Rien que le Zero Day initiative (2), deux vulnérabilités.

Comme le rappel le CERT, les systèmes informatiques exécutant ce logiciel sont exposés à un danger numérique. L’exploitation de QuickTime Windows pourrait permettre à des malveillants de prendre le contrôle des systèmes concernés. Apple explique comment effacer Quicktime de son ordinateur.

La Gendarmerie Nationale organise son 1er Hackathon

En partenariat avec de grandes écoles d’ingénieurs (EISTI, ENSTA Paris Tech, EPITECH Montpellier et Nice), ce challenge a pour objectif de développer, en coopération avec les étudiants, les outils informatiques d’aide à la personne en détresse.

En stimulant la créativité des participants, ce challenge participe à la conception de solutions innovantes. Durant trois jours, la Direction générale de la gendarmerie nationale reçoit à Issy-les-Moulineaux une vingtaine d’élèves ingénieurs, et choisit par cet événement innovant de s’inscrire dans un cycle de partenariat et de coopération. Bernard Cazeneuve, ministre de l’Intérieur, remettra les récompenses aux lauréats à 11h30, le mercredi 20 avril.

L’objectif de ce challenge est de développer l’aide à la personne en détresse à travers 3 objectifs : – mieux interagir avec la personne en détresse à partir de son téléphone portable, – mieux appréhender et utiliser l’environnement de la personne en détresse à partir des téléphones qui l’entourent, – collecter des informations de masse utiles aux interventions en cas de situation exceptionnelle (catastrophe, attentat…). Les équipes étudiantes seront assistées et conseillées par des drivers professionnels du Service des technologies et des systèmes d’information de la sécurité intérieure (ST(SI)2). Elles choisiront une idée à développer permettant de répondre à l’un des trois objectifs qui constituent autant de concours: Technicité, qualité de l’expérience utilisateur, aspect opérationnel et engagement du groupe seront autant de critères objectifs pour classer ces compétiteurs. La meilleure équipe sur chacun des objectifs gagnera une récompense immatérielle : des visites ou activités avec des unités de gendarmerie. À cet effet, pour valoriser la coopération de ces étudiants au service de la personne en détresse, les meilleurs d’entre eux recevront en récompense une visite du GIGN, du musée de la gendarmerie ou du PJGN, une représentation de la garde républicaine ou encore un vol en hélicoptère gendarmerie.

Programme
Lundi 18 avril Reçus à midi les étudiants constituent leurs équipes et fixent les objectifs poursuivis. Après avoir choisi les idées à développer, leurs travaux sont lancés à 19 h avec l’élaboration de maquettes (« mock up »). Mardi 19 avril En cours d’élaboration, les maquettes sont présentées à 10h aux professionnels du ST(SI)2. L’après-midi, ces « mock up » doivent être livrées au jury, et des preuves de concepts opérationnels doivent être produites. Mercredi 20 avril Les équipes finalisent leurs travaux jusqu’à 10 h, heure de présentation au jury des différents concepts. Après l’annonce des résultats et la remise de récompenses, un déjeuner clôturera à midi ce premier Hackathon de la gendarmerie.

Découverte de Manamecrypt, un nouveau ransomware

Le G DATA SecurityLabs a découvert un nouveau ransomware nommé Manamecrypt. Aussi connu sous le nom de CryptoHost, ce programme malveillant est un Trojan de chiffrement qui ne s’attaque pas uniquement aux données mais qui empêche également l’exécution de certains programmes sur la machine comme les antivirus, Netflix, twitter, Facebook, youtube… Le ransomware se répand d’une manière assez peu commune : il est intégré à certaines versions de logiciels de torrents comme Utorrent.

Il est possible de récupérer vos données !

Dans sa mise en œuvre actuelle, le ransomware est en fait sensible aux attaques. Les victimes peuvent restaurer leurs données. Le mot de passe pour le fichier RAR se compose des éléments suivants:

SHA1Hash (Win32_processor.processorID + VolumeSerialNumber_Volume_C + Win32_BaseBoard.SerialNumber) + nom d’utilisateur.

Le SHA1 est le nom du fichier .RAR. Le nom peut être déterminé comme suit: appuyez sur la touche Windows + R; puis entrez cmd et appuyez sur Entrée. Dans la fenêtre de ligne de commande nouvellement ouverte, entrez echo% username% et appuyez sur Entrée à nouveau. La chaîne affichée est le nom d’utilisateur.

Exemple: Le fichier .RAR créé par Manamecrypt est appelé 123456789DSB et le nom d’utilisateur est 92829. Le mot de passe est donc 123456789DSB92829.

Pendant ce temps, les amis de Manamecrypt …

L’éditeur en a profité pour faire un petit retour sur l’année 2015. La fin d’année 2015 a été marquée par plusieurs vagues d’attaques. Les kits exploit ont surfé sur des vulnérabilités rendues publiques. Quant au trojan bancaire Dridex, il a utilisé des emails en français pour se répandre. Le G DATA PC Malware Report du 2e semestre 2015 est disponible.

5 143 784 nouveaux types de programmes malveillants en 2015

Au 2e semestre 2015, les experts du G DATA Security Labs ont recensé 2 098 062 nouveaux types de programmes malveillants. Sur l’année 2015, le chiffre s’élève à plus de 5 millions. La très forte hausse des derniers semestres, liée à une explosion des adware, est retombée sur une croissance plus linéaire.

Vagues d’attaques par kits exploit

Les kits exploit Neutrino, Angler, Nuclear et Magnitude ont été particulièrement prédominants au second semestre 2015. Un niveau de risque élevé, ponctué de pics d’attaques liés à des diffusions publiques de vulnérabilités. Par exemple, le 5 juillet, la fuite de documents relatifs à la société italienne Hacking Team a engendré un pic d’attaque inattendu. Le 7 juillet, une vulnérabilité Flash détaillée dans ces documents, était intégrée dans des kits exploit ! L’attaque a pris fin 3 jours plus tard, après la mise à jour de Flash par Adobe. L’histoire s’est répétée le 13 octobre, lorsqu’une vulnérabilité du groupe APT28, alias Sofacy, a été rendue publique.

La France touchée par la vague Dridex

Au début du 2e semestre 2015, la baisse des attaques par chevaux de Troie bancaires était notable, avec notamment la disparition du code dominant Swatbanker. Malheureusement, cette baisse ne fut que temporaire. En fin d’année, la campagne massive de diffusion du code Dridex a fait remonter les détections de Trojan bancaires à leur plus haut niveau. En France, cette vague d’attaque a reposé principalement sur l’envoi d’emails en français contenant des fichiers bureautiques intégrant des macros manipulées. (G Data)

Le FBI aurait un faille 0Day visant firefox

La police fédérale américaine, le FBI, aurait en sa possession une faille agissant à partir du navigateur Firefox. Une faille 0Day visant firefox permettrait de piéger les utilisateurs de TOR ?

En février 2016, FBI avait reçu une demande particulièrement gênante de la part d’un avocat. Dans l’affaire du réseau de pédophiles Paypen, le FBI avait réussi à retrouver des utilisateurs via une network investigative technique (NIT). L’espace pédophile officiant via le système d’anonymisation TOR avait été stoppé par le Federal Bureau of Investigation grâce à l’exploitation d’une NIT. 137 internautes avaient été arrêtés. Des arrestations rendues possibles via l’utilisation de ce NIT. Bref, l’avocat voulait connaitre les petits secrets de ce fameux code du FBI.

Faille 0Day visant firefox ?

Aujourd’hui, des experts estiment que le FBI a peut-être bien plus qu’un simple outil permettant de tracer les internautes utilisateurs de TOR. Une vulnérabilité dans le navigateur Firefox, un logiciel utilisé par des centaines de millions de personnes partout dans le monde, est montré du doigt. Un chercheur de l’Université de Berkeley pense que le FBI cache ce petit secret informatique qui lui permettrait de remonter aux informations des « anonymes ».

Pour rappel, le FBI avait utilisé une faille dans Flash d’Adobe lors d’une enquête, en 2012, contre un autre espace numérique proposant de la pédopornographie. « Les Efforts acharnés du FBI à protéger son exploit suggère qu’il fonctionne toujours » indique Christopher Soghoian de l’American Civil Liberties Union (ACLU). En 2013, le journal britannique The Guardian expliquait comment la NSA utilisait un exploit dans Firefox, baptisé EgotisticalGiraffe afin de tracer les utilisateurs de TOR. (Vice)

Une tentative de piratage oblige une entreprise de transport à fermer ses serveurs

L’autorité des transports publics australienne, qui gère trains, bus et ferries, a du fermer ses sites web et serveurs informatiques internes à la suite d’une tentative de piratage.

Une tentative de piratage a mis en panique totale l’autorité des transports publics australienne. Une tentative malveillante suffisamment sérieuse, à première vue, pour obliger la compagnie à fermer l’accès de l’intégralité de ses sites Internet et serveurs informatiques internes. Bilan, les clients ne pouvaient plus accéder aux informations liées aux bus, trains et bateaux. Les employés ne pouvaient plus utiliser leur compte mail. « Les lignes téléphoniques ne sont pas affectées » annonce la société sur son fil Twitter !

Applications et VPN pour téléphone portable et tablette

Surfer anonyme et sécurisé sur votre téléphone portable et autre tablette est devenu un acte obligation. Pour cela, l’utilisation d’un VPN est devenue indispensable. Pas toujours simple à employer, il existe des applications qui automatisent et facilitent l’exploitation d’un VPN. Voici quelques solutions d’outils et de VPN pour votre téléphone portable et votre tablette, simples à mettre en place et efficace.

S’il fallait faire simple, un VPN est une machine qui va vous permettre de cacher votre adresse Internet lors de vos surfs, téléchargements, … La machine, entre vous et l’espace numérique que vous souhaitez visiter va servir de leurre. C’est l’adresse du VPN qui apparaitra dans les traces du forum, des sites… que vous visitez. A noter que de plus en plus de service VPN vous proposent aussi de chiffrer les informations qui transitent entre lui, votre FAI et votre ordinateur. En gros, les informations que vous envoyez/recevez, sont chiffrés entre le fournisseur de VPN, votre FAI [ou celui qui vous propose la connexion : hôtel, restaurant, conférence…] et vous. Bilan, un « espion » ayant la main sur votre connexion (un wi-fi public par exemple, NDR) ne pourra pas intercepter/lire/modifier les données qui arrivent/sortent de votre ordinateur. Bref, indispensable sur un ordinateur (PC, MAC). Encore plus indispensable sur un smartphone, tablette et tout autre objet nomade.

Voici quelques solutions de VPN et d’applications proposées par ZATAZ.COM dédié au surf anonyme et sécurisé pour votre smartphone et tablette. Ils vous permettant de surfer, converser… en mode sécurisé et chiffré. Je vais commencer par les applications que j’utilise. A noter que je n’exploite  jamais deux fois la même application/VPN dans la même journée.

A partir de 3€ par mois, sans abonnement.

HideMyAss! est un service permettant de surfer en mode chiffré, et quasi anonymement. Pour cela, HMA vous permet d’utiliser un VPN, un tunnel qui chiffre les informations qui transitent entre vous et les réseaux que vous pouvez utiliser (Oueb, FTP, IRC…). Hide My Ass, que l’on peut traduire par… « protéger son petit fessier sur Internet » propose une application simple et efficace. Sélection aléatoire des serveurs, recommandations géographiques (pour plus de rapidité, par exemple), planification des changements d’ip (toutes les 5 minutes, une nouvelle adresse, un nouveau serveur, un nouveau pays, par exemples).

Très pratique, vous pouvez choisir les applications qui ne peuvent se connecter qu’avec un VPN (mails…). L’application pour iPhone et Android est très intuitive. Bref, avec 929 serveurs basés dans plus de 190 pays, HMA met à disposition 125688 adresses IP. Cette société propose une option TV et console de jeux. Fonctionne sur PC, MAC, Android, iOS. Surf anonyme et sécurisé pour votre smartphone et tablette, téléchargez et testez HideMyAss!

VyprVPN, comme son cousin HideMyAss, offre un système de chiffrement. OpenVPN, et par une invention maison, le Chameleon (256 bits). Il utilise le protocole OpenVPN 256 bits, et permet de brouiller les métadonnées pour éviter le Deep Packet Inspection (DPI), les blocages… Ici aussi, vous pouvez définir les applications qui se lanceront uniquement avec un VPN. L’appli VyprVPN peut aussi être configurée de manière à s’allumer dès qu’une connexion wi-fi non sécurisée est détectée.

Nouveau, l’outil pour smartphone et tablette permet de bloquer les contenus et espaces numériques que votre mobile souhaiterait visiter sans votre accord (pub, redirection, lancement de programme malveillant…). Plus de 200.000 adresses IP, quelques 800 serveurs. Compter 10€ par mois, sans obliger de souscrire à un abonnement. VyprVPN propose une option TV, console de jeux et routeur. Fonctionne sur PC, MAC, Android, iOS. Surf anonyme et sécurisé pour votre smartphone et tablette – Téléchargez et testez VyprVPN.

Retrouvez plusieurs autres solutions gratuites et payantes d’application et VPN pour un surf anonyme et sécurisé pour votre smartphone et tablette sur zataz.com.

Avira lance AppLock+ : confidentialité et gestion à distance des applications Android

Avira, développeur du logiciel Avira Antivirus, annonce le lancement d’Avira AppLock+, l’application qui permet aux propriétaires d’appareils Android d’exercer un contrôle direct sur le type d’application utilisé sur leur appareil ainsi que sur le lieu et l’heure d’utilisation de chaque application – même lorsque l’appareil n’est pas à portée de main ou éteint à l’école. AppLock+ est disponible gratuitement pour les appareils Android, avec des fonctionnalités additionnelles pour les utilisateurs Premium.

L’application AppLock+ Avira donne aux utilisateurs un contrôle direct sur chaque application installée sur leur appareil et la possibilité de restreindre l’activité de l’application à l’aide d’un code PIN, de l’heure et de l’emplacement géographique. Qui plus est, AppLock+ permet aux utilisateurs de gérer à distance l’utilisation de leurs appareils et applications via le tableau de bord Avira Online Essentials.

« Grâce à un niveau de contrôle précis et à la possibilité de restreindre l’activité des applications en temps et lieu, AppLock+ apporte une solution au problème crucial auquel sont confrontés les parents à travers le monde : comment empêcher les enfants de jouer avec un smartphone ou d’accéder à leurs comptes sur les médias sociaux pendant les cours, tout en restant joignables », explique Andrei Petrus, chef de produit chez Avira.

Le besoin de contrôler l’utilisation de smartphones à l’école est une priorité des temps modernes étant donné que les enfants possèdent des téléphones de plus en plus tôt. En Allemagne, un quart des enfants âgés entre 8 et 9 ans possèdent déjà un smartphone, un taux qui passe à 85 % pour les jeunes de 12 ans, à en croire une enquête menée par BITKOM. Tandis que le multitâche est devenu un mot de gestion à la mode, les éducateurs sont quant à eux de plus en plus critiques envers son impact sur les cerveaux encore en développement.

L’application AppLock+ n’est pas destinée seulement aux parents, mais aussi aux utilisateurs soucieux de préserver leur vie privée, précise Andrei Petrus. « En donnant aux propriétaires d’appareils le contrôle sur l’accès et l’utilisation de leurs applications, AppLock+ leur permet de décider des données qu’ils souhaitent partager ou non. Cela vient combler le point faible d’Android d’un verrouillage par défaut unique de l’appareil. De plus, nous avons inclus notre tableau de bord Online Essentials dans AppLock+, facilitant ainsi aux utilisateurs la gestion à distance de tous leurs appareils ».

AppLock+ propose une contrôle parental – Contrôle intelligent en douceur
AppLock+ permet aux parents de fixer des limites saines à l’utilisation de smartphones sans être indiscrets. Les applications de jeux peuvent être bloquées à l’entrée de l’école avec des restrictions de verrouillage géographique ou après l’école avec des limites de temps pour les médias sociaux pour la version Premium.

Protection de la vie privée – Partagez selon vos propres conditions
Avec AppLock+, l’utilisateur décide des applications et des données privées auxquelles une autre personne peut accéder sur son smartphone. Les applications peuvent être verrouillées par PIN et gérées de façon individuelle ou en groupes. C’est son appareil, AppLock+ lui donne le choix de partager ou non ce qu’il contient.

Gestion à distance – Supervisez les activités de l’appareil où que vous soyez
AppLock+ permet à tous les utilisateurs de verrouiller ou déverrouiller les applications à distance sur leurs appareils récemment gérés via Avira Online Essentials, le tableau de bord en ligne inclus dans les produits Antivirus Security de ses clients particuliers et professionnels.

Patch Tuesday Mars 2016

Patch Tuesday Mars 2016 – Microsoft publie 13 bulletins, dont 5 sont considérés comme critiques. Même ambition de correction pour Adobe.

Ce mois-ci, la première place de notre classement du Patch Tuesday revient au bulletin MS16-023 consacré à Internet Explorer. Ce dernier résout 13 vulnérabilités, toutes classées comme critiques. L’exploitation de ces vulnérabilités critiques créé la situation la plus dangereuse, en l’occurrence l’exécution de code à distance (RCE) qui donne à l’attaquant le contrôle complet de la machine ciblée. Ces attaques contre Internet Explorer proviendraient de sites Web malveillants créés à dessein ou de sites inoffensifs servant de vecteurs et contenant les exploits destinés à infecter les visiteurs habituels.

Si vous êtes sous Windows 10 et que vous avez opté pour le navigateur Edge, le bulletin MS16-024 fait partie de vos priorités. 11 vulnérabilités au total dont 10 critiques indiquent que les chercheurs en sécurité ont concentré leur attention sur Edge, qui a lentement perdu du terrain sur Internet Explorer en termes de vulnérabilités. En décembre 2015, nous en étions encore à 30 contre 15 et maintenant, en mars, à 13 contre 11.

Le prochain bulletin sur la liste de ce Patch Tuesdsay est le MS16-029 qui contient une nouvelle version de Microsoft Word. Word est souvent utilisé pour véhiculer des exploits, à la fois dans des documents en ligne et dans des pièces jointes. Les vulnérabilités permettant à l’attaquant d’exécuter du code RCE pour contrôler les machines ciblées doivent être résolues dans les meilleurs délais.

Le groupe de vulnérabilités suivant concerne Windows Media Player (bulletin MS16-027), les polices OpenType (bulletin MS16-026) et la nouvelle visionneuse PDF Reader à partir de Windows 8 (bulletin MS16-028). Toutes ces failles sont critiques et facilitent l’exécution de code RCE. Elles s’attaquent toutes à des problèmes de formatage complexes, que ce soit dans le lecteur Windows Media Player avec le format vidéo MPEG, dans les polices OpenType avec une référence circulaire qui provoque une récursion ou dans la visionneuse PDF avec une vérification des limites qui fait défaut dans l’interpréteur PostScript. Le flot continu de vulnérabilités dans ces domaines indique le niveau de complexité des formats de médias que nous utilisons tous les jours.

Les bulletins restants résolvent des vulnérabilités classées comme « importantes ». Ces dernières entrent essentiellement en jeu lorsqu’une élévation de privilèges est sollicitée, une fois qu’une des vulnérabilités critiques a permis de s’introduire sur la machine ciblée. Vous devriez traiter ces vulnérabilités dans les 45 jours pour éviter ce type d’utilisation secondaire.

Microsoft n’est pas le seul éditeur à résoudre les problèmes de sécurité liés au format PDF. Adobe publie en effet une nouvelle version d’Adobe Reader dans sa mise à jour de sécurité APSB16-09 qui résout trois failles de sécurité critiques. Si vous utilisez Adobe Reader ou la suite Acrobat, il s’agit d’une priorité pour vous. Si vous suivez ces mises à jour, vous aurez remarqué l’absence de la mise à jour APSB16-08 (APS16-07 concernait Adobe Connect le mois dernier). Probablement une mise à jour de Flash reportée pour faire des tests supplémentaires ou y inclure un correctif de dernière minute pour une vulnérabilité en cours.

Et une première pour Apple ce mois-ci. Le célèbre client bit torrent « Transmission » a été infecté par un ransomware. Heureusement, ce client n’a été disponible en téléchargement que pour une durée de moins de 12 heures et Apple a rapidement révoqué son certificat de signature et mis à jour les signatures dans XProtect. Vérifiez néanmoins si Transmission 2.90 est sur votre réseau et isolez-le une fois découvert.

Aucune menace 0-Day ni vulnérabilité immédiatement exploitable ce mois-ci. Mais appliquez tous ces patches dès que possible et dans tous les cas. En effet, certains attaquants sont capables de convertir rapidement des vulnérabilités en exploits, souvent en moins de 10 jours. (Analyse publiée par Wolfgang Kandek, CTO de Qualys, Inc. dans The Laws of Vulnerabilities)

Malwares mobiles : le volume a triplé en 2015

Le volume de malwares ciblant les utilisateurs d’appareils mobiles a plus que triplé en 2015, comparé à 2014. Les menaces les plus dangereuses observées au cours de l’année dernière sont des ransomwares, c’est-à-dire des malwares capables d’obtenir le contrôle illimité d’un appareil infecté, ainsi que les voleurs de données, y compris les malwares financiers. Ces conclusions sont le résultat du travail de l’équipe de recherche antimalware de Kaspersky Lab, compilées dans son rapport annuel de virusologie.

Les chiffres clés du paysage des menaces mobiles 2015 :
·         884 774 nouveaux programmes malicieux ont été détectés, soit trois fois plus qu’en 2014 (295 539).
Le nombre de Trojans bancaires mobiles a diminué à 7 030, alors qu’ils étaient 16 586 en 2014.
·         94 344 utilisateurs uniques ont été attaqués par un ransomware mobile, soit cinq fois plus qu’en 2014 (18 478).

Explosion du nombre de ransomwares
2015 a été l’année des ransomwares. Une fois un appareil infecté, l’application malicieuse le bloque grâce à une fenêtre pop-up annonçant que l’utilisateur a commis un acte illégal. Pour débloquer son appareil, il doit payer une rançon pouvant aller de 12$ à 100$.

La part d’utilisateurs de produits Kaspersky Lab pour mobiles attaqués par un ransomware est passée de 1,1% à 3,8% entre 2014 et 2015. 156 pays sont concernés par ces attaques, avec en haut de la liste la Russie, l’Allemagne et le Kazakhstan. Le malware Trojan-Ransom.AndroidOS.Small et sa modification, Trojan-Ransom.AndroidOS.Small.o étaient les plus actifs en Russie et au Kazakhstan. Small.o a été le ransomware mobile le plus répondu et détecté l’année dernière. Le nombre de modifications d’applis de ransomware a été multiplié par 3,5, prouvant que les fraudeurs voient un intérêt toujours plus grand à gagner de l’argent grâce au chantage.

En 2016, les malwares vont probablement gagner en complexité et le nombre de modifications va augmenter, augmentant en parallèle le nombre de zones géographiques touchés.

Quand les malwares prennent les pleins pouvoirs (et droits d’accès)
Près de la moitié des 20 plus importants Trojans de 2015 étaient des programmes malicieux diffusant des publicités intrusives sur des appareils mobiles. Les plus répandus l’année dernière étaient les Trojans Fadeb, Leech, Rootnik, Gorpro et Ztorg. Les fraudeurs derrière ces programmes ont utilisé toutes les méthodes à leur disposition pour les propager, à travers des bannières web malicieuses, des faux jeux et d’autres applications légitimes publiées dans des marketplaces légitimes. Dans certains cas, ils étaient présentés comme des logiciels légitimes préinstallés sur l’appareil.

Certaines de ces applis ont la capacité de s’approprier des “super” droits d’accès ou l’accès root. Cela permet aux cyber criminels de disposer de possibilités quasi infinies de modifier les informations stockées sur l’appareil de leur victime. Si l’installation est réussie, il devient presque impossible de supprimer le malware, même après un reset aux paramètres d’usine. Les malwares mobiles pouvant s’octroyer l’accès root sont connus depuis 2011, avec un pic de popularité l’année dernière auprès des cyber criminels. Cette tendance devrait se confirmer en 2016.

Mettre son argent en sécurité
Les Trojans bancaires sont de plus en plus complexes, en dépit d’une diminution du nombre de modifications. La mécanique de ces applis malicieuses n’a pas changé : après avoir infiltré l’appareil ou le système d’un client, le malware se superpose à la page ou à l’application d’une banque. Cependant, l’échelle à laquelle ces malwares peuvent être utilisés s’est accrue en 2015. Maintenant, les cyber criminels peuvent attaquer les clients de douzaines de banques situées dans des pays différents en utilisant un seul type de malware, alors que par le passé ils auraient utilisé des applications malicieuses capables d’attaquer un seul établissement bancaire, voire deux, dans quelques pays. Un exemple d’application aux victimes multiples est le Trojan Acecard, qui dispose d’outils pour attaquer plusieurs douzaines de banques et de services web.

« Avec l’avènement des technologies mobiles, les cyber criminels sont entrés dans une logique de monétisation qui transcende les plates-formes. C’est pourquoi il n’y a rien de surprenant à enregistrer un accroissement de l’activité des ransomwares et autres malwares sur mobiles.  Certains utilisateurs pourraient être tentés de payer, mais cela ne fait que renforcer le modèle des criminels sans aucune garantie de récupérer ses données ou les pleins pouvoirs sur son appareil. Pour limiter les risques, la prudence et la prévention restent encore et toujours la meilleure des protections. » explique Tanguy de Coatpont, directeur de Kaspersky Lab France.

Alerte sur la croissance considérable du malware mobile
Même son de cloche pour Intel Security qui vient de publier un nouveau rapport, intitulé ‘McAfee Labs Threat Report’, sur l’évolution du paysage des menaces ciblant les environnements mobiles.

Tandis qu’historiquement, les cybercriminels concentraient principalement leurs efforts sur les attaques de postes fixes et de PC portables, Intel Security pointe du doigt l’augmentation spectaculaire du nombre de malwares sophistiqués ciblant aujourd’hui les appareils mobiles. L’étude indique qu’au cours des 6 derniers mois, 3 millions d’appareils ont été touchés uniquement par des malwares qui se propagent via les AppStores.

En outre, il a été constaté une nouvelle augmentation de 24 % d’échantillons de malwares mobiles au cours du dernier trimestre 2015 par rapport au trimestre précédent. Parmi les autres chiffres : 37 millions d’échantillons de malware mobile identifié par Intel Security au cours de 6 derniers mois. Plus d’1 million d’URL redirigeant vers des sites malveillants ont été enregistrées sur 4 millions de dispositifs mobiles. Plus de 155 % de ransomwares en 2015 par rapport à l’année passée. 780 millions d’accessoires connectés dans le monde d’ici 2018, là où il en était recensé 500 millions en 2015. « Les appareils mobiles prennent une place prépondérante dans la vie numérique des consommateurs, notamment dans l’usage de services sensibles (banques, achats, etc.). Il est important de veiller à la mise en place d’une protection anti-malware efficace afin de mieux sécuriser les données des utilisateurs », précise John Giamatteo, vice-président chez Intel Security. « Intel Security est très impliqué dans la lutte contre les menaces mobiles, y compris à travers sa collaboration avec des constructeurs grand public, telle que Samsung, pour les aider à mieux intégrer la sécurité en native au sein de leurs produits et permettre aux consommateurs de surfer dans un monde connecté en toute sécurité ».

Infection des entreprises, +20 % en 1 mois

Les menaces qui pèsent sur les réseaux des entreprises s’aggravent de jour en jour : le risque d’infection par des logiciels malveillants augmente de 17 %, tandis que le nombre de familles de logiciels malveillants actives augmente de 25 %, en un mois seulement.

Un spécialiste de solutions informatique liée à la sécurité, vient de mettre en exergue la gravité des menaces qui pèsent sur les réseaux des entreprises. Entre le constat effectué en novembre et décembre 2015, le risque d’infection des entreprises par des logiciels malveillants a augmenté de 17 %, tandis que le nombre de familles de logiciels malveillants actives a augmenté de 25 %. Ce qui montre l’importance de la menace grandissante, Infection en hausse en aussi peu de temps… Sur 142 pays, la France est au 59ème rang des pays les plus exposés au risque en décembre 2015. Les dernières attaques du  ransomware locky en sont malheureusement un bel exemple.

L’entreprise a pu collecter ces informations détaillées sur les menaces grâce à sa ThreatCloud World Cyber Threat Map, qui recense des cyberattaques du monde entier en temps réel. Ainsi, Check Point a identifié plus de 1 500 familles de logiciels malveillants différentes au cours du mois de décembre, contre 1 200 le mois précédent. La tendance souligne clairement le niveau de menace croissant auquel les entreprises font face pour protéger leur réseau.

Comme les mois précédents, l’infection Conficker reste le type de logiciel malveillant le plus répandu, représentant 25 % de toutes les attaques connues durant cette période, soit nettement plus que Sality en seconde position, qui représentait 9 % des attaques. Conficker, et la variante Necurs en troisième position, sont spécialisés dans la désactivation des services de sécurité pour rendre les réseaux plus vulnérables, les compromettre encore plus, et les utiliser pour déclencher des attaques DDoS et d’envoi de spam.

Le top dix des familles de logiciels malveillants représentait 60 % de toutes les attaques reconnues de décembre, les trois principales étant :

1.       Conficker – 25 % de toutes les attaques reconnues à lui seul. Les machines infectées par Conficker sont contrôlées par un botnet. Il désactive également les services de sécurité, laissant les ordinateurs encore plus vulnérables à d’autres infections.

2.       Sality – Virus permettant d’effectuer des opérations à distance et de télécharger des logiciels malveillants supplémentaires dans les systèmes infectés par son opérateur. Son objectif principal est de rester actif dans un système pour le télécommander et installer d’autres logiciels malveillants.

3.       Necurs – Utilisé comme porte dérobée pour télécharger des logiciels malveillants sur des machines infectées et désactiver leurs services de sécurité pour échapper à toute détection.

L’étude a également identifié les logiciels malveillants mobiles les plus répandus au cours de décembre 2015, et précise de nouveau que les attaques contre les appareils Android sont plus courantes que pour iOS. Le top trois des logiciels malveillants mobiles était :

Xinyin – Un cheval de Troie de fraude aux clics qui cible principalement des sites publicitaires chinois.
AndroRAT – Un logiciel malveillant capable de se déguiser en application mobile légitime et de s’installer à l’insu des utilisateurs, permettant à un pirate de contrôler entièrement des appareils Android à distance.
Ztorg – Un cheval de Troie utilisant les privilèges root pour télécharger et installer des applications sur des téléphones mobiles à l’insu de leurs utilisateurs.

Nathan Shuchami, Head of Threat Prevention déclare : « L’augmentation du nombre de logiciels malveillants actifs au cours de décembre souligne la gravité des menaces qui pèsent sur les réseaux et les données confidentielles des entreprises. Par conséquent, les entreprises devraient placer la cybersécurité au premier rang de leurs priorités pour 2016, tandis que les cybercriminels continuent de trouver de nouvelles façons d’attaquer les réseaux, afin d’être tout aussi résolus à se protéger. »

Des attaques qui peuvent largement être bloquées par des services tels qu’AltoSpam et autres services de filtre anti-spam.

Dridex : quand le ransomware se fait créatif

Ransomware – Récemment des chercheurs ont mis à jour une nouvelle campagne d’envergure impliquant le cheval de Troie Dridex, aux caractéristiques plutôt inhabituelles, mais entraînant l’envoi de millions de messages comme à l’accoutumée. Cette campagne induit trois méthodes différentes de distribution de la charge, afin de garantir une efficacité accrue.

La charge finale correspond au botnet 220 et les utilisateurs basés au Royaume-Uni sont ciblés, en particulier les banques. Des ramifications ont également été identifiées en Australie et en France. Alors que les individus ciblés et le botnet employé n’ont rien d’inédit, on ne peut pas en dire autant des méthodes appliquées par les pirates. Les messages envoyés dans le cadre de cette campagne incluent les éléments suivants : Des pièces jointes au format Word et Excel comportant des macros malveillantes ; des kits d’exploitation qui entraînent le téléchargement automatique de Dridex lorsque les documents malveillants sont ouverts sur des systèmes vulnérables (voir failles de sécurité CVE-2015-1641 et CVE-2012-0158) ; des pièces jointes JavaScript zippées semblant être des documents PDF. Cette nouvelle approche est sans précédent, bien qu’il soit toujours question du téléchargement de Dridex lorsqu’un utilisateur ouvre un fichier JavaScript.

Ransomware : chaque  courrier électronique se caractérise par une méthode différente.
Il est cependant toujours question d’une facture envoyée dans le cadre de la location de toilettes mobiles. Certains utilisateurs considéreront immédiatement de tels messages comme des spams (peu nombreuses sont les personnes à louer des toilettes mobiles régulièrement), mais d’autres ouvriront malgré tout les documents joints, par  pure curiosité, ou quelconque raison, comme expliqué dans l’étude The Human Factor 2015. Lorsque le fichier JavaScript compressé est ouvert, aucun PDF n’est extrait. Il s’agit plutôt d’un fichier .js. Les études ont également permis de révéler que le fichier JavaScript était conçu pour ne pas être détecté par les antivirus. Ce qui n’est pas bien compliqué. certains antivirus ont tenté la chose et se sont retrouvés à diffuser des faux positifs, comme ce fût le cas, le 29 février avec Nod32. Sur les systèmes Windows, le fichier JavaScript semble sans danger et s’exécute automatiquement après un clic double. Lorsqu’un clic double est effectué sur le fichier JavaScript, le téléchargement du fichier binaire comportant Dridex démarre.

34frgegrg.exe, is bad !

En général, les campagnes induisant Dridex se caractérisent par des macros qui permettent presque exclusivement de diffuser les charges. Les Courriers électroniques avec fichier Excel joint comportant une macro qui permet le téléchargement de Dridex. L’exploit du document semble similaire, mais une seule action est requise par l’utilisateur : ouvrir le document joint sur un système vulnérable. Ceci constitue un processus inhabituel lorsqu’il est question de Dridex. Ce type d’attaque, qui revient en fait à simuler l’envoi d’une commande de programmation basique de type Hello World, est particulièrement efficace sur les systèmes vulnérables. Ce document est très probablement personnalisable et son contenu est destiné à rendre l’utilisateur moins suspicieux, ce qui n’aurait pas été le cas avec du texte de programmation.

Les pirates propageant Dridex savent faire preuve de créativité lorsqu’il est question de diffuser leurs charges. En outre, ils n’ont de cesse de développer de nouveaux procédés permettant de ne pas être confondus par les antivirus et autres mesures de détection. La curiosité peut se révéler dangereuse : il est toujours important de rappeler aux utilisateurs qu’il ne faut pas ouvrir les pièces jointes suspectes ou inhabituelles.

Quand le ransomware devient une affaire personnelle
De son côté, Bitdefender indique qu’un tiers des français interrogés sont prêts à payer une rançon pour récupérer leurs données. Les Français se disent prêt à payer jusqu’à 190 €, les Anglais jusqu’à trois fois plus  !

Au total des six pays référents de cette étude (États-Unis, Allemagne, France, Royaume-Uni, Danemark et Roumanie), les ransomwares ont fait un peu plus de 20 millions de victimes en 2015. Bitdefender explique que l’extortionware, malware qui bloque les comptes de services en ligne ou expose les données personnelles aux yeux de tous sur Internet, a bondi de 20% l’année dernière et compte pour une part de plus en plus importante de ces victimes.

Proportionnellement, les États-Unis est le pays le plus touché par cette cyber-menace avec 4.1% de sa population, victimes de ransomwares (soit 13.1 millions), suivi de l’Allemagne avec 3.8% (3.1 millions). En effet, comme le révélait une récente étude interne de Bitdefender2, les internautes américains sont des cibles de choix pour les attaques de ransomwares : 61,8% des attaques de malwares via e-mails aux États-Unis y ont diffusé du ransomware en 2015 (55.8% en France) et un e-mail sur cinq infectés par un ransomware au niveau mondial ciblait les États-Unis.

La France se place en 4e position de ce classement devant le Royaume-Uni avec respectivement 3.3% (2.2 millions) et 2.6% (1.7 million) de la population victime de ransomwares.

L’étude révèle également que moins de 50% des internautes savent précisément ce qu’est un ransomware et qu’il s’agit d’un type de menace qui ‘bloque ou limite l’accès aux données d’un PC’. Les Français sont les moins avertis puisque seulement 31% des personnes sondées sont capables de donner cette définition, quand 21% déclarent savoir qu’un ransomware ‘impacte l’ordinateur’ alors que 45% ‘ne savent pas’ ce qu’est un ransomware (vs. 21% des américains).

Le ransomware est la cyber-menace la plus lucrative pour les cybercriminels et l’on comprend aisément pourquoi : en moyenne, près de la moitié des victimes (32% des sondés en France) se disent prêtes à payer environ 500 € pour récupérer leurs données, même s’ils savent que les cybercriminels pourraient très bien ne pas leur fournir la clé de déchiffrement ou leur demander une somme supplémentaire, notamment pour développer de nouveaux outils. Les victimes américaines sont même 50% à avoir payé une rançon.

Une somme qui peut varier d’un pays à un autre puisqu’un Anglais se dit prêt à payer trois fois plus qu’un Français pour récupérer ses données (526 € vs. 188 €) mais toutes les victimes s’accordent pour dire que leurs données personnelles sont en tête de leurs préoccupations. En France 21% des répondants sont prêts à payer pour récupérer des documents personnels, 17% pour des photos personnelles et seulement 11% pour des documents professionnels.

Les ransomwares sont probablement la menace la plus importante pour les internautes depuis 2014 et resteront l’un des plus importants vecteurs de cybercriminalité en 2016. Selon les rapports fédéraux américains, les dommages liés au ransomware le plus récent et le plus important, CryptoWall et ses variantes, s’élèvent à 900 millions d’euros par mois. Ces dommages en pleine expansion sont d’autant plus élevés que le prix du kit ransomware Cryptolocker / Cryptowall 3.1 est vendu seulement 2700 € sur le black market, avec le code source, un manuel et une assistance gratuite.

Citroni, le ransomware qui attaque les serveurs web

Les experts de Kaspersky Lab auraient découvert une nouvelle variante du ransomware CTB-Locker3 Baptisé Citroni / Onion, il s’attaque aussi aux serveurs web.

A l’origine, CTB-Locker est un malware de type ransomware qui chiffre des fichiers sur le disque dur de ses victimes avant de demander une rançon pour les déchiffrer. Il se démarque pour 3 raisons : Son taux d’infection très élevé ; son utilisation de Tor, des Bitcoins et de Elliptic Curve Cryptography et ses capacités multilingues.

Son objectif n’est plus d’encrypter le contenu des ordinateurs mais de s’attaquer aux serveurs web. Ici, les rançonneurs cherchent avant tout des sites web vulnérables, les attaquent pour y uploader du code et encryptent ensuite l’ensemble des fichiers qui y figurent. Ils modifient alors la page d’accueil de ces sites et y affichent des informations sur la façon de décrypter leur contenu. Ils incluent également des informations sur le montant de la rançon.

Les chercheurs ne savent pas encore comment CTB-Locker est déployé sur les serveurs web, mais il y a cependant un point commun sur plusieurs des serveurs attaqués : ils utilisent tous la plate-forme de blog WordPress. En pratique, les rançonneurs demandent moins de la moitié d’un bitcoin comme rançon, soit environ 150 $ US. Pour le moment, 70 serveurs encryptés dans 11 pays ont été repérés, avec une majorité de victimes aux États-Unis et en Russie. Pour le moment, aucun outil de désencryption n’est disponible, la seule façon de se débarrasser rapidement de cette menace étant de s’assurer de disposer d’une copie de sauvegarde des fichiers du serveur, le tout dans un endroit séparé.

Une attaque contre les smartphones Android via SMS

Durant plusieurs jours, de faux SMS ont tenté de piéger les utilisateurs de téléphones portables sous Android.

Étonnante attaque informatique découverte par une société belge. Un SMS annonçait la réception d’un fichier multimédia. Un message malveillant diffusé, ces derniers jours, à des milliers de propriétaires de téléphones portables sous Android. Les spécialistes de chez Heimdal n’indiquent pas si l’attaque a visé des populations particulières.

L’idée de cette tentative d’infiltration, inciter le lecteur du SMS à cliquer sur un lien. Le message « You have received a multimedia message from XXXXXX Follow the link XXXXX/mms.apk to view the message« . L’url renvoyait sur plusieurs serveurs piégés, comme mmsforyou. J’ai pu en découvrir plusieurs autres comme adobe-flash-player.

Derrière cette attaque, un fichier .apk, une application piégée. Elle installe une version de « TOR » sur le téléphone. Le code malveillant alerte ensuite son auteur, en Iran (sic!), via un simple message « Thank you« . D’après l’alerte, le pirate « peut alors le contrôler et faire ce qu’il veut.« 

La Suite complète Avast Mobile Security accessible gratuitement

La nouvelle version pour Android propose une nouvelle interface et des fonctionnalités additionnelles pour encore plus de sécurité.

Avast Software, l’éditeur des solutions de sécurité pour PC et mobiles les plus populaires au monde, annonce aujourd’hui la disponibilité de la toute dernière version gratuite de sa solution Avast Mobile Security pour Android, incluant de nouvelles fonctionnalités pour surfer sur le web en toute sécurité ! En plus d’une protection anti-virus accrue grâce à la base de données utilisateur d’Avast, la nouvelle version garantie la sécurité des connexions – y compris sur les réseaux Wi-Fi publics, ainsi qu’un meilleur contrôle des applications en ce qui concerne la gestion des données personnelles.

Parmi les principales fonctionnalités, la nouvelle version Avast Mobile Security inclut :
·         Privacy Advisor – Les mobinautes ne mesurent pas toujours le niveau d’intrusion des applications qui se trouvent sur leurs appareils, ni la nature des données qui sont collectées. Grâce à la fonctionnalité « Privacy Advisor, » l’utilisateur s’informe en un clin d’œil sur les données recueillies par chaque application et peut ainsi contrôler le type d’information communiqué. En outre, l’application alerte l’utilisateur si la manière dont les données collectées par une application présente d’éventuels risques de sécurité.

·         Sécurité Wi-Fi – Grâce à cette fonctionnalité, l’utilisateur identifie rapidement le niveau de sécurité des bornes Wi-Fi. De cette façon, le mobinaute peut évaluer les risques et adapter sa navigation en fonction de ses besoins ou décider de se déconnecter pour ne prendre aucun risque !

·         Verrouillage illimité des applications — Les utilisateurs téléchargent de plus en plus d’applications dont certaines contiennent des données personnelles – comme les applis de messageries ou associées aux réseaux sociaux par exemple. Avec Avast Mobile Security, les utilisateurs peuvent protéger toutes les applications qu’ils souhaitent à l’aide d’un mot de passe, et profitent ainsi d’une protection supplémentaire contre des regards indiscrets, ou en cas de perte ou de vol de leur terminal mobile.

L’application Avast Mobile Security est disponible au téléchargement dès aujourd’hui sur tous les appareils Android via Google Play Store.

Dernier point, n’oubliez jamais que si le produit est gratuit, il y a de forte chance que ce soit vois le produit !

Analyse Patch Tuesday Fevrier 2016

Retour à des valeurs normales pour ce Patch Tuesday. Après un démarrage en douceur avec 9 bulletins en janvier, 12 (dont 5 critiques) sont publiés en février, cela correspond à la moyenne de 12,25 bulletins par mois observée l’an dernier.

En fait, il y en aurait même 13, mais le dernier, MS16-022, s’apparente davantage à un changement de packaging. Il concerne un package logiciel pour Adobe Flash dont la mise à niveau est assurée par Microsoft depuis 3 ans et demi sous les versions 10 et 11 d’Internet Explorer. Cette mise à jour était auparavant prise en charge par le seul avis de sécurité KB2755801. Maintenant, elle bénéficie d’un véritable bulletin. Ce nouveau format garantit pour le moins un traitement et un suivi supérieurs. Aucune des vulnérabilités décrites n’est utilisée en aveugle, mais beaucoup sont classées comme facilement exploitables par Microsoft et Adobe si bien que vous devriez les résoudre sans délai. C’est donc le bulletin MS16-022 qui est en tête des priorités de Qualys ce mois-ci.

La mise à jour d’Adobe Flash (APSB16-04) contient des correctifs pour 22 vulnérabilités, toutes classées comme étant « critiques », c’est-à-dire pouvant fournir un contrôle complet de la machine cible à l’attaquant. Les scénarios d’attaque peuvent aussi bien mettre en scène des sites Web compromis mais innocents (certains problèmes récents avec WordPress par exemple) qui redirigent vers des domaines contrôlés par un attaquant malveillant, que du Flash embarqué dans d’autres fichiers (des documents Office notamment) qui cherche un accès via la messagerie électronique. En outre, les attaquants ayant démontré l’an dernier leur intérêt pour les attaques basées sur Flash, ce bulletin fait donc partie des priorités absolues.

Le bulletin MS16-015 arrive en deuxième position sur notre liste. Il résout 7 vulnérabilités Microsoft Office dans Word, Excel et Sharepoint. Les vulnérabilités CVE-2016-0022, CVE-2016-0052 et CVE-2016-0053 dans Word sont toutes au format RTF et peuvent être déclenchées sans interaction de l’utilisateur via le volet de visualisation dans Outlook. Elles sont classées « critiques ». Je suis pour ma part étonné que Microsoft ne propose pas de facteurs de mitigation pour ces dernières et j’en conclus que les changements de configuration spécifiés dans le bulletin MS14-017 continuent de s’appliquer : Lire les courriers électroniques en texte brut dans Outlook et désactiver les fichiers RTF dans Microsoft Word via la politique de blocage de fichiers.

Les autres vulnérabilités de notre liste sont résolues dans le bulletin MS16-009 pour Internet Explorer et dans MS16-011 en ce qui concerne Microsoft Edge. Ces deux publications résolvent respectivement 13 et 6 vulnérabilités dont 7 et 4 de niveau critique. L’exploitation de ces vulnérabilités s’appuierait sur la navigation Web avec redirection vers des sites Web malveillants soit directement, soit par empoisonnement du moteur de recherche qui attire vos utilisateurs vers un site Web piégé, soit via la compromission d’un site a priori légitime, ou encore par inclusion dans un réseau publicitaire. Ce vecteur d’attaque est l’un des plus sensibles pour l’entreprise et nous recommandons de corriger ces vulnérabilités dès que possible.

En janvier Microsoft a mis un terme au support des navigateurs Internet Explorer propriétaires sur chacun de ses systèmes d’exploitation en réservant désormais les mises à jour aux toutes dernières versions des navigateurs sur chaque plate-forme. Les règles exactes sont exposées dans le document sur le cycle de vie de Microsoft, mais pour la plupart des points d’extrémité (Windows 7, 8.1 et 10) cela revient à Internet Explorer 11. Rien d’autre n’est plus supporté et les utilisateurs sont exposés à un vecteur d’attaque qu’il sera difficile d’endiguer à moyen terme.

Le prochain bulletin critique de notre liste, MS16-013, s’intéresse au Journal Windows. Un fichier malveillant avec l’extension .JNL doit être ouvert par l’utilisateur pour déclencher la vulnérabilité. Sous Windows 7, l’extension du fichier peut être dissociée de l’application pour neutraliser l’attaque. Cela se défend en raison du flux constant de patches dans les bulletins MS15-114, MS15-098, MS15-045, etc. qui pourraient être déclassés en empêchant les utilisateurs d’ouvrir ces fichiers.

Le dernier bulletin critique concerne la visionneuse de fichiers Microsoft PDF Reader. Ce lecteur est uniquement disponible sous Windows 8.1, 10 et Server 2012 et le bulletin MS16-012 ne s’applique donc qu’aux versions les plus récentes. Il s’agit d’un premier patch pour ce logiciel et il sera intéressant de voir combien d’autres vulnérabilités les chercheurs en sécurité pourront découvrir. Vous vous souvenez lorsqu’en 2012 Google utilisait sa technologie aléatoire pour s’intéresser à Adobe Reader ? Utilisez-vous la visionneuse de fichiers PDF fournie par Windows ou avez-vous adopté Adobe Reader y compris sur ces plates-formes ?

Ce Patch Tuesday comprend d’autres patches importants. Le système d’exploitation Windows lui-même est corrigé à l’aide des bulletins MS16-014 et MS16-018 tandis que MS16-016 résout la faille liée à l’élévation de privilèges via le service WebDAV, si vous exposez le protocole RDP sur Internet. MS16-017 nécessite cependant d’authentifier l’attaquant au préalable, MS16- 020 comble une faille DoS dans Active Directory et MS16-021 comble une faille du même acabit dans Radius, parmi les autres bulletins intéressants.

Comme toujours, un annuaire précis des logiciels installés permettra de décider où il est utile d’intervenir en priorité. Des mises à jour automatiques, dans la mesure du possible et par exemple sur les machines génériques des utilisateurs qui peuvent également soulager la tâche de l’équipe chargée du déploiement des correctifs. (Qualys)

L’outil de sécurité Malwarebytes corrige plusieurs failles de sécurité

Plusieurs failles de sécurité visant le logiciel anti malwares Malwarebytes en cours de correction. Un pirate aurait pu s’inviter entre un client et l’éditeur pour modifier les informations transmissent pour l’éditeur.

Tavis Ormandy est un chercheur en sécurité informatique, membre du Project Zero de Google. Mission, trouver des failles et les faire corriger. L’homme est spécialisé dans les antivirus et logiciels en charge de sécuriser les internautes. Après Avast, AVG, Eset, FireEye, Kaspersky et Trend Micro, Tavis Ormandy vient de secourir les utilisateurs de l’outil Malwarebytes.

Plusieurs failles avaient été découvertes et remontées à l’éditeur en novembre 2015. Malwarebytes vient de corriger une partie des problèmes. L’une des vulnérabilités était le fait que les mises à jour de l’anti codes malveillants se faisaient via un HTTP non chiffré.

A noter que l’entreprise a lancé son bug bounty permettant de payer les failles qui lui seront remontées. Prix maximum, 1.000 dollars. Autant dire qu’ils ne vont pas avoir beaucoup de participants. Un 0day pour un antivirus se commercialise plusieurs milliers de dollars dans le blackmarket !

Quand un serveur Apache permet de surveiller un site TOR

Cacher un site Internet via TOR est simple. Au lieu d’un 92829.com, vous vous retrouvez avec un 92829.onion. Impossible, normalement, de trouver la moindre information sur l’hébergement, le propriétaire. Sauf si ce dernier les donne ou utilise un serveur Apache mal configuré.

Shaun, chercheur en sécurité informatique, vient d’expliquer sur son blog, comment il devient simple de remonter à un serveur caché sous TOR à partir d’un problème de configuration d’Apache. L’inventeur de la « faille » indique qu’il faut désactiver « mod_status » avec l’instruction: $ a2dismod status. Dans la plupart des distributions Apache proposées, « mod_status » est activé d’origine. Bilan, les informations sur le serveur s’affichent. Un outil accessible uniquement depuis localhost. Ca c’est pour la sécurité. Sauf que si le daemon Tor tourne en localhost, les sites, forums, blogs tournant en .onion affichent leurs statistiques, les liens exploités, … Il suffit de taper, dans le navigateur TOR http://your.onion/server-status pour savoir si votre site, blog, forum est en danger.

Fuite de données via un iPhone 5

Un client de l’opérateur Telstra se retrouve avec les messages du répondeur de l’ancien propriétaire d’un iPhone 5.

Richard Thornton est Australien. Ce client de l’opérateur Telstra souhaitait changer d’iPhone. Bilan, il va effacer le contenu de son téléphone, réinitialiser « USINE » l’appareil, retirer sa carte sim. Bref, les actions logiques pour toutes personnes souhaitant revendre son matériel et ne pas laisser de traces dans l’ordiphone. Apple propose d’ailleurs une procédure à suivre avant de vendre ou de céder votre iPhone, iPad ou iPod touch.

Sauf que Richard Thornton a eu une très mauvaises surprises. Le nouveau propriétaire du téléphone de Richard reçoit les messages vocaux laissés sur le répondeur de l’ancien possesseur du smartphone. L’acheteur de l’iPhone d’occasion est aussi client de TelStra. Lorsque l’iPhone 5 a été mis hors tension, puis de nouveau branché, l’appareil d’Apple a téléchargé les messages vocaux de M. Thornton dans l’application de messagerie vocale visuelle du téléphone. Messages qu’il est possible d’écouter complétement.

La compagnie de téléphone n’a pas encore déterminé la cause du problème. « Ils connaissent les symptômes, mais ils ne savent pas la cause« , indique Thornton.

Procédure à suivre avant de vendre votre iPhone, iPad ou iPod touch

Si vous avez jumelé une Apple Watch avec votre iPhone, mettez fin au jumelage.
Sauvegardez les données de votre appareil iOS.
Touchez Réglages > iCloud. Faites défiler la page vers le bas et touchez Déconnexion. Sous iOS 7 ou version antérieure, touchez Supprimer le compte.
Touchez à nouveau Déconnexion, puis Supprimer de l’iPhone, et saisissez enfin votre mot de passe.
Rendez-vous à nouveau dans Réglages > Réinitialiser > Effacer contenu et réglages. Si vous avez activé la fonctionnalité Localiser mon iPhone, il peut être nécessaire de saisir votre identifiant Apple et votre mot de passe.
Si vous êtes invité à saisir le code d’accès de votre appareil, ou celui applicable aux restrictions, effectuez cette opération. Touchez ensuite Effacer [appareil].
Contactez votre opérateur pour connaître la procédure à suivre en cas de changement de propriétaire. Si vous n’utilisez pas de carte SIM avec votre appareil, adressez-vous également à lui pour savoir comment faire bénéficier le nouveau propriétaire de votre forfait. (SMH)

Ransomwares au ministère des Transports

Le problème des ransomwares se développe à grande vitesse. Ces derniers sont de plus en plus utilisés par les pirates informatiques car ceux-ci ont besoin de plus en plus d’argent et cela de plus en plus souvent. Si ceux-ci ne bloquent souvent que certains postes, l’ampleur du phénomène et sa récurrence pourrait en faire une menace plus importante que prévue. Le ministère des Transports en a fait les frais.

Un ransomware cryptographique est un outil malveillant chiffrant une partie des donnés d’un poste de travail. Pour cela, les pirates utilisent des mécanismes de clés publiques et clés privées (générées et téléchargées au moment de l’installation du ransomware). La clé privées étant en possession du hacker, ce dernier exigera de la victime attaquée le paiement d’une rançon, généralement en Bitcoin, afin de disposer de cette clé privée.

Le ransomware cryptographique le plus connu s’appelait CryptoLocker. Il a été éradiqué suite à la dissolution du botnet Gameover Zeus en 2014. Mais un petit nouveau arrive sous le nom de Cryptowall (version 3.0). Il est très proche de CryptoLocker mais surtout apporte de nouveaux mécanisme de non-détection par les outils de protection.

Il est quasiment impossible pour une victime – particulier ou entreprise – de récupérer ses données une fois le ransomware installé – hormis payer et récupérer la clé privée. Toutefois, le paiement de la rançon ne garantit en aucun cas que les criminels fourniront à la victime la clé qui lui permettra de retrouver ses données. Il est donc très important de se protéger contre ce type d’outil malveillant.

Comme DataSecurityBreach.fr vous l’explique depuis des années, les régles pour se protéger sont simple. F5 Networks en rappelle les bases. Ne jamais ouvrir un document venant d’un émetteur inconnu. Vérifier l’émetteur et son adresse. Il est très facile de se faire passer pour quelqu’un lors de l’envoi d’un email. Faire des sauvegardes régulières de ses données. J’avoue que je propose aussi aux entreprises pour je travaille de ne pas hésiter à appeler l’interlocuteur « connu » qui a envoyé le courriel. Est-il l’émeteur ? Est-il l’auteur de la piéce jointe ? Ca prend certe 1 minute de plus dans le traitement de l’information, mais c’est mieux de pleurer des heures, voir des jours devant le compte à rebour du ransomware.

Dernier point, pour que le ransomware puisse récupérer ses binaires et les clés de chiffrement, il devra accéder à Internet pour joindre son serveur. Il est donc important de disposer d’outil de filtrage internet à jour (liste de domains, d’URL et d’IP frauduleuses). Très souvent, les ransomware passent par le réseau Tor pour accéder à leur serveurs. Des outils de filtrages tels que les Passerelles Internet et les pare-feu permettent de contrôler l’accès à ce type de réseaux. L’éducation reste la meilleur des défenses.

Angler Exploit Kit : 90.000 sites piratés, des millions d’internautes ciblés

Le code malveillant Angler aurait déjà infecté plus de 90.000 sites Internet dont 30 présents dans le top 100.000 d’Alexa.

AEK, connu aussi sous le nom d’Angler Exploit Kit, n’a pas fini son petit bonhomme de chemin. Comme l’indiquent les analyses de Palo Alto Networks, déjà 90.000 sites Internet ont été touchés par ce code pirate.

Dans cette liste, 30 serveurs web sont placés dans le top 100.000 d’Alexa, soit des millions de cibles potentielles pour le logiciel malveillant. Une opération parfaitement orchestrée. AEK se met à jour périodiquement, et cela sur l’ensemble des sites corrompus. Le script caché sur les sites se déclenche au bon vouloir des « contrôleurs », rendant sa détection très difficile.

Du 5 au Novembre 2015, 90 558 domaines Internet uniques étaient déjà infectés et utilisés par AEK. Le 14 décembre, seulement 2 850 sites étaient considérés comme dangereux pour les sondes de détections d’espaces malveillants.

L’attaque se fait par le biais d’Internet Explorer et d’une version flash non mise à jour (Ce qu’à fait Adobe, d’urgence, en décembre). La nouvelle version d’AEK s’attaque aussi à Firefox et Chrome.

Comme un grand nombre de kits pirate, Angler Exploit Kit vise les internautes selon une géolocalisation, par l’IP, décidée par le pirate. AEK se charge ensuite de télécharger une charge numérique dans le pc de sa victime. La plupart du temps, un ransomware.

Les prochains ordinateurs fonctionneront uniquement sous Windows 10

Microsoft vient d’indiquer que les nouveaux ordinateurs ne fonctionneront que sous Windows 10. Les « vieux » Windows n’y auront plus y évoluer.

Microsoft vient d’annoncer que les prochaines machines ne tourneront plus que sous Windows 10. Adieu Windows 7, 8, 8.1. « En plus de nos partenaires OEM, tout au long de la conception de Windows 10, nous avons travaillé en étroite collaboration avec nos partenaires de silicium, y compris Intel, AMD, Nvidia et Qualcomm » indique la firme américaine.

L’Américain se félicite de son partenariat avec Intel et sa génération de processeurs Intel Core (Version 6, Skylake). Bilan, les machines qui sortiront dans le futur ne pourront faire tourner que la version 10 (et plus) de l’OS de Microsoft. Skylare sera le dernier a accepté autre chose. Une transition douce car ensuite, il ne sera plus possible de ne pas suivre le chemin tracé par la firme de Redmond.

Même son de cloche pour AMD, son « Bristol Ridge » ne pourra faire tourner que Windows 10. De même pour le 8996 de Qualcomm. Bref, Microsoft continue sa marche en avant de l’utilisateur forcé. Pour la bonne cause affirme Microsoft « Une meilleure intégration du software et du hardware« .

Découverte d’un 0Day dans Silverlight

Kaspersky Lab a découvert une vulnérabilité « Zero Day » dans Silverlight, une technologie web servant à visualiser des contenus multimédias. Cette faille offrirait à un pirate un accès total à un ordinateur infecté, lui permettant ainsi d’exécuter du code malveillant afin de dérober des informations confidentielles et de se livrer à d’autres activités illicites. La vulnérabilité (CVE-2016-0034) a été corrigée dans la dernière mise à jour de sécurité publiée par Microsoft ce mardi 12 janvier 2016. Sa découverte est le fruit de cinq mois d’enquête ayant fait suite à un article paru dans Ars Technica.

A l’été 2015, une cyberattaque lancée contre la société Hacking Team (connue pour le développement de « spyware légal ») a fait les gros titres. L’un des articles à ce sujet, publié dans Ars Technica, mentionnait une fuite dans des échanges supposés entre des représentants de Hacking Team et Vitaliy Toropov, un développeur indépendant de programmes exploitant des vulnérabilités. Entre autres choses, l’article citait une correspondance dans laquelle Toropov tentait de vendre à Hacking Team une faille Zero Day particulièrement intéressante : il s’agissait d’exploiter une vulnérabilité présente depuis quatre ans et toujours non corrigée dans la technologie Microsoft Silverlight. C’est cette information qui a mis la puce à l’oreille des chercheurs de Kaspersky Lab.

L’article en question ne fournissant aucune autre information sur la faille exploitée, les chercheurs ont entamé leur enquête en partant du nom du vendeur. Ils ont rapidement découvert qu’un utilisateur qui se nommait Vitaliy Toropov était un contributeur très actif de la base de données open source des vulnérabilités (OSVDB), où tout un chacun peut publier des informations dans ce domaine. En analysant son profil public sur le site OSVBD.org, les chercheurs de Kaspersky Lab se sont aperçu qu’en 2013, Toropov avait publié une preuve de concept (POC) décrivant un bogue dans la technologie Silverlight. Ce POC portait sur une ancienne vulnérabilité connue et aujourd’hui corrigée. Cependant, il donnait également des détails supplémentaires qui ont indiqué aux chercheurs de Kaspersky Lab comment l’auteur écrivait du code destiné à exploiter cette faille.

Au cours de l’analyse effectuée par les experts de Kaspersky Lab, certaines chaînes de code spécifiques se démarquaient véritablement. Grâce à ces informations, ils ont créé plusieurs règles de détection pour les technologies de protection de Kaspersky Lab : dès lors qu’un utilisateur, ayant accepté de communiquer des données sur les menaces à Kaspersky Security Network (KSN), rencontrait un logiciel malveillant qui présentait le comportement correspondant à ces règles de détection, le système marquait le fichier comme extrêmement suspect et adressait une notification à la société pour qu’il soit analysé. Cette tactique partait d’une hypothèse simple : si Toropov avait tenté de vendre l’exploitation d’une faille Zero Day à Hacking Team, il y avait de fortes chances pour qu’il ait fait de même auprès d’autres éditeurs de spyware. A la suite de cette activité, d’autres campagnes de cyber espionnage pouvaient s’en servir afin de cibler et d’infecter des victimes sans méfiance.

Cette hypothèse était fondée. Plusieurs mois après la mise en œuvre des règles spéciales de détection, un client de Kaspersky Lab a été la cible d’une attaque employant un fichier suspect présentant les caractéristiques recherchées. Quelques heures plus tard, quelqu’un (peut-être une victime des attaques) se trouvant au Laos a envoyé à un service multiscanner un fichier ayant les mêmes caractéristiques. Les experts de Kaspersky Lab, en analysant l’attaque, ont découvert que celle-ci exploitait en fait un bogue inconnu de la technologie Silverlight. Les informations concernant cette faille ont été communiquées sans délai à Microsoft pour validation.

« Bien que n’étant pas sûrs que la faille que nous avons découverte soit en fait celle évoquée dans l’article d’Ars Technica, nous avons de bonnes raisons de penser que c’est bien le cas. En comparant l’analyse de ce fichier aux travaux précédents de Vitaliy Toropov, nous sommes parvenus à la conclusion que l’auteur de l’exploitation de la vulnérabilité découverte récemment et l’auteur des POC publiés sur OSVDB sous le nom de Toropov était une seule et même personne. En même temps, il n’est pas impossible que nous ayons trouvé une autre faille Zero Day dans Silverlight. Globalement, ces recherches ont contribué à rendre le cyberespace un peu plus sûr en mettant au jour une nouvelle vulnérabilité Zero Day et en la révélant de manière responsable. Nous encourageons tous les utilisateurs des produits Microsoft à mettre à jour leurs systèmes dès que possible afin de corriger cette vulnérabilité », commente Costin Raiu, Directeur de l’équipe GReAT (Global Research & Analysis Team) de Kaspersky Lab.

Les produits Kaspersky Lab détectent la vulnérabilité CVE-2016-0034 sous le nom de  HEUR :Exploit.MSIL.Agent.gen.

L’OS d’Apple, le logiciel le plus vulnérable aux pirates en 2015

Les temps changent ! Apple OS X aurait été l’environnement informatique le le plus vulnérable en 2015, selon le CVE.

Le CVE détails est la référence dédiée aux alertes liées aux vulnérabilités visant les logiciels que nous utilisons. Les données CVE sont collectées à partir du National Vulnerability Database (NVD), projet par l’institut National des Standards et de la Technologie. D’autres sources telles que les éditeurs eux-mêmes, ou encore Exploit DB, viennent peaufiner les bulletins d’informations.

Comme chaque année, CVE propose son top 50. Cette année, 6 412 vulnérabilités ont été annoncées par CVE. DataSecurityBreach.fr a remarqué qu’il y avait eu 1 534 failles de moins qu’en 2014. Une année qui avait été la plus chargée en alertes, avec 7 946 cas.

En 2015, le grand vainqueur en a étonné plus d’un : l’OS d’Apple avec 384 vulnérabilités. Windows 10 se placent en 35ème position avec 53 alertes. Alors que nous aurions pu penser que Flash caracolerait en tête, le format media d’Adobe ne s’est contenté « que » de 314 alertes. De son côté, Android affiche, à la 20ème place, 130 failles. Internet Explorer 231 failles. Chrome, 187 et Firefox, 178.

BadWinmail : Mail piégé via Outlook pour infiltrer un ordinateur

Un mail envoyé vers Outlook permettait de prendre la main sur le système informatique du récepteur de la missive.

Un chercheur en sécurité informatique, connu sous le nom de Li Haifei a découvert comment prendre la main sur la machine d’un utilisateur de Outlook. A la réception d’un courriel piégé, l’attaque pouvait être orchestrée. Baptisée BadWinmail, la vulnérabilité était très facile à exploiter et ne nécessitait pas beaucoup d’interaction avec le récepteur du courrier malveillant. Il suffisait, seulement, d’afficher le mail qui contenait le fichier Flash ouvrant la malveillance. Une fois de plus, le problème vient de Flash et de l’Object Linking and Embedding (OLE) qui permet l’intégration de quasiment n’importe quoi à l’intérieur de documents. L’infiltration par cette méthode permet ensuite au pirate d’injecter un logiciel espion, par exemple. Microsoft a déployé le patch correcteur début décembre.

Effacer barres et publicités malveillantes

G DATA CLEAN UP s‘attaque aux barres d’outils, PUP et adwares L’outil de nettoyage anti PUP est disponible gratuitement.

Les adwares et autres logiciels indésirables (PUP) prolifèrent sur Internet. Généralement installés à l’insu de l’utilisateur, ces logiciels sont également difficiles à désinstaller. Avec CLEAN UP, G DATA offre un outil gratuit sans aucune installation, qui détecte et supprime les logiciels indésirables les plus courants. G DATA CLEAN UP est disponible gratuitement sur le site Internet de G DATA.

G DATA CLEAN UP peut être utilisé directement après le téléchargement et ne nécessite aucune installation. L’outil détecte actuellement 14 familles de programmes gênants ou potentiellement indésirables, et évoluera en fonction des risques. Après la localisation du programme malveillant, l’utilisateur décide si G DATA CLEAN UP le supprime ou non.

Que sont les adwares ?
Les adwares sont des logiciels qui s’installent en arrière-plan sans l’accord de l’utilisateur et qui sont difficiles à désinstaller. Ce programme n’est pas nuisible, mais il espionne le comportement de l’utilisateur pour placer des publicités ciblées et collecter des données.

Que sont des programmes potentiellement indésirables ?
En plus des adwares, il existe d’autres programmes indésirables, qui s’installent également en même temps que des programmes légitimes. Cela peut être des barres de navigation ou de prétendus outils pour optimiser le système. Des publicités agressives ou des promesses douteuses poussent l’utilisateur à l’achat. La plupart du temps, le logiciel agit pour soutirer de l’argent à l’utilisateur et a pour conséquence le ralentissement de l’ordinateur.

Configurations systèmes requises pour G DATA CLEAN UP ; PC avec Windows Vista (SP1 minimum), Windows 7/8.x/10.

G DATA CLEAN UP est indépendant de la solution de sécurité installée et compatible avec la plupart des antivirus du marché. Les fonctionnalités de l’outil évolueront en fonction des dangers par mises à jour régulières. G DATA CLEAN UP est disponible gratuitement en français.

BackStab, le code malveillant qui s’attaque aux terminaux iOS

Dans un livre blanc, l’Unité 42 explique le mode opératoire des attaques BackStab qui visent des terminaux iOS à l’aide de malwares.

Palo Alto Networks, spécialiste des solutions de sécurité nouvelle génération, a révèle les détails d’une nouvelle attaque sournoise (« BackStab ») qui vise à dérober les informations privées de terminaux mobiles – informations contenues dans les fichiers de sauvegarde stockés sur l’ordinateur des victimes. Dans un livre blanc de l’Unité 42, l’équipe d’analyse des menaces de Palo Alto Networks explique le mode opératoire des cyber-malfaiteurs qui utilisent des malwares pour s’infiltrer à distance sur des ordinateurs afin de lancer leurs attaques BackStab d’une façon totalement inédite.

La méthode BackStab est utilisée par les forces de police comme par les cybermalfaiteurs pour recueillir messages texte, photos, données de géolocalisation et quasiment tout type d’information stockée sur un terminal mobile en leur possession. Mais au-delà du nouveau virage pris par les attaques BackStab pour opérer à distance à l’aide de malwares, le livre blanc de l’Unité 42 revient aussi sur les raisons qui font des terminaux Apple® iOS la principale cible de ces attaques : iTunes est configuré par défaut pour stocker les fichiers de sauvegarde à des emplacements fixes et dans un format non chiffré, et pour synchroniser automatiquement les terminaux dès qu’ils sont connectés à l’ordinateur de l’utilisateur. « Les équipes de cybersécurité doivent prendre conscience qu’une technique d’attaque reste dangereuse, même si elle est très connue. Lorsque nous nous sommes penchés sur les attaques BackStab, nous avons collecté dans une trentaine de pays plus de 600 exemples de malwares utilisés pour lancer des attaques BackStab à distance » , commente Ryan Olson, Directeur de la recherche sur les menaces au sein de l’Unité 42 de Palo Alto Networks

Recommandations
Les utilisateurs d’iOS sont invités à chiffrer leurs sauvegardes locales ou à utiliser le système de sauvegarde iCloud ; ils doivent également choisir un mot de passe sécurisé.
Il est recommandé de mettre à niveau les appareils iOS avec la dernière version du système d’exploitation car celui-ci crée des sauvegardes chiffrées par défaut.
Lorsqu’un utilisateur connecte un terminal iOS à un ordinateur ou à un chargeur non approuvé à l’aide d’un câble USB, il est déconseillé de cliquer sur le bouton « Trust » (Faire confiance) qui s’affiche dans la boîte de dialogue.

Patch Tuesday – Décembre 2015

Un total de 12 bulletins de mises à jour, dont 8 critiques, en ce mois de décembre. Il est donc urgent d’appliquer les correctifs pour ses outils Adobe et Microsoft.

Le dernier Patch Tuesday de l’année 2015 est dans la moyenne avec cependant des bulletins un peu plus sévères que d’habitude. En effet, sur un total de 12 bullentins, 8 sont définis comme critiques, dont un qui résout une vulnérabilité 0-Day actuellement utilisée par des attaquants pour escalader des privilèges dans Windows. Auparavant très rares, les menaces 0-Day sont devenues légion en 2015. L’année avait d’ailleurs commencé par une vague de menaces 0-Day pour Adobe Flash puis un correctif a été publié chaque mois ou presque pour des vulnérabilités déjà victimes d’exploits. Il s’agit d’un signal fort, car les ressources techniques des attaquants vont crescendo et c’est aussi un rappel aux DSI qui ne devraient pas seulement corriger leurs systèmes sans délai, mais également renforcer leur sécurité.

Parmi les résolutions de 2016, il faudrait s’intéresser aux installations minimales de logiciels avec le moins possible de fonctionnalités activées, ainsi qu’à des logiciels supplémentaires tels qu’EMET pour améliorer la robustesse.

Au total, 135 bulletins ont été publiés par Microsoft en 2015, soit une augmentation sensible par rapport à la moyenne de ces dernières années. Les nouveaux produits Microsoft n’expliquent qu’en petite partie cette hausse, le nouveau navigateur Edge n’ayant fait l’objet que de cinq bulletins spécifiques cette année. Cette augmentation est liée pour l’essentiel aux nouveaux composants de l’écosystème Windows qui sont passés à la loupe pour la première fois, une tendance qui indique l’importance croissante de la sécurité informatique.

MS15-135 résout une vulnérabilité 0-Day au sein du noyau Windows. Pas plus de détails quant à l’ampleur de la diffusion de cette vulnérabilité et de son exploit, mais cela lui vaut une place de choix dans notre liste des priorités.

Les navigateurs étant souvent utilisés dans les scénarios d’attaque actuels, notamment les téléchargements involontaires ou les attaques par harponnage, ils doivent être mis à jour le plus rapidement possible. Les bulletins MS15-124 pour Internet Explorer (IE), MS15-125 pour Edge et MS15-126 pour les bibliothèques JavaScript sous Vista et Windows Server 2008 résolvent 30 vulnérabilités, nombre d’entre elles étant critiques car elles permettent l’exécution de code à distance (RCE). Edge ne présente « que » 15 problèmes, dont 11 proviennent d’IE et 4 sont propres à ce nouveau navigateur.

MS115-131 pour Microsoft Office est le bulletin suivant sur la liste. Il est classé comme critique par Microsoft, ce qui est rare pour un bulletin Office et indique qu’il existe un vecteur pour exploiter la vulnérabilité sans interaction de l’utilisateur. CVE-2015-6172 est une vulnérabilité critique sous Outlook déclenchée par un message électronique formaté dans un but malveillant. Il n’existe pas de solution de contournement raisonnable et Microsoft suggère de désactiver le volet d’aperçu, l’équivalent numérique de « Il suffit de ne pas le faire ». Corrigez cette vulnérabilité dès que possible. CVE-2015-6124 est actuellement exploitée à l’aveugle par des attaquants.

Place ensuite à une vulnérabilité sur le serveur Microsoft DNS, ce qui est plutôt rare. MS15-127 remplace MS12-017 depuis plus de 3 ans. Les attaquants qui exploitent la vulnérabilité identifiée dans MS15-127 sur le serveur DNS de Microsoft prendront là encore le contrôle du serveur et exécuteront du code dans le contexte du système. L’attaque est lancée à distance et n’exige aucune authentification et il n’existe aucune solution de contournement. Mettez vos serveurs DNS Microsoft à jour le plus vite possible, en respectant les phases de test et d’attente nécessaires pour un service aussi fondamental.

La vulnérabilité critique suivante se trouve dans le système graphique de Windows (bulletin MS15-128) qui pose un problème de gestion des polices. Ce bulletin remplace le bulletin MS15-097 depuis septembre, lequel remplaçait le MS15-077 depuis juillet. Il s’agit donc d’occurrences assez courantes. Les vecteurs d’attaques sont très larges dans la mesure où la navigation Web, la messagerie électronique, les documents et les médias riches jusqu’à Silverlight peuvent tous être utilisés pour lancer une attaque.

Les autres vulnérabilités critiques concernées par ce Patch Tuesday se trouvent dans Silverlight (MS15-129) et Uniscribe (MS15-130). Traitez-les en même temps que les vulnérabilités importantes résolues à l’aide des bulletins MS15-132, MS15-133 et MS15-134.

En plus des mises à jour Microsoft, Adobe a publié une nouvelle version de Flash. Le bulletin de sécurité APSB15-32 correspondant résout le nombre record de 78 vulnérabilités. Toutes les vulnérabilités, sauf trois, pouvaient être utilisées par un attaquant pour exécuter du code à distance depuis le navigateur à l’insu de son utilisateur. Il suffisait ensuite d’exploiter une deuxième vulnérabilité pour devenir système sur la machine (voir MS15-135 par exemple), ce qui aurait au final fourni un contrôle total à l’attaquant. Les attaques basées sur Flash ont été très prisées des pirates tout au long de l’année 2015 avec de nombreux kits fournissant des exploits tout à fait actualisés. Ajoutez cela à votre liste des points hautement prioritaires. (Analyse par Wolfgang Kandek, CTO , Qualys, Inc.)

Piratage de comptes Twitter, une fuite que le petit oiseau prend au sérieux

Plusieurs centaines d’utilisateurs de Twitter alertés par le site de micro blogging suite à une attaque informatique qui aurait été fomentée par un gouvernement étranger.

Twitter a-t-il pris le chemin de la communication de Facebook ? Il faut dire aussi que le petit oiseau peine à prendre le pouvoir des réseaux de micro blogging dominé des pieds et de la tête par Facebook.

Comme pour Facebook en octobre, Twitter vient d’alerter plusieurs centaines de ses utilisateurs à la suite de la découverte d’une tentative de piratage de comptes. Comme pour Facebook, l’attaque aurait été signée par un gouvernement étranger. Une faille de sécurité informatique inconnue qui aurait été utilisée par des pirates « soutenus par un Etat » ? Twitter indique, dans les courriels envoyés lors du week-end du 12/13 décembre 2015, qu’il écrit à « titre de précaution« .

Bref, une base de données qui a dû être « tapée » par des pirates Russes, Chinois, Indiens… retrouvée dans le blackmarket par une société de sécurité informatique. Rien de nouveau sous le soleil tant les bases de données de ce type pullulent.

Pour le cas de Twitter, des adresses mail, des adresses IP et des numéros de téléphone ont été retrouvées. « Nous enquêtons activement sur cette question […] rien ne prouve à ce stade qu’ils aient obtenu des informations sur votre compte« . Twitter propose aux internautes d’utiliser TOR pour protéger leurs communications passant par Internet.

Avec 2,5 millions d’utilisateurs quotidiens, le réseau Tor est système le plus populaire au monde pour protéger l’anonymat des utilisateurs d’Internet.

Sécuriser les sites web, quelque soit le niveau du propriétaire

Un informaticien Français lance le défit d’un système capable de sécuriser les sites web, quelque soit le niveau du propriétaire, face aux malveillances numériques.

Flavien Normand, a 22 ans. Développeur, il a une dizaine de langage de programmation à son actif. Cet étudiant a commencé le développement informatique à l’âge de 15 ans, d’abord sur des émulateurs de jeu en ligne développés en Java. Trois ans plus tard, après avoir été la cible d’une tentative de fraude via un site de vente en ligne, il va se pencher sur la sécurité informatique. White Hat dans l’âme, il a très vite compris que ce n’est pas parce qu’on sait fracturer une serrure que l’on va le faire pour son propre intérêt.

Son premier projet, Whys, a été réalisé en solo au cours de ses premières années d’études à Nantes, au sein de l’IMIE. Un scanner de vulnérabilité qui regroupe plusieurs outils afin de trouver les failles sur son propre site et les corriger soi même. A noter que le code source de Whys est disponible, en open source. Bilan, ce premier essai dans la sécurité informatique l’a motivé à lancer un nouveau projet autour d’un outil de sécurité informatique qui pourra protéger les sites Internet, quelque soit le niveau du propriétaire. DataSecurityBreach a rencontré l’inventeur, interview !

DataSecurityBreach – Présentation du projet
Flavien Normand – Aujourd’hui, de plus en plus de sites web sont attaqués par deface « à l’aveugle », en utilisant des DORKS ou autre outil, les hackers attaquent des sites en trouvant directement un élément faillible dans celui-ci, et exploitent cette faille avec un script afin d’installer sur le serveur distant une pharmacie illégale, un phishing, un deface pour représenter une cause qu’ils veulent défendre ou bien simplement un ver pour utiliser la machine plus tard.

Les cibles les plus touchées dans ce type d’attaque sont les TPE, les PME et les blogs car elles n’ont pas les moyens de maintenir la sécurité sur leur site web, ou n’y allouent pas assez de temps/budget pour la plus grande partie, et les solutions de maintenance informatique disponibles aujourd’hui sont très chères. On retrouve souvent des arguments comme « mais personne ne va nous attaquer, on ne fait que…. » le soucis, c’est que personne n’a besoin de vous attaquer pour vous voler des données, mais ils peuvent simplement vous attaquer pour le « fun » ou pour préparer un DDoS en utilisant votre serveur, ou encore pour installer un phishing, etc. Vous avez sûrement déjà pu voir beaucoup d’exemples.

Le projet, pour l’instant baptisé Flawless, est présent pour résoudre ce soucis. Un scanner de vulnérabilité qui vous tiens au courant régulièrement de l’état de sécurité de votre application web, et vous averti en cas de faille, avec un service disponible pour fixer les failles trouvées.

DataSecurityBreach – Le principe de votre outil ?
Flavien Normand – Le concept du projet est simple: Sécuriser les sites web, quelque soit le niveau du propriétaire de celui-ci.

Le projet est donc un scanner de sécurité automatisé, vous inscrivez votre site, confirmez que vous êtes bien le propriétaire, puis vous réglez la fréquence des scans et leur horaire (vous pouvez par exemple demander 1 scan par semaine, le mardi à 4h du matin pour éviter tout soucis au niveau des tests les plus stressants). Une fois le scan terminé, vous recevez un email de synthèse du résultat vous expliquant si il y a des failles, avec les informations que nous avons trouvé dessus.

Si vous savez corriger la faille, ou que vous avez du personnel compétent pour trouver un fix à celle-ci, vous pouvez la fixer de votre coté, la mettre en production et demander un scan hors prévision pour vérifier que la faille est bel et bien fixée ou simplement attendre le prochain scan planifié.

Si vous ne savez pas corriger la faille, vous pouvez demander une prestation au près de notre équipe, qui se fera un plaisir de corriger et sécuriser votre application web.

DataSecurityBreach – Important de protéger les bloggueurs ?
Flavien Normand – Oui, il est important de protéger les blogueurs car ce sont les plus vulnérables. Aujourd’hui, n’importe qui peut se créer un blog sur son serveur mutualisé, il télécharge wordpress sur le site officiel, ou demande même directement un site avec wordpress installé (certains hébergeur font ça). Il installe les plugins et thèmes dont il a besoin, et ce sans connaître le développement web, pas besoin car les CMS sont présents pour cela.

6 mois plus tard, on retrouve notre petit blogueur, qui a une petite communauté sur son blog et aime partager ses articles quotidiens sur ses sujets favoris. Sauf que son fournisseur d’accès le contacte et lui bloque son site car celui-ci émet un nombre trop important de requêtes sortantes d’un coup. Il se demande ce qu’il se passe, et est bloqué car son blog est hacké, et il ne sait absolument pas comment corriger cela.

Mieux vaut prévenir que guérir ! Ce vieil adage est adapté pour le cas de la sécurité informatique, et dans notre exemple avec Mr blogueur, encore plus. En effet, flawless étant présent pour surveiller la présence de failles sur le site donné, il aurait pu prévenir notre blogueur de la faille, et simplement lui dire que son plugin d’envoi d’images était faillible, et qu’il fallait soit le mettre à jour, soit en choisir un autre (suivant les informations recueillies).

DataSecurityBreach – L’automatisation de la sécurité informatique, pas dangereux ?
Flavien Normand – J’entends par cela le fait que l’internaute se sent rassuré, donc ne met plus les mains dans son code.

Le but de l’outil n’est pas de corriger les failles à votre place, mais de les signaler. Si vous souhaitez par la suite une prestation pour fixer les failles en question, c’est un humain qui sera chargé de la tâche si celle-ci est spécifique, sinon un script sera mis à votre disposition et vous aurez simplement à le lancer, et le script, une fois terminé, se supprimera lui même, afin d’éviter toute fausse manipulation.

DataSecurityBreach – Cela vise quelle plateforme ?
Flavien Normand – L’application sera disponible sous forme d’un site web, avec une interface de gestion et un dashboard pour se tenir au courant des nouveautés, et de l’état général de son site en se basant sur les résultats des derniers scans.

DataSecurityBreach – Quel avenir pour votre projet ?
Flavien Normand – L’avenir du projet, c’est de devenir le pilier d’une startup, et de sécuriser un maximum de personnes en France et dans le monde, mais avant tout ceux qui en ont besoin et qui n’en ont pas forcément les ressources/le temps.

DataSecurityBreach – Et si votre outil est piraté ? La base de données des utilisateurs pourra permettre aux malveillants d’accéder à leurs failles ?
Flavien Normand – Avant tout, l’application est bien sûr sécurisée au maximum, mais comme il est essentiel de prévoir l’imprévu. Nos données sont donc stockées de manière à ce que même nos développeurs sont incapables de les lire, les seules entités capables de lire les données sont le serveur, et la personne qui aura développé le système de stockage (moi même).

PowerMemory, l’outil qui contre les faiblesses de Windows Active Directory

Un jeune Belge, aujourd’hui basé au Canada, a inventé PowerMemory, un outil qui a pour mission d’empêcher que Windows Active Directory diffuse vos identifiants de connexion aussi simplement qu’un clic de souris.

Pierre-Alexandre Braeken travaille dans l’ingénierie des systèmes depuis plus de 11 ans. Il est aujourd’hui architecte technologique. Cet informaticien  certifié MCITP SA, MCSA 2008/2012 ou encore MCSE 2012 a comme domaine de spécialité l’architecture des systèmes et les domaines d’entreprise Active Directory. A noter qu’il est open cfp pour la conférence infiltrate de Miami. Il a développé une expertise particulière autour de la sécurité de ces systèmes et développe des outils pour prouver les idées qu’il avance. J’ai rencontré l’auteur de PowerMemory lors du HackFest Canada 2015, l’outil qui a pour mission d’empêcher que Windows Active Directory diffuse vos identifiants de connexion. Interview !

DataSecurityBreach. Qu’est ce que PowerMemory ?  

Pierre-Alexandre Braeken. PowerMemory est un outil utilisé dans des audits de sécurité de domaine Windows Active Directory. PowerMemory permet de vérifier les faiblesses de ces domaines pour les corriger. Une de ses fonctionnalités phares est la révélation des mots de passe Windows directement depuis la mémoire. Son fonctionnement est totalement nouveau puisqu’il est indépendant de l’architecture ciblé et qu’il ne fait pas appels aux fonctions de Windows pour trouver les mots de passe et pour les déchiffrer. De plus il utilise le langage de script PowerShell qui fait partie intégrante du noyau de base depuis Windows 7. [Lire l’interview du chercheur enseignant Français Jérôme Ridet au sujet de la faille PowerShell capable de faire tomber la sécurité d’un système en 5 secondes]

DataSecurityBreach. Type de failles ?

Pierre-Alexandre Braeken. PowerMemory démontre à quel point il est désormais simple de récupérer les mots de passe de n’importe quel système Windows. Il peut récupérer les mots de passe stockés dans la mémoire locale d’un système, mais également à distance. La faille met en évidence que PowerMemory est capable de révéler des mots de passe sans être administrateur d’une machine. En effet, il peut révéler les mots de passe de machine virtuelle depuis le crash d’une machine (Blue Screen Of Death = BSOD) mais également à partir d’un snapshot de machine virtuelle. Ce qui veut dire qu’un simple opérateur d’un environnement virtualisé pourrait avoir plus de droit que l’administrateur même du domaine.

Ce type de faille pourrait mener à des scénarios d’attaque d’un domaine qui permettrait à une personne mal intentionnée, depuis l’extérieur, de récupérer d’abord des accès de plus faible niveau pour ensuite remonter toute la hiérarchie des systèmes et atteindre en bout de course le Saint-Graal représenté par un contrôleur de domaine. Dès ce moment, tout le système d’entreprise s’effondre en termes de sécurité et le réseau entier n’appartient plus aux administrateurs de l’entreprise mais bien au pirate informatique.

DataSecurityBreach. Comment est-ce possible qu’une telle possibilité n’ait pas été « pensée » par Microsoft ?  
Pierre-Alexandre Braeken. J’ai prévenu Microsoft du résultat de mes recherches. Ils ne considèrent pas ceci comme une faille de sécurité. Néanmoins, quelques jours après le report complet de mes travaux, l’outil RWMC (qui révèle les mots de passe) faisant partie de la suite d’audit PowerMemory a été catégorisé officiellement par Microsoft comme un « hacktool » de niveau d’alerte « medium ».

Le problème pour Microsoft est que la façon dont ils ont conçu leur système les empêche de donner une solution applicable pour les entreprises pour tous les systèmes d’exploitation jusqu’à windows 2012R2 compris. Pour Windows 10 (seulement dans sa version professionnelle) et 2016, les choses changent puisque Microsoft a créé un nouveau système pour protéger les mots de passe stockés en mémoire. On parle de Trustlets tournant dans un environnement isolé. Pourquoi Microsoft ne protège pas ses clients tournant sur des systèmes d’exploitation non supporté ? Je pense que ceci demande des changements si majeurs au système de fonctionnement du noyau que Microsoft n’est pas prêt à apporter de changements sur des systèmes qui risquent encore d’être présent dans 15 ans…

DataSecurityBreach. Comment s’en protéger ? 

Pierre-Alexandre Braeken. Il est nécessaire d’adopter de bonnes pratiques en matière de gestion de parc informatique. Le sujet est vaste et il n’est pas évident de se protéger de ce genre d’attaque. Des gens comme Sean Metcalf (Master Active Directory, moins de 100 dans le monde) abordent le sujet de façon régulière (dont Black Hat 2015). J’ai également rédigé plusieurs documents que je compte bientôt publier sur mon blog.  J’ai également créé l’outil PowerMemory dans le but de faciliter le travail de la sécurité. L’objectif est de détecter les failles afin d’apporter des solutions qu’une entreprise peut mettre en place.  De plus, j’ai également développé un outil qui détecte la méthode utilisée par PowerMemory pour révéler des mots de passe.

DataSecurityBreach. Vous présentez votre solution aux entreprises, comment réagissent-elles ?
Pierre-Alexandre Braeken. Elles ont d’abord beaucoup de mal à comprendre les implications. En effet, les enjeux sont extrêmement importants et les réactions en conséquence. Les mots ahurissant et impressionnant ressortent souvent.  Même avec l’évidence, il est difficile pour les grandes entreprises de modifier leurs processus afin de se protéger de ce genre d’attaque.  Mon rôle consiste à les avertir et à les aider à trouver des solutions pour se protéger sans pour cela casser son modèle.

Dropbox utilisé par des pirates Chinois

Des pirates Chinois utiliseraient DropBox dans leurs attaques informatiques. Loin d’être une nouveauté, Dropbox est apprécié par les malveillants pour sa simplicité « cloudesque » !

La société américaine FireEye a annoncé avoir découvert une nouvelle attaque phishing lancée par un groupe de pirates Chinois. Ces derniers, comme des pirates que zataz a pu vous indiquer provenant d’Afrique ou de plusieurs pays de l’Est, utilisent Dropbox dans leur attaque.

Ces pirates utilisent le service de stockage pour sauvegarder leurs outils malveillants. Ils diffusent ensuite les liens Dropbox à leurs cibles. FireEye explique que depuis Août, ce « phishing » exploitant Dropbox aurait visé des militants tibétains, ainsi que des dizaines d’organisations basées au Bangladesh, au Népal, et au Pakistan.

Les pirates utilisent, entre autres, le RAT (logiciel espion) Poison Ivy. Dropbox a fait disparaître, depuis, les logiciel incriminés.

Des mails « alerte terrorisme » pour infiltrer les entreprises

De faux courriels annonçant aux entreprises qu’elles sont de potentielles cibles de terroristes cachent un fichier malveillant.

Un mail inquiétant a été diffusé au Canada, Dubaï, Bahreïn ou encore en Turquie indiquant aux entreprises ciblées par la missive qu’elles étaient des cibles potentielles d’actes de terroristes. Les escrocs derrières ces courriels surfent sur les craintes de nouvelles attaques meurtrières des membres de la secte de Daesh. Des attaques de type phishing comme on a pu le connaitre lors de médiatiques catastrophes, comme ce fût le cas pour le Tsunami qui a touché des plages Thaïlandaises en 2004.

Dans ce nouveau cas, les pirates conseillent aux lecteurs d’alerter leurs collaborateurs et familles. Ils incitent aussi à cliquer sur les pièces jointes. L’un de ces fichiers n’est rien d’autre qu’un logiciel espion. Les escrocs ont, avant de lancer leur attaque, organisé un social engineering qui leur a permis de collecter suffisamment d’information sur leurs cibles pour crédibiliser le contenu de leurs faux messages d’alertes.

i-Guard, une solution Française de sécurité informatique

i-Guard s’annonce comme une solution innovante de protection de votre informatique fondée sur la nouvelle technologie Endpoint Detection and Response.

Pas un jour sans attaque et ce quelle que soit la taille de l’entreprise ou l’administration. La grande mutation des réseaux d’entreprise en termes d’accessibilité aux informations de ses utilisateurs salariés rend nécessaire la multiplication des points à partir desquelles les réseaux peuvent être consultés. Or, il s’agit d’autant de points d’accès potentiels pour un intrus malveillant. Les données sont partout, sur de multiples supports et toutes les machines doivent être protégées, qu’elles soient connectées au réseau d’entreprise ou non.

Les nouvelles menaces notamment les attaques personnalisées et ultra ciblées de logiciels malveillants sont conçues pour contourner les solutions antivirus traditionnelles. Ces dernières sont peu efficaces contre les pirates et autres hackers. Leur fonctionnement par signatures oblige à des mises à jour régulières qui sont autant de failles avouées.

Dans ce contexte, la détection précoce des menaces grâce à de nouveaux outils est devenue une composante essentielle de la sécurité des données et du réseau informatique de l’entreprise. En détectant, en analysant et en neutralisant les menaces avant qu’elles n’aient atteint leurs objectifs, i-Guard offre la solution la plus avancée aux problématiques de sécurité informatique actuelle. Une solution qui sera proposée, dans quelques jours, en mode bêta publique.

La solution i-Guard ?
i-Guard constitue, une solution unique sur le marché dont le moteur intelligent prend seul les décisions tout en laissant la possibilité à l’administrateur réseau ou au RSSI de modifier et d’améliorer la décision adoptée s’il l’estime nécessaire. Une console de management rend l’utilisation de i-Guard particulièrement simple.

i-Guard est la seule solution de sécurité Française Endpoint Detection and Response (ERD) multiplateforme et intelligente capable d’empêcher les menaces internes et externes de : bloquer, crypter, pirater et espionner votre réseau et vos PC. L’outil est auto-apprenant et n’a pas besoin d’un logiciel antivirus pour être fonctionnel. Il agit seul et apprend des comportements des logiciels en place.

Les capacités d’adaptation de ce logiciel 100% Français permettent également, grâce à son auto-apprentissage et à son intelligence artificielle, de faire évoluer, de façon autonome, les répliques aux menaces et de les adapter en fonction de la nature et de l’ampleur des attaques détectées. Une prévention proactive contre la perte de données (DLP), la gestion des événements de sécurité sur les machines, la protection contre les attaques « Zero-day » et la défense avancée contre les menaces (Advance Threat Defense – ATD).

i-Guard protégent tous les supports des serveurs, aux ordinateurs, ordinateurs portables, tablettes et smartphones (ordiphones). Une protection ultra fine machine par machine et une visibilité avancée de la sécurité via la console de managent permettant de détecter instantanément les menaces les plus avancées, bloquant la perte de données sensibles et le risque de destruction de données sur les machines.

i-Guard offre une console de management accessible simultanément depuis plusieurs machines : iPhone, tablette, smartphone, PC… Depuis la console de management, vous avez la possibilité de bloquer des applications malveillantes tant internes qu’externes à l’entreprise contre le cryptage, la copie, l’accès, ou la transmission de données sensibles. En outre, la technologie de sécurité extrême offre une visibilité sur une variété d’événements, y compris l’accès à l’activité des applications et du système d’exploitation.

L’installation et le fonctionnement de la solution i-Guard sont fort simples. Le logiciel recherche et identifie les machines sur le réseau. Il suffit ensuite, depuis la console d’administration, de procéder à une sélection des serveurs et terminaux à protéger. i-Guard va procéder à un profilage des logiciels installés et les valider ou non. Cette console fonctionne directement depuis un simple smartphone, tablette ou bien sûr un PC.

Deux modes de fonctionnement peuvent coexister sur le réseau en fonction des machines et du type de client. Le mode Normal et le mode Stricte.
– Le mode normal permet l’installation et la mise à jour de logiciels de confiance. L’administrateur réseau peut ajouter un logiciel en liste de confiance et i-Guard l’autorisera à s’exécuter, tout en le surveillant. Les logiciels non validés par i-Guard sont mis en liste noire et ne peuvent ni s’exécuter ni se mettre à jour. La seconde possibilité, le mode strict, bloque le/les postes dans l’état de sécurité qui a été établi par i-Guard et l’administrateur réseau. Il est ainsi impossible grâce à ce mode d’installer ou modifier une application, garantissant un très haut niveau de sécurité.

L’EDR définit une catégorie d’outils et de solutions qui mettent l’accent sur la détection d’activités suspectes directement sur les hôtes et les PC du réseau. L’ERD était initialement dénommée « Endpoint Threat Detection & Response » (EDTR).

D’ici quelques jours, une version béta stable sera proposée au public. Elle n’intègre pas encore toutes les fonctionnalités (notamment sur le déploiement en réseau et dans le support des OS). L’installation de i-Guard nécessite une double installation : la console de management et le client i-Guard. La console de management peut s’installer sur un PC du réseau (windows 10 seulement pour le moment) ou sur un iPhone/iPad. D’autres plateformes sont en développement. Dans cette bêta, depuis la console de management, il est possible de voir toute l’activité des machines protégées et interagir avec elles pour fixer le type de sécurité ou encore bloquer/débloquer des logiciels que i-Guard a stoppé.

Double authentification pour votre site web

Vous avez un site web ? En plus de votre mot de passe d’accès à votre espace d’administration utilisez la double authentification.

Après les modes d’emplois pour mettre en place la double authentification pour Youtube, gMail, Amazon, DropBox, Facebook, DataSecurityBreach.fr vous propose la même sécurité dédiée à votre site Internet. Ce mode d’emploi est à destination des utilisateurs de WordPress.

La validation en deux étapes contribue à protéger le compte d’un utilisateur contre les accès non autorisés au cas où un tiers parviendrait à obtenir son mot de passe. Même si une personne malveillante parvient à décrypter, deviner ou dérober un mot de passe, elle ne peut se connecter si elle ne dispose pas des informations de validation supplémentaires de l’utilisateur. Ces dernières se présentent sous la forme de codes que seul l’utilisateur peut obtenir via son mobile ou via une signature chiffrée contenue dans une clé de sécurité.

Mode d’emploi double authentification WordPress

Commençons par la base, télécharger l’application qu’il faudra installer dans votre smartphone. Plusieurs choix possibles : Google Authenticator ; Authy ; encore FreeOTP ou encore Duo Mobile Authentication. Ensuite, installer sur votre site Internet l’application dédiée. Une fois c’est deux actions réalisées, direction l’espace « utilisateurs » de votre espace web. Sélectionnez votre identité. Dans cette partie, apparait un espace baptisé « Code secret ».

Cliquez, soit sur « créer nouveau code secret » ou « Montrer le QR Code« . Il vous suffit de lancer l’application mobile. Ensuite, sélectionner le menu, en haut à droite du logiciel. De choisir « configurer un compte« . Plusieurs choix : de viser le QR Code avec votre ordiphone (le plus simple). Rentrer le code secret, la clé fournie, généré par l’application dans votre site web. Dorénavant, une seconde entrée de mot de passe apparaît dans votre ouverture d’administration. Il suffira d’y insérer le code fourni par votre téléphone portable.

Des hébergeur tels que OVH propose aussi la double authentification.

Double authentification pour Facebook

Le site communautaire Facebook propose la double authentification. A utiliser sans modération !

Après les modes d’emplois pour mettre en place la double authentification pour Youtube, Google, Amazon, DropBox, voici venir la sécurité dédiée pour Facebook. La double authentification permet de créé un second mot de passe via votre téléphone portable, valable quelques secondes, en plus de votre identifiant de connexion de base. Bilan, si votre mot de passe est subtilisé, le pirate ne pourra pas l’utiliser. Il faut les deux identifiants pour accéder à votre compte.

Mode d’emploi double authentification Facebook

D’abord, connectez-vous à votre compte Facebook. Dans la partie « Paramètres« , option cachée dans le petit menu, en haut à droite, sur la droite du petit cadenas, cliquez sur « Générateur de code« . Votre téléphone vous fournira, via l’application Facebook, un second code à rentrer, en plus de votre mot de passe, lors de toutes connexions via un ordinateur ou appareil non connu. Par exemple, pour les joueurs et utilisateurs de PS4, Xbox One… Facebook vous communiquera un code, par SMS.

Il est possible d’utiliser l’application Authenticator de Google pour générer le précieux second mot de passe. Un code qui change toutes les 30 secondes. A noter que des sociétés Françaises telles que Gandi ou encore OVH utilisent aussi la double authentification pour protéger leurs clients.

Double authentification pour Amazon

Le site de vente en ligne Amazon propose une nouvelle sécurité, la double authentification. Explication !

Comme DataSecurityBreach.fr a déjà pu vous le proposer pour DropBox, gMail, Facebook, Youtube… la sécurité par double authentification est devenue une obligation aujourd’hui. « L’attaque est le secret de la défense, la défense permet de planifier une attaque. » comme le dit l’adage. La double authentification permet de créé un second mot de passe via votre téléphone portable, valable quelques secondes, en plus de votre identifiant de connexion de base. Bilan, si votre mot de passe est subtilisé, le pirate ne pourra pas l’utiliser. Il faut les deux identifiants pour accéder à votre compte. Amazon vient de rentrer dans cette grande famille. DataSecurityBreach.fr vous conseille fortement de l’utiliser.

Mode d’emploi double authentification Amazon

D’abord, connectez-vous à votre compte Amazon. Ensuite, dans « Your Account« , dirigez-vous vers les options de modification de votre compte « Change Account Settings« . Choisissez ensuite « Advanced Security Settings« . C’est dans cette option qu’il va vous être possible de créer la double authentification Amazon. Intéressant, Amazon propose deux sécurités. D’abord par le logiciel Authenticator, et par SMS. Bilan, dès que vous souhaitez vous connecter, Amazon vous contactera par l’un de ces deux moyens.

A noter qu’il est possible d’utiliser cette double authentification pour votre blog, site Internet, Steam, Cloudflare, Gandi ou encore OVH.

TOR a-t-il été piraté par le FBI ?

Des documents judiciaires utilisés par le gouvernement américain à l’encontre de réseaux de BlackMarket font référence à un groupe de recherche universitaire qui aurait aidé à trouver une faille dans TOR. Le FBI réfute les accusations.

Le service de chiffrement Tor a été conçu pour garder ses utilisateurs anonymes, mais l’année dernière, une faille aurait été découverte. Il y a quelques jours, les informaticiens derrières TOR ont annoncé que cette faille était plausible. Le groupe affirme que Tor a été « infiltré » par le FBI, avec l’aide de chercheurs de l’Université Carnegie Mellon. Ces derniers auraient été payée 1 million de dollars pour leur travail. Le FBI a réfuté ces accusations.

Dans son témoignage, le Projet Tor souligne que l’attaque ayant visé son service a débuté en février 2014. Plus d’une centaine de nouveaux relais sur le réseau Tor avaient été créés à la fin du mois de janvier, et avaient été utilisés jusqu’au 4 juillet 2014. Une infiltration qui aurait permis de collecter des informations. A l’époque, le Projet TOR ne connaissait pas encore le niveau de données collectables. Seule chose certaine pour l’équipe, c’était le Computer Emergency Response Team Carnegie Mellon (CERT) qui était derrière cette « visite ».

L’année dernière, lors du Black Hat de Las Vegas, des chercheurs du Carnegie Mellon devaient expliquer comment, avec du matériel n’ayant pas coûté plus de 3.000 dollars, ils avaient réussi à pirater le réseau TOR. Une conférence annulée au dernier moment. Le projet Tor dit que les chercheurs en question ont cessé de répondre à leurs mails.

TOR accuse le FBI, à la suite de la lecture des documents utilisés par le gouvernement, et le Département de la Justice US, à l’encontre de la boutique de blackmarket Silk Road 2.0. Son créateur, Brian Richard Farrell, aka DoctorClu, avait été arrêté en janvier 2015, et jugé. Le document indique que Farrell avait été identifié grâce à une information obtenue par « un institut de recherche universitaire. » Lors de la perquisition, le mandat judiciaire indiquait, dans les mots de l’agent spécial Michael Larson, que la source du FBI avaient permis de trouver « les adresses IP fiables Tor et des services cachés tels que Silk Road 2.0 ». Des adresses collectée entre Janvier 2014 et Juillet 2014, lors de l’opération Onymous.

L’opération Onymous a été lancée, en 2014, contre des boutiques du blackmarket par Europol, Eurojust, le FBI, le département américain de la Sécurité intérieure, et plusieurs autres services de police. 17 vendeurs et administrateurs de Silk Road 2.0 seront arrêtés, 1 million de dollars US, en Bitcoin, seront saisis.

Patch Tuesday – Novembre 2015

Retour à la normale pour le Patch Tuesday de Novembre 2015. Douze bulletins concernent un large éventail de produits, depuis Internet Explorer (MS15-112) jusqu’à Skype (MS15-123). Les six petits bulletins du mois dernier étaient une anomalie probablement due aux vacances d’été. La différence marquée entre les patches pour Internet Explorer et pour Edge, en revanche, n’est pas une anomalie mais le fruit d’une ingénierie sérieuse de la sécurité.

Manifestement plus sécurisé qu’Internet Explorer, Edge s’avère être un puissant choix de navigateur Internet si vos utilisateurs peuvent s’en servir pour exécuter toutes leurs applications métier.

Pour le classement des patchs, le cru de ce mois comprend un correctif pour une vulnérabilité connue fournie dans le bulletin critique MS15-115 qui résout sept vulnérabilités dans Windows. Deux des vulnérabilités se trouvent dans le sous-ensemble de polices, ce qui les rend exploitables à distance via la navigation Web et la messagerie. Elles affectent toutes les versions de Windows, y compris Windows 10 et RT. Ce mois-ci, le bulletin MS15-115 figure en haut de la liste.

Vient ensuite MS15-112 pour Internet Explorer, avec 25 correctifs dont 23 pour des vulnérabilités critiques à base d’exécution de code à distance (RCE). Le vecteur d’attaque est une page Web, très courante, malveillante. Les cybercriminels lancent les attaques en exploitant des vulnérabilités au sein de pages Web par ailleurs anodines et en prenant le contrôle du contenu des pages dans lesquelles ils insèrent des liens invisibles qui pointent vers leurs pages d’attaque basées sur des kits d’exploits commerciaux. Ces kits concernent essentiellement des vulnérabilités récentes au sein de navigateurs et de plug-ins (Flash étant choisi dans 80% des cas selon une récente enquête de Recorded Future) et s’enrichissent de nouveaux exploits quelques jours seulement après la publication d’une vulnérabilité.

Les attaques via les navigateurs et la messagerie sont si fréquentes que le Centre pour la sécurité Internet (CIS) a revu sa liste des 20 contrôles de sécurité critiques et ajouté un contrôle dédié aux navigateurs/à la messagerie ayant une priorité de niveau 7, ce qui le positionne devant les défenses classiques contre les codes malveillants concernées par le contrôle 8.

Quoi qu’il en soit, le MS15-112 doit être déployé le plus vite possible.

Le suivant sur la liste est le bulletin de sécurité MS15-116 qui résout sept failles sous Microsoft Office. Cinq de ces vulnérabilités peuvent être exploitées pour prendre le contrôle du compte de l’utilisateur qui ouvre le document malveillant et permettre ainsi une exploitation à distance. Cet accès permet de contrôler suffisamment la machine pour lancer un certain nombre d’attaques, notamment de type Ransomware. Cependant, l’attaquant peut l’associer à une vulnérabilité locale dans le noyau Windows pour compromettre totalement la machine et en prendre pleinement le contrôle afin d’y installer de nombreuses backdoors.

Les deux autres bulletins critiques concernent Edge Browser (MS15-113) et le Journal Windows (MS15-114). Ils doivent être appliqués le plus vite possible, ne serait-ce que pour votre machine bénéficie de la toute dernière mise à niveau.

Tous classés comme importants, les autres bulletins doivent être déployés dans votre cycle de patch usuel:

  • MS15-118 concerne .NET et corrige trois vulnérabilités, dont une permettant d’exécuter du code pendant que l’utilisateur visite un site Web (Cross Site Scripting). Ces vulnérabilités sont souvent exploitées pour dérober les informations de la session de l’utilisateur et se substituer à ce dernier. Selon l’application concernée, les conséquences peuvent être lourdes. En effet, l’attaquant peut ainsi accéder à un compte de niveau Administrateur associé à votre application Web.

  • MS15-119 résout une vulnérabilité d’élévation de privilèges dans la bibliothèque de sockets Windows présente dans toutes les versions dont Windows 10.

  • Quant au bulletin MS15-117, il corrige une vulnérabilité au sein du composant réseau NDIS et qui affecte uniquement les systèmes plus anciens (Vista, Windows 7 et Server 2008).

  • MS15-120, MS15-121, MS15-122 et MS15-123 corrigent des failles uniques dans IPSEC, SChannel, Kerberos et Skype pouvant être exploitées par des dénis DoS, des attaques Man In The Middle ainsi que par des contournements de chiffrement.

Dernier point et non des moindres, Adobe a également publié une mise à jour pour Adobe Flash. APSB15-28 résout plusieurs vulnérabilités critiques permettant à un attaquant d’exécuter du code dans le contexte de l’utilisateur. Sachant que Flash est cette année une cible favorite des attaquants, n’oubliez pas de le mettre à jour sur vos machines clientes. (Analyse par Wolfgang Kandek, CTO , Qualys, Inc. (wkandek)

1 spam sur 4 est européen

L’entreprise Proofpoint vient de publier son rapport trimestriel sur les menaces cyber (« Quarterly Threat Report ») qui étudie les attaques, tendances et transformation aperçues dans le paysage des risques informatiques sur la période de juillet à septembre 2015.

Dans ce rapport, on apprend que l’Union européenne génère le plus de spams à travers le monde (25,75 %) et, au sein de l’UE, l’Allemagne (3,2 %). Les Etats-Unis demeurent le pire pays globalement (11,46 % du total mondial). Les auteurs d’attaques très ciblées continuent de privilégier le courriel comme vecteur mais les réseaux sociaux ne cessent de gagner en importance. Par exemple, nous avons récemment vu des cybercriminels exploiter les demandes de service client des réseaux sociaux via Twitter.

Les campagnes diffusant le cheval de Troie bancaire Dridex ont éclipsé les autres malwares en volume et innovent constamment en matière de formats de pièces jointes, de modèles de documents ou encore de techniques de dissimulation et d’infection. Même si des efforts de lutte contre Dridex ont été signalés au trimestre précédent, cela n’a guère eu pour effet un recul de son activité sur le long terme. L’arrestation, début septembre, d’un membre du groupe à l’origine de Dridex a certes causé une pause dans cette activité mais celle-ci est repartie de plus belle, accompagnée rapidement de nouvelles formes de malware, illustrant de manière éclatante la résilience et la capacité d’adaptation des menaces.

« Angler » (Axpergle/Bedep) domine la scène des kits d’exploitation des vulnérabilités, où quatre autres acteurs (Neutrino, Nuclear, Magnitude et RIG) représentent l’essentiel du reste de ce type d’activité. Angler est connu, comme le montre notre capture écran, comme étant un grand acteur des vagues de ransomware de la planète web.

Firefox et la navigation privée encore plus avancée

Mozilla a dévoilé la protection contre le pistage au sein de la Navigation privée dans Firefox. Cette fonctionnalité a été développée afin d’offrir aux utilisateurs plus de choix et de contrôle sur leur expérience du Web.

Avec la protection contre le pistage au sein de la Navigation privée, Mozilla permet de garder le contrôle sur les données de navigation récoltées par les sites tiers. Aucun autre navigateur (Chrome, Safari, Microsoft Edge ou Internet Explorer) ne propose un mode de navigation privée permettant de limiter les données que les sites tiers récupèrent.

Navigation privée avec protection contre le pistage
Le mode de navigation privée a été ajouté au navigateur Firefox pour que les internautes gardent le contrôle sur leur confidentialité, en permettant de ne pas enregistrer de données de navigation à la fermeture. Cependant, lorsque vous naviguez en ligne, vous partagez souvent sans le savoir des informations vous concernant avec des sites tiers indépendants des sites que vous visitez, et ce même en utilisant la Navigation privée, quel que soit le navigateur utilisé. Jusqu’à aujourd’hui.

La navigation privée avec protection contre le pistage au sein de Firefox pour Windows, Mac, Android et Linux bloque les contenus tels que les publicités, les outils analytiques et autres boutons de partage sur les réseaux sociaux, pouvant enregistrer votre comportement en ligne à votre insu. Cette nouvelle version de Firefox inclut également un nouveau centre de contrôle rassemblant dans la barre d’adresse les paramètres de sécurité et de confidentialité. Étant donné que les pages web peuvent subir quelques dysfonctionnements lorsque vous bloquez des éléments de pistage, il est possible de désactiver facilement la protection contre le pistage dans la navigation privée pour un site particulier, en passant par le centre de contrôle.

Nouvelle version de Firefox Developer Edition
Mozilla a dévoilé également de nouvelles fonctionnalités au sein de Firefox Developer Edition, telles que des outils avancés pour l’édition d’animations. Mozilla présente DevTools Challengers, un tutoriel qui repose sur la pratique et qui aidera les designers à pleinement tirer parti de ces nouveaux outils d’édition. Grâce à ces outils, les développeurs auront moins l’impression d’écrire un script et plus de créer un film.

La moitié des malwares sous Mac OS X sont des adwares

Une analyse démontre que les adwares et PUA/PUP représentaient 55.1% des menaces sur Mac OS X en France, sur les six premiers mois de l’année.

Selon l’éditeur Bitdefender, éditeur de solution de sécurité informatique, les adwares intrusifs et les PUP/PUA comptaient pour près de la moitié des menaces sous Mac OS X , aux États-Unis (46%) et en Allemagne (45%), et atteignaient une large majorité au Danemark (61%), en Roumanie (58%) et en France (55.1% – 51 529 malwares Mac OS X détectés et analysés entre janvier et juin 2015.), sur le premier semestre 2015.

En effet, la moitié des utilisateurs sous Mac OS se plaignent régulièrement des adwares et autres PUA/PUP (applications/programmes potentiellement indésirables), qui détériorent l’expérience utilisateur et peuvent poser des problèmes de sécurité. Les adwares sont installés sur les machines le plus souvent à l’insu des utilisateurs, pendant qu’ils surfent sur Internet, ou lorsqu’ils installent un programme. Une fois installé, l’adware peut modifier les résultats de recherche de l’utilisateur et lancer de nombreuses fenêtres pop-up affichant de la publicité.

L’adware peut également ouvrir ou rediriger l’utilisateur vers des pages Web qu’il n’a pas souhaité visiter. Le but principal est de gagner de l’argent en affichant une quantité phénoménale de publicité, mais les adwares peuvent aussi être très curieux et s’insérer plus en profondeur dans la machine de l’utilisateur. Ainsi, ils peuvent agir en tant que keylogger (enregistreur de frappes au clavier) et intercepter le trafic en réalisant des attaques man-in-the-middle.

« Même pour un utilisateur doté de connaissances techniques, supprimer manuellement les adwares et PUA/PUP est un vrai casse-tête qui demande parfois de redémarrer jusqu’à cinq ou six fois la machine, cela malgré les efforts d’Apple pour intégrer les dernières mesures nécessaires dans sa FAQ, » explique à DataSecurityBreach.fr, Bülent Duagi, Chef de produits Bitdefender pour Mac et iOS.

Les adwares et autres PUA/PUP deviennent un problème important sur Mac. Certains acteurs en ont pleinement conscience, à l’instar d’AV-TEST qui inclura prochainement un test de reconnaissance des logiciels indésirables pour les solutions dédiées à Mac OS X, ou encore de Google qui a annoncé une amélioration de ses standards de sécurité pour supprimer de ses services les injecteurs de publicités indésirables.

Il est recommandé aux utilisateurs Mac, de vérifier chaque étape d’installation d’un logiciel tiers pour, le cas échéant, décocher certaines cases dissimulant des adwares, et de lire les Conditions Générales d’Utilisation (CGU) pour savoir, par exemple, si des données sont collectées ou partagées. Il est bien sûr conseillé de faire attention aux publicités malveillantes souvent tape-à-l’œil qui incitent l’internaute à cliquer et qui ont pour but d’infecter sa machine.

Les attaques sur les périphériques mobiles plus nombreuses et plus pernicieuses

La recrudescence des attaques par le biais de logiciels malveillants fait des utilisateurs de terminaux mobiles des cibles de choix pour le chantage ou d’autres manipulations.

Les terminaux mobiles sont toujours plus ancrés dans nos vies personnelles et professionnelles. Les cybercriminels s’attaquent désormais à nous de façon de plus en plus pernicieuse et personnelle : c’est que révèle le rapport Mobile Malware Report 2015 publié par Blue Coat Systems, Inc., leader des solutions de sécurité pour entreprises. Le cyber chantage (les attaques par le biais de ransomwares sur appareils mobiles) est le principal type d’attaque mobile en 2015, accompagné de l’installation furtive de logiciels espions (spywares) afin d’établir le profil des comportements et des habitudes en ligne des victimes. Le nouveau rapport de Blue Coat décrit les toutes dernières tendances et les vulnérabilités en matière de logiciels malveillants pour terminaux mobiles ; fournit des recommandations permettant aux entreprises de renforcer leurs systèmes de défense et d’éduquer les utilisateurs mobiles ; et offre des prédictions concernant les menaces pesant sur les plateformes mobiles.

« Nous dormons, faisons de l’exercice, travaillons et faisons nos achats à l’aide de terminaux mobiles. Tout cela incite les cybercriminels à guetter l’occasion d’exploiter les données que collectent ces appareils, comme le montrent les types de logiciels malveillants et d’attaques que nous avons constatés », déclare à DataSecurityBreach.fr le Dr Hugh Thompson, directeur technique et vice-président senior de Blue Coat. « Les implications de ces activités pernicieuses s’étendent assurément aux systèmes informatiques des entreprises. En effet, les organisations adoptent rapidement des versions cloud et mobiles des applications d’entreprise, ouvrant ainsi une véritable autoroute aux pirates. Une approche globale et stratégique efficace de gestion des risques doit étendre le périmètre de l’entreprise aux environnements mobiles et cloud (suite à une prise en compte réaliste et précise du problème). Elle doit également déployer des systèmes de sécurité avancés capables de hiérarchiser et d’assurer une résilience contre les menaces complexes, émergentes ou inconnues. »

La pornographie fait son retour en tant que principal vecteur de menaces, après avoir été reléguée en deuxième position l’année dernière. Les trois principaux types de logiciels malveillants du rapport de cette année sont les ransomwares (rançongiciels), les logiciels potentiellement indésirables (PUS) et les logiciels favorisant la fuite d’informations. Le paysage des menaces ciblant les terminaux mobiles est par ailleurs de plus en plus actif.

La pornographie
La pornographie ne fait pas simplement son retour au sommet : elle est plus importante que jamais, représentant désormais 36 % des menaces enregistrées cette année, contre 16,55 % en 2014. Ainsi, 36 % des utilisateurs mobiles dont le trafic est dirigé vers un site malveillant ont cliqué sur un lien issu d’un site pour adultes. Pour remettre ces éléments en perspective : lorsque ce type de sites dominait les autres vecteurs dans le rapport de 2013, leur part de marché n’était alors que de 22,16 %.

Les publicités en ligne
Les publicités en ligne passent de presque 20 % l’année dernière à moins de 5 % cette année. Il s’agit ici aussi bien d’attaques par malvertising que de sites hébergeant des chevaux de Troie ciblant les visiteurs de sites pornographiques. Blue Coat a également suivi et identifié des réseaux de publicité en ligne suspects étant activement impliqués dans la diffusion de logiciels malveillants ou potentiellement indésirables (PUS), dans des escroqueries ou d’autres activités malhonnêtes.

Payez en Bitcoins maintenant ou dites adieu au contenu de votre smartphone : les principaux types de logiciels malveillants en 2015

Les ransomwares (rançongiciels)
La catégorie des ransomwares a connu une croissance fulgurante au cours des douze derniers mois. Bien que certaines variétés tournant sur des terminaux Android ne provoquent que des torts limités au-delà de convaincre leurs victimes à payer le preneur d’otage, beaucoup adoptent des approches sophistiquées typiques des ransomwares répertoriés en environnement Windows. Compte tenu des fonctionnalités de plus en plus puissantes des smartphones modernes, il n’était plus qu’une question de temps avant que des ransomwares cryptographiques plus complexes comme SimpleLocker n’apparaissent sur des appareils mobiles. Ces menaces rendent les fichiers musicaux, les photos, vidéos et autres types de documents illisibles. Les pirates réclament généralement un paiement sous une forme impossible à tracer comme le Bitcoin, et imposent un délai strict avant que les fichiers ne deviennent définitivement inaccessibles pour leur propriétaire.

Les logiciels potentiellement indésirables (PUS)
Généralement, ces programmes se comportent comme des logiciels publicitaires (adware) ou espions (spyware) : ils espionnent les activité en ligne et les données personnelles des utilisateurs, ou affichent des publicités. Les chercheurs de Blue Coat constatent une évolution majeure quant au volume de logiciels de ce type parmi les malwares traditionnels (ce qui vaut également pour les équipements mobiles). Le nombre d’applications mobiles inutiles hébergées sur ces sites et classées dans cette catégorie par les chercheurs augmente ainsi constamment. Ces applications mobiles à l’utilité douteuse parviennent fréquemment à pénétrer des appareils mobiles à l’aide de publicités trompeuses ou d’autres attaques par ingénierie sociale, conçues pour pousser la victime à installer des programmes indésirables.

Les logiciels favorisant la fuite d’informations
La plupart des gens ignorent que leur appareil mobile est potentiellement en train de les observer et de transmettre des informations les concernant 24h/24 et 365 jours par an. Ces fuites d’informations sont généralement mineures : il s’agit entre autres de la version du système d’exploitation de leur smartphone, du fabricant, d’une application ou encore du navigateur utilisé. En revanche, les choses se compliquent en raison du fait qu’il n’existe typiquement aucun outil système intégré permettant aux utilisateurs de voir ou de savoir quelles données font l’objet de ces fuites. Qu’il s’agisse d’un terminal Android ou iOS, ces données sont souvent révélées ouvertement dans la chaîne « User-Agent ». Le marché des appareils mobiles est en plein boom et ne présente aucun signe de ralentissement. Les systèmes de paiement sur mobile vont se développer, et les services tels que le paiement sans contact intégreront des fonctionnalités de sécurité supplémentaires, comme l’identification biométrique ou l’authentification forte.

Le rapport de Blue Coat sur la mobilité et les logiciels malveillants : http://dc.bluecoat.com/20152310_EMEA_Malware-Full-Report

Montre connectée, outil involontaire pour pirates

Pirater une montre connectée Fitbit en 10 secondes permet ensuite de transformer la tocante en complice involontaire d’actes malveillants.

Des ingénieurs de Fortinet ont annoncé, il y a quelques jours, avoir trouvé le moyen de pertuerber et pirater les objets connectés de la marque Fitbit. Un piratage possible en 10 secondes. Les montres sont ensuite transformées en diffuseurs de malveillances. La chercheuse Axelle Apvrille a expliqué que trop d’objets connectés sont totalement exsangue de sécurité. Une lapalissade tant l’alerte est lancée depuis des mois. Il faut cependant que les « connectés » soient totalement ouverts par leurs utilisateurs. Et dans ce cas aussi, les fabricants devraient avoir l’obligation d’information concrètement leurs clients sur les danger d’une trop grande ouverture sur le monde connecté. Surtout que pour le cas de la Fitbit, il suffit d’être dans la zone Bluetooth d’un bracelet et lui injecter le code malveillant en proposant un téléchargement « amical ». Fitbit, alerté en mars 2015, n’avait toujours pas corrigé 8 mois plus tard. Dangereux ou simple effet d’annonce d’une société qui cherche la communication facile ? A vous de voir ! L’Etat américain d’Alaska vient d’équiper 5.000 élèves des écoles primaires avec ce genre de matériel.

Ransomware pour des produits VMware

L’attaque informatique à l’encontre de deux produits VMware revient sur le devant de la scène numérique. Un pirate réclame 1200€ pour rendre les fichiers chiffrés par son ransomware.

Deux outils signés VMware, vCenter et ESXi, sont attaqués depuis quelques semaines par un ransomware qui, à la différence sur PC ou smartphone Android, ne chiffre pas les informations rencontrées. Les données sont effacées après avoir été copiées par le malveillant. « Je veux juste vous dire que votre serveur a été piraté. Votre protection était complètement horrible, indique l’intrus, Si vous voulez obtenir la sauvegarde de vos machines virtuelles, vous devez nous envoyer un montant de 5 BTC« .

Le pirate réclame 1.200 euros pour permettre aux victimes de récupérer leurs biens pris en otage. 5 bitcoins par VM touchés ! Une attaque qui vise d’anciennes versions de Esxi (5.0 à 5.5) et vCenter Server (5.0 à 6.0). Mise à jour obligatoire.

Le pirate, derriére cette malveillance, semble être russe, c’est du moins ce qu’indique son pseudo Russian guardians. Ce dernier termine son message par un avertissement « Nous allons vendre les machines virtuelles à d’autres personnes si nous ne recevons pas les Bitcoins réclamés« . Les otages ont deux semaines pour payer. Les premières attaques sont apparues en juin 2015. Elles viennent de retrouver un certains regain en cette fin octobre. (BlogMotion)

Bouilloires connectées, piratage assuré

Les bouilloires connectées peuvent permettre de mettre la main sur les mots de passe wifi de leurs utilisateurs.

Les objets connectés, petit bonheur pour geek. Sauf que la sécurité, et c’est pourtant pas faute d’en parler, est encore le point faible du matériel tant vanté par le marketing et les agences de communication. C’est d’ailleurs le produit phare de ce noël 2015. Tout va être connecté, du jouet au slip !

A Londres, Ken Munro, un chercheur, a joué avec l’application ikettle. Sa mission, gérer les bouilloires connectées Smarter avec un smartphone. Sauf que le « truc » est tellement bien sécurisé qu’il permet d’intercepter les identifiants de connexion au compte wifi sur lequel est connecté la bouillante dame.

IKettle est conçu pour enregistrer les précieuses secondes passées à attendre l’eau chaude. (The Register)

Le FBI utilise Flash d’Adobe pour infiltrer des pédophiles

Les enquêteurs du FBI ont utilisé un logiciel espion passant par de fausses publicités au format flash pour stopper des pédophiles.

Il y a quelques jours, un pédophile notoire était arrêté par le FBI. Luis Escobosa, a été incarcéré  pour s’être rendu sur un site pédophile. Il lui a été aussi reproché d’avoir utilisé et téléchargé des  photos et des vidéos à partir de différents sites web dédiés à la pornographie juvénile.

Le FBI a arrêté l’homme originaire de Staten Island, vendredi dernier. Le FBI a expliqué au tribunal son mode d’action. Le pédophile utilisait, entre autre, le site PlayPen. Un portail du blackmarket fort de 215.000 utilisateurs. Un site qui a été fermé, par le FBI, en Mars 2015. Seulement, avant sa fermeture définitive, les agents spéciaux avaient installé des spywares dans ce site, sous forme de publicités au format flash, un outil de la société Adobe. Durant quelques semaines, Mulder et Scully ont pu suivre à la trace les utilisateurs de PlayPen, dont Luis Escobosa.

Les Spywares ont été utilisés pendant un certain temps par le FBI. Un outil créé par un white hat du nom de HD Moore qui exploite Metasploit Decloak v2. Le processus fonctionne assez simplement. Un fichier, généralement un fichier flash, est hébergé par un site de pornographie juvénile saisis par les forces de l’ordre. Le fichier est envoyé naturellement et automatiquement (sauf si les navigateurs refusent de lire des documents de la société Adobe, NDR) dans les navigateurs Web des visiteurs. Ce fichier Flash était exécuté dans le plugin Adobe et établissait une connexion directe avec un serveur contrôlé par le FBI, sans que TOR ne puisse « cacher » l’ip des internautes pédophiles.

Menaces sur les applications SAAS

Palo alto networks dévoile son nouveau rapport sur les menaces et souligne la nécessité de sécuriser les applications SAAS.

Palo Alto Networks, spécialisé dans les solutions de sécurité de nouvelle génération, annonce la nouvelle et 12ème édition de son rapport AUTR (Application Usage and Threat Report), réalisé par son équipe de recherche sur les menaces, la Palo Alto Networks Unit 42 Threat Intelligence. Ce rapport, s’appuyant sur les données de plus de 7 000 entreprises dans le monde, présente les tendances réelles en matière d’utilisation des applications d’entreprise, ainsi que les nouveaux événements cruciaux dans les offensives contre les entreprises. Il contient en outre des recommandations pratiques pour éviter les cyberattaques.

Le rapport met en exergue l’avancée phénoménale des applications SaaS (logiciels sous forme de services) qui créent une brèche d’infiltration pour les nouveaux risques de sécurité ou les accès non autorisés aux données sensibles. Le rapport démontre aux organismes de sécurité que les vecteurs d’attaque courants ou existants depuis toujours, tels que les emails et les fichiers exécutables, continuent de poser des difficultés. Il décrit également les tendances d’utilisation des applications à haut risque dans le monde, par exemple les applications à accès distant.

PRINCIPALES CONCLUSIONS DU RAPPORT

La popularité des applications SaaS a explosé – Le nombre des applications SaaS dans les réseaux d’entreprise a augmenté de 46 % entre 2012 et 2015, et comprend désormais plus de 316 applications. Les pièces jointes par email continuent d’être un vecteur de danger – Plus de 40 % des pièces jointes par email se sont révélées malveillantes. L’utilisation des applications à accès distant est largement répandue – Il existe actuellement 79 applications à accès distant différentes dans le monde qui sont fréquemment utilisées par les cyberattaquants dans le cadre de leurs opérations. Les catastrophes de l’actualité ou les gros titres sont détournés en vecteurs d’attaque – En moyenne, un délai de six heures s’écoule entre la parution d’une actualité exceptionnelle et son exploitation par une campagne de phishing ciblé ou de spam, ou une attaque Web. Les identités des principaux ennemis ont été dévoilées – Trois acteurs majeurs ont été identifiés : Carbanak (Russie/Ukraine), Sandworm (Russie) et Shell Crew (Chine). Ces trois groupes, spécialisés dans le cyber-espionnage et la cybercriminalité, ciblent les gouvernements et les entreprises en Europe et en Amérique du Nord.

« Chez Palo Alto Networks, nous sommes convaincus que le partage des informations sur les cyber-menaces est bénéfique pour la société dans sa globalité. C’est cette conviction qui motive la publication de notre rapport annuel Application Usage and Threat Report. Des professionnels de la cybersécurité bien informés, ce sont des professionnels mieux armés : s’ils connaissent les méthodes utilisées par les attaquants pour exploiter les applications et compromettre les réseaux, ils pourront identifier les offensives et riposter avant qu’elles ne puissent endommager leurs réseaux », commente à DataSecurityBreach.fr Ryan Olson, directeur du renseignement, Unit 42 de Palo Alto Networks

ACTIONS RECOMMANDÉES

· Face à la popularité grandissante des applications SaaS, les équipes de sécurité ont tout intérêt à se familiariser avec le phénomène dit du « shadow IT », ou informatique fantôme. Désormais courant dans les entreprises où les employés utilisent les solutions SaaS et d’autres applications à l’insu du service informatique ou sans son approbation, cette tendance a le pouvoir d’affaiblir les politiques de sécurité.

· L’omniprésence des pièces jointes malveillantes accentue la nécessité de mettre en place des mesures de sécurité automatiques capables d’intercepter automatiquement un fichier exécutable déguisé, activé par erreur par un utilisateur.

· Les nouvelles menaces évoluent désormais de plus en plus vite. Les outils d’attaque automatisés permettent aux cybercriminels d’exploiter les nouvelles vulnérabilités en quelques heures à peine. Pour arrêter ces attaques, il est indispensable de mettre en œuvre des dispositifs de prévention sophistiqués et automatiques, fournissant une visibilité élargie des menaces connues et inconnues et une protection solide contre ces dernières.

Mp3 et Mp4 dangereux pour Android

Deux nouvelles failles découvertes dans Android pourraient malmener téléphones et tablettes via la lecture de Mp3 et Mp4 modifiés.

La société Zimperium mobile Threat Protection avait découvert, en avril 2015, un problème de sécurité dans la bibliothèque Stagefright sous Android. Joshua J. Drake, responsable des recherches a poursuivi son étude sur le traitement des médias par Android. Son enquête sur les attaques à distance l’a conduit à une nouvelle découverte.

Stagefright 2.0 est un ensemble de deux vulnérabilités qui se manifestent lors du traitement de fichiers MP3, ou de fichier vidéo MP4. La première vulnérabilité impacte presque chaque appareil Android depuis la version 1.0 sortie en 2008. Des méthodes pour déclencher la 1ére vulnérabilité avaient été découvertes pour Android version 5.0 en exploitant la seconde faille.

Google a notifié la faille CVE-2015-6602 et a indiqué qu’elle serait corrigée la semaine prochaine. « Nous prévoyons de partager des informations pour cette deuxième vulnérabilité dès que possible » souligne Zimperium.

La faille touche le traitement des fichiers MP3 et/ou MP4 spécialement conçus par un pirate, pouvant entraîner l’exécution d’un code arbitraire, comme le téléchargement d’un logiciel espion…

Sécurité de l’AppStore : la fin du mythe ou simple retour à la réalité ?

Apple et son Store victimes d’une attaque de sécurité majeure ! Une centaine d’Apps infectées par le biais d’une librairie utilisée par les développeurs ! La forteresse aura tenu longtemps, mais elle a fini par céder et l’actualité nous rappelle quelques vérités élémentaires en matière de sécurité informatique.

Peut-on faire confiance à un acteur mondial, fut-il Apple, pour traiter à l’échelle planétaire, et pour tout le monde, la sécurité des Apps ? Qui n’a jamais tenté de publier une application mobile sur l’AppStore, n’imagine pas les moyens et les efforts déployés par Apple pour effectuer des contrôles de sécurité poussés sur les applications mobiles distribuées sur son store. C’est un fait indéniable. Et c’est une réalité vécue quotidiennement par tous les développeurs. Apple évalue, Apple contrôle, Apple audite … Et Apple rejette les Apps qui ne répondent pas à ses exigences de sécurité. Cela ne fait aucun doute. Apple ne bâcle pas le travail en matière de sécurité. Il en va de son image. Mais pour autant est-il bien raisonnable d’imaginer qu’un acteur unique, fut-il le plus puissant de la sphère numérique, puisse promettre au monde entier un espace de sécurité absolue, contrôlé par lui seul et sur la base de règles qui lui sont propres ? Certes il est confortable et rassurant de le croire. Certes les preuves sont réelles des efforts consentis par Apple pour offrir à ses clients le store le plus sécurisé de la planète numérique.

Mais hélas, la réponse est non ! Et la preuve vient d’en être apportée par l’actualité récente. Apple est faillible car il est simplement impossible à échelle mondiale de garantir un espace de sécurité universel, commun pour tous, et cela, indépendamment du contexte d’usage des Apps, des terminaux mobiles et des systèmes d’information avec lesquels ils interagissent. La sécurité numérique est une notion subjective. Chaque entreprise voit la sécurité à sa porte avec ses propres règles, adaptées à ses spécificités et à ses composants sensibles. Imaginer le contraire relève quasiment de l’inconscience.

Les entreprises ne peuvent pas faire l’économie d’ajouter leur propres contrôles de sécurité aux contrôles d’Apple, fussent-ils les plus rigoureux. Agir différemment reviendrait à considérer dans le monde physique que la sureté du territoire national étant prise en charge par les services de l’Etat, il n’est pas nécessaire pour l’entreprise d’assurer sa propre sécurité et celle de ses personnels.

Apple n’y est pour rien. La firme de Cupertino aura beau multiplier les contrôles de sécurité. Ils ne couvriront jamais les exigences propres d’une banque, d’un opérateur de télécommunication ou d’un distributeur d’énergie. La sécurité numérique d’une entreprise est aussi et avant tout son affaire propre ! L’entreprise peut-elle faire confiance à ses seules équipes internes et/ou à ses prestataires, pour s’assurer de la sécurité de ses propres Apps ?

La première réponse qui vient à l’esprit est naturellement oui. Après tout, les équipes internes savent bien ce qu’elles font. Quant aux prestataires, ils sont encadrés et contrôlés, et ils auraient beaucoup à perdre à introduire des comportements malveillants au sein des applications mobiles qu’ils développent.

Hélas ! L’actualité d’Apple révèle combien le monde numérique est lié et interdépendant. La malveillance n’est pas venue des équipes de développement, qu’elles soient internes ou externes. Elle était simplement logée dans les outils qu’ils avaient à leur disposition … Dès lors la vieille histoire du cheval de Troie se réécrit en version numérique et la désormais fameuse librairie X code aura permis aux pirates de prendre la citadelle Apple en douceur.

Mais au final, et en toute bonne foi, des équipes de développement auront livré une application comportant une portion de code malveillant.

La leçon qu’il faut en retenir est simple : en matière d’applications mobiles, comme dans tous les domaines, la confiance implique le contrôle. Les entreprises doivent s’assurer que leurs applications et l’ensemble des éléments qui les composent sont auditées avec soin et cela dans les multiples et complexes ramifications qui constituent leur code informatique complet.

Peut-on aborder la sécurité des Apps au sein de l’entreprise de manière binaire ?
Une application doit être saine ou malveillante. Autorisée ou bloquée. Oui ou non, les questions de sécurité ne doivent accepter que ces seules réponses. Bien entendu, le monde des applications mobiles serait idéal si les réponses de sécurité étaient simplement binaires. Mais ce monde idéal n’existe pas. La sécurité est une notion relative. Chaque entreprise doit la considérer selon ses règles propres. En vérité, les applications se classent en 3 grandes catégories :

Les applications saines. Leur comportement ne présente pas de risque pour l’entreprise et ses collaborateurs. Pour autant, sur des critères qui ne relèvent pas de la sécurité, elles peuvent être interdites dans un cadre professionnel, à l’exemple des Apps de jeu électronique.

Les applications malveillantes. Indépendamment du contexte particulier d’une entreprise, certains malwares sont de véritables malwares universels. Une App de type « Ransomware » qui prend en otage les données de l’utilisateur (en les chiffrant) contre paiement d’une rançon, est à proscrire.

Et les applications « grises ». Elles sont saines pour certains. Elles sont malveillantes pour d’autres. L’interprétation de leur comportement dépend du contexte de l’entreprise. Une application qui récupère la géolocalisation de l’utilisateur peut être considérée comme dangereuse ou non, selon le contexte de l’entreprise.

La « zone grise » apporte de la complexité dans la gestion de la sécurité des Apps car elle possède des frontières à géométrie variable. Il convient à chaque entreprise de définir ses règles propres pour contrôler cette partie de l’univers des Apps qu’elle propose à ses salariés.

L’expérience révèle qu’à ce jour la majorité des entreprises oublient les Apps grises. Elles délèguent à un acteur mondial comme Apple le soin de gérer pour leur compte la question de la sécurité des Apps. Mais cela est impossible. Un acteur mondial ne peut déployer que des règles universelles communes pour tous. Or, les Apps grises doivent être traitées au cas par cas. D’autant que les technologies qui permettent une gestion personnalisée existent désormais sur le marché. (Par Clément Saad, Président de l’entreprise Pradeo)

Sécurité renforcée pour le nouvel OS d’Apple

Dans quelques jours sortira le nouvel OS d’Apple, EL Capitan. Apple annonce un renforcement de la sécurité pour ses Macintosh.

Les ordinateurs APPLE encore mieux protégés d’ici quelques jours ? Le géant américain indique que son nouvel OS, El Capitan proposera de nouvelles sécurités en plus de celles déjà existantes. Ce nouveau cerbère a été baptisé System Integrity Protection.

D’abord il va empêcher la moindre installation dans les dossiers sensibles du système. Les programmes non autorisés, déjà sauvegardés, vont être effacés lors de la mise à jour d’El Capitan. Les créateurs d’applications seront obligés de passer par https lors de la moindre communication de leur logiciel, le Mac et le web.

Own-Mailbox, un projet de mail sécurisé

Own-Mailbox promet la première boite à mails 100% sécurisé et confidentielle. Pour réussir ce tour de force, les créateurs lancent une souscription qui se termine dans une semaine.

Own-Mailbox, une idée qui s’annonce particulièrement plaisante pour les personnes souhaitant sécuriser leurs correspondances. La mission de Own-Mailbox, vous permettre d’héberger votre propre boîte électronique. Visuellement, il s’agit d’une petite boite, elle ressemble d’ailleurs un peu à la Anonabox présentée, la saison dernière, dans ZATAZ Web TV.

Derrière Own-Mailbox, la société Revolutek. 824 contributeurs, dont votre serviteur, ont mis la main à la poche. 58.000 euros ont été récoltés pour le moment. Le projet en réclame 95.000. La version bêta sera livrée en décembre 2015. La version définitive en juin 2016.

Les auteurs indiquent qu’elle sera aussi facile à installer que gMail. La « box » chiffrera automatiquement vos mails à partir de Gnu Privacy Guard (GPG). Vos correspondants n’ont pas besoin de chiffrer leur message, ou d’avoir votre clé. Un lien HTTPS filtré et temporaire est communiqué à vos contacts. Ce lien pointe vers votre message privé hébergé sur votre propre Mailbox. A suivre sur KickStarter.

Kerv, la bague qui va vous permettre d’allumer votre PC ou payer vos achats
C’est sur KickStarter qu’est apparu le projet Kerv. L’idée de son instigateur, Philipp Campbell, permettre d’allumer votre PC ou payer vos achats avec une bague dédiée. Pour le moment, plus de 13.000 livres sterling ont été collectés, sur les 77.000 que réclame son projet. Payer avec un seul geste – partout dans le monde – du moins dans les boutiques qui accepte les paiements sans contact. Si l’idée semble intéressante, savoir que notre porte monnaie est au bout d’un doigt et que le paiement par NFC peut se manipuler malheureusement assez facilement laisse quelques questions en suspend. A voir pour d’autres utilisations comme diffuser sa carte de visite numérique de manière originale ou permettre de clôturer et/ou ouvrir son ordinateur.

Contourner iOS 9 LockScreen en 30 secondes

Utiliser SIRI pour contourner l’écran de verrouillage des nouveaux appareils d’Apple fonctionnant sous iOS9.

Une faille de sécurité a été découverte dans le nouvel OS d’Apple, iOS 9, sorti en septembre. Il permet d’exploiter Siri afin de contourner l’écran de verrouillage des téléphones et autres tablettes de la grosse pomme. Le « truc » permet d’accéder aux contacts et aux photos stockées dans l’appareil en 30 secondes. La faille n’est toujours pas corrigée dans la mise à jour 9.1.

La firme de Cupertino a annoncé que plus de 50% des appareils ont été mis à jour

La faille est d’une simplicité enfantine. Il est même étonnant qu’aucun test interne n’eut été réalisé face à ce genre de « bug ». Comment cela marche ? D’abord faire 4 erreurs lors de la demande de votre mot de passe. Attention, au bout de 5 tentatives, votre téléphone sera bloqué. Une protection classique. Dans cette 5ème tentative, tapez trois chiffres et laissez le dernier espace vide. Cliquez sur le bouton « Home » et fournissez un 4ème chiffre aléatoire. L’appareil sera bloqué, mais SIRI sera lancé. Demandez l’heure à Siri et cliquez sur l’îcone « Horloge ». Rajoutez une nouvelle horloge en cliquant sur +. Enregistrez cette horloge avec le nom de votre choix. Sélectionnez l’option « Partagez », ouvrez un nouveau message. Dans le champ « À », ouvrez la page info… et vous voilà avec un accès complet aux contacts et photos stockées dans le téléphone !

Pour éviter ce désagrément à la sauce « Big Brother », allez dans « paramètres », puis « code d’accès », sélectionnez l’option « Autoriser lors du verrouillage ». Bloquez l’accès à Siri quand l’accès à votre téléphone est bloqué par un mot de passe.

Firefox Beta : encore plus de sécurité

Protection contre le pistage au sein de la navigation privée. Firefox Beta est désormais disponible, avec de nouvelles fonctionnalités telles que la protection contre le pistage au sein de la navigation privée.

Cette nouvelle fonctionnalité bloque certains éléments tiers au sein des pages Web, utilisés notamment pour enregistrer l’activité de l’internaute et ainsi créer un profil de l’utilisateur en se basant sur sa navigation. La navigation privée au sein de Firefox permet de limiter l’accès aux données récoltées par les tiers. Firefox Beta propose également un nouveau centre de contrôle, incluant des paramètres de sécurité et de confidentialité regroupés en un seul endroit, et accessible via le bouclier dans la barre d’adresse. Firefox Beta tourne sur Windows, Mac et Linux.

80% des infections malveillantes visent Windows

Selon un rapport d’Alcatel Lucent, le premier système d’exploitation visé par les logiciels malveillants serait Windows.

Le rapport d’Alcatel Lucent indique que depuis le début du deuxième trimestre de 2015, les smartphones sous Windows et les PC sous Windows étaient responsables de plus de 80% des infections par des logiciels malveillants. Dans cet intervalle, le nombre de logiciels malveillants visant Android a continué de croître considérablement, mais ce taux d’infection a été considérablement réduit (20%) depuis le début du premier trimestre 2015. L’iPhone et le Blackberry représentaient moins de 1% des infections totales. La baisse des potentialités pirates pour Android serait due à l’effort de Google pour protéger son OS et les applications diffusées par sa boutique officielle, le Google Play Store. [Le rapport]

Le ransomware : 2ème menace la plus répandue

Une étude révèle les cinq malwares les plus actifs sur Windows entre janvier et juin 2015, auprès des utilisateurs français et belges.

Bitdefender, éditeur de solutions antimalwares, vient de dévoiler les cinq malwares sur PC les plus répandus en France et en Belgique, ainsi qu’au niveau mondial, entre janvier et juin 2015. Sur les six premiers mois de l’année, Bitdefender a identifié et bloqué JS:Trojan.Ransom.A, l’une des séries de malwares les plus actifs, et qui se classe en 2ème position des menaces les plus répandues auprès des utilisateurs de PC français et belges. Ce type de menaces, les ransomwares, avait déjà beaucoup fait parler en 2014, lorsque Icepol avait fait sa première réelle victime (un homme s’était suicidé après que son ordinateur eut été bloqué). Des variantes plus récentes sont apparues sur Android, avec notamment Koler, un ransomware qui affichait un message géo localisé des forces de l’ordre en prétextant la présence de contenu pédopornographique sur l’appareil de l’utilisateur.

Au niveau mondial, c’est Sality, un vieux code persistant de 12 ans, considéré comme l’un des codes malveillants les plus complexes, qui se classe en 2ème position des malwares les plus répandus ces derniers mois sur PC. « Malgré sa résistance aux mécanismes antimalwares, Sality n’est pas infaillible, » explique Bogdan Botezatu, Analyste Senior en e-menaces chez Bitdefender. « Il peut devenir vulnérable puisque ses mises à jour ne sont pas vérifiées et peuvent donc être détournées. En effet, la mise à jour peut être remplacée par un outil de désinfection. »

Enfin, Bitdefender a noté et bloqué un autre logiciel malveillant très résistant, Conficker, qui figure parmi les 5 menaces les plus répandues dans le monde, notamment en France et en Belgique. Cette menace est la preuve vivante qu’un vieux logiciel non patché reste la porte d’entrée préférée des pirates informatiques. « Ce botnet est actif depuis 2008, bien que ses créateurs ne travaillent plus actuellement dessus » ajoute à datasecuritybreach.fr Bogdan Botezatu. « Il doit sa longévité aux vieux systèmes non patchés. Malgré la disponibilité de correctifs, les utilisateurs n’ont pas tous mis à jour leurs ordinateurs. »

TOP 5 DES MALWARES SUR PC EN FRANCE ET EN BELGIQUE

Trojan.VBS.UDE
Ce trojan downloader prend la forme d’un script VBS (Microsoft Visual Basic Scripting Edition). Son rôle est de télécharger un autre script servant de relais depuis un service d’hébergement en ligne ou directement depuis un site Web afin de donner la main en finalité à la réelle charge malveillante (un fichier exécutable). Le code contenant la charge malveillante dans le VBS est non seulement obfusqué, mais aussi dissimulé en insertion entre diverses lignes de commentaires.

JS:Trojan.Ransom.A
Trojan.Ransom.A est un JavaScript qui verrouille l’écran de l’utilisateur, et prétend que les autorités ont pris le contrôle de l’ordinateur en raison d’activités illégales. Un écran de blocage s’affiche alors, ce qui empêche l’utilisateur d’accéder à ses fichiers ou à la plupart des fonctionnalités du navigateur. Ce ransomware très dangereux est capable d’infecter n’importe quel appareil Windows, Mac OS ou Linux.
     
Trojan.VBS.UCZ
Ce cheval de Troie se cache sous les lignes de texte en commentaires et s’exécute le plus souvent au démarrage.

Win32.Worm.Downadup.Gen (Conficker)
Le ver Downadup, aussi connu sous le nom de Conficker, se répand via des supports amovibles et une vulnérabilité Windows XP (désormais patchée). Il est capable de télécharger  et d’exécuter une variété d’autres fichiers et de désactiver le logiciel de sécurité, tout en empêchant l’utilisateur d’accéder aux sites de sécurité, de lancer le PC en mode sans échec ou autres.
     
JS :Trojan.JS.Likejack.A
Cet outil, écrit en JavaScript, permet de modifier les « Like » de Facebook. Le likejacking (détournement de Like) est une variante du clickjacking (détournement de clic) où un code malveillant est associé au bouton « Like » de Facebook.

TOP 5 DES MALWARES SUR PC DANS LE MONDE

Trojan.LNK.Gen
Le fameux « virus au raccourci » peut être utilisé pour répandre des fichiers malveillants, dont le célèbre malware Stuxnet.

Win32.Sality.3
Sality contamine les fichiers exécutables. Sa capacité à désactiver les paramètres de sécurité et bloquer l’antivirus explique sa longévité (il existe depuis 2003). Il peut s’injecter lui-même dans tous les processus en cours et infecter des lecteurs amovibles en copiant son propre code ainsi qu’un fichier autorun. Il contacte un serveur C&C et télécharge des charges utiles malveillantes et des fichiers exécutables supplémentaires, fournissant ainsi une porte d’accès aux intrus.

Trojan.AutorunINF.Gen
Ce fichier autorun est traditionnellement utilisé pour la propagation de vers, tels que Conficker. Il s’exécute automatiquement quand le système est connecté à un support de stockage externe de type clef USB ou DVD. « Cette menace montre qu’il existe toujours des utilisateurs de Windows XP, malgré la fin du support de ce système en avril 2014, » déclare Bogdan Botezatu. « En effet, ils représentent encore 11,7% des utilisateurs dans le monde, ce qui devrait soulever des questions sur les vulnérabilités toujours susceptibles d’être exploitées. »

Win32.Worm.Downadup.Gen (Conficker)
Le ver Downadup, aussi connu sous le nom de Conficker, se répand via des supports amovibles et une vulnérabilité Windows XP (désormais patchée). Il est capable de télécharger  et d’exécuter une variété d’autres fichiers et de désactiver le logiciel de sécurité, tout en empêchant l’utilisateur d’accéder aux sites de sécurité, de lancer le PC en mode sans échec ou autres.

Gen:Variant.Buzy.298 (Ramnit)
Ce ver, qui fait partie de la famille de malwares Win32/Ramnit, se propage via des supports amovibles, des kits d’exploits ou encore couplé dans des applications indésirables (de type adware). Il est capable de télécharger et d’installer un autre malware.

Étude basée sur les informations techniques issues des chercheurs en malwares, Dragos Gavrilut et Alex Baetu.

Ransomware : Les créateurs de CoinVault arrêtés ?

La Police néerlandaise a arrêté lundi 14 septembre dernier deux hommes d’Amersfoort aux Pays Bas, soupçonnés d’être impliqués dans des attaques ransomware CoinVault.

Les attaques des cybercriminels avaient débuté en mai 2014 et s’étaient poursuivies jusqu’à aujourd’hui, prenant pour cibles des utilisateurs dans plus de 20 pays. Kaspersky Lab a réalisé d’importants efforts de recherches afin d’aider la National High Tech Crime Unit (NHTCU) de la Police néerlandaise à dépister et identifier les pirates présumés. Panda Security a également contribué à l’enquête de police en indiquant des versions de malware associées.

Les cybercriminels de CoinVault ont tenté d’infecter des dizaines des milliers d’ordinateurs dans le monde dont la plupart des victimes se trouvaient aux Pays-Bas, en Allemagne, aux Etats-Unis, en France et au Royaume-Uni. Les pirates sont parvenus à verrouiller au moins 1 500 ordinateurs fonctionnant sous  Windows, avant de réclamer une rançon sous la forme de « bitcoins » en échange du décryptage des fichiers.

Les cybercriminels responsables de cette campagne d’extorsion en ligne ont tenté d’adapter leurs techniques d’approches à différentes reprises, afin de pouvoir continuer à toucher de nouvelles victimes. Le premier rapport d’enquête de Kaspersky Lab sur CoinVault a été publié en novembre 2014, après que les premiers incidents du programme malveillant ont été rapportés. La campagne s’est ensuite interrompue jusqu’avril 2015, date à laquelle un nouveau cas a été découvert. Pendant ce même mois, Kaspersky Lab et la National High Tech Crime Unit (NHTCU) de la Police néerlandaise ont lancé le site web noransom.kaspersky.com, une base de données avec des clés de décryptage. Une application de décryptage a en outre été mise à disposition en ligne afin de permettre aux victimes de CoinVault de récupérer leurs données sans devoir verser de rançons aux criminels. Kaspersky Lab a ensuite été approché par Panda Security qui avait trouvé des informations sur des versions de malware associées et dont les recherches de Kaspersky Lab ont révélé que celles-ci étaient effectivement liées à CoinVault. Une analyse approfondie de tous les malwares apparentés a ensuite été réalisée et transmise à la Police néerlandaise.

En avril 2015, lorsqu’une nouvelle version de CoinVault avait été observée, un élément intéressant avait été observé : le malware comportait des phrases sans fautes en néerlandais. Le néerlandais est une langue relativement difficile à écrire sans fautes, de sorte que nous soupçonnions, depuis le début de notre enquête, qu’il existait une connexion néerlandaise avec les auteurs présumés du malware. Ce qui s’est avéré être le cas par la suite. Le combat remporté contre CoinVault a été le fruit d’efforts communs entre des autorités responsables de l’application des lois et des entreprises privées. Nous avons atteint un formidable résultat: l’arrestation de deux suspects.

Le Dark Web reconnu officiellement par l’ICANN et l’IETF

Le Dark Web n’est pas qu’un repaire de voleurs, terroristes et autres bidochons 2.0. Le Dark Web permet aussi et surtout de sécuriser un site web que l’on ne souhaite pas référencer. L’ICANN et l’IETF viennent de le reconnaitre officiellement.

Le Dark net est toute cette partie des Internet que l’on ne voit pas, qui n’est pas référencé et qui est pensé, à la base, pour protéger ses surfs ou le site Internet que l’on souhaite partager qu’avec ses proches. Certes on y trouve du malveillant, mais c’est avant tout un exceptionnel outil qui peut-être exploité, entre autre, via TOR (Des alternatives à TOR, ICI).

Début septembre, grâce aux décisions des organismes de réglementation d’Internet, les sites en .onion sont considérés dorénavant que « existant ». Bilan, ils seront en mesure d’offrir plus facilement une meilleure sécurité à leurs utilisateurs. L’Internet Assigned Numbers Authority (IANA), un département au sein de l’organisation qui supervise les domaines de l’Internet connu sous le nom Internet Corporation for Assigned Names and Numbers (ICANN), avec l’Internet Engineering Task Force (IETF – gestion de la plupart des nouveaux standards d’Internet), ont désigné le domaine .onion comme un « domaine d’utilisation spéciale » donnant ainsi un statut officiel qu’il manquait auparavant au site .onion. « Il existe des raisons légitimes d’utiliser le réseau d’anonymat Tor et ses services cachés » indique Runa Sandvik, un chercheur en sécurité qui a travaillé avec le projet Tor dans le passé.

Cette reconnaissance ouvre aussi la possibilité pour les sites .onion d’obtenir des certificats de sécurité et permettre le chiffrement de leurs contenus.

L’OTAN va avoir accès aux codes sources de Microsoft

Nous vous en parlions en juin 2015, Microsoft a ouvert une antenne de son Transparency Center en Belgique. Dans la foulée, le partenariat avec l’OTAN vient d’être renouvelé.

Le Transparency Center, un espace de Microsoft dédié aux états et autres entités souhaitant découvrir les codes sources des produits Microsoft. Le géant américain a ouvert un TC en Europe, en juin 2015, et plus exactement à Bruxelles. Ce centre permet d’avoir accès aux informations « cybersécurité » du géant américain. Un rapprochement qui a du être décidé pour ne pas perdre un contrat de longue date avec l’OTAN.

Depuis 12 ans, Microsoft et la Nato Communications and Information Agency (NCI) ont un partenariat lié aux outils du géant de Redmond. Un nouvel accord, et donc un prolongement du contrat, vient d’être signé. L’OTAN a dorénavant la possibilité d’accéder au code-source de certains produits. Failles, 0days et informations de cybersécurité sont liés à ce contrat.

42 agences gouvernementales de 23 pays disposent d’un accès au Transparency Center.

iOS 9 : bonne pratique de sécurité

La version finale d’iOS 9 est disponible dès ce 16 septembre ! À cette occasion, voici les bonnes pratiques en matière de sécurité iOS.

Bien que les appareils et les OS Apple aient une réputation de sécurité forte, 84 % des vulnérabilités mobiles découvertes l’an dernier ont touché iOS, selon le dernier rapport de Norton by Symantec sur les menaces de sécurité Internet (ISTR). D’ailleurs, une récente famille de logiciels malveillants, appelée KeyRaider, a compromis un nombre record de comptes d’utilisateurs sur les iPhones jailbreakés.

Ci-dessous, vous trouverez trois conseils de sécurité pour iOS 9 à utiliser pour protéger vos informations personnelles. D’abord, utiliser un mot de passe Apple ID fort et unique. Le nouvel iOS 9 exige désormais un code à six chiffres plutôt que quatre. Si ce dernier est couplé avec un mot de passe Apple ID fort qui utilise des lettres, des chiffres et des symboles, il sera plus difficile pour les criminels de deviner les mots de passe.

Ensuite, DataSecurityBreach.fr vous conseiller d’activer l’authentification à deux facteurs (Comme pour double authentification Gmail, Facebook, Dropbox, …) Dans iOS 9, une authentification à deux facteurs, une couche supplémentaire de sécurité, est étendue à iTunes et iCloud, et les utilisateurs devraient l’activer immédiatement. Celle-ci oblige les utilisateurs à entrer un code de vérification unique de six chiffres (envoyé à un dispositif de confiance) ainsi que leur adresse e-mail et mot de passe lorsque l’ils se connectent à leur compte à partir d’un nouveau navigateur ou terminal.

Enfin, désactiver l’accès à Siri depuis l’écran de verrouillage. Siri est l’assistant personnel intelligent iOS, mais bien qu’utile, Siri peut aussi être un risque de sécurité. Il y a eu plusieurs cas dans le passé où Siri a été utilisé pour contourner l’écran de verrouillage de l’iPhone. Empêcher Siri d’être utilisé à partir de l’écran de verrouillage va protéger les appareils de ces types de hacks.

Améliorer la sécurité et l’expérience utilisateur avec l’authentification sans contact

Du fait de la marche inexorable engagée vers un univers orienté mobilité et cloud, les données des entreprises sont devenues de plus en plus difficiles à protéger.

Les attentes de leurs collaborateurs ont également évolué : ceux-ci veulent pouvoir accéder à des applications, données et services en mode cloud n’importe où, n’importe quand, sur l’équipement de leur choix. Des attentes qui, virtuellement, risquent de rendre les réseaux considérablement plus vulnérables aux failles de sécurité. Le seul recours à des mots de passe ne suffit pas. À partir du moment où des pirates dérobent le nom d’utilisateur et le mot de passe d’un employé, ils n’ont aucune difficulté à s’introduire sur le réseau et à charger des logiciels malveillants sur d’autres systèmes en passant inaperçus. Aujourd’hui, avec l’avènement d’un modèle de sécurité dit d’authentification sans contact « par effleurement », il est possible de garantir un contrôle d’accès aux données via un procédé nettement plus pratique, en utilisant le même badge d’identification donnant accès aux locaux/sites d’une entreprise.

Avec l’authentification sans contact, il suffit aux utilisateurs d’approcher leurs cartes à puce d’un ordinateur portable, d’une tablette, d’un téléphone mobile et d’autres équipements à capacité NFC (Near Field Communication) pour accéder aisément et commodément à des ressources réseau, applications cloud et services via le web. Nettement plus simple et mieux sécurisée qu’un mot de passe, cette technique se veut aussi plus rapide, plus fluide et plus pratique que l’emploi de mots de passe à usage unique (OTP), token ou carte hybride (displaycards) et d’autres dispositifs physiques. Et elle est surtout commode pour les utilisateurs puisqu’elle leur permet d’avoir accès à des données et applications en mode cloud avec la même carte servant à l’ouverture de portes.

Dimensionnement du problème
Les menaces ne sont pas près de décroître. Et le coût des fuites de données non plus. Récemment, IBM a révélé dans son rapport Security Services Cyber Security Intelligence Index Report, que l’usurpation d’identité, les logiciels malveillants et autres cybermenaces coûtent aujourd’hui aux entreprises jusqu’à 19 % de leurs recettes, et représentent 21 % de pertes de productivité, entre autres impacts financiers. Protéger l’accès aux données de l’entreprise devient, par conséquent, encore plus crucial.

L’une des premières problématiques est la confiance excessive dans les mots de passe. Jusqu’ici, la procédure d’identification et de validation des identités du personnel était relativement simple : un nom d’utilisateur et un mot de passe devaient être saisis sur leur PC par les utilisateurs pour qu’ils puissent s’authentifier à la fois sur leur poste et sur le réseau. Un seul mot de passe était attribué aux utilisateurs de matériel informatique, utilisable à un seul endroit : sur leur poste de travail, au bureau ou à la maison. Après authentification, l’utilisateur avait accès à toutes les applications nécessaires pour mener sa mission à bien.

Mais aujourd’hui, le contexte de l’entreprise est en rapide évolution. Nous vivons désormais dans un monde orienté mobilité et cloud, au sein duquel l’accès aux données et services d’entreprise ne s’effectue plus à partir d’un seul et même équipement. De surcroît, les politiques de sécurité des entreprises ont changé, obligeant les utilisateurs à s’authentifier plus souvent. Parallèlement, les utilisateurs comptent bien bénéficier aujourd’hui d’un accès immédiat aux données et services de leur entreprise, en tout lieu et à tout moment, depuis leur terminal mobile. Concrètement, cela signifie que les collaborateurs qui recourent à une authentification classique, mais déficiente, par nom d’utilisateur et mot de passe exposent par inadvertance leurs entreprises à nombre de cybermenaces complexes.

Principes de fonctionnement de l’authentification sans contact
L’authentification sans contact permet d’accéder à plusieurs applications et services sur des terminaux différents, sans avoir à mémoriser ni à ressaisir d’autres codes et mots de passe. Le procédé ne nécessite que trois étapes simples. Premièrement, l’utilisateur ouvre un navigateur sur son terminal NFC et saisit l’URL de l’application à laquelle il souhaite accéder. Deuxièmement, il saisit ses nom d’utilisateur et mot de passe. Troisièmement, il approche sa carte de contrôle d’accès à l’arrière de la tablette ou du terminal mobile NFC pour fournir le second facteur d’authentification. La carte peut alors être « lue » sans qu’il soit nécessaire de l’insérer physiquement dans un lecteur.

Outre sa commodité, ce modèle d’authentification par effleurement tire parti du système de contrôle d’accès existant pour garantir une expérience utilisateur fluide sur l’ensemble de l’infrastructure correspondante, physique et informatique. Résultat ? Un système de gestion des identités et des accès résolument plus efficace et économique. En centralisant ainsi la gestion des identités et des accès, les entreprises peuvent regrouper leurs tâches et réduire leurs charges d’exploitation, et sont également en mesure d’adapter leurs capacités en les faisant passer à l’échelle supérieure, pour en retirer une plus-value croissante pour l’entreprise.

Approcher l’avenir
Les entreprises s’acheminent vers des solutions convergées qui peuvent servir à sécuriser l’ensemble des accès ? portes, ordinateurs, données, applications et services en mode cloud. Volet phare de la réalisation de cet objectif, l’authentification sans contact conjugue tout à la fois commodité et simplicité. Les utilisateurs ont d’ores et déjà troqué des clés mécaniques contre les cartes à puce permettant l’ouverture de portes et de portails. À présent, ces mêmes cartes peuvent aussi se substituer à des solutions OTP dédiées, au sein d’un système de contrôle des accès qui continuera à s’adapter et à passer très facilement à l’échelle supérieure, en offrant une plus-value croissante à l’entreprise. Les investissements qui sont réalisés dans les systèmes aujourd’hui peuvent être préservés au fil du temps à mesure que les entreprises se développent, évoluent et renforcent perpétuellement leur sécurité pour combattre les menaces sans cesse plus versatiles qui planent sur leurs locaux, leur sécurité informatique et la confidentialité de leurs informations. (Par Franck Tognée, Directeur des ventes Europe du Sud HID Global).

Fonctions analytiques de sécurité

HP a annoncé pouvoir protéger les entreprises numériques avec de nouvelles fonctions analytiques de sécurité. De nouvelles solutions identifient rapidement les menaces à haut risques et les IoC (indicators of compromise) afin d’aider à protéger les échanges entre utilisateurs, applications et données.

A l’occasion de HP Protect, la conférence annuelle sur la sécurité informatique d’entreprise, HP a dévoilé de nouvelles solutions centrées sur l’analyse de données de sécurité conçues pour aider les entreprises à passer des méthodes traditionnelles de sécurité à une approche moderne basées sur la protection des interactions entre les utilisateurs, les applications et les données, et sécuriser ainsi leurs actifs les plus précieux.

Les entreprises sont quotidiennement submergées par des données portant sur la sécurité. Elles doivent réussir à traduire ces données en informations utiles pour gérer de manière proactive les menaces qui engendrent un risque certain. Face à la complexité et le volume croissants des données, une plate-forme de sécurité intelligente est donc essentielle. Celle-ci doit être en mesure d’exploiter la puissance des solutions de Security Information and Event Management (SIEM) et d’effectuer une surveillance active avec l’analyse de données de sécurité extraites de cas d’usages, et capables d’être dérivées en actions de prévention concrètes.

« La détection des failles de sécurité est la préoccupations principale des acheteurs de solutions de sécurité. Les fabricants des solutions techniques se vantant d’identifier les failles ou de détecter des attaques sophistiquées font toujours plus de bruit » déclare Eric Ahlm, directeur de recherches chez Gartner, dans un récent communiqué de presse. « Les plateformes d’analyse de données de sécurité s’efforcent de conduire à une prise de conscience des événements de sécurité en collectant et en analysant un ensemble de données toujours plus large, de façon à ce que les événements les plus nuisibles pour les entreprises soient détectés et classés par ordre de priorité avec une efficacité accrue.»

Tirer parti de l’analyse des données de sécurité pour automatiser l’analyse des menaces
Les entreprises reçoivent chaque semaine en moyenne 17 000 alertes de programmes malveillants, et dépensent chaque année en moyenne 1,27 million US$ en temps et en ressources pour répondre à des menaces 2 provenant de données imprécises ou erronées. En raison du volume de données que les professionnels de la sécurité d’entreprise doivent surveiller, on estime à environ quatre pour cent, seulement, les alertes de logiciels malveillants faisant l’objet d’investigations 2, laissant ainsi une faille importante dans la gestion des problèmes de sécurité. En outre, les solutions traditionnelles périmétrique et les actions manuelles ne sont pas capables d’intercepter toutes les infections critiques dues à des programmes malveillants et laissent ainsi les entreprises encore plus exposées aux risques.

Pour les aider à automatiser l’analyse des données relatives aux menaces, HP annonce HP DNS Malware Analytics (DMA), une solution unique conçue pour identifier les systèmes infectés en analysant le trafic sur les serveurs DNS de l’entreprise. Cette solution sans agent a été développée en partenariat avec les HP Labs, les laboratoires de recherche d’HP, et le centre interne HP Cyber Defense Center. Travaillant à partir d’algorithmes, elle répertorie les serveurs infectés sans logiciel installé sur les composants périmétriques, et aide les clients à détecter rapidement les menaces à haut risque, réduire l’impact des failles de sécurité et améliorer leur politique globale de sécurité.

« Aujourd’hui les organisations doivent faire face à des volumes croissants de données de sécurité. Sans avoir la possibilité de séparer les signaux réels du bruit ambiant, les entreprises peuvent être victimes d’attaques malveillantes non détectées aux conséquences graves à la fois en termes financiers et opérationnels » déclare Sue Barsamian, Senior Vice-Président et Directeur Général de l’entité HP Enterprise Security Products. « La nouvelle solution HP DNS Malware Analytics (DMA) utilise les techniques de traitement des données pour détecter des malwares à partir de larges volumes d’événements fournis par les serveurs DNS. HP DMA est une solution packagée simple et très efficace adaptée aux grandes et moyennes entreprises. Combinée à la plateforme HP ArcSight SIEM, elle apporte des fonctionnalités de nouvelle génération qui renforcent la protection de l’entreprise. »

HP DMA identifie rapidement les cibles infectées comme les serveurs, les postes de travail et les appareils mobiles, afin de pouvoir les isoler avant qu’ils ne se connectent au réseau. La solution propose un algorithme unique en son genre – ce qui la différencie de la plupart des offres bâties sur des règles – capable d’analyser un très grand nombre d’enregistrements DNS. Ceci permet la détection d’un nouveau malware inconnu tout en réduisant par 20 le nombre de faux positifs par rapport aux autres offres de détection de malware sur le marché 3. Les entreprises économisent ainsi du temps et des ressources IT, et peuvent répondre aux risques les plus élevés en fonction des priorités qu’elles auront définies.

Avec un paramétrage simple et un reporting dans le cloud, HP DMA peut être déployé rapidement pour offrir une vigilance permanente face aux menaces. La solution s’intègre de façon transparente avec la plateforme the HP ArcSight SIEM, ce qui permet d’exploiter la capacité des systèmes SIEM, en tirant parti des déploiements de ArcSight Enterprise Security Management (ESM) afin de corréler d’autres données contextuelles, de donner des alertes et de proposer des actions appropriées.

Intégrer les données de sécurisation des applications pour élargir la couverture de sécurité
En prolongement de son engagement sur les offres de sécurité basées sur l’utilisation de données, HP annonce également HP Fortify scan analytics, une technologie unique qui exploite la puissance des données de sécurité issues des applications afin d’améliorer l’acuité et l’efficacité des solutions de sécurisation des applications. En traitant un volume croissant d’enregistrements fournis par des scans applicatifs et en réduisant la quantité d’éléments demandant l’analyse d’un spécialiste, la solution permet aux entreprises de concentrer leurs ressources sur un nombre plus faible de tâches plus prioritaires. Cette technologie analytique s’intègre de façon transparente dans les workflows existants de tests de sécurité des applications, ce qui contribue à augmenter à la fois l’efficacité du processus d’audit de la sécurité des applications et la pertinence des résultats.

Tirer parti de l’analyse prédictive pour accélérer la détection de menaces internes
Les nouvelles offres analytiques HP DMA et Fortify renforcent les capacités analytiques d’HP autour de l’analyse comportementale annoncées au cours de cette année. HP User Behavior Analytics (UBA) offre aux clients une meilleure visibilité dans le comportement des utilisateurs afin d’identifier les plus négligents ou les plus malveillants, ou de détecter les attaques externes qui infectent les comptes des utilisateurs de l’entreprise. En classant les anomalies détectées et les risques associés, HP UBA permet aux clients de concentrer leurs efforts et leurs ressources sur les activités, les utilisateurs et les applications qui présentent les risques les plus élevés pour l’entreprise.

détection des menaces basé sur l’apprentissage automatique Machine Learning

Avast conçoit un système de détection des menaces basé sur l’apprentissage automatique Machine Learning. Sa collaboration avec Qualcomm permet de protéger les utilisateurs face aux attaques zero-day, aux logiciels malveillants et à la violation des données personnelles.

Avast Software, éditeur des solutions de sécurité PC et mobiles, a développé une solution de sécurité mobile au niveau du noyau. Avast collabore actuellement avec Qualcomm Technologies, Inc., une filiale de Qualcomm Incorporated, afin de mettre sur pied cette nouvelle technologie. Qualcomm Technologies est le concepteur de Qualcomm® SnapdragonTM Smart Protect, un outil conçu pour détecter et classifier en temps réel les attaques zero-day et les malwares transformés, grâce à une analyse des comportements basée sur l’apprentissage automatique qui permettra de renforcer la protection des données personnelles et la sécurité des appareils. Snapdragon Smart Protect devrait être disponible sur les appareils grand public d’ici 2016 et sera intégré au processeur Snapdragon 820.

« Étant donné leur expérience et leur renommée sur le marché de la sécurité mobile, Avast était pour nous un choix évident pour cette intégration, déclare Asaf Ashkenazi, directeur de la gestion des produits chez Qualcomm Technologies. Grâce à la technologie AV avancée et aux solutions de sécurité mobile d’Avast, les clients bénéficieront d’une sécurité et d’une protection de la vie privée plus performantes. »

« Chez Avast, nous sommes ravis de collaborer avec Qualcomm Technologies en vue d’élaborer une solution de sécurité matérielle qui sera intégrée aux processeurs Snapdragon et à leur firmware, déclare Vince Steckler, PDG d’Avast. Le nombre de menaces grandit chaque jour, raison pour laquelle les fabricants et opérateurs mobiles doivent protéger leurs utilisateurs en temps réel. Snapdragon Smart Protect offrira une sécurité matérielle au niveau du processeur, afin de protéger les consommateurs plus efficacement face aux applications malveillantes, aux attaques zero-day et aux rançongiciels. »

Une solution de sécurité traditionnelle est uniquement capable d’analyser et de surveiller les comportements des logiciels au niveau des applications et de la structure logicielle. Avast utilisera ici la technologie embarquée Snapdragon Smart Protect et son algorithme d’apprentissage automatique au niveau du processeur afin de contrer les attaques zero-day et de différencier les applications logicielles autorisées et malveillantes. Alors que les utilisateurs bénéficieront d’une protection optimisée, les fabricants et opérateurs mobiles pourront quant à eux limiter les risques de violations de données et d’attaques malveillantes au sein de leurs systèmes.

Analyse du « Keylogger » de Windows 10

Mr Xhark, un internaute passionné d’informatique a analysé l’interception des données orchestrée par Windows 10. Au final, il déconseille d’utiliser le dernier né de Microsoft.

Mr Xhark, responsable de blogmotion.fr a diffusé un test de Windows 10 et plus précisément des données qu’intercepte le nouvel OS de Microsoft. La conclusion du passionné d’informatique est sans appel « Je n’utiliserai […] pas Windows 10 tant que cette situation n’évoluera pas« .

Pour Mr Xhark, l’outil espionne et il ne fait pas semblant. « Il est très bavard, trop bavard« . Via une série de tests, il est clairement affiché des communications de données entre les ordinateurs sous Windows 10 et les serveurs de Microsoft. Dans les données, la résolution de l’écran de l’ordinateur, le modèle et marque de la machine. Quel intérêt, surtout pour une recherche dans le menu « démarrer ». Un moyen d’identifier au plus précis l’internaute ?

Un véritable problème, même si ce ne sont pas toutes les frappes claviers qui sont transmises à Microsoft. La CNIL se penchera-t-elle sur le problème ? N’est-il pas déjà trop tard ?

Keyraider, un nouveau malware compromettant en France et dans le monde plus de 225 000 comptes Apple

En coopération avec WeipTech, Palo Alto Networks et son unité de recherche Unit42 ont identifié 92 échantillons d’une nouvelle famille de malwares ciblant l’iOS, et agissant en toute impunité. Nous avons analysé les échantillons afin de déterminer quel était l’objectif final de leur auteur. Nous avons en outre baptisé ce malware “KeyRaider”. Nous pensons qu’il s’agit du plus important vol de comptes Apple jamais causé par un malware.

KeyRaider cible les appareils iOS débridés et est distribué en Chine via des référentiels tiers de Cydia. Au total, cette menace aurait touché des utilisateurs de 18 pays : Chine, France, Russie, Japon, Royaume-Uni, Etats-Unis, Canada, Allemagne, Autriche, Israël, Italie, Espagne, Singapour et Corée du Sud.

Le malware prend au piège les processus système à l’aide d’un hook via MobileSubstrate, puis capte les noms d’utilisateur et les mots de passe du compte Apple ainsi que l’identificateur unique global (GUID) de l’appareil, en interceptant le trafic iTunes sur l’appareil. KeyRaider dérobe les certificats et les clés privées envoyés par le service de notification Push d’Apple, vole et partage les informations d’achat sur l’App Store, et désactive les fonctionnalités de déverrouillage local et distant des iPhones et des iPads.

KeyRaider est parvenu à s’emparer de plus de 225 000 comptes Apple valides et de plusieurs milliers de certificats, de clés privées et d’accusés de réception de commandes. Le malware envoie les données volées à son serveur de commande et de contrôle (C2), lequel contient lui-même des vulnérabilités qui exposent les informations utilisateur.

L’objectif de cette attaque était de permettre aux utilisateurs de deux tweak de débridage d’iOS de télécharger des applications depuis l’App Store officiel et d’y faire des achats mais sans payer. Les tweaks de débridage sont des packages logiciels qui permettent aux utilisateurs d’exécuter des actions normalement impossibles dans iOS.

Ces deux tweaks détournent les demandes d’achats d’applications, téléchargent les comptes volés ou les accusés de réception de commande du serveur C2, puis émulent le protocole iTunes pour se connecter au serveur d’Apple et acheter des applications ou d’autres éléments demandés par les utilisateurs. Les tweaks ont été téléchargés plus de 20 000 fois, ce qui laisse supposer qu’environ 20 000 utilisateurs exploitent frauduleusement les 225 000 informations personnelles subtilisées.

Certaines victimes ont fait savoir que leurs comptes Apple volés font état d’un historique d’achats d’applications anormal. D’autres sont confrontés à un rançonnement de leur téléphone.

Palo Alto Networks et WeipTech ont mis à disposition des services qui détectent le malware KeyRaider et identifient les informations personnelles volées.

21 modèles de smartphones vendus en ligne infectés par un malware

G DATA a détecté 21 modèles de smartphones vendus en ligne infectés. L’éditeur de solutions de sécurité publie son Mobile Malware Report du second trimestre 2015.

Les appareils mobiles renferment une quantité importante de données personnelles. Un tel contenu attise l’appétit de sociétés mal intentionnées et des cybercriminels. En plus de l’augmentation des programmes malveillants (+25 % par rapport au premier trimestre 2015), le G DATA Mobile Malware Report met en lumière une nouvelle tendance : plusieurs appareils Android vendus en ligne sont équipés de logiciels malveillants. 21 modèles ont été découverts par G DATA depuis le début de l’année 2015.

« On estime à 2,5 milliards le nombre d’individus dans le monde connectés grâce à leur appareil mobile. Grâce aux smartphones et aux tablettes, il est possible de chatter, naviguer sur internet ou faire des achats à n’importe quel moment et partout. Parallèlement, le nombre d’applications malveillantes a explosé depuis les trois dernières années », explique Christian Geschkat, responsable des solutions mobiles chez G DATA. « Nous observons depuis l’année dernière une nette augmentation d’appareils qui sont livrés directement avec des programmes malveillants et d’espionnage. »

Smartphone infecté en vente libre

Depuis le début de l’année 2015, les experts G DATA ont détecté et analysé 21 modèles de téléphones vendus sur des sites d’e-commerce et d’enchères internationaux, dont les firmwares intégraient des logiciels malveillants. Des modèles tels que le MI3 de Xiaomi, le G510 de Huawei ou le S860 de Lenovo sont concernés. La liste complète des 21 appareils infectés est disponible dans le G DATA Mobile Malware Report du 2e trimestre 2015. Les investigations menées montrent que ces appareils ont été modifiés par un maillon de la chaîne de distribution : certains intermédiaires, en plus de leur marge sur la revente de l’appareil, tablent sur des revenus complémentaires par la commercialisation de données personnelles et la publicité ciblée. Cette situation implique que les modèles incriminés vendus en ligne ne sont pas tous infectés.

À l’usage, ces appareils infectés peuvent être totalement contrôlés par un tiers. L’affichage de publicités et le téléchargement automatiquement d’applications non désirées est la partie émergée de l’iceberg. Envoi de SMS surtaxés ou prise en distance de la caméra sont d’autres actions possibles.

Pour vérifier si son appareil Android est infecté, l’utilisateur peut l’analyser avec la version gratuite G DATA INTERNET SECURITY FOR ANDROID light disponible sur le Google PlayStore.

Plus d’un million de nouveaux programmes malveillants sur Android depuis 6 mois
Au deuxième trimestre 2015, 6100 nouveaux programmes malveillants ciblant Android étaient détectés chaque jour. Il y en avait 4900 au premier trimestre 2015, ce qui représente une augmentation de 25%.

 

Le processeur Qualcomm Snapdragon 820 équipé d’un anti malwares

Qualcomm Snapdragon Smart Protect équipera le prochain Snapdragon 820 de l’analyse comportementale afin de renforcer la sécurité et la détection de logiciels malveillants.

Qualcomm renforce son leadership technologique en matière de sécurité mobile avec l’introduction de Qualcomm Snapdragon™ Smart Protect. Le futur processeur Qualcomm Snapdragon 820 sera le premier équipé de Snapdragon Smart Protect, proposant le « machine learning » (apprentissage automatique) directement sur le terminal et en temps réel. Snapdragon Smart Protect va notamment permettre la détection précise et efficace de menaces émanant de malwares de type « zero-day » et améliorer ainsi la protection des données personnelles et la sécurité des terminaux. Snapdragon Smart Protect est également la première application à utiliser la technologie Qualcomm® Zeroth™ venant renforcer le champs d’action de solutions anti-malware conventionnelles, grâce à la détection de logiciels malveillants en temps réel, la classification et l’analyse des causes à un moteur d’analyse comportementale basé sur l’informatique cognitive.

Un Espagnol de 22 ans déchiffre le code jusqu’alors non résolu d’un message datant de la Seconde Guerre mondiale

Dídac Sánchez, un jeune entrepreneur espagnol, a annoncé avoir réussi à déchiffrer le système de cryptage employé pour le dernier message non décodé de la Seconde Guerre mondiale. Il offre une récompense de 25 000 EUR à toute personne capable de comprendre la structure du code. Le GCHQ, le service de renseignement britannique, a confirmé que ce code, découvert attaché à la patte d’un pigeon voyageur, n’avait pas encore été déchiffré.  

Après trois années de recherches et 1,5 million d’euros d’investissement, Dídac Sánchez a développé un nouveau logiciel de sécurité nommé 4YEO (ForYourEyesOnly), inspiré de la structure du code jusqu’alors jamais déchiffré. Ce logiciel sera commercialisé à la fin de l’année 2016 et permettra de crypter n’importe quel texte, document, WhatsApp, Messenger, conversation Skype, SMS, télégramme ou appel téléphonique.

Afin de prouver le caractère inviolable du système 4YEO, inspiré du code utilisé par les sections britannique et française de la Résistance, Dídac Sánchez a publié un message à la structure identique sur son site internet (http://www.4yeosoftware.com) et il offre une récompense de 25  000 EUR à toute personne qui sera capable de le déchiffrer. Les règles du concours ont été déposées auprès du notaire Aloy Martorell, à Barcelone. Le délai imparti pour déchiffrer le code s’étend du 1er septembre au 31 décembre 2015.

 » À ce jour, les services de renseignement n’ont jamais réussi à déchiffrer le code de ce message car ils ne disposaient pas du mot clé, du livre de codes ou de la méthode de chiffrement employée. Après avoir réussi à déchiffrer la méthode, j’ai développé un logiciel qui, d’après moi, est l’un des plus sûrs au monde car j’ai adapté le code britannique à la sécurité des données requise de nos jours par les nouvelles technologies « , explique à DataSecurityrBreach.fr Dídac Sánchez.

 Origine  

En 1982, David Martin, un habitant de Surrey (Royaume-Uni), a trouvé le squelette du
pigeon voyageur 40TW194 dans sa cheminée en rénovant sa maison. Le pigeon avait une
capsule rouge attachée à la patte. Le tube contenait un message codé écrit sur du papier à
cigarette fin. Il comporte 27 codes comprenant chacun cinq lettres ou chiffres et la
signature d’un présumé Sergent W. Stot. Il était adressé à X02 (vraisemblablement le
Bomber Command), et on estime qu’il date des débarquements du Jour J en Normandie (6 juin
1944).

Ce jour-là, Winston Churchill avait décrété un silence radio absolu et des pigeons
voyageurs avaient alors été utilisés pour la plupart des messages envoyés au centre de
renseignement de Bletchley Park (prédécesseur de l’actuel GCHQ), où le mathématicien Alan
Turing travaillait. Turing était l’agent de décryptage principal pour les codes nazis
générés par la machine  » Enigma « . Cette base se situait à seulement huit kilomètres de la
maison de M. Martin.

0day pour Dolphin et Mercury sous Android

Un chercheur en sécurité informatique conseille aux utilisateurs des navigateurs Dolphin et Mercury de passer sous un butineur web. Des failles 0Day découvertes.

Un chercheur connu sous le pseudonyme de Rot logix a annoncé la découverte de plusieurs 0day, failles non publiques, visant les navigateurs web Dolphin et Mercury. Des navigateurs pour Android. Rotlogix indique qu’il est fortement conseillé de basculer vers d’autres applications en attendant les corrections. Selon Google Play, plus de 50 millions d’internautes utilisent Dolphin Browser ; entre 500 000 et 1 million d’installations pour Mercury.

Les attaques pourraient être profitables à un malveillant, via un Mitm, l’attaque dite de l’homme du milieu. En gros, il y a vous, le pirate et l’espace numérique que vous souhaitez visiter. Le pirate pouvant ainsi intervenir sur les données passant par votre connexion.

La faille est liée à une fonction qui permet aux utilisateurs de télécharger et d’appliquer des thèmes pour les navigateurs web. Les thèmes sont téléchargés en HTTP. Un pirate pourrait en profiter pour injecter son code malveillant. En Mars 2015, des chercheurs de chez Versprite avaient mis à jour des failles dans la version 3.0 de Mercury.

État des lieux de l’Internet du 2ème trimestre 2015

Akamai Technologies, Inc., leader mondial des services de réseau de diffusion de contenu (CDN), annonce la disponibilité de son rapport de sécurité « État les lieux de l’Internet » du 2ème trimestre 2015. Il livre une analyse et un éclairage sur les cyber-menaces qui pèsent sur la sécurité cloud à l’échelle mondiale.

« La menace des attaques par déni de service distribué (DDoS) et applicatives web ne cesse de s’intensifier chaque trimestre », précise John Summers, vice-président, Cloud Security Business Unit d’Akamai. « Les acteurs malveillants brouillent perpétuellement la donne en changeant de tactique, en dénichant de nouvelles vulnérabilités, voire en remettant au goût du jour des techniques considérées comme obsolètes. En analysant les attaques observées sur nos réseaux, nous sommes en mesure d’inventorier les menaces et tendances naissantes et de communiquer au public les informations indispensables à la consolidation de leurs réseaux, sites web et applications, et à l’amélioration de leurs profils de sécurité cloud. »

Dans ce rapport sont analysés deux vecteurs d’attaques applicatives web supplémentaires, mais aussi examiné les menaces représentées par le trafic TOR (routage en oignon) et même mis au jour certaines vulnérabilités dans des modules externes WordPress tiers, en cours de publication dans le dictionnaire CVE », ajoute-t-il. « Plus les menaces de cybersécurité sont documentées, mieux la défense d’une entreprise peut être opérée.

Panorama de l’activité des attaques DDoS
Sur les trois derniers trimestres, il apparaît que le nombre d’attaques DDoS double d’une année sur l’autre. Si, au cours de ce trimestre, les pirates ont privilégié les attaques de moindre débit mais de plus longue durée, toujours est-il que le nombre de méga-attaques ne cesse de croître. Au 2ème trimestre 2015, 12 attaques à un débit supérieur à 100 Gb/s ont été recensées et 5 autres culminant à plus de 50 Mp/s (millions de paquets par seconde). Très peu d’entreprises sont capables de résister par elles-mêmes à des attaques de cette ampleur.

L’attaque DDoS la plus massive au 2ème trimestre 2015, mesurée à plus de 240 Gb/s, a duré plus de 13 heures. Le débit crête est généralement limité à une fenêtre d’une à deux heures. Sur cette même période, l’une des attaques présentant le débit de paquets le plus élevé jamais encore enregistré sur le réseau Prolexic Routed a également été déclenchée (à un pic de 214 Mp/s). Ce volume d’attaques est capable de paralyser des routeurs de niveau 1 comme ceux utilisés par les fournisseurs d’accès Internet.

L’activité des attaques DDoS a établi un nouveau record au 2ème trimestre 2015, en hausse de 132 % à trimestre comparable un an auparavant, et de 7 % par rapport au 1er trimestre 2015. Si le débit crête et le volume maximal moyens des attaques ont légèrement progressé au 2ème trimestre 2015 comparativement au trimestre précédent, ils demeurent nettement en-deçà des valeurs maximales relevées au deuxième trimestre 2014.

SYN et SSDP (Simple Service Discovery Protocol) sont les vecteurs les plus couramment utilisés ce trimestre, chacun d’eux représentant approximativement 16 % du trafic d’attaques DDoS. Eu égard à la prolifération d’équipements électroniques de loisirs non sécurisés, connectés à Internet via le protocole UPuP (Universal Plug & Play), leur utilisation comme réflecteurs SSDP demeure attrayante. Quasiment inexistant il y a encore un an, le SSDP s’est imposé comme l’un des principaux vecteurs d’attaques ces trois derniers trimestres. Quant à la technique par saturation de type « SYN flood », elle continue à dominer les attaques volumétriques et ce, depuis la première édition du rapport de sécurité parue au troisième trimestre 2011.

Le secteur des jeux en ligne demeure une cible privilégiée depuis le 2ème trimestre 2014, systématiquement visé par environ 35 % des attaques DDoS. Au cours des deux derniers trimestres, la majorité du trafic d’attaques ne provenant pas d’adresses usurpées a continué à émaner de la Chine, pays qui figure dans le trio de tête depuis la parution du premier rapport au troisième trimestre 2011.

Activité des attaques applicatives web
Des statistiques sur les attaques applicatives web ont commencé à être publiées par Akamai au premier trimestre 2015. Ce trimestre, deux autres vecteurs d’attaques ont été analysés : les failles Shellshock et XSS (cross-site scripting).

Shellshock, vulnérabilité logicielle présente dans Bash mise au jour en septembre 2014, a été exploitée dans 49 % des attaques applicatives web ce trimestre. En réalité, 95 % des attaques Shellshock ont visé un seul client appartenant au secteur des services financiers, dans le cadre d’une campagne qui a duré plusieurs semaines en début de trimestre. Généralement menée sur HTTPS, cette campagne a rééquilibré l’utilisation des protocoles HTTPS et HTTP. Au premier trimestre 2015 en effet, seulement 9 % des attaques avaient été dirigées sur HTTPS, contre 56 % ce trimestre.

Par ailleurs, les attaques par injection SQL (SQLi) représentent 26 % de l’ensemble des attaques, soit une progression de plus de 75% des alertes de ce type rien qu’au deuxième trimestre. À l’inverse, les attaques de type LFI (inclusion de fichier local) s’inscrivent en net recul. Principal vecteur d’attaques applicatives web au premier trimestre 2015, LFI n’est plus à l’origine que de 18 % des alertes au deuxième trimestre 2015. L’inclusion de fichier distant (RFI), l’injection PHP (PHPi), l’injection de commandes (CMDi), l’injection OGNL Java (JAVAi) et le chargement de fichier malveillant (MFU) comptent, pour leur part, pour 7 % des attaques applicatives web.

Comme au premier trimestre 2015, ce sont les secteurs des services financiers et du commerce et de la grande distribution qui ont été les plus fréquemment touchés par les attaques.

La menace des modules externes et thèmes WordPress tiers
WordPress, plate-forme la plus en vogue dans le monde pour la création de sites web et de blogues, est une cible de choix pour des pirates qui s’attachent à exploiter des centaines de vulnérabilités connues pour créer des botnets, disséminer des logiciels malveillants et lancer des campagnes DDoS.

Le code des modules externes tiers est très peu, voire nullement, contrôlé. Afin de mieux cerner les menaces, Akamai a testé plus de 1 300 modules externes et thèmes parmi les plus répandus. Résultat : 25 d’entre eux présentaient au moins une vulnérabilité nouvelle. Dans certains cas, ils en comprenaient même plusieurs puisque 49 exploits potentiels ont été relevés au total. Une liste exhaustive des vulnérabilités mises au jour figure dans le rapport, accompagnée de recommandations pour sécuriser les installations WordPress.

Les forces et les faiblesses de TOR
Le projet TOR (The Onion Router, pour « routage en oignon ») fait en sorte que le nœud d’entrée ne soit pas identique au nœud de sortie, garantissant ainsi l’anonymat des utilisateurs. Bien que nombre des utilisations de TOR soient légitimes, son anonymat présente de l’intérêt pour les acteurs malveillants. Pour évaluer les risques liés à l’autorisation de trafic TOR à destination de sites web, Akamai a analysé ce trafic web à l’échelle de sa base de clients Kona sur une période de sept jours.

L’analyse a révélé que 99 % des attaques émanaient d’adresses IP non-TOR. Néanmoins, une requête sur 380 issues de nœuds de sortie TOR était malveillante, contre une sur 11 500 seulement en provenance d’adresses IP non-TOR. Ceci dit, le blocage de trafic TOR pourrait se révéler préjudiciable sur le plan économique. Toutefois, les requêtes HTTP légitimes vers les pages d’e-commerce correspondantes font état de taux de conversion équivalents entre nœuds de sortie TOR et adresses IP non-TOR. Le rapport.

Des vilains chez Kaspersky ?

Deux ex-employés de Kaspersky indiquent que l’éditeur russe d’antivirus aurait diffusé de faux positifs pour embêter la concurrence.

Les plus anciens se souviennent très certainement des polémiques autour de plusieurs éditeurs d’antivirus, nous sommes alors dans les années 1990. Des éditeurs avaient été accusés d’être les auteurs de codes malveillants, histoire de faire parler la presse de leurs outils, capable d’éradiquer ces mystérieux monstres numériques. Nous sommes alors à l’époque de VX BBS, des worms Murphy, Nomenclatura, Beast, 512, Number of Beast (Virus made in Bulgarie) ou encore des russes Peterburg, Voronezh ou encore LoveChild. Une époque ou les lecteurs des Magazine Pc Today, ou encore Amstrar CPC, se souvient des codes malveillants cachés dans la disquette offerte par le journal ou proposé dans la page du journal.

Juillet 2015, voici revenir la rumeur. Selon l’agence de presse américaine Reuters, le russe Kaspersky aurait tenté de diffuser des fichiers modifiés afin de les faire détecter comme dangereux, par la concurrence. En gros, réussir à faire effacer par les concurrents des programmes indispensables permettant de lancer Windows. Bref, mettre le souk dans les signatures des autres antivirus.

Deux anciens employés, donc pas content de ne plus bosser pour Kaspersky, ont affirmé ce fait à Reuters. L’idée malveillante aurait été lancée il y a plus de dix ans. Kaspersky visait  les antivirus de Microsoft, AVG ou encore Avast. Sa méthode consistait donc a faire effacer des programmes importants, et non dangereux, par les antivirus des concurrents. Intoxiquer la concurrence et faire décliner l’efficacité de leurs outils. Reuters indique que le fondateur Eugene Kaspersky en a lui-même donné l’ordre. Il voulait, paraît-il, faire payer les concurrents qui auraient simplement imité la technologie utilisée dans son propre antivirus.

Kasperksy a bien entendu démenti la diffusion de ces faux positifs. Pourtant, il y a 5 ans, Kaspersky avait expliqué comment, en diffusant 10 faux positifs, ils avaient découvert les agissements de 14 concurrents. ces derniers auraient repris ses informations comme argent comptant. Dennis Batchelder, responsable des recherches anti-malwares chez Microsoft a confirmé à Reuters avoir découvert des fichiers modifiés ayant pour mission de paraître dangereux. Bref, la nouvelle guerre froide entre Russie et USA vient de se déplacer, aussi, dans le petit monde des antivirus.

L’opérateur Comcast accusé de surveiller ses clients, utilisateurs de TOR

Plusieurs clients de l’opérateur Comcast se sont étonnés d’un appel téléphonique de leur FAI. Ce dernier leur a reproché d’utiliser le système d’anonymisation TOR.

L’excellent logiciel TOR permet de surfer anonymement. Il utilise des milliers d’ordinateurs dans le monde, des nœuds TOR, pour permettre de ne pas diffuser son IP sur le site, le forum, l’espace numérique que l’on souhaite visiter. L’ip d’un des nœuds apparaîtra en lieu et place de votre identifiant. TOR, et son option « Internet » Onion, offre la possibilité de créer un site anonyme et, surtout, non référencé. Bilan, vous souhaitez partager vos photos de vacances avec vos ami(e)s intimes, Onion offre cette possibilité. Mais ne nous voilons pas la face derrière de jolis discours libertaires, de protection de la vie privée. TOR et ONION sont malheureusement utilisés par des malveillants, des commerçants peu scrupuleux, pouvant offrir drogue, arme, faux papiers, et biens d’autres contenus plus monstrueux encore [Lire le cas de ce croundfowdind du darknet dédié aux pédophiles, NDR]. Il semble que l’opérateur américain Comcast a décidé de mettre tous les utilisateurs de TOR dans le même panier. Si vous utilisez TOR c’est que vous avez des choses à cacher, donc cessez sinon, l’opérateur coupe la connexion des clients récalcitrants. Comcast trace donc ses clients, et décortique ceux qui utilisent le navigateur Tor. Le FAI pense que si vous devez utiliser TOR, c’est obligatoirement pour faire quelque chose d’illicite. Un des clients indique que les employés de Comcast vont jusqu’à stipuler que TOR est illégal !

Dans un mail diffusé sur Reddit, un interlocuteur de Comcast explique que « Les utilisateurs qui essaient d’utiliser l’anonymat, où se cacher sur Internet, le font généralement pour ne pas avoir d’ennuis avec la justice. Nous avons le droit de résilier ou de suspendre votre compte à tout moment en raison du fait que vous violez  les règles. Avez-vous d’autres questions ? Merci d’avoir contacté Comcast« . Hérésie, surtout que TOR… a été conçu, en partie, par l’armée américaine.

Bref, les utilisateurs de TOR, les « gentils » et les « méchants » utilisent, en plus de TOR, une nouvelle couche d’anonymisation, un Virtual Private Network (VPN). Le VPN cache l’utilisation de TOR, et TOR cache l’utilisateur ! Comcast est revenu sur ce courrier en indiquant qu’il n’y avait aucune surveillance de ses clients ! Pour rappel, Comcast a déjà été classé par le projet TOR comment étant un « Bad FAI« .

Symantec.. la prochaine passoire ?

Découverte de plusieurs failles dans les outils de sécurité Symantec. Un pirate peut installer et exécuter un code distant malveillant.

Le chercheur en sécurité informatique Markus Wulftange de chez Code White Sec vient de mettre à jour une faille gênante pour les outils de sécurité informatique de l’éditeur Américain Symantec : Symantec Endpoint Protection (SEP). Il est possible d’exploiter un contournement d’authentification. Bilan, il devient possible d’exécuter un code distant non authentifié et de déposer/exécuter un shell dans la machine censée être protégée.

Symantec Endpoint Protection visant avant tout les entreprises, voilà une possibilité malveillante qui fait tache. Markus Wulftange a découvert six autres vulnérabilités critiques dans Symantec Endpoint Protection (SEP) Suite 12.1, affectant les versions antérieures à 12.1 RU6 MP1 (SYM15-007).

Des failles intéressantes alors que l’on apprenait, en juin dernier, que la National Security Agency, les grandes oreilles de l’Oncle Sam, disposerait d’un logiciel capable de faire sauter les antivirus et de suivre les utilisateurs des outils de protection informatique. La NSA posséde-t-elle aussi ces failles ? Snowden n’est pas au courant !

Le premier worm pour MAC débarque

Des chercheurs découvrent comment corrompre le firmware des appareils Apple avec un worm dédié. La fin des MAC ?

Quand vous parlez informatique, les amateurs fortunés d’un MAC vous crieront haut et fort que les machines d’Apple sont infaillibles. Pas de virus, pas de piratage, pas de danger. Bon, il faut aussi admettre que les utilisateurs de MAC sont tellement sûrs de leur fait qu’ils oublient les différents cas ayant visé leur machine, comme ce keylogger indirect caché. Là ou les utilisateurs de MAC avaient plus ou moins raison est que des attaques directes, comme à l’encontre d’un ordinateur sous Windows, il n’en existait pas, du moins d’efficace. A première vue, la découverte de chercheurs américains risque de changer la donne si des pirates se penchent sur le problème.

Trois chercheurs [Xeno Kovah, Trammell Hudson et Corey Kallenberg] ont constaté que plusieurs vulnérabilités connues affectant le firmware de tous les meilleurs fabricants de PC peuvent également frapper le firmware du MAC. Qui plus est, les chercheurs ont conçu un ver, un worm « proof-of-concept », qui permettrait une attaque de firmware afin de se diffuser automatiquement de MacBook à MacBook, sans la nécessité pour eux d’être mis en réseau.

L’année dernière, Kovah et son partenaire Corey Kallenberg ont découvert une série de vulnérabilités de firmware qui touchaient 80% des ordinateurs qu’ils avaient examiné, y compris ceux de Dell, Lenovo, Samsung ou encore HP.

Bien que les fabricants de matériel ont mis en œuvre certaines protections pour éviter la modification sauvage de leur firmware, les chercheurs ont constaté qu’il restait assez simple de contourner les protections et flasher de nouveau le BIOS afin d’implanter un code malveillant. Les chercheurs ont alors décidé de voir si les mêmes vulnérabilités pouvaient s’appliquer à Apple. Ils ont constaté que oui, comme il l’indique dans Wired !

Démonstration du Thunderstrike 2 « firmworm » attendu lors du DEFCON 2015 de Las Vegas, cette semaine.

TeslaCrypt 2.0 : jeu, chiffre et match

Le ransomware crypteur TeslaCrypt 2.0 travestit son identité pour réclamer une rançon de 500 dollars La plupart des infections par TeslaCrypt se produisent aux Etats-Unis, en Allemagne et en Espagne, suivis de l’Italie, de la France et du Royaume-Uni.

Kaspersky Lab a détecté un comportement curieux dans une nouvelle menace de la famille de ransomwares crypteurs TeslaCrypt. La version 2.0 du cheval de Troie notoirement connu pour infecter les ordinateurs de joueurs affiche en effet dans le navigateur une page HTML qui est une réplique exacte de CryptoWall 3.0, un autre ransomware célèbre. Sans doute les criminels le font-ils avec une intention bien précise : à ce jour, de nombreux fichiers cryptés par CryptoWall n’ont pas pu être décryptés, ce qui n’est pas le cas pour de multiples exemples observés d’infection par TeslaCrypt. Une fois l’infection réussie, le programme malveillant réclame une rançon de 500 dollars/Euros sous forme de bitcoins en échange de la clé de décryptage ; si la victime tarde à obtempérer, le montant de la rançon double.

Les premiers échantillons de TeslaCrypt ont été détectés en février 2015 et ce nouveau cheval de Troie s’est acquis une notoriété immédiate auprès de joueurs sur ordinateurs. Parmi d’autres types de fichiers ciblés, il tente d’infecter des fichiers typiques de l’univers des jeux : parties sauvegardées, profils d’utilisateurs, replays, etc. Cependant, TeslaCrypt ne crypte pas les fichiers dont la taille est supérieure à 268 Mo.

Mécanisme d’infection
Quand TeslaCrypt infecte une nouvelle victime, il génère une adresse Bitcoin distincte pour recevoir le paiement de sa rançon, ainsi qu’une clé secrète permettant de lever le cryptage. Les serveurs de commande C&C de TeslaCrypt se trouvent dans le réseau Tor. La version 2.0 du cheval de Troie utilise deux jeux de clés : l’un est unique au sein d’un système infecté, l’autre est généré à répétition chaque fois que le programme malveillant est relancé dans le système. En outre, la clé secrète servant à crypter les fichiers de l’utilisateur n’est pas enregistrée sur le disque dur, ce qui complique nettement leur décryptage.

Les malwares de la famille TeslaCrypt ont été observés se propageant via les kits d’exploitation de vulnérabilités Angler, Sweet Orange et Nuclear. Dans ce mécanisme de propagation, la victime visite un site Web infecté et le code malveillant exploite des vulnérabilités du navigateur, le plus souvent dans des modules additionnels, pour installer le malware spécialisé sur l’ordinateur cible.

Recommandations aux utilisateurs
·         Effectuez régulièrement des sauvegardes de tous vos fichiers importants. Les copies doivent être conservées sur des supports déconnectés physiquement de l’ordinateur aussitôt la sauvegarde effectuée.

·         Il est vital de mettre à jour vos logiciels à mesure que de nouvelles versions sont disponibles, en particulier votre navigateur et ses modules additionnels.

·         Au cas où un programme malveillant parvient néanmoins à s’infiltrer dans votre système, il sera le plus efficacement contré par la dernière version en date d’une solution de sécurité dont les bases de données sont actualisées et les modules de protection activés.

Une technologie anti pirate signée Microsoft

Des milliers de cas démontrent que les pirates, une fois dans un serveur infiltré, se cachent et agissent sans même que le propriétaire s’en aperçoive. Il est souvent trop tard quand la première alerte apparait sur les prompteurs. Microsoft va proposer un cerbère capable de repérer la moindre modification.

Les pirates sont connus pour se cacher sur les réseaux d’entreprise, et cela durant des semaines, des mois. Ils collectent des données, surveillent ou se servent de l’espace à différentes fins (DDoS, Bot, Chat, stockage, entrainements, …). Microsoft affirme qu’il veut aborder ce problème pour ses clients et a annoncé que son Advanced Threat Analytics, qui sera proposé le mois prochain, est capable de bloquer les pirates. Son outil apprend, un peu à la sauce « Chappie » [Le film].

L’apprentissage de la machine et de l’analyse comportementale doivent permettre de détecter les activités malveillantes qui pourraient passer inaperçus normalement. Une technologie acquise, l’année derniére par Microsoft, lors de l’achat de la start-up israélienne Aorato.

L’ATA utilise les temps de déplacement et les données géographiques pour détecter une connexion saine, ou non. Bref, si vous travaillez à Dunkerque et que la connexion, ou des téléchargements, se font à Manille, ATA alerte et bloque. A suivre !